Catégorie : Psychée (Page 1 of 39)

Réalités

Notre « réalité » n’est pas neutre. Elle comprend, et se compose de nos façons de la vivre, au travers des agrégats. Et les agrégats nous sont personnels, uniques. Par conséquence, notre réalité l’est aussi : nous vivons des réalités aussi différentes que nous sommes différents les uns les autres, dans nos parcours de vies profondément singuliers.

Quand, ou plutôt si l’on s’intéresse à la manière dont nous vivons tout ce qui arrive à nos vies intérieures. Il y a donc autant de réalités que de personnes.

Mieux, nos réalités évoluent à chaque instant, en fonction de nos parcours, des événements, de tout ce qui compose notre vécu.

Car le vécu n’est pas neutre, le vécu dépend de la manière dont je vis un événement. Un événement est neutre. C’est ma manière de le vivre qui lui donne tout ce que j’appelle la réalité de l’évènement, qui est en fait ma réalité. Et ma réalité peut radicalement évoluer, parfois de manière rapide.

Si j’ai une maladie, il est compréhensible de la vivre de façon triste, stressante, angoissée. Certaines personnes réussissent vivre une même maladie de façon moins stressante, d’autres arrivent à ne pas développer de stress. Nous n’avons pas la même capacité devant les événements.

Si je m’abreuve de mauvaises nouvelles, si je fréquente des personnes négatives, je vais créer une réalité stressante. Et le stress favorise les maladies internes, au travers de la production constante d’hormones de stress, lesquelles sont également celles qui, en plus, inhibent le système immunitaire qui nous protège.

Mais la bonne nouvelle, c’est que j’ai un pouvoir sur la réalité, elle n’est pas une fatalité, elle n’est pas celle de quiconque d’autre.

Ce qui doit me pousser à la tolérance, la compréhension, la compassion et à ne pas juger la réalité des autres, ni à leur imposer la mienne et encore moins si elle est négative. C’est de l’orgueil que d’imposer une réalité ! Pourquoi serait-il irresponsable de ne pas s’informer ce tous les malheurs du monde ? La réalité n’est pas ce qui correspond à l’image que nous renvoient les médias, ou les gouvernements, ou notre famille. D’ailleurs, si l’image du monde renvoyée par les médias n’était pas aussi assoiffée de sang et de larmes, la fameuse « réalité » serait différente. En fait, ça dépend où l’on place le curseur, où l’on insiste.

Aussi, j’ai fait un choix, celui de ne pas m’abreuver d’intrants sur lesquels non seulement je n’ai pas prise, mais qui en plus ne me regardent pas. Et j’ai décidé de choisir et limiter mes combats. Je ne peux pas changer le monde, et je me soucie des sujets qui correspondent à mes valeurs, mais aussi à mes capacités, mes capacités de gérer la charge mentale et physique, et la capacité d’agir. Et là aussi, il est important de ne pas imposer ses combats aux autres.

« Quand tu te consacres à la transformation de ton monde intérieur, ta vie passe rapidement de l’ordinaire au royaume de l’extraordinaire. »

Process Coaching : La journée idéale

Décrire sa journée idéale : ouvrir le champ du possible

 

Visualiser une journée idéale permet de transformer les objectifs en une image concrète. Et aide à identifier les éléments clés du bien-être pour prendre des décisions alignées avec les véritables aspirations de la personne.

Heure par heure listez en détail ce que vous aimeriez faire. Soyez aussi précis que possible. Où êtes-vous ? Avec qui ? Quelles activités faites-vous ? Commencez par imaginer votre matinée idéale. Est-ce que vous vous levez tôt ou tard ? Prenez-vous du temps pour méditer, lire ou faire du sport ? Notez aussi où vous êtes, en ville, à la campagne, près de la mer, avec qui ? et ainsi de suite pour toute la journée. Quelle est votre activité principale ? Travaillez-vous sur un projet passionnant ? Décrivez aussi votre environnement de travail idéal. Est-ce un bureau à domicile, un espace de coworking ou bien en extérieur ? Enfin, imaginez votre soirée.

