Auteur/autrice : Eric LANGERMANN (Page 75 of 101)

Virginia Satir : créer du choix fait reculer le stress

Le choix efface le  stress.
Exemple
 : un mari veut tuer sa belle-mère, tellement il s’agace de ses plaintes à répétition. Au lieu de lui dire «  tu ne dois pas faire ça », donc d’empêcher le comportement, l’idée est de demander « comment tu vas faire ça ? ok tuer ta belle-mère est une des manières de changer la situation, et qu’arrivera-t-il ensuite ? que t’arriveras-t-il à toi en tant que citoyen, mari de la fille de celle que tu auras assassiné, en tant que père meurtrier de la grand-mère de tes enfants ? et que se passera-t-il en toi, pendant longtemps, ou pendant le restant de tes jours, quand tu auras réalisé ce que tu dis aujourd’hui vouloir faire par agacement ? »
et « cherchons au moins deux autres manières d’agir qui vont régler le problème qui est en toi de t’agacer de ta belle-mère ».

Le simple fait d’être dans cette prise de conscience d’autres possibilités, met la personne dans une position d’avoir le choix, et à partir du moment où il y a le choix, il n’y a plus de stress.

Le comportement et son processus – Librement interprété d’après une vidéo de Virginia Satir

Le comportement et son processus – Librement interprété d’après une vidéo de Virginia Satir  –  «  Virginia Satir PAIRS Training  Segment II »  – 1984

le comportement est le résultat d’un processus. Le comportement ne nous dit rien. On cherche toujours à changer les comportements, alors que ce qu’il faut faire c’est aller chercher la perception puis dérouler le chemin des 7 étapes jusqu’à ce comportement.

Habituellement on juge le comportement, «  tu ne peux pas / dois pas faire cela ». Chez l’enfant ou chez l’adulte, on cherche à réhabiliter la personne. Punition ou prison. Mais on n’arrête pas un comportement parce qu’on le dit ou l’exige. Il reviendra ou sera seulement recouvert d’interdit, car le comportement est le résultat d’un processus. Ces attentes sont à l’origine des racismes, des discriminations, des mises à l’écart, de la notion de minorité…etc…

L’idée de VS est de favoriser l‘intelligence universelle du patient.

 

Les Etapes originelles d’un Comportement :

Perception : dépendante de ce qu’on connait. Différent chez chaque personne. On ne perçoit que ce à quoi on est préparé à percevoir. C’est basé sur tout ce que d’autres m’ont enseigné, tout ce que d’autres ont déjà établi comme vrai, ce qui est autorisé, ou ce qu’ils ont senti être vrai. Ce que je perçois est une fonction de ce que j’ai été préparé à porter mon attention dessus. Ce que je vois est très différent de ce qui est.  Pour tout évènement, même si tous ont vécu la même histoire, ça reste une histoire et il n’y a pas de réponse universelle.
La plupart du temps on pense qu’on sait ce qu’il s’est passé. Et on juge à partir de ce qu’on voit, car on ne voit que ce qu’on est capable de voir.

Signification : deux parties : d’un point de vue intellectuel, d’un point de vue émotionnel. quel sens donnes-tu à ce qui s’est passé ? comment tu te sentais quand tu as vécu la signification ? Tout ce que l’être humain fait a besoin d’avoir une signification : on donne de la signification intellectuelle et émotionnelle à chaque évènement du vécu. Cette signification est dépendante du vécu.
Par ex : deux frères sont dans la même pièce avec leur père. Le père fait claquer sa pipe entre ses dents. L’un des frères devient nerveux. Son grand père lui avait expliqué que lui avait perdu une dent à force de claquer les dents contre sa pipe. L’autre frère n’a jamais entendu cette histoire et est content car pour lui son père fume la pipe et a du temps à lui consacrer.

Ce qui se rapporte à moi/rapport à l’estime de soi : comment tu te sens vis-à-vis de toi à propos de la sensation ? lien avec l’estime : Si je suis ok avec l’émotion d’être en colère, ou si je me sens coupable. Dans toute situation l’être humain se demande suis-je accepté ou suis-je rejeté ? ai-je une valeur ? « plus nous sommes capables de nous donner de la valeur en toute autonomie moins nous nous posons ces questions » Tout comportement destructif dénote une faible estime de soi.

