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Tables ronde de la Transformation – modèle Maxwell

Tables rondes de la Transformation – modèle Maxwell

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Les tables de transformation Change Your World (CYW) sont des ateliers de groupe fondées sur les valeurs.

Pourquoi ? Pour se développer, pour mieux se connaitre, pour mettre en action des besoins ou des envies de changement, pour se mettre en action en harmonie avec soi, ses valeurs et ses propres façons de fonctionner. Le faire en groupe sans jugements mais avec le support du partage. Le faire en groupe pour rester motivé, mobilisé, encouragé.

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Vous commencerez par les Tables de valeurs, six leçons sur les valeurs universelles clés : L’espoir, l’écoute, la valorisation de la personne, l’intégrité, le pardon et la multiplication.

Chaque semaine, vous prendrez le temps d’appliquer concrètement ces leçons dans votre vie quotidienne, ce qui vous permettra de vous épanouir et de vous transformer !

Après avoir complété les tableaux de valeurs, la phase suivante de ton parcours CYW est celle des tables d’action.

Ces tables s’appuient sur les fondements des bonnes valeurs et se concentrent sur l’apprentissage de la différence en agissant intentionnellement chaque jour et avec d’autres personnes.

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Ces tables rondes sont organisées sous forme de réunions régulières. Un falicitateur anime le groupe.
elle se déroulent en 5 phases

1 – Chaque personne relate ce qu’elle a réalisé depuis la dernière fois

2 – Une personne lit un paragraphe centré sur les valeurs, et quels sont les bénéfices, comment ils peuvent nourrir. chaque personne surligne un mot ou un extrait qui lui parle.

3 – Chaque personne partage pourquoi elle a surligné la valeur surlignée

4 – chaque personne prend 3 minutes pour évaluer l’état actuel de son positionnement par rapport à la valeur, écrit ses réponses, et prend des engagements du comment elle va se mettre en action pour développer cette notion.

5 – Chaque personne partage ce qu’il/elle a écrit

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montre en main : nommer un time keeper.
chaque participant parle de soi, au « je ».
le facilitateur reste neutre, il commence et montre l’exemple, ne commente pas.
on ne s’intérrompt pas.
on essaye d’être spécifiques dans ses actions.
ce n’est pas un groupe de solution, mais c’est un groupe de partage et de transformation, d’épanouissement.

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EXEMPLE des 6 leçons : l’écoute

L’écoute

La meilleure façon de comprendre les gens est de les écouter. » – Ralph Nichols

Quelle action avez-vous entreprise la semaine dernière ? Quels ont été les résultats ?

Réflexion

Instructions : Lisez les paragraphes ci-dessous à tour de rôle. Au fur et à mesure de votre lecture, soulignez les idées qui retiennent votre attention.

L’écoute est l’une des compétences les plus importantes que nous puissions avoir. Cependant, parce que nous utilisons cette compétence particulière tous les jours, nous la tenons souvent pour acquise. Développer nos capacités d’écoute peut avoir un impact considérable sur notre vie. La façon dont nous écoutons peut grandement influencer nos relations et notre capacité à réussir. De mauvaises compétences en communication sont souvent à l’origine de l’échec de nos relations personnelles et professionnelles.

L’écoute est un élément clé de la communication. Lorsque nous comprenons mal les personnes qui nous entourent, c’est souvent parce que nous n’avons pas écouté attentivement. C’est aussi vrai lorsque nous parlons à un collègue de travail que lorsque nous parlons à notre conjoint. Lorsque nous écoutons efficacement, nous pouvons améliorer notre capacité à établir des liens et à comprendre les personnes avec lesquelles nous interagissons dans notre vie quotidienne.

La meilleure forme d’écoute exige que nous mettions de côté les distractions internes et externes afin de pouvoir écouter sans jugement ni interruption. Pour écouter à ce niveau, nous devons nous investir émotionnellement et mentalement dans la conversation. Cela signifie que nous sommes pleinement engagés et présents pendant que l’autre personne parle. Nous devons arrêter ce que nous sommes en train de faire, établir un contact visuel et prêter attention à ses paroles. Cela peut sembler facile, mais la plupart d’entre nous n’écoutent pas vraiment à ce niveau de façon régulière. En devenant de meilleurs auditeurs, nous pouvons considérablement améliorer notre efficacité dans nos relations personnelles et professionnelles. Nous pouvons accroître considérablement notre capacité à influencer, à persuader et à négocier. Nous pouvons être plus efficaces avec nos clients. Nous pouvons collaborer plus efficacement avec les membres de l’équipe. Nous pouvons approfondir nos relations familiales. Dans toutes les situations et circonstances, nous pouvons tirer profit d’une écoute délibérée des autres. Non seulement l’écoute influe sur notre succès et notre réussite, mais elle influe également sur notre capacité à évoluer. Nous apprenons parce que nous écoutons. Nous évoluons parce que nous apprenons. Les personnes qui savent écouter cherchent toujours à apprendre des gens qui les entourent. Ils comprennent qu’ils peuvent apprendre quelque chose de chaque personne qu’ils rencontrent. Si nous apprécions les gens et cherchons à les comprendre, nous pouvons absorber leur sagesse et leur expérience. La sagesse s’acquiert grâce au temps et à l’énergie que l’énergie que nous investissons en permanence dans l’écoute, le dialogue, l’apprentissage, l’observation et la compréhension.

Les personnes qui démontrent la valeur de l’écoute présentent certaines caractéristiques :

  1. Ces personnes sont des auditeurs disciplinés. Elles choisissent consciemment de parler moins et d’écouter plus.
  2. Ces personnes sont désireuses d’apprendre. Elles recherchent continuellement l’opportunité de grandir dans chaque situation et dans chaque conversation.
  3. Ces personnes recherchent la vérité. Elles ne se contentent pas d’informations superficielles et posent des questions pour obtenir des éclaircissements et une compréhension plus profonde des conflits ou des situations.

pour obtenir des éclaircissements et une compréhension plus profonde des conflits ou des situations.

  1. Ces personnes jouent le rôle de médiateur entre des points de vue opposés. Elles se préoccupent davantage de ce qui est juste que de qui a raison.

que de savoir qui a raison.

  1. Ces personnes développent des relations étroites à la maison et au travail. Elles font en sorte que les autres se sentent valorisés et importants en écoutant attentivement leurs besoins et leurs désirs.

 

Avantages

Si vous pratiquez la valeur de l’écoute, vous ressentirez les avantages suivants :

  1. Vous établirez un respect mutuel avec les personnes qui vous entourent. Lorsque vous accordez de l’importance à ce que disent les autres, vous

Lorsque vous accordez de l’importance à ce que disent les autres, vous montrez que vous les appréciez, eux et leur point de vue. Cela créera une loyauté et une confiance partagées.