Outil de Coaching : Phase divergence ou convergence

Nous oscillons constamment entre des phases de divergence et des phases de convergence. La divergence, c’est une phase d’exploration. C’est quand vous sentez le besoin de tester de nouvelles choses, de multiplier les expériences. À l’inverse, la convergence, c’est une phase où l’on se recentre sur ce qui est important. C’est quand vous sentez le besoin de plus de stabilité, de vous engager dans une voie spécifique.

Exercice pour aider à déterminer dans quelle phase vous vous trouvez :  divisez une feuille en deux colonnes. Dans la colonne de gauche, notez toutes les activités, projets et engagements que vous avez actuellement. Dans celle de droite, pour chaque élément de la première colonne, indiquez si cela vous fait vous sentir plus ouvert et explorateur, donc divergence, ou plus centré et stable, convergence.

Une fois que vous aurez complété vos colonnes, prenez un moment pour analyser vos résultats. Qu’est-ce que vos activités disent de vous ? Vous dirigent-elles vers une phase plus exploratoire ou vers plus de focus ? Une fois que vous aurez une meilleure idée de votre phase de vie actuelle, réfléchissez à comment adapter vos choix en conséquence.

Si vous êtes en divergence, privilégiez des lieux de vie qui offrent des opportunités, des communautés dynamiques et des environnements stimulants ou bien partez en voyage. Si à l’inverse, vous êtes en convergence, pensez à ces lieux qui favorisent la stabilité, la proximité avec vos proches et un cadre de vie serein.

Les gens connus et toi

Un jour j’ai rencontré bidule chouette. Ouah quel homme ! Il dégage un tel charisme ! Ses livres sont connus dans le monde entier, j’aime ses valeurs, sa façon de les exprimer. Quelle oeuvre d’art qu’est sa vie ! Je suis admirative, vraiment.

J’ai aussi connu Machin Richard, un autre grand homme, dans un style totalement différent, évidemment c’est un artiste. Mais quel artiste ! Il est si doué !

On peut continuer longtemps, comme ça, à faire des listes et des listes de gens connus que nous admirons, que nous portons aux nues ! Chaque-un(e) d’entre-nous aura sa propre liste, en fonction de ses valeurs, de ses goûts, de son parcours de vie.

Et ? et alors ? Ce sont seulement des gens, comme toi. La différence, c’est que leur art à eux est mis sous les projecteurs. Lesquels ? Il y a mille types de projecteurs différents ! Ceux des médias, ceux des arts, ceux des sciences dures, ceux des sciences dites molles, etc… etc…

Est-ce que tel domaine d’intérêt a plus de valeur qu’un autre ? Non, c’est TON intérêt qui fait la différence.

Est-ce que telle « personnalité » a plus de valeur qu’une autre ? Non, c’est TON intérêt qui fait la différence. Et ce n’est pas parce que d’autres partagent ton admiration que la personne a plus de valeur, elle a seulement plus de lumière braquée sur elle.

Est-ce que le fait d’avoir fait de grandes oeuvres d’art, de grands textes, de grandes « réalisations » fait d’une personne quelqu’un qui est fondamentalement meilleur(e) que toi ?

Je ne crois pas. Primo, combien de « grands » personnages ne sont-ils pas tombés de disgrâce après des révélations scandaleuses ? Est-ce que le fait que tel personnage public soit tombé en disgrâce fait de son oeuvre une non-oeuvre ? Non !

Il ne faut pas confondre les personnages et les personnes. Les humains les plus vils ont parfois produit des oeuvres d’art parmi les plus magnifiques. Ces personnes n’ont pas succédé aux personnages. Pour autant, je ne peux pas leur en vouloir à postériori, car c’est bien moi qui avais porté aux nues cette personne, au lieu de simplement admirer l’oeuvre produite.

Et on pourrait aussi parler de ces autres personnes qui ont produit des merveilles dans l’anonymat, dont le personnage a été révéré et admiré après leur mort ! Ce n’est donc pas la personne qu’on admire, mais le personnage !

Derrière chaque personnage, il y a une personne. Et c’est la personne qui est comme tout le monde, fragile, belle, forte, gentille ou oui, parfois vile.