Réponses Emotionnelles : prennent leurs racines dans le passé : je me sens safe, ridicule, en colère, honteux, etc… « l’émotion en elle-même ne dit rien, c’est l’émotion de l’émotion qui est parlante ».  Celui qui a raison est celui qui est aimé, celui qui a tort est celui qui est coupable, celui qui est coupable est celui qui est rejeté. Il y a toujours une réponse émotionnelle : L’être humain est équipé pour avoir toujours une réponse physiologique à tout vécu. Ce n’est pas parce qu’on a un ressenti qu’on a la conscience de cette réponse physiologique. Même mes personnes qui ont des blocages comme l’aphasie ou les états de catalepsies ont réponses physiologiques, mais qu’il y a des processus d’interdiction de réaction très stricts qui sont destinées à protéger la personne.

Défenses : quelle défenses utilises-tu ? La défense classique est que l’autre est responsable. ex : je pense que tu es la cause de mon mal être.
Ex : je ne fais confiance à personne. Cette acception, consciente ou non, est destinée à nous protéger, par exemple après une ou plusieurs « trahisons », déceptions. Mais poussées à l’extrême, les défenses peuvent générer des maladies ou même nous mener à la mort.

La Liberté de commenter: « je suis une personne gentille donc je ne devrais pas être en colère », le commentaire a un rôle de (faux) médiateur.

Ces étapes mènent à un Comportement. Un comportement ne peut aller que dans deux directions : vers soi ou vers les autres / vers l’intérieur ou l’extérieur.

Principe de traitement : face à un comportement, l’idée de V. Satir est d’aller reconstituer le processus pour mettre en lumière les différents aspects qui touchent aux perceptions (au monde ou réalité de la personne), à l’estime, aux réponses émotionnelles, aux mécanismes de défense et d’évitement et donc de dégager les obstacles.

Elle n’aborde pas ici les moyens employés, ni les détails de sa méthode, on le verra dans la méthode Satir, mais elle utilisait beaucoup la conversation et les jeux de rôles, son credo est de ne pas seulement restaurer le patient arrivé avec une pathologie (jusqu’à la prochaine rechute) mais de générer un état de joie, et durable.

 

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Le choix efface le  stress.
Exemple
 : un mari veut tuer sa belle-mère, tellement il s’agace de ses plaintes à répétition. Au lieu de lui dire «  tu ne dois pas faire ça », donc d’empêcher le comportement, l’idée est de demander « comment tu vas faire ça ? ok tuer ta belle-mère est une des manières de changer la situation, et qu’arrivera-t-il ensuite ? que t’arriveras-t-il à toi en tant que citoyen, mari de la fille de celle que tu auras assassiné, en tant que père meurtrier de la grand-mère de tes enfants ? et que se passera-t-il en toi, pendant longtemps, ou pendant le restant de tes jours, quand tu auras réalisé ce que tu dis aujourd’hui vouloir faire par agacement ? »
et « cherchons au moins deux autres manières d’agir qui vont régler le problème qui est en toi de t’agacer de ta belle-mère ».
Le simple fait d’être dans cette prise de conscience d’autres possibilités, met la personne dans une position d’avoir le choix, et à partir du moment où il y a le choix, il n’y a plus de stress.

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Les comportements destructeurs
Dans les comportements destructeurs, quel que soit le domaine, on retrouve toujours : Diminue la perception de ce qui est (car la perception est dominée par les pensées), la signification est très sommaire, la personne se sent constamment en danger de ne pas être aimée, ses réponses émotionnelles sont toujours la peur, leurs défenses sont comment ne pas ressentir la peur (et mettre quelque chose à l’extérieur, en dehors de soi pour contrôler la peur), et ces personnes savent pleinement commenter.

Atteindre la richesse de la relaxation

Atteindre la richesse de la relaxation

Pour obtenir la paix, fais de l’espace. Pour obtenir de l’espace, sois silencieux. Ensuite, fais de l’espace autour de toi, et laisse partir toutes les anxiétés, les peurs, les craintes, les luttes, les colères, les suspicions…

Ménage toi un moment pour toi. Eteins tes appareils, déconnectes toi un peu.

Prends le temps, fais du temps. Éteins ton téléphone et toutes les distractions.

Respire. Respire par le ventre. Respire. Plus lentement que ça. Un tout petit peu plus lentement. Encore une fois, respire. Et encore une fois, respire un peu plus lentement.

Ralentis le flot

Ensuite, ralentis le flux des pensées. Repère tout ce qui dans tes préoccupations est lié au passé et au futur. Concentre-toi sur ce qui est, là, maintenant. Petit à petit, tu vas venir vers le moment présent, vers ce qui se passe ici et maintenant. Tout ce qui n’est pas dans le présent, laisse-le, et reviens ici dans le présent. Ne chasse pas les pensées qui se passent dans le passé et dans le futur, mais simplement reviens ici.