  1. Vous développerez des compétences en matière de résolution des conflits. Même les personnes ou les situations les plus explosives peuvent souvent être désamorcées lorsqu’elles ont la possibilité d’être entendues.

souvent être désamorcées lorsqu’elles ont la possibilité d’être entendues.

  1. Vous apprendrez et évoluerez en recherchant et en écoutant les connaissances et les expériences précieuses des autres.
  2. Vous gagnerez la faveur et l’influence des gens parce qu’ils savent que vous vous intéressez à ce qu’ils ont à dire et à ce qu’ils ressentent.
  3. Vous créerez un environnement positif en évitant les conflits et les malentendus.

 

Étapes à suivre

  1. Écouter avec un esprit ouvert. Soyez prêt à entendre et à prendre en compte tous les aspects d’une question.
  2. Arrêtez ce que vous faites, établissez un contact visuel et engagez-vous pleinement. Accordez à l’autre personne toute votre attention.

toute votre attention. Mettez de côté les courriels, les appels téléphoniques et autres distractions potentielles.

  1. Écoutez objectivement. Lorsque vous abordez la conversation sans porter de jugement, vous créez la confiance nécessaire pour établir une communication ouverte et honnête.
  2. Posez des questions. Assurez-vous de bien comprendre le sens des propos de votre interlocuteur.

Évitez les malentendus en posant des questions complémentaires. Paraphrasez ou résumez les pensées de l’autre personne pour montrer que vous l’écoutez et pour vous assurer que vous comprenez vraiment son point de vue.

  1. Évitez la tentation de penser à ce que vous allez dire ensuite. Au lieu de cela, prêtez attention à tout ce que la personne dit avant de formuler votre opinion.

les questions d’évaluation du changement selon J Maxwell

Captés sur

https://changeyourworld.com/assessment

1 – Je suis capable d’identifier les actions spécifiques que je peux entreprendre pour créer un changement positif.
A – Jamais
B – Très rarement
C –  Rarement
D –  Occasionnellement
E –  Fréquemment
F –  Très souvent

2 – Je crois que je peux apprendre quelque chose de chaque conversation à laquelle je participe.
A Pas du tout d’accord
B Pas du tout d’accord
C Légèrement en désaccord
D Légèrement d’accord
E Plutôt d’accord
F Tout à fait d’accord

3 – J’agis comme une personne dans une situation donnée et comme une personne différente dans une autre situation lorsque c’est nécessaire.

A jamais
B Très rarement
C Rarement
D Occasionnellement
E Fréquemment
F Très souvent

4 – J’ai la volonté de continuer à travailler pour
pour rendre le monde meilleur.
A Pas du tout d’accord
B Pas du tout d’accord
C Légèrement en désaccord
D Légèrement d’accord
E  Plutôt d’accord
F Tout à fait d’accord

 

5 -J’ai du mal à oublier les choses négatives qui me sont arrivées.
A Jamais
B Très rarement
C Rarement
D Occasionnellement
E Fréquemment
F Très souvent

 

6 – Je me consacre à la formation d’autres personnes à effectuer des tâches pour lesquelles je suis compétent.

A Pas du tout d’accord
B Pas du tout d’accord
C Légèrement en désaccord
D Légèrement d’accord
E Plutôt d’accord
F Tout à fait d’accord

 

7 J’attends beaucoup de l’avenir.

A Pas du tout d’accord
B Pas du tout d’accord
C Légèrement en désaccord
D Légèrement d’accord
E Plutôt d’accord
F Tout à fait d’accord

 

8 Je suis distrait lorsque les gens me parlent.

A Jamais
B Très rarement
C Rarement
D Occasionnellement
E Fréquemment
F Très souvent

 

9 Je respecte ce que j’ai dit que j’allais faire.

A Jamais
B Très rarement
C Rarement
D Occasionnellement
E Fréquemment
F Très souvent

 

10 J’estime les autres, non pas pour ce qu’ils peuvent faire pour moi, mais simplement parce qu’ils sont des êtres humains.
A Pas du tout d’accord
B Pas du tout d’accord
C Légèrement en désaccord
D Légèrement d’accord
E Plutôt d’accord
F Tout à fait d’accord

11 Je fais l’effort de connaître les autres.
A Jamais
B Très rarement
C Rarement
D Occasionnellement
E Fréquemment
F Très souvent

 

12 Lorsque je fais quelque chose de mal, je suis prêt à demander pardon.
A Jamais
B Très rarement
C Rarement
D Occasionnellement
E Fréquemment
F Très souvent

 

13 J’encourage les personnes que j’ai formées à former d’autres personnes.
A jamais
B Très rarement
C Rarement
D Occasionnellement
E Fréquemment
F Très souvent

 

14 Je peux trouver des moyens d’améliorer le monde.
A Jamais
B Très rarement
C Rarement
D Occasionnellement
E Fréquemment
F Très souvent

 

15 Je préfère travailler seul plutôt qu’avec d’autres personnes
A Pas du tout d’accord
B Pas du tout d’accord
C Légèrement en désaccord
D Légèrement d’accord
E Plutôt d’accord
F Tout à fait d’accord

 

16 Lorsque quelqu’un me parle,
je suis généralement capable d’écouter sans l’interrompre.
A Jamais
B Très rarement
C Rarement
D Occasionnellement
E Fréquemment
F Très souvent

 

17 Lorsque je fais quelque chose de mal, je suis prêt à l’admettre.
A Pas du tout d’accord
B Pas du tout d’accord
C Légèrement en désaccord
D Légèrement d’accord
E Plutôt d’accord
F Tout à fait d’accord

 

18 J’encourage et j’apprécie les personnes qui m’entourent.
les personnes qui m’entourent.
A Jamais
B Très rarement
C Rarement
D Occasionnellement
E Fréquemment
F Très souvent

19 Lorsque quelqu’un me fait du tort, même s’il s’excuse, j’ai tendance à lui en vouloir.
A Jamais
B Très rarement
C Rarement
D Occasionnellement
E Fréquemment
F Très souvent

20 Je comprends bien mes valeurs.
A Pas du tout d’accord
B Pas du tout d’accord
C Légèrement en désaccord
D Légèrement d’accord
E Plutôt d’accord
F Tout à fait d’accord

21 Je suis capable de transmettre des tâches, même si la personne que j’ai formée ne les fait pas aussi bien que moi.
A Jamais
B Très rarement
C Rarement
D Occasionnellement
E Fréquemment
F Très souvent

 

22 Je m’ouvre aux autres et je m’efforce de rencontrer les gens là où ils sont.
A jamais
B Très rarement
C Rarement
D Occasionnellement
E Fréquemment
F Très souvent

 

23 J’ai du mal à oublier mes erreurs passées.
A Pas du tout d’accord
B Pas du tout d’accord
C Légèrement en désaccord
D Légèrement d’accord
E Plutôt d’accord
F Tout à fait d’accord

 

Sur une échelle de 1 à 10

24 Dans quelle mesure démontrez-vous la qualité de l’espoir ?
25  Dans quelle mesure faites-vous preuve de qualité d’écoute ?
26 Dans quelle mesure aimeriez-vous démontrer la qualité de l’écoute ?