Et toi ? Pourquoi je ne pourrais pas admirer ton personnage ? Parce que tu n’en as pas ? Mais est-ce si grave ? Est-ce que tu auras une belle vie en étant un personnage, ou bien en étant une personne heureuse, en étant toi-m’aime, aimée et aimante ? A quoi te servirait d’être seulement un personnage ?

Et toi ? Pourquoi ne serais-tu pas digne d’admiration pour la personne que tu es ? Avec toutes tes forces et tes fragilités, avec tout ton passé et tes rêves, avec toutes les facettes de ta personne, y compris les plus sombres ?

Quand tu vois les qualités de personnages, ce ne sont pas celles les personnes ! Evidemment qu’on ne peut être que dans un constat  » il/elle a quelque chose de plus » quand on confond personne et personnage. Et nourrir des frustrations, et des « je n’ai pas autant de valeur qu’eux/elles » et autres dévalorisations. Et pendant ce temps, tu passes ton temps et ton énergie à ne pas te développer.

Sois toi ! Ce n’est pas égoïste d’être soi ! Au contraire, marque de ta patte à toi le monde tel que tu l’imagines, tel que tu le rêves ! Valorise tes valeurs, tes rêves, découvre tes talents naturels, fais le point sur tes savoir-faire et savoir-être, et pars conquérir le monde, ton monde à toi. Vis non plus dans le monde des autres, mais dans le tien !

Tu as déjà un monde à toi ! Unique, singulier, dont tes croyances forment le quotidien jour après jour ! Tu crois que tu ne sais rien faire ? Eh bien, c’est ce qui arrive, puisque tu ne fais rien ! Tu crois que tu n’as aucune valeur ? Puisque tu ne connais même pas ta propre valeur, comment voudrais-tu y croire ? Tu crois que tu ne sais rien faire ? Evidemment, puisque tu n’y a jamais réfléchi. etc…etc… juger, te juger est tellement plus facile, en tournant le regard vers ceux qui « réussissent », tellement plus facile que de vivre !

Mais au fond de toi, tu as envie de vivre ! Ton coeur te le dit, il te le crie même, « aime-moi ! », il a envie d’aimer et d’être aimé !

Vivre, ce n’est pas un travail, c’est une joie de tous les instants, et arrive même le moment où l’on n’a plus peur des épreuves de la vie.

Tu es vie, alors vis !

Et si peut-être … rien n’est faux

RIEN n’est faux ! Rien ! Il n’existe pas d’erreur. Tout ce qui arrive a un sens dans la complexité de l’Univers. Les erreurs se passent uniquement dans nos projections de l’aversion et du désir.

je n’aurai pas dû faire ça, car ça a généré de la colère, ou parce que ça m’a coupé de ce que je voulais obtenir. Tout ce qui est qualifié d’erreur et de faute est en rapport avec ce qu’on voudrait ou ce qu’on voudrait ne pas.

Mais plus encore, une erreur est une mauvaise compréhension d’un résultat. Une erreur est un résultat jugé. C’est le résultat d’une action ou d’une parole du passé. Le passé est mort, on ne peut revenir dessus.

Le résultat qu’on dénomme erreur est un résultat qui ne correspond pas à l’attendu. Mais c’est seulement un résultat, ce n’est pas un attendu qui a été trahi.

Souvent, on jette le résultat dénommé erreur, et on tente de recommencer une procédure qui mène au résultat attendu. Souvent, c’est laborieux, ou inefficace.

Seulement, le résultat dénommé erreur a peut-être quelque chose à nous dire ? C’est le résultat d’une action.

Ce résultat peut-il être utilisé dans un autre but ? A savoir, quelles qualités démontrent ce que la personne a fait « faux » ? Qu’a-t-elle appris ? que peut-on tirer de positif de cette action qui n’a pas donné le résultat attendu ? De quoi la personne a-t-elle besoin ? Quel besoin cela manifeste-t-il ?

En somme, l’erreur doit éclairer, selon moi, et ne doit pas être jetée dans l’ombre. Tout ce à quoi la personne n’aura pas répondu va se reproduire, d’une manière ou d’une autre.