Respire. Respire par le ventre. Respire. Plus lentement que ça. Un tout petit peu plus lentement. Encore une fois, respire. Et encore une fois, respire un peu plus lentement.

Maintenant, continue ton voyage. Respire un peu plus lentement, laisse aller tes tensions, ne pense plus à cette journée, ni à ce que tu va ou dois faire juste après ce moment que tu t’accordes.

Le passé n’existe pas, personne ne l’a jamais vu, saisi, entendu. Le passé c’est ce que nous retenons de notre vécu, souvent de ce qu’on nous a enseigné de croire du passé. Mais il n’existe pas.

Le futur n’existe pas, personne ne l’a jamais vu, saisi, entendu. Le futur est une projection mentale. Il n’existe pas.

Le futur n’existera jamais ! Ce qui existera, c’est un autre moment présent. Et ainsi de suite. Donc, ce qui existe c’est le moment présent. Seul lui existe. TOUT absolument tout se passe dans le présent, RIEN ne se passe dans le futur, et rien ne se passe dans le passé.

Alors si tu vis dans le passé ou dans le futur, tu vis dans tes pensées, dans l’irréel ! dans tes projections. Et tu passes à côté du réel, le seul réel est ce qui se passe au présent. Seulement au présent.

Vis ! vis au présent !

Respire. Respire par le ventre. Respire. Plus lentement que ça. Un tout petit peu plus lentement. Encore une fois, respire. Et encore une fois, respire un peu plus lentement.

détends-toi. Tu n’as rien d’autre à faire, pendant quelques minutes, que de te laisser aller à déguster le moment présent. Ralentis petit à petit toutes ces pensées, et viens là, ici et maintenant : il n’y a pas de pensées. Observer-Contempler, observer pour t’inspirer, contempler pour prendre un peu de recul, observer et contempler dans le présent, pour t’inspirer dans le discernement et prendre plus tard les actions dans le bon moment, celui qui construit un futur moment présent connecté, harmonieux, cohérent.

Respire. Respire par le ventre. Respire. Plus lentement que ça. Un tout petit peu plus lentement. Encore une fois, respire. Lâche, relâche. Et encore une fois, respire un peu plus lentement.

En attendant, reviens ici, et observer comme ces mots t’embarquent dans des pensées, la puissance de ton imagination n’est-elle pas un formidable outil ? Utilise donc ton mental pour imaginer ce que tu choisis, reprends le pouvoir, et imagine des beaux paysages de vie, des beaux voyages, car c’est dans les rêves qu’on trouve l’inspiration.

Maintenant reviens, encore une fois, ici et maintenant. Observe, ressens, ferme les yeux, écoute, regarde à l’intérieur de toi, tout ce qui se déploie. Tout ça te rappelles à ce qui constitue ton monde intérieur, fait de passé et de futur tous construits. Et reviens, ne fais qu’observer, toutes ces observations qui renvoient à des pensées, laisse-les défiler, juste défiler en toi, comme des paysages qu’on observe depuis un train lancé dans la campagne.

Maintenant, respire comme si tu respirais par le cœur. Comme si c’est ton cœur qui respirais. Et ton cœur respire :

« j’inspire l’Amour, j’expire l’Amour, j’inspire l’Amour, j’expire la Joie, j’inspire l’Amour, j’expire la gratitude »

Tu peux penser à quelqu’un que tu aimes, ou à un animal que tu aimes. Respire par le cœur, avec le ressentir, ressens cet amour en toi ! Ressens la Joie, la gratitude, l’Amour Universel pour tout, pour la Vie, pour toute forme de Vie, pour la Terre, pour l’Univers !

continue ton voyage, selon ton inspiration, soit in-spiré, tu es un être spirituel, in-spirit ! …

Prends ton temps, libère toi et vas, voyage, loin, voyage librement, tu es LIBRE ! Libre ! Libre !

faire silence pour reprendre de l’espace

most thoughts are repetitive—thoughts about the future and the past. we often don’t realize what is happening because we have become accustomed to it.  E Tolle

 

… Quand un évènement ou plusieurs devenus situation me mettent en colère … Souvent c’est au travail, ou un membre de la famille, ou encore une administration.

Derrière une colère il y a toujours une tristesse ou une peur. Avoir ceci à l’esprit est salvateur. Et me rappeler que la peur est très mauvaise conseillère m’aide à ne pas réagir. Mais parfois je deraille, oui.