27 Dans quelle mesure faites-vous preuve de
qualité d’intégrité ?

28 Dans quelle mesure souhaiteriez-vous démontrer la qualité de l’intégrité ?

29 Dans quelle mesure démontrez-vous la qualité de la valorisation de chaque personne ?

30 Dans quelle mesure aimeriez-vous démontrer la qualité de la valorisation de chaque personne ?

31 Dans quelle mesure démontrez-vous la qualité du pardon ?

32 Lorsque je discute avec quelqu’un, je pose des questions pour bien le comprendre.
A jamais
B Très rarement
C Rarement
D Occasionnellement
E Fréquemment
F Très souvent

33 Dans quelle mesure aimeriez-vous démontrer la qualité du pardon,

34 Dans quelle mesure enseignez-vous aux autres à faire ce que vous faites et les formez-vous à enseigner aux autres à faire la même chose ?

35 Dans quelle mesure aimeriez-vous apprendre aux autres à faire
ce que vous faites et les former pour qu’ils apprennent aux autres à faire la même chose ?

36 Dans quelle mesure aimeriez-vous démontrer la qualité de l’espoir ?

37 L’objectif me motive. Je veux faire ce pour quoi j’ai été créé.

38 Mon esprit s’anime lorsque je trouve une cause qui vaut la peine d’être défendue.

39 L’autonomie me motive. Je veux être libre de contrôler ma vie.

40 Je suis beaucoup plus heureux et productif lorsque je peux prendre mes propres décisions.

41 Les relations me motivent. J’ai envie de faire des choses avec les autres.

42 Travailler avec des personnes que j’apprécie est une source d’inspiration pour moi.

43 Le progrès me motive. Je veux m’épanouir sur le plan personnel et professionnel.

44 La possibilité de trouver et d’atteindre mon potentiel est une source d’inspiration pour moi.

45 La maîtrise me motive. Je veux exceller dans mes compétences.

46 Continuer à aller de l’avant et améliorer mes compétences est une source d’inspiration pour moi.

47 La reconnaissance me motive. Je veux que les gens reconnaissent mes réalisations.

48 Je suis inspiré et plein d’énergie lorsqu’on m’adresse un mot d’éloge.

49 L’argent me motive. Je veux être à l’aise financièrement.

50 L’idée d’avoir une liberté financière m’inspire.

 

la dynamique des motivations extrinsèques et des motivations intrinsèques.

Dan Pink :

https://youtu.be/rrkrvAUbU9Y?si=enxhFGA1IHxHdvCS

la dynamique des motivations extrinsèques et des motivations intrinsèques.

Le « problème de la bougie ». Mais elle peut aussi avoir une autre fonction comme le problème de la bougie.

L’expérience de Sam Glucksberg, montre la puissance des incitations. Il a rassemblé les participants et leur a dit : « Je vais vous chronométrer. À quelle vitesse pouvez-vous résoudre ce problème? » Il a dit au premier groupe : « Je vais vous chronométrer pour établir des normes,

les moyennes de temps qu’il faut typiquement à quelqu’un pour résoudre ce type de problème. » Au second groupe, il a offert des récompenses. Il a dit : « Si vous êtes parmi les 25% les plus rapides vous recevrez cinq dollars. Si vous êtes le plus rapide de ceux que nous testons aujourd’hui vous recevrez 20 dollars. » Question : combien de fois plus vite ce groupe a-t-il résolu le problème ? Réponse : ça leur a pris, en moyenne trois minutes et demie… de plus.

Glucksberg a fait une autre expérience similaire où il a présenté le problème d’une autre façon, comme sur cette image. Fixez la bougie au mur de façon à ce que la cire ne coule pas sur la table. Même histoire. Vous, on vous chronomètre pour des moyennes.

Vous, on vous incite. Que s’est-il passé cette fois? Cette fois, le groupe motivé a botté le cul de l’autre groupe. Pourquoi ? Parce que lorsque les punaises sont hors de la boîte, ça devient étonnamment simple, non ? Les récompenses « si, alors » marchent vraiment bien pour ce type de tâches, où il y a des règles simples et un but clair à atteindre. Les récompenses, de par leur nature, restreignent notre vision, concentrent la pensée. C’est pourquoi elles marchent dans tellement de cas. Et donc, pour des tâches comme ça, une vision limitée où vous ne voyez que le but droit devant vous, et on fonce tout droit, les récompenses marchent vraiment bien.

Mais pour le vrai problème de la bougie, vous ne voulez pas cette approche. La solution n’est pas là. La solution est à la périphérie. Vous devez explorer les alentours. Et cette récompense limite en réalité notre vision et restreint nos possibilités. Si vous voulez que les gens soient plus performants, vous les récompensez, non  Gratifications, commissions, Incitez-les. C’est comme ça que ça marche, non ? Mais ce n’est pas ce qui se passe ici. Vous recevez une incitation conçue pour vous concentrer et accélérer la créativité, et ça fait juste le contraire : Ça engourdit la pensée et bloque la créativité.

Ceci a été reproduit encore et encore et encore depuis près de 40 ans. Ces « motivations contingentes », si vous faites ceci, alors vous aurez cela, marchent dans certaines circonstances. Mais pour beaucoup de tâches, soit elles ne marchent pas, soit, souvent, elles sont néfastes. Ceci est l’une des découvertes les plus robustes des sciences sociales. Et c’est aussi l’une des plus ignorées.

Le système de fonctionnement des entreprises est construit sur ces motivateurs extrinsèques,, à savoir l’ensemble des hypothèses et protocoles sous-jascents : comment nous motivons les personnes, comment nous utilisons nos ressources humaines, la carotte et le bâton. En fait, ça marche pour beaucoup de tâches du 20ème siècle, mais pour les tâches du 21ème siècle, cette approche mécaniste de récompense-et-punition ne marche pas. Souvent ça ne marche pas, et souvent ça nuit.

Cette façon le fonctionner est basée sur des règles, pour notre cerveau gauche, les travaux de comptabilité ou d’analyse financière et certains travaux de programmation informatique en sont l’exemple. Les machines font ça plus vite et mieux que nous.

Mais ce qui compte aujourd’hui, ce sont plutôt les compétences créatives et conceptuelles pour notre cerveau droit. Est-ce que les problèmes que vous rencontrez ont un ensemble de règles claires et une solution unique ? Non!

La solution est surprenante et n’arrive pas par le calcul. Chacun est confronté à sa propre version du problème de la bougie.