Donc, quand vous faites une erreur, laissez les gens vous juger, et tournez-vous vers ce que cette erreur vous dit de vous, de vos qualités d’abord, de vos besoins ensuite, sans jugement, car le juge ment, et il vous empêche d’avancer.

Aucune action, aucune sensation, aucune émotion, aucune maladie, aucune pensée, rien n’est faux. C’est la vie qui se manifeste dans tout cela, et la vie ne se trompe pas, elle n’a pas d’intention, elle n’a pas de mauvais sens, elle n’a pas de bon ni de mauvais chemin. C’est juste votre chemin.

Aversion, Attachement, Sagesse une autre vision du bien-être

D’où vient le bonheur ? De façon plus large, je parle ici de ma tranquillité, de ma sérénité, de mon bien-être physique et psychique.

Est-ce que le bonheur c’est quelque chose qui devrait nous être apporté, offert de façon automatique? Est-ce que le bonheur c’est quelque chose qui doit venir de personnes et de circonstances extérieures ? Donc, est-ce que je suis dépendant de facteurs extérieurs pour mon bonheur ?

Par exemple, est-ce que c’est ma partenaire qui doit m’apporter le bien-être au quotidien ? C’est donc sur elle que repose mon bonheur ? Ou bien aussi sur mes enfants ? Ils devraient être comme ci et comme ça pour préserver ma paix, et me faciliter mon rôle de parent ? Au travail c’est mon patron qui devrait m’assurer mon cadre de travail paisible ? Le gouvernement, les médecins et les enseignants devraient être là pour mon bien-être ? C’est d’ailleurs pour ça qu’ils sont payés avec mes impôts, non ?

Est-ce que j’ai le droit de faire ça, si j’aime vraiment ma partenaire, mes enfants, mes amis ? Qui suis-je pour attendre de mes proches, des dirigeants ou des fonctionnaires qu’ils devraient se comporter comme moi je l’entends ?

Si je fais cela, je mets mon bonheur entre les mains des autres, et notamment entre celles de personnes qui me sont inconnues. Et je ne suis pas sûr d’aimer cette conception de la vie, de ma vie !

D’ailleurs, mon bonheur à moi, ma paix et mon plaisir de vivre, est très différent de celui de toute autre personne ! Les uns aiment le salé, les autres le sucré, les uns la ville d’autres la campagne, les uns aiment le foot d’autres aiment la musique, etc…  Comment pourrais-je attendre des autres qu’ils nourrissent, eux, mon bonheur propre, singulier ? Si je crois au Père Noël, je peux lui écrire la lettre de ce que voudrais comme bonheur. Non, franchement, je n’aime pas quand c’est les autres qui décident à ma place ils ne font jamais exactement les choix que moi j’aurais fait.

Le monde ne peut pas tourner selon ma volonté ! Réaliser cela, c’est réaliser que l’égo est surdimensionné en moi : le monde ne tourne pas comme moi je le voudrais, et si je passe ma vie à combattre la vie qui se présente à moi, parce qu’elle n’est pas comme je l’imagine : Parce qu’il faut remplir des obligations je devrais en être dispensé et que le pays tournerait mieux si c’était mieux organisé ; Parce que la météo est mauvaise et qu’elle devrait toujours être comme moi je voudrais ; Parce que mon voisin devrait plutôt aller se faire soigner chez docteur bidule il serait moins chiant à vivre ; Parce que ce con ne démarre pas assez vite au feu, il devrait accélérer ; etc …  mais quelle vie !!!  Quelle vie !

C’est aussi les autres et la vie qui me prive de bonheur : si j’avais plus d’argent je pourrais m’acheter voiture de mes rêves ; Si j’étais plus beau je pourrais sortir avec des belles femmes ; Je voudrais avoir un frigo rempli de fruits. Etc… Mais je n’ai pas tout ça, et je suis privé de ma tranquilité intérieure.

 

Premier constat : je ne peux pas trouver de bonheur de sérénité, de tranquillité et d’apaisement si je suis dans le combat de trouver la paix ! On ne peut pas être en guerre et en paix en même temps !

Première question : Peut-être que je peux cesser mes guerres internes ?

