Catégorie : Coaching (Page 1 of 9)

La colère, l’émotion surévaluée en MTC

Le rôle excessif de la colère dans les causes de maladie en médecine chinoise

 

Vers la fin de sa vie, pendant une dizaine d’années, Giovanni Maciocia s’est particulièrement intéressé à la Psyché, dont il a tiré son dernier livre. Le plus grand auteur moderne de médecine chinoise a notamment mis en lumière le rôle excessif que nous portons à la colère dans les causes de maladie. Il l’a expliqué lors d’une conférence quelque temps avant son décès.

 

Durant la décade de recherches qu’il a mené avant de publier « La Psyché en Médecine chinoise », Giovanni Maciocia a étudié le confucianisme, le taoïsme et le légalisme, ainsi que l’influence de ces écoles sur la médecine chinoise. Il a lu les livres les plus obscurs concernant le concept du soi à la fin de la dynastie Han en Chine. L’une de ses thèses est que nous surestimons le rôle du taoïsme dans la médecine chinoise, et que nous sous-estimons celui du confucianisme. Et il pense que le confucianisme a eu une influence énorme sur la médecine chinoise — plus grande encore que le marxisme-léninisme moderne, en réalité.

Dans le Huang Di Nei Jing, certaines affirmations relèvent du taoïsme, et d’autres du confucianisme. Et beaucoup d’énoncés d’inspiration confucianiste ne s’appliquent pas vraiment à nous, car le sens du « soi » dans la philosophie confucianiste est complètement différent de notre sens occidental du soi. Beaucoup de ce qui est dit sur les émotions, par exemple, ne s’applique pas nécessairement à nous.

La colère surévaluée

Selon Giovanni Maciocia, la colère est surévaluée comme cause de maladie, aussi bien en Chine qu’en Occident. En Chine, lorsqu’on présente une liste d’émotions, la colère se trouve toujours en tête, et en Occident aussi. Maciocia le reliait au fait que la colère est l’émotion la plus perturbatrice du point de vue confucianiste.

En effet, le confucianisme est entièrement centré sur un système d’éthique familiale et sociale, dans lequel chacun a un rôle, des devoirs et des responsabilités. Si chacun suit ses devoirs conformément à son rôle, l’harmonie règne dans la famille et dans la société. Et la colère perturbe cette harmonie, car la colère pousse à la rébellion. Si l’on est triste ou en deuil, on ne se rebelle pas. Ainsi, du point de vue confucianiste, la colère est l’émotion la plus disruptive.

Quand on parle, par exemple, de montée du Yang du Foie, c’est du Qi qui contre-circule. En chinois, on appelle cela « Ni ». Et si l’on regarde le caractère « Ni », il porte une forte connotation politique. Lorsque le Yang du Foie s’élève, cela signifie « se rebeller, désobéir, défier, aller à l’encontre » : ce n’est pas un problème médical, c’est un problème politique ! Et d’ailleurs, le principe de traitement est « Shun », c’est-à-dire « faire que le Qi aille dans la bonne direction ». Et si l’on observe le sens de « Shun », cela signifie « se conformer, obéir ». La aussi, il s’agit d’un concept politique, non médical !

Ainsi, la colère est bien sûr une cause émotionnelle de maladie, et elle est courante. Mais elle est surestimée en raison de l’influence confucianiste dans la médecine chinoise.

Selon Giovanni Maciocia, les émotions bien plus fréquentes et durables que l’on observe chez les patients sont quatre : la tristesse, le deuil lié à la séparation et à la perte, l’inquiétude et la culpabilité … comme par hasard, ce sont les émotions identifiées par les psychothérapies bienveillantes actuelles

NOS BESOINS ÉMOTIONNELS – INTRODUCTION

Le côté obscur des besoins émotionnels humains

 

 

Introduction

Nos besoins émotionnels fondamentaux s’enracinent dans les circuits de motivation du cerveau, et cherchent sans cesse à se réaliser. Ils colorent nos pensées, orientent nos choix, et des décisions que nous croyons rationnelles sont souvent des stratégies inconscientes de nourrir nos besoins émotionnels fondamentaux.

Ne pas les respecter est source de nombreux problemes relationnels avec soi et avec les autres. Cette série d’articles les explore et nous permet de mieux nous connaitre. Elle est très largement inspirée des travaux de Mark Tyrrell de Uncommon Knowledge.

***********

 

Un groupe de personnes traversait un désert sous une chaleur écrasante. Et soudain, dans la fournaise, sans réseau ni repères, leur véhicule tombe en panne. Ils se retrouvent bloqués, et assez rapidement leurs réserves d’eau s’épuisent. Un homme, devenu fou de chaleur, de panique et de soif, fini par céder et boit de l’huile du moteur de leur véhicule. Il en boit tellement qu’il meurt moins d’une demi-heure plus tard. Cet homme avait un vrai un besoin vital, incontestable. Il pensait le combler … mais le remède s’est avéré mortel !…

Vraie ou non, cette histoire est une analogie de la manière dont nos besoins émotionnels peuvent nous rendre tout aussi vulnérables, et nous pousser à des comportements tout aussi insensés.