Dan Ariely, l’un des plus grands économistes contemporains, et trois de ses collègues ont effectué une étude sur certains étudiants du MIT. Ils ont donné à ces étudiants du MIT un tas de jeux. Des jeux qui impliquent la créativité, et la motricité, et la concentration. Et ils leur ont proposé pour leurs performances trois niveaux de récompenses. Petite récompense, moyenne récompense, grosse récompense. Tant que la tâche n’impliquait qu’un talent mécanique les bonus ont marché comme attendu. Mais dès qu’une tâche demandait un talent cognitif, même rudimentaire, une plus grosse récompense conduisait à de moins bonnes performances.

Ils ont testé l’influence culturelle, ont refait le teste Madurai en Inde, et refaisons le test. » : Les gens à qui l’on a proposé les récompenses moyennes n’ont pas fait mieux que ceux à qui l’on a proposé les petites récompenses. Mais cette fois, ceux à qui l’on a proposé les plus grosses récompenses… ont fait pire que tous. « Dans huit des neuf tâches examinées au cours de trois expériences, les incitations les plus hautes ont conduit aux pires performances. »

Au LSE, London School of Economics, les économistes ont examiné 50 études de systèmes de rémunération à la performance dans des entreprises. Voilà ce que ces économistes ont dit: « Nous avons trouvé que les incitations financières peuvent causer un impact négatif sur la performance globale. »

trop d’organisations prennent leurs décisions, leurs politiques sur le talent et les gens, en se basant sur des hypothèses dépassées, non vérifiées, et enracinées plutôt dans le folklore.

UNE NOUVELLE APPROCHE

C’est une approche plutôt basée sur la motivation intrinsèque. Sur l’envie de faire des choses parce qu’elles importent, parce que nous les aimons, parce que c’est intéressant, parce que ça fait partie de quelque chose d’important. Ce nouveau mode de fonctionnement d’entreprise tourne autour de trois éléments : l’autonomie, la maîtrise et la pertinence.

L’autonomie : le désir de diriger nos propres vies.

La maîtrise : l’aspiration de se surpasser sur quelque chose qui compte.

La pertinence : l’envie de faire ce que nous faisons au service de quelque chose qui nous dépasse.

Les notions traditionnelles du management sont géniales si vous voulez l’obéissance.

Mais si vous voulez de l’engagement, l’autonomie marche mieux.

Soustraire la question de l’argent de l’équation, et puis confier aux gens beaucoup d’autonomie.

Atlassian est une entreprise australienne de logiciels. Quelques fois par année, ils disent à leurs ingénieurs : « Partez les prochaines 24 heures et travaillez sur ce que vous voulez,

tant que ce n’est pas votre tâche habituelle. Travaillez sur ce que vous voulez. »

Ainsi ces ingénieurs utilisent ce temps pour pondre un bout de code génial, ou trouver une astuce. Ensuite ils présentent tout ce qu’ils ont développé à leurs collègues et au reste de l’entreprise, dans un meeting sauvage et déjanté à la fin de la journée.

Et ça a si bien marché qu’Atlassian est passé au niveau suivant avec les 20% de temps

si célèbres chez Google où les ingénieurs peuvent travailler, passer 20% de leur temps

à travailler sur n’importe quel sujet.

Ils ont de l’autonomie sur leur temps, sur leur tâche, leur équipe, leur méthode.

Chez Google, près de la moitié de leurs nouveaux produits sont nés de ces « 20% de temps ».

Des produits comme Gmail, Orkut, Google News.

Au milieu des années 1990, Microsoft a lancé une encyclopédie appelée Encarta. Ils ont payé des professionnels pour écrire et éditer des milliers d’articles. Des managers bien payés supervisaient tout ça pour assurer que ce serait prêt à temps et dans le budget.

Quelques années plus tard, une autre encyclopédie est sortie. Avec un autre modèle, n’est-ce pas ? Faites-le pour le plaisir. Personne n’est payé un cent, un Euro ou un Yen.

Vous n’auriez pas trouvé un seul économiste n’importe où sur la planète Terre qui aurait voté pour le modèle de Wikipédia.

 

Un : les récompenses du 20ème siècle, ces motivateurs que nous croyons être naturels du business marchent, mais seulement dans un spectre étroit de situations.

Deux : ces récompenses « si, alors » détruisent la créativité.

Trois : le secret de hautes performances n’est pas dans les récompenses et punitions mais dans cette pulsion intrinsèque et invisible.

 

 

John Maxwell – Développement notes de conférence

 

Le mouvement est la seule garantie que demain sera meilleur

 

L’accomplissement n’est pas une destination, comme si c’était une chose extérieure. C’est un process, un voyage, un cheminement. L’accomplissement se fait dans le présent, pas dans le futur d’une destination. La futur n’existe pas !!! Ce que je FAIS chaque jour constitue mon accomplissement !!! les intentions ne produisent rien ! ce qui signifie que ce que je fais chaque jour me rapproche de cette vision, de ce rêve, de cet objectif. Mais si je n’ai pas fait ce qu’il fallait hier, je dois le faire aujourd’hui, c’est réparer, revenir en arrière. Chaque jour que je passe à réparer, je ne le passe pas à préparer. Chaque pas est la réalisation de ton accomplissement ! En d’autres termes, tu es déjà en train de t’accomplir !!!

 

Reconnaissance : ce n’est pas parce que ton accomplissement n’est pas encore reconnu que tu ne l’est pas ! La très grande majorité des grands artistes ont été reconnus tardivement ! Certains des plus grands n’ont pas été reconnus de leur vivant ! N’as-tu jamais entendu ou vu un ou une artiste de rue d’un niveau hallucinant bien meilleur que beaucoup de gens connus ?

Si un jour ton accomplissement est reconnu, tu l’auras été depuis très longtemps !

 

Travail : le fruit de tout ce qui est bon dans la vie commence par une ouverture d’esprit, un autre angle de vue, une approche différente du déjà connu. Et les opportunités ne tombent sur vos genoux, seul le travail te mèneras au but. Et Il y aura toujours des difficultés.

 

Aimer le chemin : Arrête d’attendre l’accomplissement dans ton futur qui n’existe pas, mais aime ton cheminement, aime apprendre ! A partir de là, tu va lâcher prise de ce stress de la destination.

 

Renonciation

assurez-vous que votre communication est claire, car si les gens ne comprennent pas, ils ne peuvent pas suivre. vous ne connaîtrez jamais le niveau d’engagement de vos collaborateurs tant que vous ne leur demanderez pas d’agir.

donner du temps pour l’acceptation

laissez-leur le temps d’accepter la direction que vous prenez

partage tes progrès

chaque semaine, trouve quelqu’un avec qui partager tes progrès. C’est l’occasion de faire des choix et de laisser derrière toi les personnes qui veulent te retenir dans ce que tu n’es déjà plus.

