Catégorie : Médecines Naturelles (Page 4 of 7)

Vouloir (Shen lié aux Reins) et propos (Shen lié à la Rate)

Vouloir (Shen lié aux Reins) et propos (Shen lié à la Rate)

Inspiré d’un article d’Elisabeth Rochat

http://www.elisabeth-rochat.com/docs/01_esprits.pdf

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Vouloir et propos étant antérieur à toute pensée construite, ne se ramènent pas entièrement à la
volonté (Rein) réfléchie (Rate), la conscience active et claire. Vouloir et propos sont l’orientation intérieure qui détermine la manière dont on perçoit, comprend, réagit à tout ce qui se présente. Propos et vouloir permettent le développement d’une pensée, qui se déroulera en fonction de ce qui est déjà en moi comme impression, mémoire, tendances, sentiments, et même préjugés ou préconception.

 

Le propos (Shen de la Rate)

hi yi 志意 : Pensée, esprit. Volonté, propos, dessein, détermination. Attention, on insiste davantage sur « l’idée », celle que l’on garde à l’esprit, sur le dessein que l’on construit et la détermination qui commence. La Rate présente au Cœur ce qu’elle puise dans la richesse alimentaire pour le nourrir d’un sang abondant et bien composé; par le même mouvement, elle présente au Cœur ce qu’elle tire du terreau de la mémoire, elle donne une ébauche de pensée : Le propos est déjà une intention, une orientation, les idées, des propositions sur lesquelles, si elles se maintiennent dans la conscience, la pensée va travailler. Mais qu’une idée se fixe dans la conscience présente le danger de fermer le Cœur à tout autre chose : c’est l’idée fixe. Ce que l’on a dans le cœur c’est aussi souvent l’objet des désirs : le propos (Rate) se pervertit alors en désirs, qui rongent ou qui brûlent et consument les essences, détruisent le sang, rendent le Cœur de plus en plus incapable de briller (en esprit). le propos (Rate) est comme le sang : il doit circuler constamment, sans stagnation. L’écoute de l’intuition et les nouvelles orientations mènent au renouvèlement du « propos ».

Le vouloir (Shen du Rein)

yi zhi 意志 : Volonté, intention. Volontaire; Résolu, déterminé. On insiste davantage sur la fermeté
du propos, la détermination, la résolution, la force de volonté.
“Que le propos soit permanent, on parlera de vouloir” (Lingshu 8) : Des dispositions ou intentions, qui n’étaient pas encore ancrées, perdurent dans l’être, et deviennent détermination. A présent, les forces vives sont orientées vers un but. Le vouloir est lié à la continuité de l’être; maintenir une idée, tendre vers un objectif, fournit la tension générale et cohérente du mouvement vital. La vie est sous tension, mais il est préférable que cette tension s’exerce dans la bonne direction. L’eau d’un fleuve dont le « vouloir » est de gagner la mer n’arrivera à la mer que si elle suit son cours naturel. il en va de même de l’homme : il mène sa vie en fonction des circonstances, mais fidèle à sa nature originelle (Le Qi originel) contenue et exprimée par les Reins. son « vouloir » est ainsi parfaitement juste et parfaitement puissant. Un vouloir qui dévie de la nature originelle devient nocif.

 

 

 

L’endotoxémie Métabolique

L’endotoxémie Métabolique

 

L’agression chronique causée par les endotoxines de certaines bactéries qui entrent dans l’organisme via l’intestin. Ceci sollicite le système immunitaire de façon chronique, ce qui génère une inflammation chronique. Ceci va affecter le métabolisme des organes où vont se fixer ces pathogènes.

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L’entrée des certaines bactéries (gram-) et de leurs restes de paroi cellulaire (endotoxines) dans l’intestin est la cause immédiate de la réponse inflammatoire de bas grade qui est à la base de l’apparition de nombreuses maladies métaboliques.

Certaines bactéries ont une membrane externe fine qui contient des composants hautement toxiques appelés endotoxines (LPS). Les LPS sont de grosses molécules qui provoquent de puissantes réactions immunitaires.

Quand elles sont présentes dans l’intestin, des protéines de signalisation (cytokines), est utilisé pour mobiliser les ressources du système immunitaire pour les combattre.

Or, l’inflammation fait partie de notre réponse immunitaire aux menaces. Par définition, une inflammation brûle. Ce n’est pas un problème réel si la réponse inflammatoire est limitée dans le temps.