« Pourquoi ai-je fait ça ? », «  pourquoi ai-je commencé à fumer, à boire, à jouer ? », «  pourquoi ai-je englouti des gâteaux toute la nuit ? », « pourquoi ai-je cédé à cette petite voix intérieure ? », « mais comment j’ai été si stupide pour suivre aveuglément cette personne / cette idéologie ? » …  et cela parfois jusqu’à se nuire soi-même, à son développement, ou même à sa santé mentale, à ses relations, sa dignité.

Comment des êtres humains pourtant rationnels peuvent-ils agir de façon aussi irrationnelle ?

Cette série sur le côté obscur des besoins émotionnels cherche à montrer comment cette leur peut nous aider, nous, mais aussi les autres, qu’il s’agisse de nos proches, d’amis ou de collègues, à vivre être soi et avec les autres.

 

Nous avons tous des besoins émotionnels fondamentaux

Nous avons tous, à des degrés divers, besoin de donner et de recevoir de l’attention, de nous sentir en sécurité, de tenir compte du lien entre le corps et l’esprit ; Besoin d’avoir un but et un sens à notre vie, de nous sentir reliés à une communauté, d’avoir le sentiment de contribuer — même modestement — à quelque chose de plus grand que nous ; Besoin d’être stimulés, d’être créatifs, de relever des défis à notre mesure, d’éprouver l’intimité, de nous sentir libres et autonomes dans nos choix, et d’avoir un sentiment de valeur, de reconnaissance et de respect.

Lorsque nos besoins émotionnels fondamentaux ne sont pas suffisamment comblés, ou qu’ils ne sont en déséquilibre, nous devenons vulnérables. Et c’est là qu’un besoin devient toxique.

 

Mettre sa maison en ordre

De nombreuses traditions spirituelles anciennes exigaient que le postulant ait d’abord ses besoins émotionnels satisfaits avant de pouvoir chercher un épanouissement supérieur.

Il fallait qu’il ait « mis sa maison en ordre ». Sinon, l’activité spirituelle pouvait être considérée comme une forme de culte basé sur les émotions (voir The Commanding Self d’Idris Shah).

Un esprit affamé cherche des maîtres, des causes ou des amours non pas pour s’éveiller, mais pour combler ses manques. Et il y a un danger à confondre faim spirituelle et carence émotionnelle. L’une élève, l’autre asservit.

Dans The Commanding Self, Idries Shah montre comment le “faux soi” se nourrit de ces compensations : il crée un personnage de plus en plus convaincant, de plus en plus éloigné de l’être réel. Ainsi, nous pouvons nous croire “libérés” alors que nous ne faisons que jouer à l’être éveillé, dans une prison intérieure soigneusement décorée. Il y a une différence profonde entre le fait de ne pas tomber dans les dépendances et le fait de se détacher de ses besoins émotionnels. C’est alors s’aliéner à un système de croyance fermé alors même qu’on prétend être « éveillé/e »…

C’est si l’on adopte l’idée d’avoir d’abord ses besoins émotionnels satisfaits, qu’elle peut initier une vie spirituelle élévatrice.

 

Cœurs solitaires, premières cibles.

Les personnes émotionnellement isolées, celles qui ne donnent ni ne reçoivent assez d’attention, qui manquent d’interactions porteuses de sens ou d’intimité, ou qui ne se sentent pas appartenir à un groupe, deviennent vulnérables.

Les personnes qui ne parviennent pas à combler leurs besoins émotionnels, peut-être à cause de leur environnement ou d’une particularité comme l’autisme, sont elles aussi fragilisées.

Les êtres dont les besoins émotionnels ne sont pas satisfaits deviennent parfois vulnérables à leurs propres pulsions affectives. Et comme le type de mon analogie qui a bu de l’huile de moteur, ils s’exposent alors eux-mêmes à des dangers.

C’est là qu’on trouve les comportements compulsifs et d’évitement. Boire par mal-être, manger n’importe quoi, jouer aux jeux d’argent, faire du sport à outrance, travailler jusqu’à en être saoul, les jeux sexuels déviants…

Les personnes vulnérables sont particulièrement enclines à la dépression lorsqu’elles ruminent ce que sont des besoins non nourris mais mal compris. Comprendre ses vulnérabilités avec tendresse pour soi, c’est faire un pas vers la guérison.

 

Un thérapeute responsable

Un thérapeute responsable travaille à aider ses clients à rééquilibrer leurs besoins émotionnels. Il les aident à comprendre ces besoins, et à lever les obstacles qui empêchent leur accomplissement. Il les accompagne à trouver des moyens durables et autonomes de satisfaire leurs besoins en dehors du cadre thérapeutique. Les séances peuvent être comparées à des petites roues sur un vélo : elles soutiennent le client le temps qu’il retrouve son équilibre, jusqu’à pouvoir s’en passer. Autrement dit, la thérapie est faite pour être dépassée, non pas pour durer indéfiniment.

 

Les fournisseurs de besoins émotionnels

Beaucoup d’entre nous se méfient d’être manipulés par autrui, mais oublient qu’on peut aussi être manipulé par nos propres pulsions émotionnelles, en réponse à des vides émotionnels au travers de comportements insidieux, discrets, de croyances, de peurs irrationnelles, de compulsions et d’addictions, fussent-elles douces et même socialement normalisées.