Qu’est-ce qui m’empêche d’être heureux vraiment et durablement ?

D’une part, si je réfléchis à tous les désagréments, tout ce qui empêche mon bien-être intérieur, je remarque que tout tombe dans deux familles d’émotions :

D’une part l’aversion c’est à dire toutes mes mouvements de recul, qui vont du simple mouvement de recul devant quelque chose qui me déplaît, par exemple le mouvement de recul que j’ai devant un aliment qui me déplaît, en passant par la frustration, le rejet, la colère jusqu’à la haine. Tout ça, ce sont des aversions, quand je veux m’éloigner de ce qui se présente à moi. C’est un mouvement de repli qui s’exprime vers l’extérieur : quand je me mets en colère, je repousse ce qui se présent à moi, je mets des barrières, des panneaux « il est interdit de », et je peux passer beaucoup de temps et d’énergie à cela. Ce qui me mène à des pensées des paroles et des actes qui sont dirigés vers le fait de me protéger de ce qui me déplait : le rejet sous toutes se formes, y compris les plus violentes. Sinon, je suis colérique.

Pourtant, il existe l’antidote ! C’est le détachement, le lâcher prise, la prise de recul, le fait de calmer l’égo, d’arrêter de vouloir que le monde tourne comme je veux, d’arrêter de forcer les évènements, de laisser aller, d’être plus tolérant. Accepter et aimer de qui est.

D’autre part, l’autre sentiment qui m’empêche d’être heureux c’est l’attachement, c’est un mouvement inverse que le rejet, c’est la volonté d’attirer vers moi ce que je voudrais avoir, être, faire. Je voudrais la voiture que je ne peux pas avoir, je voudrais avoir plus d’argent, je voudrais faire tel métier, je voudrais voyager, je voudrais que telle personne m’aime etc…  en somme c’est tout ce que je n’ai pas et que je voudrais avoir ! Ce qui me mène à des pensées des paroles et des actes qui sont dirigés vers le fait de combler ces désirs : remplir, même si c’est en trichant un peu ou beaucoup avec les choses et les gens, pour obtenir ce que je veux. Sinon, je suis malheureux.

Pourtant il existe une antidote ! C’est le détachement, c’est le discernement, c’est calmer l’égo, c’est arreter de vouloir que la vie soit comme je voudrais, c’est cesser de forcer, être tolérant, accepter ce qui est, aimer ce qui est.

Oui, l’antidote est la même, c’est une vision un peu plus haute, éclairée, celle qui permet de prendre de la distance avec les évènements et de considérer le contexte.

Le désir de n’avoir pas de désir

Le plus grand désir, c’est de n’avoir pas de désir. Exemple : j’ai soif, une fois que j’ai bu, j’ai nourri ce désir et il a disparu. J’ai faim, idem. J’ai envie d’une grosse voiture, et le désir sera là à me travailler, à habiter en moi jusqu’à ce que je puisse m’offrir la grosse voiture. Et à ce moment-là, le désir aura disparu, il sera apaisé.

Le désir nous fait faire tout un tas de choses qui ne sont pas du bonheur mais qui sont une chimère de bonheur qui disparait au moment même où le désir est satisfait.

Donc, pourquoi combler les désirs ? Pourquoi ne pas être simplement heureux sans courir après nos désirs ? Pourquoi focaliser sur les désirs puisqu’ils n’apportent pas le désir mais sont remplacés par d’autres désirs ? Pourquoi choisir la tension du désir alors qu’en fait nous recherchons la paix et non pas le désir ?

Nous ne cherchons pas le désir, mais nous cherchons la paix.

Donc, est-ce que le désir rend heureux PENDANT qu’il est là ? Ou bien le désir va seulement apaiser la sensation d’être heureux ?

La vie de celui qui désire est un calvaire, il passe son temps à apaiser son désir. L’absence de désir est un bonheur.

Celui qui a un désir est dans la tension de le combler et de s’agiter pour cela, pour arriver au moment où il dit  » ouf, maintenant je suis bien », et ça ne dure pas longtemps.