Quand une situation vient comme me prendre à la gorge, quand je me sens coincé, obligé, pris en otage, au piège d’autres, ou quand quelqu’un a des idées et des décisions injustes et tellement fausses…

En offrant ma résistance, ma colère, j’offre à l’autre de jouer le rôle qu’il veut que je joue. Car il est dépendant de moi. Son attitude va continuer tant que je joue le jeu.

Alors que faire ? D’abord accepter. Comment peut-on accepter certaines choses totalement horribles, injustes, révoltantes ?

Ce sont des jugements. Même si souvent je disais  » mais non, ce sont juste des faits ! Regarde les chiffres,regarde ce qui se passe, es-tu aveugle ?  » Ou encore  » mais c’est la triste vérité ! « …

En fait non, ce sont des jugements. Les jugements sont partout, ils ont formé nos cerveaux, nos comportements, Ils sont automatiques.

Les seuls faits sont simples et naturels, il fait beau n’est pas un fait..il fait chaud n’est pas un fait. Il fait jour c’est un fait. Il fait nuit est un fait. L’oiseau est sur l’arbre est la description d’un fait.

Nos jugements sont basés sur des émotions. Toute émotion dure entre 30 secondes et 1 minute 30, et tout ce qui en reste c’est ce que je cultive, ce que je garde de cette émotion. Les opinions et les certitudes sont des ancres de mes jugements, les ancres de mes émotions.

Je voudrais qu’une situation soit différente de celle qu’elle est. Parce que j’ai peur, alors je veux la transformer. J’opose ma résistance. C’est une résistance à envers ma propre peur.

Alors je voudrais que d’autres adoptent tel ou tel comportement.
C’est en fait que les autres répondent à ce que je pense qui fera mon bien-être, qui va effacer ma peur, mon anxiété, mon inquiétude…

L’émotion est né en moi je l’ai gardé et maintenant je voudrais que d’autres l’efface. L’émotion est à l’intérieur les autres sont à l’extérieur. Évidemment ça ne peut pas marcher. Si je me mets sans cesse en situation de dépendance vis-à-vis des autres pour gérer les émotions que je ne sais pas gérer avec moi-même et en moi-même je ne pourrai pas acquérir de sérénité durable de tranquillité d’esprit.

Il peut m’arriver des choses bien pire que ce qui m’arrive il peut m’arriver que je sois en prisonnier il peut m’arriver que je sois parmi ce qu’on dit être les victimes de guerre il peut m’arriver une maladie il peut m’arriver un empoisonnement etc…

Accepter sans vouloir transformer selon mon vouloir.

Pour accepter alors que je me sens totalement enfermé dans mes émotions je peux commencer par faire silence et respirer. Ce moment de silence m’offre un espace de liberté il sera court au début et insatisfaisant mais si je répète ceci alors cet espace de liberté va grandir le sentiment de colère de tristesse d’anxiété de culpabilité de victimisation vont tous reculé d’un pas.

Simplement faire silence en moi-même cesser de penser au futur ça c’est de penser au passé ce essaie de penser aux autres juste observer ce qui est ici et maintenant.

Dans le ici et maintenant dans le moment présent il n’existe pas d’anxiété de colère de suspicion de plainte de faute ou encore de victime.

Et alors que je pourrais commencer à dire « voilà la situation est comme ça c’est comme ça » accepter et même m’abandonner à ce qui est.

Car à quoi cela servirait-il de vouloir changer quelque chose qui n’est pas la seule chose qui est c’est ce qui est dans le ici maintenant.

Ce qui est passé est passé et n’existe plus, ce qui sera est inconnu c’est dans le futur qui n’existe pas. Le passé n’existe pas le futur n’existe pas personne ne les a jamais vu ne les a jamais saisi ne les a jamais contrôlé. Étant donné que le passé et le futur n’existe pas il n’y a aucune raison de vouloir m’agacer où m’angoisse et à leur sujet.

Certains sont allés dans les chambres à gaz avec le coeur en Paix. Ce sont mes exemples de sagesse à suivre car ils l’ont apprise dans des conditions terribles et sans avoir le temps de le faire.

Aimer…la dépression ?!? Témoignage

Aimer ce qu’il est impossible d’aimer …

Aimer…la dépression ?!?   An anglais, Depressed (déprimé) peut s’entendre par Deep Rest, à savoir un moment profond de repos, d’arrêt, de retrait. Une retraite nécessaire, celle de la folie d’un quotidien qui ne correspond plus à la nature profonde en éveil, ou en réveil.

En Français, De-pression peut s’entendre comme la détente d’une pression trop élevée. On dé-compresse. Et alors c’est comme un grand vide après le trop-plein.