Et lorsque d’autres perçoivent les besoins non comblés chez nous, ils peuvent choisir d’y répondre… ou du moins d’en donner l’illusion. Dès lors, ces personnes deviennent “le fournisseur” d’attention, de sens, ou d’estime de soi, d’affection, de lien, de valorisation, de confiance, d’intimité … et le marketing est maitre en la matière : nous fournir du sucre émotionnel, des émotions ultra-transformées prêtes à consommer.

C’est en faisant un pas de côté, en passant en revue nos besoins émotionnels, en se posant les bonnes questions, qu’on peut ensuite facilement identifier ce dont nous n’avons en fait pas besoin, ce en quoi nous faisons du mal à nous-même et aux autres, et redresser la barre.

Le dialogue bienveillant de la « psychothérapie dissonante » que je propos permet justement de dégager le terrain des besoins émotionnels, chez soi et chez nos proches.

*****

Lorsque nous comprenons clairement nos besoins émotionnels, nous voyons aussi pourquoi nos troubles émotionnels se développent, et nous donne un outil précieux pour comprendre quantité de comportements humains autrement inexplicables.

LES BESOINS EMOTIONNELS : L’ATTENTION

Cet article comme les autres sur le thèmes des besoins émotionnels est très largement inspiré par les travaux et les publications d’un maitre à penser, Mark Tyrrell.

L’attention, un des besoins émotionnels fondamentaux

Nos besoins en attention varient, selon nos parcours, selon notre environnement, nos activités, et ils sont dynamiques et évoluent au fil de la vie. Le besoin d’attention touche presque tous les aspects de la vie humaine, et il est crucial de le comprendre, car comprendre l’attention, c’est se comprendre dans ses relation à soi et au monde.

Des lacunes dans ce besoin d’attention peuvent poser problème, tant sur le plan émotionnel que social, et bloquer le développement personnel dans le bien-être : c’est un des besoins émotionnels fondamentaux.

*********

Chez le nourrisson, le besoin d’attention est pur : il pleure simplement pour l’obtenir. Mais si, lors d’une soirée, je me sens ignoré, je ne peux pas me mettre à hurler pour qu’on me regarde.

Les adultes sont plus subtils que les bébés : ils trouvent des moyens complexes et détournés de nourrir leur besoin d’attention.

Si nous ne comblons pas ce besoin de manière saine, nous devenons moins agiles dans nos relations avec nous-m’aime et les autres, plus agités, et devenons source de difficultés pour nous-mêmes et pour les autres — souvent sans même savoir que nous cherchons de l’attention.

 

« L’amour immatériel, c’est l’attention » Erich Fromm

 

Je suis assoiffé d’attention !

Lorsqu’une personne demande sans cesse des conseils ou de la réassurance, mais n’écoute jamais vraiment les réponses, ce n’est pas un conseil qu’elle recherche : c’est votre attention.
Il est plus facile de dire « Peux-tu me donner ton avis ? » que « J’ai besoin d’attention ».

Nous connaissons tous des personnes qui réclament plus que leur juste part d’attention.
Elles parlent longuement, attendent qu’on les écoute religieusement, mais sont incapables de rester concentrées quand c’est à votre tour de parler.

Chaque fois que vous réussissez à placer quelques mots — si elles vous en laissent l’occasion —, elles s’impatientent de reprendre la parole, utilisant ce court laps de temps non pas pour vous écouter, mais pour préparer ce qu’elles vont dire ensuite.

Ce genre de personnes peut être difficile à côtoyer — du moins jusqu’à ce qu’elles aient bu suffisamment à la coupe de votre attention pour étancher leur soif émotionnelle.

 

Attentions artificielles

Mais il n’y a pas forcément besoin de manipulateurs extérieurs. Un désir incontrôlé d’attention peut nous pousser à le chercher ailleurs.

Si quelqu’un est « affamé » d’attention, ce besoin peut devenir si urgent qu’il l’empêche paradoxalement de créer des liens sociaux, alors même que ces liens pourraient constituer une source saine d’attention.

C’est ainsi qu’une personne en manque d’attention peut s’attacher à une personne, ou à un thérapeute, ou encore sombrer dans une relation virtuelle, pour nourrir un besoin d’attention artificiel et sens unique.

Commerçants, thérapeutes ou même proches peut être tentés d’offrir (ou de vendre) une attention intéressée pour contrôler une personne en manque d’attention, et la garder dans une zone de confort, plutôt que de l’accompagner, l’encourager et l’aider à se réorienter vers des aspects plus positifs de sa vie, et à se détacher réellement du manque.

J’ai moi-même entendu une amie retourner encore et encore chez une psychologue qui, en définitive, validait à chaque séance ses plaintes en lui apportant simplement de l’attention et une fausse compassion. La cliente n’avait donc pas besoin de construire des vraies relations d’attention désintéressée et amicale, ni de progresser puisque le manque était comblé une fois par semaine. De plus, elle recevait de l’attention sans avoir besoin d’en porter à d’autres, d’en donner, et la paresse est plus confortable.

Cette facilité d’accès ouvre la voie à un auto-embrigadement : le bénéfice secondaire d’une attention artificielle et sans efforts s’accompagne de la crainte de perdre leur source d’attention si elles allaient mieux.

Et « l’amour immatériel, c’est l’attention » d’Erich Fromm, ouvre une voie royale aux relations virtuelles dans une société dont l’attention est de plus en plus intéressée. Mais cette attention-là, pleine d’intentions, ne nourrit pas le besoin émotionnel d’attention.