Mais dans le cas de ces bactéries, leurs endotoxines provoquent une réponse immunitaire qui persiste. Il s’en suit donc une inflammation chronique : le système immunitaire continue à réagir, mais pour une période prolongée. C’est là qu’elle peut endommager les cellules et les tissus environnants. Dans certains cas, même si la réponse immunitaire cesse, les lésions des tissus environnants peuvent être permanentes et, dans le cas du cancer, potentiellement mortelles.

L’inflammation chronique est à la base de nombreuses maladies soit provoquée et entretenue par ces endotoxines. L’inflammation dépend de l’endroit où ces fragments de LPS se retrouvent. Si dans le foie, maladie du foie. Si les artères, maladie cardiovasculaire. Si les reins, une maladie rénale.

 

 

Perspectives sur la santé intestinale #6 – Dr. Emeran Mayer

L’usage excessif des antibiotiques (qui tue les bactéries et donc aussi les bonnes), de l’alimentation industrielle (inconnue pour notre organisme), et de la vaccination excessive (qui introduit des corps étrangers) créer ce qu’on appelle une dysbiose.

On ajoute le fait que la diversité est pauvre.

Le microbiote reflète ce qu’on mange, et s’adapte donc très vite.

Ce microbiote a un forte interaction avec l’intestin, où se trouvent les cellules immunitaires (70% des cellules immunitaires du corps), des hormones, du système nerveux intestinal.

La dysbiose citée plus haut génère une activation chronique des cellules immunitaires de l’intestin, et un état inflammatoire chronique dû à l’endotoxémie métabolique.

Elle ira se fixer sur tel ou tel organe et causer des maladies métaboliques.

Plus exactement, elle va permettre d’activer des particularités génétiques, transgénérationnelles dans le sens de l’héritage génétique. Cet héritage n’est pas une fatalité, du moment que les proteines ne sont pas activées.

Les proteines du micribiome sont 2000 fois plus nombreuses que celles de l’intestin.

L’alimentation moderne ou le sress chronique ont le même effet.
Cela génère un appauvrissement du microbiote, un mucus intestinal aprauvi et perméable, une barrière intestinale percée.

De là on a

– le contact entre les microbes pathogènes et les cellules immunitaires dans le mucus intestinal. Elles génèrent des molécules de signalement en direction du système immunitaire situé dans l’intestin, et mène à une situation d’inflammation chronique : l’endotoxémie métabolique.

– une rupture de la barrière intestinale peut aussi mener au passage de bactéries pathogènes dans l’intestin et provoquer la même réponse immunitaire.

A partir de ce moment, en fonction du risque génétique qui est alors activé, la maladie va affecter tel ou tel organe.

 

5 goûts

 

Vous savez que nous avons jusqu’à 5 goûts,
trois d’entre eux nous permettent de vivre.
Doux : l’énergie,
l’Umami pour la récupération,
Salé : pour les connexions électrique,
amer et aigre : deux goûts qui nous protègent contre les matériaux empoisonnés et pourris.

STRESS

STRESS PHYISQUE

3 types de stress

STRESS PHYSIQUE de trop bouger ou de ne pas bouger

STRESS EMOTIONNEL

STRESS CHIMIQUE dysfonctionnements du système immunitaire elle peut inclure des éléments tels que les infections, toxines environnementales

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Le stress libère du Cortisol en quantités appropriées de cortisol aide à contrôler la glycémie.

Ainsi, lorsque notre corps est soumis à un stress important il peut répondre en libérant une quantité élevée de cortisol. C’est ce qui, avec l’adrénaline, nous permet de réagir vite et efficacement face à un danger : les sens sont grands ouverts, les réflexes aiguisés, la réflexion est dirigée vers la fuite ou le combat seulement.

Mais lorsque nous sommes soumis à un stress chronique élevé, il fait des ravages sur nos corps,

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Le stress libère du Cortisol en quantités appropriées de cortisol aide à contrôler la glycémie.