Mais celui qui n’a pas de désir est DEJA bien ! et il n’y a pas de tension, pas d’aboutissement à tout une démarche, ce bonheur n’est pas dépendant d’éléments extérieurs.

TECHNIQUE RESPIRATOIRE POUR APAISER LE BESOIN DE DESIRS

expirez ce désir là sous forme de fumée noire
et inspirez une belle lumière blanche remplie de détachement ET de contentement

Technique pour apaiser les émotions de colère

La colère possède énormément de variantes. Tout le monde en a, même si on n’a pas besoin ou si on n’exprime par la colère. Elle commence par les tous petits agacements du quotidien, c’est une des nombreuses formes de ce qu’on appelle la colère. Pour les bouddhiste c’est l’aversion, le mot est juste car la notion représente TOUT ce vers quoi nous ressentons de l’aversion, ne serait-ce que  » la non-envie d’aller vers « , l’envie intuitive de reculer. Frustation, rechigner, resister, etc…

Mouvement respiratoire :
1 – Identifier et Ressentir l’émotion négative
2 – Expirer comme si on expirait une fumée noire
3 – Inspirer une lumière intense : la tolérance,le patience, la compassion, l’Amour inconditionnel.

Il faut beaucoup de pratique pour que cette technique fonctionne bien. Les émotions seront toujours là, mais elles seront plus facilement passées.

 

SEDONA METHOD

 

  • The first way is by choosing to let go of the unwanted feeling.
  • The second way is to welcome the feeling, to allow the emotion just to be.
  • The third way is to dive into the very core of the emotion.
  • The fourth way is by dissolving the opposing polarities we all carry.
  • The fifth way is by seeing through the feeling to the effortless Awareness that is right behind it.

 

Choosing to Let Go

Make yourself comfortable and focus inwardly. Your eyes may be open or closed.

Step 1: Focus on an issue that you would like to feel better about, and then allow yourself to feel whatever you are feeling in this moment. This doesn’t have to be a strong feeling. In fact, you can even check on how you feel about this exercise and what you want to get from it. Just welcome the feeling and allow it to be as fully or as best you can.

This instruction may seem simplistic, but it needs to be. Most of us live in our thoughts, pictures, and stories about the past and the future, rather than being aware of how we actually feel in this moment. The only time that we can actually do anything about the way we feel (and, for that matter, about our businesses or our lives) is NOW. You don’t need to wait for a feeling to be strong before you let it go. In fact, if you are feeling numb, flat, blank, cut off, or empty inside, those are feelings that can be let go of just as easily as the more recognizable ones. Simply do the best you can. The more you work with this process, the easier it will be for you to identify what you are feeling.

Step 2: Ask yourself one of the following three questions:

  • Could I let this feeling go?
  • Could I allow this feeling to be here?
  • Could I welcome this feeling?

These questions are merely asking you if it is possible to take this action. “Yes” or “no” are both acceptable answers. You will often let go even if you say “no.” As best you can, answer the question that you choose with a minimum of thought, staying away from second-guessing yourself or getting into an internal debate about the merits of that action or its consequences.

All the questions used in this process are deliberately simple. They are not important in and of themselves but are designed to point you to the experience of letting go, to the experience of stopping holding on. Go on to Step 3 no matter how you answered the first question.

Step 3: No matter which question you started with, ask yourself this simple question: Would I? In other words: Am I willing to let go?

Again, stay away from debate as best you can. Also remember that you are always doing this process for yourself—for the purpose of gaining your own freedom and clarity. It doesn’t matter whether the feeling is justified, long-standing, or right.

If the answer is “no,” or if you are not sure, ask yourself: “Would I rather have this feeling, or would I rather be free?”

Even if the answer is still “no,” go on to Step 4.

Step 4: Ask yourself this simpler question: When?

This is an invitation to just let it go NOW. You may find yourself easily letting go. Remember that letting go is a decision you can make any time you choose.

Step 5: Repeat the preceding four steps as often as needed until you feel free of that particular feeling.

You will probably find yourself letting go a little more on each step of the process. The results at first may be quite subtle. Very quickly, if you are persistent, the results will get more and more noticeable. You may find that you have layers of feelings about a particular topic. However, what you let go of is gone for good.

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