 

L’attention obtenue au travers de nos rôles

Pour être vraiment nourris en attention, nous devons combler notre besoin d’attention d’une manière saine, dirigée vers la personne que nous sommes, et non vers nos personnages.

Vous avez peut-être déjà rencontré des personnes très bruyantes autour d’une cause : elles en parlent sans arrêt, s’enflamment, publient à tout va. Mais si, du jour au lendemain, elles cessaient d’attirer l’attention au travers de leur combat pour une cause, continueraient-elles à s’y investir avec la même ardeur ? Ou bien cette cause, si chère à leur cœur, est-elle en réalité un moyen inconscient d’attirer l’attention ?

S’engager dans une association, lutter pour une « cause », ou encore dispenser de l’apprentissage peut devenir un moyen inconscient d’obtenir de l’attention. Il ne s’agit pas de dire que nous ne devrions combler nos besoins d’attention à travers des activités qui ne sont pas sociales, et c’est un des rares moyens pour des personnes trop seules d’avoir un contact social.

Mais il faut garder à l’esprit que cette nourriture n’est pas forcément portée à la personne en tant qu’être humain. L’attention peut être portée sur le rôle qu’on incarne dans une structure, que ce soit le militant associatif, le professeur ou encore le manager ou le thérapeute.

Nos décisions risquent alors d’être inconsciemment dictées par la question : « Combien d’attention cela me rapporte-t-il personnellement ? » plutôt que par « Qu’est-ce qui est le mieux pour la situation ? ». L’attention excessive peut même mener à une ivresse, laquelle peut mener une personne à « prendre le melon ».

 

Le love bombing du marketing et des PN

Si vous êtes en train de mourir de soif, et que quelqu’un vous tend de l’eau — et que cette personne semble être la seule à pouvoir le faire — vous risquez de vous sentir prêt à tout pour elle. Elle semblera offrir une solution facile à plusieurs de vos besoins affectifs — et parfois même physiques. Et pour quelqu’un dont les besoins ne sont pas comblés, cela peut être bouleversant — comme boire à pleine gorge après avoir traversé un désert.

Toute organisation ou toute personne sans scrupule qui cherche à vous manipuler le fera à travers vos besoins émotionnels : « il semblait fou de moi : il m’envoyait vingt messages par jour, m’offrait des fleurs, me disait qu’il m’aimait, mais c’était avant que tout ne tourne au cauchemar ». Ou encore « je sortais d’un divorce difficile, je me sentais très mal dans ma peau. Elle me faisait me sentir formidable, me disait que j’étais merveilleux, m’embrassait sans cesse, me répétait chaque jour qu’elle m’aimait. Elle m’a vraiment ensorcelé » …

Le love bombing, ou overdose d’attention, fonctionne aussi bien à l’échelle individuelle qu’au sein d’une secte ou d’une organisation et en marketing. La personne « bombardée d’amour » devient dépendante — puis malléable, manipulable.

Alors, au lieu de se demander d’une personne proche qui semble en pavoisons devant un/e inconnu/e : « Mais qu’est-ce qu’elle lui trouve ? », une meilleure question serait : « Quel besoin comble-t-il/elle chez mon amie/ma parente, et comment pourrait-elle satisfaire ce besoin autrement ? ».

 

L’effet Hawthorne

Ce nom vient d’une étude menée aux États-Unis dans les années 1920-1930.
Des chercheurs observaient des ouvriers dans une usine pour voir quels changements dans leurs conditions de travail amélioreraient leur satisfaction et leur productivité.
Après de nombreux ajustements matériels, ils ont finalement conclu que ce n’étaient pas les changements d’environnement qui avaient fait la différence, mais l’attention et l’intérêt que les chercheurs leur avaient portés. Autrement dit : l’attention est un levier puissant.

Si quelqu’un meurt de faim d’attention, ou s’il cherche à la recevoir d’une seule source, il peut développer de véritables troubles — allant du harcèlement jusqu’à des pensées suicidaires si la relation se rompt. Quand une seule personne est censée combler ce besoin, tout devient fragile.

 

Le rôle majeur de l’attention dans les relations humaines

 

Les relations nous permettent de réguler le besoin d’attention, afin de devenir des êtres humains plus heureux, plus sains et plus efficaces.

Comprendre le rôle central de l’échange d’attention dans nos relations est essentiel.

Pourtant la recette est ancestrale, et simple : C’est entretenir plusieurs amitiés, de nombreux contacts, et participer à quelques événements sociaux par mois … en somme, c’est être en lien.

Je parle là des relations vivantes, réelles, donc y compris disputes, rires et insouciance, des relations d’attention échangées. Et oui, y compris dans le conflit, car rester dans l’échange c’est nourrir l’attention, tandis que laisser le conflit à l’abandon c’est retirer l’attention à l’autre, c’est nier son existence. Ne ghostez jamais vos amis.

Cela nous permet de nourrir ce besoin émotionnel fondamental dans la durée, et nous pouvons alors aussi nous retirer du monde pour vivre un peu en retrait, autre facteur d’équilibre, sans souffrir de manque.

Comprendre l’attention, c’est comprendre les relations

Quand on commence à voir à quel point la recherche d’attention influence tant d’aspects de notre vie, alors toutes sortes de comportements apparemment étranges deviennent soudain beaucoup plus compréhensibles.