Augmente la glycémie : poussées d’insuline

-Les graisses ne sont pas correctement brulées, accumulation de toxines et de tissues adipeux

-chez les femmes provoqueront augmentation de la testostérone

-cascade inflammatoire : inflammation systémique, douleurs articulaires de la tête aux pieds

– augmentation de la quantité de sang – pression artérielle

Affecte le système immunitaire

-brise la barrière intestinale : supprime la sécrétion de la sécrétion des immunoglobulines => soutien de notre système immunitaire : tuer bactéries parasites (virus) et levures indésirables : première étape pour commencer de produire une maladie auto-immune

Affecte la mémoire

Baisse des hormones des œstrogènes et la progestérone : affecte le cycle féminin

Baisse de l’efficacité du Foie dans la digestion des graisses

Affecte gravement la thyroïde : Resistance aux hormones

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Perspectives sur la santé intestinale – Dr. Emeran Mayer

Comment le stress physique et psychologique affecte notre santé – Dr Mayer – UCLA

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Le cerveau reçoit des signaux des différentes parties du corps : musculaires, cardiaques, pulmonaires, ou encore du ventre. Ces signaux ne déclenchent pas forcément des alertes automatiques. Ils sont interprétés avec d’autres inducteurs que sont l’environnement dans lequel ça se passe, les émotions actives à ce moment-là, la mémoire acquise par rapport à une situation similaire dans le passé, et surtout les croyances qui peuvent faire table rase de tout ce qui a précédé.

Evidemment, tout ce processus est inconscient, et seul l’aboutissement est conscient « je me sens bien » ou « je me sens mal parce que … » . Par la suite, quasiment toujours la personne va vouloir réagir à ce qui est une sensation globalisée de tous ces paramètres, sans décortiquer les composantes de cette certitude. Souvent, nous fonçons tête baissée et nous nous basons sur des certitudes et voulons conserver nos œillères. Tout cela est légitime.

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Les sources de stress :
Extérieur : Psychologique
Interne : Principalement digestif

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Le bon stress

Le « bon » stress est toujours court, intense, ponctuel, jusqu’à un niveau de performance physiologique optimal des sens et du corps : attention, réflexes, irrigation sanguine des muscles… par exemple pour les épreuves sportives. Ce stress possède un niveau optimal.
Ce stress est généralement choisi, par exemple pour une performance sportive. S’il est subi, c’est dans des circonstances très rares car nous sommes rarement poursuivi par un Lion; Mais ça peut arriver par exemple quand on voit un enfant traverser la rue.

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Le mauvais stress est le stress qui dure, qui se répète, qui est chronique et qui est la situation après le niveau optimal de performance des sens et du corps. Il est généralement latent, subit, inconscient.

 

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La fausse excuse de « c’est génétique »

seules 1% des maladies métaboliques sont directement à lier l’héritage génétique. C’est un abus de langage de dire  » c’est génétique  » : c’est plutôt l’expression des gènes qui est en cause. Et l’expression des gènes, c’est allumer ou éteindre les gènes. Or, ils sont allumés ou éteints en fonction de

  • L’environnement proche, affectif, familial. Ex : un enfant dont les parents ne s’occupent pas qui reste devant les écrans, ou un autre qui est élevé par toute la famille et qui est en interaction et en mouvement permanents.
  • L’environnement extérieur, le quartier, le lieu de vie, les conditions extérieures. Ex : un enfant qui grandit dans une tour bétonnée ou un autre qui grandit dans une vaste maison arboré

 

 

 

Les autres familles de facteurs de stress

On trouvera

Dans la petite enfance :
– les évènements traumatiques. leur empreinte devient génétique.
– un niveau social faible
– la nutrition
– les antibiotiques

Les facteurs qui agissent directement sur le cerveau :
– Un niveau social faible
– la répétition des stress corporels
– Une mauvaise alimentation

A l’inverse, un niveau de stress minimal est obtenu par le mode de vie inverse.

 

 

Perspectives sur la santé intestinale #2 le syndrome du côlon irritable – Dr. Emeran Mayer

Perspectives sur la santé intestinale #2 le syndrome du côlon irritable – Dr. Emeran Mayer

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rappel : voir le connectom intestinal

Perspectives sur la santé intestinale #001 Le connectome intestinal – Dr. Emeran Mayer

 

Jusqu’à 15% des personnes souffrent de ce syndrôme. Souvent associé au stress, à l’anxiété et aux états dépressifs.

Les symptômes sont des douleurs abdominales plus ou moins itnesnes, perturbations de lenteurs du transit, les altérations du mucus intestinal, les intolérances alimentaires, les remontées gastriques. On les soigne pas des antispasmodiques, de l’immodium, des régimes…

Les facteurs psychologiques sont l’anxiété, le stress et les traumas. On donne généralement des anxiolytiques, de la psychothérapie.

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L’approche du Dr Mayer basée sur l’épigénétique et la psychologie, à l’UCLA.

de la motilité au conectome intestinal.