 

Sois spécifique : Fixe l’objectif

Identifie tes domaines de croissance : où vais-je me développer en particulier ? il devrait y en avoir au moins deux et pas plus de cinq.

un domaine de choix de vie : peut-être votre attitude, peut-être votre discipline

un domaine de compétence : par exemple l’expression orale

 

 

L’intention

s’engager à croître intentionnellement.

la croissance n’est pas automatique, pour croître, il faut être intentionnel. Arrête de supposer ! arrêt de croire que tu vas croitre de façon automatique.

La méthode de développement ne donne pas la valeur : la valeur réside dans ce que tu fais !

Rends ton engagement public : nous avons tous tendance à abandonner nous avons tous tendance à nous écarter de notre chemin mais dès que nous commençons à le rendre public, un engagement partagé devient un engagement fort.

 

 

 

 

 

 

AGIR 

 

il faut passer d’une personne de bonnes intentions à une personne de bonnes actions ; agis simplement selon ce que tu as exprimé. tu arrêtes d’en parler et tu commences à faire.

 

Que fais-tu pour te développer toi ? tu ne peux pas donner au monde ce que tu n’as pas toi ! sinon tu n’as rien à donner, rien à partager, rien à transmettre : c’est toi qui es le fondement de ton avenir, personne d’autre !

 

Observer Contempler :
Investisse 1 heure par jour pour prépare un peu vous pratiquer un peu et réfléchir un peu

Examine quotidiennement tes progrès et tes réussites.

consacre du temps à la réflexion et à l’écriture sur ce que tu apprends

 

Ajuste tes priorités

la différence entre un manager et un leader

Un manager est une personne qui a adopté le plan A et n’en déroge pas. il a établi le plan ou il applique seulement un plan d’autres ou celui d’une méthode toute faite, ou d’un consultant (pseudo coach).

Un leader commence par le plan A, mais il est prêt à tout moment à passer au plan B parce qu’il en a trouvé un meilleur.

Les grands entraîneurs le sont parce qu’ils font des ajustements à la mi-temps,

Les changements que tu apportes doivent être critiques et non cosmétiques : il y a toujours une réponse, et il y a généralement plus d’une réponse.

 

Repérez vos personnes clés

  • Vous devez informer vos personnes influentes : ce sont les personnes qui ont intérêt à dire oui, parce que vous n’y arriverez pas sans leur accord, leur approbation est essentielle. il faut obtenir l’autorisation des personnes influentes pour que le plan puisse être mis en œuvre,
  • vous devez informer les personnes chargées de la mise en œuvre : ce sont elles qui vont faire du rêve une réalité

 

attends-toi à des difficultés: Parce que le mouvement provoque des frictions, tu commences à bouger et il y aura des choix à faire et des deuils vont se présenter.

 

la deuxième question : que fais-tu pour développer les autres ?

 

la danse des amis

Tu marches devant en tant qu’exemple à suivre

Tu marches à côté en tant qu’ami, tu peux interagir,

Tu marches derrière en tant qu’accompagnateur

John Maxwell prises de notes de conférence

conscient : tu dois être capable de développer tes points forts et de faire les bons choix par rapport à tes talents propres et uniques, ton histoire à toi propre et unique, tes ressources à toi propres et uniques, et aussi par rapport à tes limites d’aujourd’hui !

suis ton cœur :ton cœur sait vraiment comment tu es branché, et ton cœur sait des choses que les autres ne réalisent pas.

Sois authentique, spécifique, unique car tu l’es : être en contact avec soi-même est  essentiel pour se développer dans la bonne direction, la seule, la tienne : l’authenticité ne garantit pas le succès, mais sans elle, c’est l’échec assuré.

N’essaye pas d’avoir les talents que tu n’as pas !

La seule méthode qui t’aille, c’est la tienne ! Tu trouveras mille méthodes de mille consultants qui se disent coachs !

Apprends à apprendre ! Aucun spécialiste de n’importe quelle discipline s’est levé en expert de son domaine. L’information ne te donneras pas l’expertise ! Les méthodes sont seulement des méthodes, pas du savoir.

Le mouvement, c’est la vie : Pour atteindre ton potentiel, tu dois bouger : le mot traction contient le mot action. Il y a des moments où tu bouges mais tu n’y vois pas clair, mais tu dois bouger pour que la vision devient plus claire. Tu dois bouger pour que les opportunités se présentent, elles ne sont par assises par terre à t’attendre. Tu dois bouger pour que les ressources nouvelles se dégagent.

Sois ouvert et observe, contemple, ne sois pas dans l’action à 100%, fais des pauses pour prendre du recul et voir. Le sens des choses et donc la direction qui est la tienne se dégage quand tu prends du recul, quand tu contemple ce qui est là. Pour connaitre la suite, sois dans le présent et observe.

Suis ton cœur : certains ont vu comme Mère Térésa arrivait à nourir tant de personnes. Quand ils lui demandaient « comment je peux faire pour nourrir autant de gens ?   » et Mère Teresa répondait « commence par une seule personne ».  On ne peut pas aller de rien à tout en claquant des doigts, en suivant une méthode d’un de ces soit-disant coachs : il faut aller de là où l’on est vers du bon, puis vers mieux, puis vers l’amélioration pour arriver à l’expertise.

Les grandes idées ne commencent pas par être de grandes idées, les grandes idées commencent par être de bonnes idées, puis elles deviennent de meilleures idées. il faut plusieurs bonnes idées pour devenir une grande idée.

Ne méprise pas le petit rêve, si tu ne réalises pas les petits rêves, tu ne réaliseras pas les grands !

L’authenticité de ton rêve sera toujours testée dans des petits évènements, alors profites-en et embrasse-le là où tu en es, ne joue pas le jeu du « quand je serai là, je ferai », non ! dis et agis plutôt dans « je suis dans le jeu, je suis dans le jeu maintenant ».

Aies un état d’esprit d’abondance : il y a toujours une réponse ! même si tout semble clos, fini, fermé, il y a toujours une ressource, une réponse, aussi petite soit-elle. Simplement, ouvre-toi à la réponse qui est possible, n’espère pas celle que tu voulais. Avec un esprit d’abondance, il n’y a jamais d’impasse, il n’y a jamais de pénurie, mais le chemin devient l’abondance dans le sens où c’est le cheminement qui offre la richesse bien plus que l’aboutissement. Le but est dans le fait même d’avancer, car la vie est mouvement et le but est une illusion.

Sortir de la zone de confort : la seule façon de continuer à atteindre mon potentiel de demain est de renoncer à quelque chose aujourd’hui.  On ne quitte pas quelque chose, on va vers quelque chose.

On ne quitte jamais tout : quand on n’a encore rien dans ce qu’on construit, on ne quitte rien. Et ne quitte pas ce qui n’a rien à voir avec ton rêve. Garde une stabilité, celle dont tu as besoin. Ne compare pas tes besoins à ceux des autres. Tu as peut être des besoins plus grands dans tel domaine, assumes et vis avec, et à l’inverse tu as des forces que les autres n’ont pas. N’attends pas des autres qu’ils aient tes forces.

pour atteindre un potentiel, tu dois continuellement hiérarchiser les priorités et voici pourquoi l’action  n’est pas nécessairement synonyme d’accomplissement. ce qui compte, ce n’est pas l’intensité du travail, mais l’intelligence du travail.