 

**************

📚 Références :

  • Viktor Frankl, Man’s Search for Meaning (le sens comme nourriture psychique)
  • Études sur la motivation extrinsèque vs intrinsèque (Deci & Ryan, théorie de l’autodétermination).
  • Idries Shah, The Commanding Self.
  • Hannah Arendt Les Origines du totalitarisme

Simone Weil, Réflexions sur le bon usage des études scolaires (sur l’attention comme

Se faire suivre par un psy, mais aller de l’avant avec le coaching

Le Coaching « CARE » prend toute son ampleur pour les personnes qui sont dans un mal-être, qui prennent soin d’eux, mais qui n’arrivent pas à se débarrasser d’un mal-être qui est chronique sans même s’en rendre compte …

*******

Le piège du parcours psy

Le risque d’un parcours régulier avec une/un psychologue, (au-delà de quelques semaines), c’est que ce « moment avec mon/ma psy » devienne une bouffée d’oxygène dans un quotidien lourd.

En quoi c’est un piège ? C’est que le quotidien, lui, reste lourd ! Un conflit peut naitre, sourd, qui oppose la lourdeur du quotidien au moment avec le/la psy, qui devient alors une douce habitude, un compromis qui est compromission, en mode survie.

C’est un schéma dans lequel il n’y a pas d’évolution : la personne reste dans l’environnement qui crée son mal-être, elle arrive juste à le vivre moins mal.

Certes, certaines personnes ont des particularités qui ne leur permettraient pas de vivre mieux. Mais ce sont des exceptions. La grande majorité des consultants de psychologues auraient les capacités d’agir sur leur mal-être.

Et là, on nous déballe les « blessures » et les « hyper-sensibilités », comme si elles devaient nous condamner : non !

Ce compromis  » je reste dans mon mal-être et je vais voir ma/mon psy  » peut même aller jusqu’à refuser d’évoluer positivement. Car si la lourdeur du quotidien s’allégeait, la parenthèse avec le/la psy perdrait de son effet cocooning. Alors, pour conserver ce jardin intime de douceur, parce qu’on ne sait pas comment s’y prendre, (et aussi, avouons-le, par une certaine paresse) on reste dans le compromis de la compromission. Ce n’est pas une accusation, c’est du vécu.

 

Psy et accompagnement, deux rôles complémentaires.

Le parcours avec une/un psy a énormément de vertus, mais il ne prépare pas à un futur dans le bien-être épanoui, valorisé (et sans psy !). La psychologie s’appuie sur le diagnostic, sur ce qui existe déjà, sur du rationnel. C’est bien, mais il manque la construction du futur.

Il manque l’impulsion vers le futur ! Une impulsion qui est construite, concrète, avec des perspectives réjouissantes ! C’est une (excellente) chose de traiter ses blessures et ses traumas, mais pour un futur différent, il faut une personne différentes : se découvrir des talents, se sentir valorisé et se valoriser, choisir ses croyances, être aligné avec son être, construire son nouveau soi.

Car on ne peut pas aller vers un avenir différent en continuant à penser et agir comme avant ! Et ça, ça ne s’apprend pas dans les manuels de développement personnel, car chaque personne est unique, c’est dans la singularité que se trouve notre shen, ce qui nous fait rayonner, et ce qui fait illuminer nos vies ne se trouve pas dans les tutos. Un accompagnement doit être tout aussi unique, personnalisé, centré sur la personne, concret, approprié, ciblé !

 

Une journée avec ou sans perspective

Imaginez : Le matin au réveil, vous vous réveillez

cas 1 psy seul – Les problèmes de la veille sont passés. OK. Et après ? Vous allez évoluer dans le même quotidien. Vous voulez changer des choses pour aller mieux, mais comment faire ? vous regardez des tutos et lisez des livres de développement personnel. Ca peut durer des années, comme votre parcours psy.

cas 2 psy + CARE* – Non seulement vous sentez vos soucis, mais  vous vous sentez léger, car avez plein de perspectives qui vous réjouissent. Ca vous booste, vous avez confiance en vous, vous êtes valorisé, vous êtes accompagné(e), vous êtes pleine d’entrain.

Je pense qu’il est plus intéressant d’associer les rôles. La psychologie a son rôle, l’accompagnement au changement a le sien. Les démarches ne sont pas identiques, mais elles sont complémentaires.

Alors si vous êtes en parcours psy depuis trop longtemps, et que vous avez envie que ça change, contactez moi.

Eric LANGERMANN

* CARE : Coaching d’Accompagnement Rogérien en Empathie.

Être en relation avec une personne hypersensible

Tous hypersensibles ? je pense que nous avons des sensibilités différentes en fonction des sujets, en rapport avec nos centres d’intérêt, nos engagements, nos passions. On peut être très sensible sur un sujet comme la protection de la nature et n’avoir aucune sensibilité pour les performances sportives de telle équipe. D’ailleurs, les personnes qui se disent hypersensibles ne le sont pas en tout, et heureusement. Nous sommes également d’une sensibilité variable en fonction de l’état d’harmonie entre notre cadre de vie et nos besoins. Vivre dans un environnement qui ne nous convient pas va accentuer notre sensibilité générale, tout comme l’état de fatigue va influencer notre sensibilité générale. Les évènements de vie comme les deuils ou les traumas non résolus sont également des facteurs de sur-sensibilité. Donc, différents inducteurs entre en ligne de compte, par-dessus une sensibilité de base qui peut être plus ou moins forte. Et donc, une personne sur-sensible à la base sera plus vite impactée par tous les autres facteurs de sensibilité, et sera plus encline à mettre en place des barrières et des stratégies pour la gérer au mieux.