Les fonctions complexes du cerveau sont connectés au système complexe de l’intestin. On y trouvera notamment des interactions avec les cellules du système nerveux, du système immunitaire ou encore endocrinien qui interagissent avec les milliards de microbes du microbiome. En retour les interactions remontent au cerveau.

Si une perturbation de cette relation est aigue et donc ponctuelle les effets ne sont pas graves. Mais si elle est chronique elle peut poser problème.

Un trouble de ce système de communication cerveau-intestin peut être initié soit dans le cerveau soit dans l’intestin mais va affecter les deux.

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les personnes qui souffrent de ce syndrome ont une sensibilité plus grande de ces relations entre l’intestin et le cerveau. Elles connaissent ces relations et peuvent les anticiper.

Ceci a aussi pour effet d’anticiper une douleur qui n’existerai pas sans cette anticipation psychologique. En effet, le stress vécu par une fausse interprétation d’un déclencheur de ce syndrome peut générer les hormones du stress qui vont justement déclencher le syndrome. Finalement la personne dira  » je le savais  » mais il est difficile de faire la part des choses.

A l’inverse, l’hypersensibilité intestinale va augmenter la sensibilité de la perception de stress, et ensuite générer une réponse du système nerveux sympathique. On tourne en rond, et les médecins sont parfois très maladroits quand ils disent que ça vient du cerveau, ce qui est vrai car ça se passe dans le cerveau mais pas exact car ça n’a rien à voir avec une mauvaise volonté, et ceci génère de l’incompréhension et un sentiment d’abandon et d’injustice.

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Ce cycle cerveau-intestin perturbé va aussi avoir des effets sur la digestion, les effets secondaires comme les intolérances alimentaires ou médicamenteuses.

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Les systèmes du cerveau impliqués dans la relation avec le ventre sont complexes et nombreux.

On va trouver successivement les systèmes spécialisés dans la vigilance ou pour nous le cerveau limbique relié à la sécurité, qui va être connecté au système de la conscientisation (de focalisation de l’attention, douleur), qui va conduire à une augmentation de la sensibilité émotionnelle correspondante (souffrance).

Cet enchainement déclenche ensuite l’activation du système de réponse au stress qui est connecté à l’intestin. On retrouvera ce qu’on connait déjà : ralentissement de la motilité intestinale, ralentissement de l’alimentation sanguine et des autres fluides vers les intestins et notamment du mucus intestinal qui va conduite à la perméabilité de la paroi intestinale, et (im)mobilisation du système immunitaire, et tout cela change l’habitat des microbes intestinaux et leur comportement, et ensuite aussi la communication de l’intestin vers le cerveau.

Donc en résumé, du moment que sentiment de sécurité est remis en cause, le ventre en subit les conséquences. Par sécurité, on parle de tous les stress.

 

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Facteurs multiples ==> ne pas focaliser

Les facteurs de sensibilité à ce processus sont multiples et il est une fois de plus important de ne pas focaliser seulement sur l’alimentation ou encore le fameux « transgénérationnel », qui ne sont que des vues très partielles. Les équipes du Dr Mayer ont établi ce schéma pour en signifier les principaux facteurs.

 

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Approche thérapeutique

L’équipe du Dr Mayer a identifié des types de traitement qui répondent aux différents systèmes impliqués dans ces troubles. Il prone une approche personnalisée et une complémentarité des discipline. le Dr Mayer a aussi conclu que les approches mono-disciplines ont un taux de succès très peu supérieur au placébos. Il déconseille les antibiotiques car ils ont un effet à long terme sur le microbiome.

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Les techniques anti-stress de PNL que je pratique dans le Coaching d’Accompagnement ,ou encore l’hypnose, ont notamment pour objectif de changer les biais de stimuli, de perception et d’interprétation de stress/sécurité.

Les techniques calmantes : La méditation, le contact avec la nature ou encore le Tuina (et même de préférence tous associés) vont plutôt agir sur la réponse émotionnelle et vont renforcer le travail sur les perceptions de stress précédemment cités.

L’alimentation : les fruits et légumes avec l’apport de fibres, ainsi qu’une réduction de l’alimentation en gras et viande et sucre. Le régimes sont déconseillés, à la place on préférera une alimentation adaptée à la personne, comme en médecine chinoise par exemple, mais avec des aliments européens car l’intestin a une mémoire longue de dizaines de milliers d’années.

Le mode de vie : tranquille !

 

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