Sois remplaçable !

humilité : Toujours laisser eu une place pour « Dieu » dans ma vie. L’humilité nous fait passer du centre au côté. Lorsque nous ne sommes pas humbles, nous sommes au centre de tout, tout tourne autour de nous et la crise se généralise, et emporte tout. L’humilité est une belle vertu, un ancrage pendant les crises.

 

l’adaptabilité : une crise apporte des détours. Sois capable de prendre le chemin du détour, ne sois pas pressé, parce que tu vas littéralement voir des choses que tu n’as jamais vues et tu vas comprendre des choses que tu n’aurais pas comprises sans être passé par là. Fais confiance à la vie, ne résiste pas, suis le chemin et observe, prends ton temps et va lentement sur ce détour, car c’est par là que tu vas rencontrer tes opportunités.

Garde la main ouverte : une main fermée ne peut pas accueillir le plus grand.

Echange avec tes pairs et partage tes expériences pour les faire se transformer au travers du partage.

être intentionnel : on ne s’améliore pas automatiquement, mais seulement parce que l’on prend intentionnellement la décision de s’améliorer.

Responsabilité : il ne s’agit pas d’un mot mais d’un principe. Je ne peux pas faire confiance à quelqu’un qui n’est pas responsable. Les personnes qui veulent vraiment s’améliorer sont prêtes à rendre des comptes, et les personnes qui ne veulent pas s’améliorer ne veulent pas rendre de comptes.

Relaxation des 4 saisons

Préparation

Respiration pour la relaxation

 

Ensuite

HIVER

Imagine, c’est l’hiver, les journées sont courtes, le soir tombe vite et les nuits sont longues. Il fait froid dehors, mais tu es confortablement emmitouflée, sous des couches d’habits bien chauds. Imagine la nature en hiver, les arbres qui se dessinent en noir et blanc sur le ciel laiteux, un oiseau sur une branche.

Peut-être peux-tu imaginer une scène de vie, dehors dans la nature blanche, avec des êtres chers, en promenade dans la neige. Un chemin se dessine dans la neige, tracé par les pas d’autres passés par là plus tôt.

Tu peux sentir la neige craquer se tasser sous tes pieds, tu peux entendre la neige craquer sous le tassement de tes chaussures, de tes bottes peut-être.

Peut-être que tu aperçois les traces des pattes d’oiseau dans la neige. Peut-être que tu vois au loin un écureuil travailler à déménager une provision de noisettes. Et peut-être peux-tu voir tout un paysage enneigé se déployer devant toi, les voitures au loin tu ne les entends presque pas, la neige absorbe si bien les bruits. Ou alors, peux-tu évoluer dans une forêt où la neige forme des monticules au-dessus des moindres reliefs du sol ? … et encore des traces dans la neige ? …

Et à mesure que tu sens la relaxation s’approfondir

Avec tes amis, tes proches, vous marchez ensemble, et le fait que la neige craque sous les pas incite tout le monde à harmoniser le pas, crac, crac … et pendant cette promenade apaisée, dans l’air froid la respiration forme des volutes, les mots prononcés fument dans l’atmosphère, la vapeur dégagée forme des petits nuages éphémères.

Peut-être que tu enlèves tes gants pour faire une boule de neige et la lancer sur tes amis, qui te renvoient les leurs. Tu vois ça comme dans un rêve, au ralenti, avec les rires sur les visages.  Et peut-être veux-tu associer à ton rêve des personnes disparues ; ou encore associer des personnes qui ne se connaissent pas les unes les autres; ou encore imaginer une personne idéale.

Peut-être que tu peux même sentir l’effet réchauffant du froid de la neige sur tes doigts, cette sensation d’avoir chaud dans les mains alors que tu viens de saisir la neige froide, et cette sensation d’avoir les mains rêches, comme nettoyées, et tu peux imaginer tes mains rougissantes, et imaginer ton sourire sur tes lèvres, et celui de tes amis, tes proches …

Alors que tu plonges encore un peu plus dans la relaxation, tu peux imaginer, après une longue promenade dans la neige et le froid, que tu es maintenant bien au chaud, dans un intérieur cosy, confortablement installée dans un canapé, ou une chaise-longue, avec un thé ou un chocolat fumant. Tu peux sentir les bienfaits que la fraicheur revigorante de l’air du dehors te font sentir d’autant plus de chaleur dans ta poitrine.

 

(PRINTEMPS)

 

Et puis

Comme le jour succède à la nuit, tu peux remarquer comme les jours rallongent imperceptiblement, d’abord le soir, puis le matin.

Et puis, peut-être peux-tu sentir comme il t’arrive de desserrer un peu ton écharpe, et puis peu à peu ta vision doit s’adapter à recevoir un peu plus de lumière.

Peut-être es-tu en voiture côté passager à ce moment-là, et tu peux remarquer qu’ici et là, dans le paysage qui défile la neige commence à fondre, formant des plaques, et le soleil encore timide te réchauffe derrière la vitre de la voiture qui file en toute sérénité.

Peut-être que tu peux retourner à l’endroit de la balade et percevoir l’éclosion des violettes et leur parfum si doux, et tu peux entendre la citelle chanter l’arrivée prochaine du printemps.

Les premiers bourgeons éclosent en formant des bébés feuilles, qui deviendront des jeunes feuilles d’un vert tendre. Petit à petit les différentes espèces d’arbres, d’arbustes et de haies se colorent de mille verts, frais et éclatants, et l’herbe est d’un vert fluo comme dans les landes Ecossaises.

La neige fondue de l’hiver coule en ruisselets improvisés vers le bas des collines douces; Les oiseaux font leurs nids en vue d’accueillir leurs progénitures de la nouvelle année animale et végétale, et tu peux sentir comme au fil des jours ton énergie monte, ton sommeil est plus léger, les parfums de la nature te sautent au nez.

Tu te sens si bien, ça faisait si longtemps que tu n’avais pas ressenti toutes ces odeurs, tous ces bruits joyeux, toutes ces couleurs éclatantes, cette chaleur sur ta peau, la fraicheur du printemps, tu ressens toutes ces sensations et tu te sens si bien…

 

ETE

Et tu rejoins maintenant cet endroit préféré où tu aimais t’asseoir autrefois pour laisser passer les saisons. C’est peut-être sous un arbre dans l’herbe, ou alors une promenade parcourue par toutes les saisons.