Quelques astuces dans les relations humaines, des trucs qui touchent la sensibilité :

La sincérité : la confiance est essentielle pour une personne hypersensible, donc ne dites jamais  » ça va très bien  » si ce n’est pas le cas, car la personne hypersensible le captera. Inversement, l’hypersensible qui dit « tout va bien » alors que ce n’est pas vrai donne un signal de fermeture à son interlocuteur, car tout se voit sur le visage d’une personne hypersensible.

L’intensité des émotions : Les hypersensibles vivent les émotions d’une manière plus intense. Donc, ne pensez pas qu’il/elle exagère, ou joue un rôle

Ne donnez jamais de conseil ! C’est valable dans toutes les relations, et les hypersensibles vivent très mal le conseil donné alors qu’il n’est pas sollicité.

Le besoin de se ressourcer : nous avons tous besoin de moments de solitude, les hypersensibles plus que les autres. Définissez des limites, car l’hypersensible doit savoir revenir vers l’autre, sinon la relation devient vite déséquilibrée, car l’autre personne va se sentir « utilisée »

La saturation : selon le milieu dans lequel on se trouve, on peut saturer. Les hypersensible le sont juste plus rapidement, mais pas partout, pas tout le temps.

Etre et rester pleinement connecté à l’autre : c’est une régle d’or dans toutes les relations. Simplement les hypersensibles ressentent plus vite toute déconnection. Il faut simplement les rassurer.

La sensibilité au bruit : Les hypersensibles sont trèsss sensibles au bruit.

 

MEDITATION METAPHORE POUR TROUVER LA PAIX INTERIEURE

Défocalise ton regard, ferme les yeux, laisse toi entrainer par la musique, et pars !
Par dans le pays de tes rêves, pays où se mélangent les souvenirs et tes espoirs,
Pars au pays de l’espoir dans une autre vie, ta vie, re-naissance …

Tel un oiseau tu survoles ton passé, tu peux voir de là haut les moments les plus difficiles de ta vie,
Tu les observe un à un, ils défilent sous ton regard bienveillant, tu es là haut tu observes
Le jour où tu as vécu tel évènement, le jour où tu as vécu tel autre, tu observes
Tel un oiseau majestueuse, agile tu montes encore plus haut,

Et maintenant ces évènements n’ont plus le même sens, tu as appris, tu as grandi, tu as pris de la hauteur, et tu peux continuer ton vol solaire

Toi qui es là dans toi, tu es la seule à pouvoir vivre l’aventure incroyable de ta vie, tu es la seule l’unique, personne ne possède tes qualités, personne d’autre n’a ce mélange subtil, parfum de ta Vie, tu es unique et c’est magnifique, malgré tout, malgré ton conscient, laisse ton conscient de côté quelques minutes et permets-toi d’être celle que tu es, celle que tu es vraiment, au fond de toi, une belle personne, un cœur, une montagne d’amour, un ciel dans la flamme qui brille au fond de toi !

Défocalise ton regard, ferme les yeux, laisse toi entrainer par la musique, et pars !
Par dans le pays de tes rêves, pays où se mélangent les souvenirs et tes espoirs,
Pars au pays de l’espoir dans une autre vie, ta vie, re-naissance …

Tel un oiseau, libre et agile, maintenant tu rejoins le pays de tes espoirs, le pays de tes rêves, le pays de ton bonheur, grand, large, lumineux, plein de beautés sublimes

Et l’oiseau se pose et tu es à nouveau toi, dans ton corps,
tu es sur une grande prairie, vaste étendue, je te laisse le soin des détails, c’est peut-être les grands espaces de la Mongolie, ou encore les grands espaces d’Amérique du Nord, ceux d’Amérique du Sud, d’Afrique … sens-toi dans ce paysage, installes-toi dans tes sensations, quelles sensations ressens-tu dans cet espace large et vaste, passe au travers de tes sensations…

Peut-être invites-tu un animal, ou plusieurs, laisse celui qui se présente à toi venir à toi, ne contrôle pas, laisse celui qui se présent à toi te rejoindre dans ton pays rêvé. Sublime animal, la magie de la présence animale, la tendresse du regard, la profondeur du regard  … emplis-toi de ces sensations qui viennent à toi.

Peut-être invites-tu une personne chère ? Celle qui se présente à toi maintenant est celle qui doit t’accompagner dans ce moment, ne cherche pas à hiérarchiser ni à rectifier, le mental n’est pas ton maitre mais ton serviteur, laisse venir à toi la personne qui se présente, et accueille cette personne, en toi, là, avec toi dans ce décor qui a changé entretemps : vous êtes là, dans ce décor nouveau, et tu vis cette personne en toi, telle que tu la ressens, et tu peux sentir en toi comme chaque relation est différente par les sens, par ce qui se met en route de spécifique à chaque relation, et celle qui s’est présentée à toi ressens-là, pleinement, en toi, et je t’invite à laisser grandir les sensations en toi

Maintenant, je t’invites à dire au-revoir à cette personne, tu la retrouveras plus tard…

Je t’invites maintenant si tu veux encore rester un peu, à changer d’endroit rêvé, à rejoindre celui qui se présente à toi, que ce soit une forêt ou une montagne, une grande plage ou encore des collines, peu importe, celui qui se présente à toi est celui avec lequel tu as quelque chose à vivre, là maintenant

Tu marches dans ton paysage imaginé, et tu ressens les sensations dans ton corps, tous les détails de ce décor s’approchent de toi, tu peux saisir de mieux en mieux les détails, les couleurs, les formes, les touchers, les odeurs, les goûts, et cette musique qui t’entraines… emplis toi encore de tout ce qui vient à toi, prends de grandes respirations pour t’emplir de ces beautés, tes beautés que tu viens de produire, sois-en fière, sois fière de ton rêve musical, on s’en fiche que ce ne soit pas la réalité, tu formes ta réalité avec tes sensations, donc aborder la vie emplie de courage, d’espoir, de beautés internes ne peut que t’aider à capter la beauté réelle de la vie

Tu marches sur le chemin de ton rêve, dans ce paysage imaginé qui peut-être est statique ou qui à chaque seconde se renouvèle, évolue, change d’endroit, tu es libre ! … marche sur le chemin, emplie de ces belles sensations, sur le chemin de tes espoirs…

Tu regardes droit devant, décidée, pleine d’entrain, tu sens la Terre-Mère sous tes pieds, tu vois le Ciel-Père au-dessus de toi, tu évolue en pays conquis, pleine de paix et en toute confiance, tu es toi

Maintenant alors que tu marches, vient à tes côtés, à gauche, un personnage, un personnage de ta vie réelle ou alors imaginée, un personnage du passé ou du futur, qui te souris !

Et puis maintenant, un autre personnage apparait à ta droite, et tu lui souris, il te souris, et vous marchez ensemble…

Puis tu leur donne la main, vous marchez ensemble, toi au milieu, toi devant, et puis apparaissent d’autres personnages, ceux que tu as connus ou ceux que tu vas connaitre, qui se donnent la main, et tout le monde se donne la main, et puis il y a peut-être des animaux, et peut-être des personnage de légendes, on s’en fiche, seul compte le rêve, les belles sensations, l’entrain, l’élan, la marche en avant, le rêve…

… tu arrives maintenant, alors que les personnages et animaux et les autres formes de vie disparaissent, seule dans un magnifique petit endroit, reculé, sauvage, accueillant, enveloppant, protecteur. Tu peux t’asseoir et te reposer, sentir ta respiration ralentir, et tu peux maintenant ressentir en toi une paix immense, une paix intérieure, une sérénité pleine, une intimité de paix, de joie profonde et calme, un moment où le temps est suspendu. Ressens cela, en toi, sens comme c’est bon d’être dans ce bain de sérénité, cette paix qui t’enveloppe et te protège.

Et quand tu arrives à ressentir cette paix intérieure, je t’invite à choisir un geste, un geste que tu pourras reproduire à tout moment dans la vraie vie, ça peut être de poser le bout du pouce sur un des autres doigts, ou tout autre geste.

Et tandis que tu fais ce geste avec ce sentiment de paix profonde, tu pourras toujours te souvenir de ce moment où tu as fait ce voyage extraordinaire, tu pourras toujours remettre ces musiques ou d’autres pour t’autoriser à refaire le plein de paix, de beauté, d’amour et de bienveillance pour toi et le monde.

NAMASTE

 

Aborder nos dys-fonctionnements autrement

Nous sommes dans une société qui nous fait croire que nous sommes des êtres qui doivent « normalement » naitre parfaits. Et que la médecine est là pour « rectifier » les enfants qui ne le sont pas, et ceci jusque dans le ventre de la mère ! Et quand « on ne peut rien faire », la mère est poussée à l’avortement par la pression de la société qui n’est pas du tout organisée pour prendre en charge les différences. Et c’est à la mère, souvent, de se débrouiller avec le dilemme entre sa conscience de maman portant un être vivant dans son ventre, et la perspective de devoir se battre toute sa vie pour qu’un enfant différent vive…

Certaines personnes croient que leurs héros, leur acteur préféré, leur chanteuse fétiche, leur footballeur ou leur influenceuse adorés sont des êtres parfaits qui ont réussi. Et que les autres, tous les autres, sont des êtres parfaits qui ont raté leur vie.

Mais personne n’a aucun dysfonctionnement. Même les stars. Si vous rencontrez quelqu’un qui se croit sans dysfonctionnement, alors c’est cette croyance qui est un dysfonctionnement !

Si quelqu’un met le doigt sur un de vos petits handicaps, tous des dysfonctionnements (oui, en plus nous en avons plusieurs !), alors ne l’ignorez pas, n’éludez pas !

Traitez d’abord l’émotion immédiate par les techniques que je propose (respirer, ressentir, accueillir), puis examinez le propos, faites-le vérifier.