Les jours se sont allongés encore et se sont réchauffés, tu as quitté les habits longs pour les tissus légers.  L’air est chaud, les soirées longues, les bruits alentours sont joyeux, les gens sont heureux, c’est le temps des vacances, c’est le temps des nuits courtes. Les papillons volent autour de toi, tu as peut-être pris une glace, ou une boisson rafraichissante. La saison d’été t’offre distractions et les souvenirs des amours heureuses, les voyages et les repas colorés. C’est la saison sans fin.

Petit à petit, imperceptiblement, les lumières d’été changent et prennent un éclat spécial, chaudes, le soleil est déjà un peu plus rasant, c’est l’été indien, c’est les prolongations, le temps des récoltes, des tartes aux fruits et de la rentrée des classes. Tu te souviens peut-être de l’odeur de la salle de classe, des bruits d’école.

En reprenant la promenade dans les champs, tu peux voir maintenant comme les jours fatigués déploient leurs plus jolis reflets, le soleil les caresse et doucement, lentement, la cinquième saison fait la bascule

 

AUTOMNE

Tu peux maintenant voir les couleurs des feuillages qui progressivement passent du vert fatigué au jaune or, puis au rouge rubis, que le soleil d’automne fait éclater, encore lui, toujours lui, l’astre de la Vie. Tu peux sentir les odeurs de sous-bois, de maquis, d’herbes grillées par le temps et le soleil; La vie semble éclater de mille couleurs avant de s’éteindre, les feuilles mortes forment des tapis dans lesquels tu marches sans lever les pieds comme quand tu étais enfant, il n’y a personne pour te dire que tu vas salir tes chaussures ; L’automne, c’est le noix et les potirons, c’est les pommes et les poires, en compote ou alors écrasées, c’est les vers de terre qui remuent la terre, c’est aussi les jours qui raccourcissent.

 

SAISON PREFEREE

Tu peux ensuite, si tu veux, retourner dans ta saison préférée, ou celle que tu as juste envie de rejoindre maintenant, et rejoindre les sensations, les vues, les sons, les odeurs qui correspondent, et les revivre encore une fois.

 

Avez-vous déjà porté votre attention sur ce que vous pensez ?

j’aime ce que je pense

Parfois, on est très content de ce qu’on pense ! non ? ça ne vous arrive jamais ?

Avez-vous déjà porté votre attention sur ce que vous pensez ?

Beaucoup de personnes n’ont jamais porté leur attention sur leurs pensées, leurs opinions, et encore moins sur leurs certitudes.

Pourquoi je pense ce que je pense ? Quels sont les motivations à penser ce que je pense ? je nourris quels besoins fondamentaux ?

Et si je pensais autrement, qu’est-ce que je penserai ?

Et si j’adoptais la pensée de quelqu’un qui pense totalement à l’inverse de moi, comment et qu’est-ce que je penserai ? Quels besoins fondamentaux je nourrirai ?

… cet exercice est très intéressant, il ouvre l’esprit, ouvre la tolérance, permet de prendre du recul sur les idées et opinions et les relativiser.

 

Pourquoi il est important d’aider vos clients à nommer leurs émotions

Pourquoi il est important d’aider vos clients à nommer leurs émotions

Mark Tyrrell

« Le commencement de la sagesse est la capacité d’appeler les choses par leur nom propre. »  – Confucius

« Qu’est-ce que cela te fait ressentir? » est une question thérapeutique clichée qui me reste en travers de la gorge. Car l’analyse paralyse, perdant toute perspective. C’est comme si un micro était pointé avidement vers le visage d’une victime d’une catastrophe naturelle et avec la quesiton srupide :
« Qu’est-ce que cela te fait ressentir? » … à laquelle deux réponses conviendraient :
R : « Tout simplement merveilleux ! » (la réponse ironique)
B : « Comment pensez-vous que ça puisse me fait ressentir ?! »
Je pense que peut-être la question qui est posée lorsque les gens ne savent pas quoi demander d’autre. Une sorte de position de repli thérapeutique désespérée…

Pourtant, repérer et nommer les sentiments, en particulier pour ceux qui ne savent pas nécessairement ce qu’ils ressentent, peut être extrêmement utile comme première étape dans la régulation des émotions.

Et si nous utilisons bien la question et apprenons aux autres à reconnaître plus précisément ce qu’ils ressentent, cela peut même prémunir de la dépression.

 

Apprendre à se connaître

L’intelligence émotionnelle dépend en partie de la reconnaissance de ce que nous ressentons. Nous ne pouvons pas gérer ce que nous ne comprenons pas. Ce n’est que lorsque nous comprenons objectivement la véritable nature de ce que nous ressentons que nous pouvons éviter le déni ou la projection.

je vous envie parce que vous venez de recevoir une énorme augmentation : Si je nomme ce sentiment, j’ai une chance d’en faire quelque chose. Reconnaître nos vrais sentiments n’est pas toujours agréable ou flatteur ! Mais si je ne reconnais pas que la cause de ma mauvaise humeur est l’envie, ou si je nie mon envie, alors tout ce que je sais, c’est que je me sens mal à propos de quelque chose… et il est difficile de faire quelque chose de particulièrement utile à ce sujet !

Ce que je peux faire, parce que je ne veux pas voir un sentiment aussi mesquin en moi, c’est projeter vers quelqu’un d’autre, peut-être en fabriquant en lui un déficit dont je suis convaincu que c’est vraiment la cause de ma colère. Alors je rationalise et justifie, mais je m’éloigne de la vérité.  C’est ainsi que se trouve la voie temporairement confortable mais finalement destructrice vers le déni et la dissonance cognitive.

 

Des recherches ont montré que comprendre ce que l’on ressent et être capable de le décrire peut protéger contre la dépression, être mieux à même de faire face aux événements stressants de la vie;

Etre Spécifique

Différencier nos émotions nous aide à mieux les réguler. Plutôt que de simplement nous dire : « Je me sens mal ! », nous pouvons identifier nos émotions avec plus de précision – nous pouvons reconnaître « Je me sens frustré ! ou « Je me sens déçu » … « Je me sens merdique! » n’est pas une émotion, c’est un jugement. « Je me sens triste » ou « Je ressens du ressentiment » est plus précis.

Une fois que nous avons identifié nos émotions spécifiques, nous pouvons même trouver leur cause spécifique, ce qui peut conduire à des solutions, ou du moins à des recadrages.

Afin de changer ce que vous ressentez, vous devez d’abord reconnaître ce que vous ressentez.

  • Augmenter la conscience et la régulation émotionnelles,
  • Faciliter la communication, et
  • Favoriser le traitement émotionnel et la guérison.

Ce processus peut les aider à donner un sens à leurs émotions et à y répondre de manière saine.

Elle facilite la communication

Lorsque nous pouvons mettre un nom sur nos émotions, nous pouvons plus facilement les exprimer aux autres. Cela peut nous aider à nous connecter avec les autres et à favoriser des relations plus significatives. De plus, identifier et étiqueter les émotions peut aider les individus à communiquer avec eux-mêmes, augmentant ainsi leur conscience de soi et leur compréhension d’eux-mêmes.