Le message est le suivant : ne laissez pas le dys de la dysfonction vous empêcher de fonctionner ! Les grands « dys » le savent bien, les dysfonctionnements se contournent, sont créateurs ! Un nombre incalculable d’inventions sont sortis de la tête et des mains de personnes qui ont des dysfonctions et handicaps plus ou moins grands. Un nombre incalculable de personnes géniales sont celles qui ont dépassé leurs dysfonctionnements.

Alors vous aussi, vous pouvez le faire, dépassez vos dysfonctionnements et fonctionnez : vous pouvez aller plus loin ! Vous avez un dysfonctionnement ? Okay, et pour commencer ce n’est pas un problème ! C’est une opportunité de mieux vous connaitre, un occasion de trouver votre propre solution, de développer votre originalité ! Comment allez-vous vous y prendre ? Quelles sont vos ressources, vos idées ? N’abandonnez pas, mais ouvrez le champ du possible pour prendre votre chemin. Les personnes qui ont réussi sont tous des gens qui ont développé leur originalité ! Et n’oubliez pas, aucun succès n’est immédiat, le doute en est le moteur !

DAILY HABITS Habitudes quotidiennes

Ce matin, je remercie de vivre ce nouveau jour. Ce nouveau jour n’est pareil à nul autre, et je suis le seul à vivre cette journée depuis ma personne, je veux donc respecter et honorer cette journée. Elle est unique et contient par conséquence des évènements nouveaux, inédits, à moi d’être suffisamment détaché de l’agitation pour les capter.

Ce matin, je décide qu’en ce jour je me laisse porter par l’inspiration, que ce soit une sensation, une réflexion, une synchronicité, un message reçu, un son qui vient à moi, une image qui me vient, peu importe. Et ce message du jour, je le laisse infuser sans vouloir forcément comprendre.

Ce matin, je décide de voir les évènements d’une manière différente, je suis curieux des autres et particulièrement de mes partenaires les plus proches et mes intimes. Je leur pose des questions plutôt que de donner mon avis.

Aujourd’hui, j’ouvre mon esprit à d’autre façon de voir le monde : Pourquoi je fais cela, pourquoi je pense à ça, pourquoi je vois les choses de cette manière ? Quelles autres manières de voir puis-je adopter ?

Ce matin, je me rappelle mon objectif de dans 2 ans, et je mets tout en oeuvre aujourd’hui pour rester focus, c’est-à-dire rester dans l’effort joyeux, la joie de l’effort. Oui, cet effort me mène à renoncer à certains plaisirs immédiats, mais ces plaisirs immédiats ne sont pas mes créations.

 

 

L’opportunité est au coeur de la difficulté

L’opportunité est au coeur de la difficulté disait Albert Einstein. C’est-à-dire que l’opportunité, à savoir l’enseignement à tirer d’une situation difficile, n’est pas à découvrir au moment d’y entrer, ce qui est compréhensible car à ce moment-là, nous ne sommes généralement pas conscients d’être dans le début d’un processus difficile. Ce n’est pas non plus une fois que la difficulté est passée, quand on l’a surmontée sans avoir rien appris de cette situation, sur un mode « ouf, je l’ai échappée belle, c’est passé, on n’y pense plus ». L’enseignement, ce qui nous vient en plus, ce qui nous est offert de comprendre se trouve au coeur de la difficulté, dans le moment le plus critique, et c’est également le moment de se tourner vers ce coeur de la difficulté, c’est-à-dire ce que cette difficulté nous dit dans un langage d’amour : de quoi cette difficulté me protège-t-elle ? de quoi me parle-t-elle ? quelle symbolique s’y révèle ? C’est seulement au coeur de la difficulté qu’elle se révèle. Albert Einstein nous encourage ainsi également à porter un regard distancié sur la difficulté, détaché, et le détachement n’est pas de ne pas se sentir concerné mais de ne pas laisser une situation nous dominer par ses aspects émotionnels. On peut ainsi pratiquer un exercice de laisser-aller en se connectant au ressenti d’une difficulté, l’accueillir comme on prend soin d’un enfant et le laisser tranquillement délivrer son message, même si on ne le comprend pas, même si ce message n’est pas conscientisé, l’énergie de ce ressenti se transformera, et une bonne chose en sortira, d’une manière ou d’une autre, et peut-être à l’autre bout du champ du possible, car ce laisser-aller doit être sans attente, c’est seulement un accueil dans la plus grande et bienveillante intention d’Amour.

Le sexe est dans le cerveau

L’excitation sexuelle se passe dans le cerveau, pas dans le sexe.

Chez l’homme la manifestation de l’excitation sexuelle est (vraiment) visible. il y a une différence visible entre un organe sexuel excité et un organe sexuel dans son autre fonction, la miction.

Dans notre société pornographique, tout est visuel et l’on oublie les paramètres psychiques, subtils, non verbaux.

Chez la femme, les organes sexuels ont encore d’autres fonctions. Et chez la femme aussi, la fonction sexuelle est issue du cerveau ! Pourtant on ne voit pas de manifestation extérieure, ce n’est pas pour autant que « ca » se passe dans le cerveau également (voire même plus).

Ce qui incite les idiots à penser qu’une femme serait un réceptacle automatique pour le sexe de l’homme, toujours disponible, qu’il suffirait de toucher la femme pour l’exciter. Et que la femme serait « un trou à combler » (dixit une femme de mes connaissances).

« Older posts

© 2025 La Montgolfiere

Theme by Anders NorenUp ↑