La recherche a montré que nommer les émotions facilite la communication en thérapie. Il a été constaté que les clients capables d’identifier et d’exprimer leurs émotions plus efficacement obtenaient de meilleurs résultats thérapeutiques.

La différenciation  favorise le traitement et la guérison des émotions

Lorsque les individus sont capables d’identifier et d’exprimer leurs émotions, ils peuvent commencer à explorer leurs expériences émotionnelles et les événements qui y ont conduit. Ce processus peut les aider à donner un sens à leurs émotions et à progresser vers la guérison et la résolution.

La capacité de différencier clairement les états négatifs peut également aider les gens à éviter les comportements inadaptés et à risque.

 

Premier conseil : utilisez des questions incisives

Lorsque nous demandons à nos clients ce qu’ils pensent de quelque chose, nous pouvons le faire de manière incisive. Qu’est-ce que cela signifie? Eh bien, par exemple, s’ils nous disent qu’ils se sentent « horribles » ou « moche », nous pouvons leur demander de préciser ce qu’ils entendent par là. Ce n’est pas que nous n’acceptons pas ce sentiment, ou que nous ne supposons pas automatiquement qu’il a tort ou qu’il le nie ou quelque chose du genre. Mais on peut gentiment leur demander de préciser.

Donc, s’ils disent : « Cela me fait me sentir moche », nous pourrions répondre : « Juste pour être clair dans mon esprit, lorsque vous dites « moche », voulez-vous dire physiquement malade ou émotionnellement bouleversé ? »

S’ils peinent encore à cerner le ressenti, on peut aller plus loin.

Deuxième conseil : donnez-leur le choix

Récemment, j’ai travaillé avec un adolescent peu bavard. Je lui ai demandé ce qu’il pensait du fait que sa petite amie avait mis fin à leur relation quelques jours auparavant.

« Je ne sais pas! Je suppose que je me sens mal à ce sujet !
Alors j’ai demandé : « Quand tu dis « tu veux dire : triste, en colère, déçu, choqué ou autre chose ? Je lui ai donc donné un ensemble de choix parmi lesquels choisir un sentiment plus défini. Il a répondu, comme je le pensais, « Ouais, tout ça » . J’ai donc écrit ces sentiments et lui ai demandé de les classer par ordre décroissant d’émotion. Il s’est classé numéro un en colère, numéro deux choqué, et ainsi de suite, triste se classant en fait au dernier rang. Nous commencions à entrer dans le vif du sujet. Il semblait trouver cela fascinant et même surprenant, mais il confirma que c’était véritablement ce qu’il ressentait.

Nous devons éviter de guider nos clients lorsque nous leur proposons des suggestions afin de les aider à mieux se différencier. J’ajoute souvent « ou aucun de ceux-là ? ou « ou autre chose? ».

Je lui ai demandé quel pourcentage de ses sentiments pourrait être de la colère et, après avoir réfléchi un moment, il a répondu 90 % !

J’ai suggéré que la colère s’estompe souvent assez rapidement et peut être partiellement remplacée par un autre sentiment après un certain temps. Ou, plus probablement, tous les sentiments liés à une situation s’estompent avec le temps. Nous avions maintenant quelque chose sur quoi travailler.

 

Troisième conseil : demandez à votre client de tenir un journal NED

La version comportementale : faire autre chose. Vous pouvez demander aux clients de nommer leurs émotions dans un journal quatre fois par jour.

Vous pouvez leur demander d’être aussi précis que possible et également d’ajouter toutes les causes possibles des émotions qu’ils ont repérées. Ce n’est pas que nous souhaitons que nos clients deviennent constamment auto-référentiels ou trop conscients de leurs émotions, car cela donne lieu à une existence maladroite et non spontanée. Mais chaque fois qu’ils ressentent quelque chose de négatif ou de problématique, demandez-leur simplement de l’identifier.

Lorsque nous nommons quelque chose, nous pouvons acquérir un sentiment de pouvoir sur lui d’une manière étrange. Cela pourrait bien être dû au fait que lorsque nous nommons une émotion, nous le faisons en utilisant les lobes préfrontaux du cerveau – la zone responsable de la « fonction exécutive » – qui calment les centres émotionnels et limbiques du cerveau et rétablissent ainsi un sentiment de contrôle sur nous-mêmes et notre situation

Bien sûr, il n’est pas toujours approprié de plonger profondément dans nos émotions ! Lors d’une urgence, par exemple, il peut être adaptatif de supprimer ses émotions afin de pouvoir simplement faire ce qui est nécessaire. Mais la suppression des émotions a tendance à nous faire sentir plus mal encore, et les personnes qui essaient de ne pas se concentrer sur leurs émotions ou d’y faire face y reviennent beaucoup plus. Lorsque nous faisons face à ce qui est à l’intérieur, le reconnaissons et le nommons, nous devenons plus forts et moins effrayés.

Depression : Traitement rapide de l’état dépressif

tiré de « Rapid Depression Treatment Free Video Series » de Mark Tyrrell

Rapid Depression Treatment Free Video Series

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Séance 1 : CALMER
Ecouter puis tout de suite
Respiration profonde.
Expliquer l’état dépressif comme général, pas particulier, pas unique mais toujours selon les mêmes modalités (prépare la dé-identification à l’état), c’est un état et pas une maladie, personne n’est jamais déprimé 24/24 etc…
Vers le Futur : Demander quelles sont les ressources, et quels seraient les désirs pour le futur ne pas laisser rester dans le passé/présent. Ceci suscite l’ESPOIR.
Devoir simples :
Prendre des notes sur 3 évènements positifs chaque jour
Selon le Vakog : prendre des photos, écouter de la musique, faire de la cuisine….
Faire faire des promenades

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Séance 2 et suivantes
Relaxation par la respiration
Questions socratiques pour calmer les pensées extrêmes
Valoriser encore plus
PNL jeu de rôle par rapport à la problématique
Devoir : faire la respiration de relaxation à la maison
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Atelier découverte de soi PNL – les valeurs

Nous ne nous penchons que rarement ou jamais sur la signification personnelle de nos valeurs.

Atelier : Quelles sont tes valeurs ?

Pour une valeur :
Qu’est-ce que cette valeur veut dire pour toi ?
Concrètement dans ta vie ?
Et quels mots, sensations, souvenirs, part de ton identité tu y rattaches ?
Si cette valeur était une couleur/chanson/oeuvre d’art/odeur/sensation ?

Ce qu’elle n’est finalement PAS par rapport à ce que tu imagines être la définition commune/collective de cette valeur ?

Qu’as-tu appris de toi par cet exercice ?

Le partage avec les autres : qu’est-ce que tu remarques comme richesse dans ces différentes manières de vivre la même valeur ? Est-ce que cet échange ouvre les tolérances et la bienveillance et comment ?

 

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