Voilà ce qui m’est arrivé en 2013. Le vide en moi génèrait alors le vide autour de moi, je me sentais seul, incompris, isolé, même pas envie qu’on me comprenne, qu’on m’approche, personne ne peut comprendre, une force en moi ne veut surtout pas faire un pas vers l’autre, vers la compréhension de cette incompréhension.

Commençait alors une traversée du désert … longue, pénible, dans un brouillard dense … de temps en temps une oasis pour me reposer, pour ensuite voir que ce n’était qu’un mirage d’oasis, et le désert, encore … Celui que je générais, celui du deep-rest, la retraite profonde … que j’ai oublié d’aimer !

Notre société fait de nous des machines à gagner, des performeurs, et nous gérons toute notre vie selon les critères et paramètres de performance. Notre société nous a séparés isolés, il n’y a plus de commnautés de villages, de rue, de famille. Tout doit aller vite, on vit deux fois plus longtemps et on se prend plus le temps pour rien ! Plus de partage, plus de temps … les faibles, on les aide à s’adier, mais on ne les aime pas, on ne les protège plus !

… alors comment donc avoir l’idée même d’une retraite profonde, et comment concevoir même l’idée d’aimer ce moment à passer, dans la sécurité perdue du temps pour soi, dans la sécurité perdue d’une communauté qui protège les faibles.

Pourtant, ce temps de prise de recul est le chemin de la découverte de ressources insoupçonnées, et d’une spiritualité plus profonde, d’une humanité élargie. Les grands maitres spirituels ont souvent émergé après une retraite profonde « deep rest ».

Aimer la dépression, une idée stupide, peut-être. Aimer la dé-pression, une idée déjà plus acceptable. Aimer le temps d’arrêt profond, voilà un moment qu’on devrait peut-être s’accorder de temps en temps, avant que le corps ne dise stop à son tour, en nous entrainant dans un gouffre dont on met si longtemps à sortir.

Car c’est un plongeon sans fil quand on craque, que ce soit une sorte de paralysie mentale, ou alors une dérive des croyances qui nous entraine à ne pas pouvoir aimer les autres, vers cette hypersensibilité à tout ce qui vient de l’extérieur, les sons, les voix, les couleurs, les comportements, la nuit, la moindre pluie, même la nourriture, plus rien n’est supportable.

La reconnexion est alors douloureuse, et se fait alors d’une manière nouvelle : C’est une créativité forcée qui est à l’œuvre, car pour qu’émerge quelque chose de nouveau, il faut changer la manière de penser, et d’agir.

Je m’étais entêté à penser que la solution viendrait de l’extérieur, et que changer des choses à la marge arrangeraient tout.

Mais la vie est bien faite, alors quand vraiment j’étais allé trop loin, quand j’ai bloqué, la Vie a fait ce qu’elle sait si bien faire : La Vie est mouvement, elle bouge elle ! et puisque je refusais de bouger, elle s’est chargée de cela : un grand coup de pied, pour que je recommence à zéro, pour que je finisse enfin à émerger : par mes talents, par ce que je sais créer, par moi !

Et durant cette période de perdition, je n’avais souvent plus grand-chose à quoi me raccrocher, sauf la flamme de l’Amour qui toujours brûle en moi. Quelques phrases d’ancrage, quelques inspirateurs, quelques souvenirs heureux, et petit à petit … avec le recul, je me surprends à parfois regretter la facilité avec laquelle je plongeais dans les profondeurs de l’âme, mis à part que je ne regrette pas la souffrance.

Et aujourd’hui, je suis toujours aussi seul, mais je me sens pas seul, au contraire, je sais que je n’ai jamais été seul, c’est moi qui me suis isolé. Mon isolement, mon manque de Vie, mes idées noires, mon manque d’énergie, ma colère rentrée, mon hypersensibilité négative, étaient reliées à la peur. Puis, dans la foulée, avec le départ de Maman, il a fallu apprendre la tristesse.

Au fil du temps, au fil des ans, tout ce qui m’a été offert se transforme, et tout ce qui m’est offert de vivre a toujours quelques longueurs d’avance sur ma capacité de compréhension. Ainsi, je suis toujours surpris, je m’émerveille, et parfois je plonge à nouveau quelques temps dans la tristesse, dans le doute, mais cette fois le doute est un moteur, et la tristesse une façon d’apprendre, de me relever. Bien sûr, dans ces moments, je ne peux rien voir clair. Mais désormais, je me rends compte que je suis aveuglé par les émotions, et qu’il faut laisser passer ce temps que je ne crois pas avoir.

Aimer la retraite profonde, m’arrêter quelque instants au bord du chemin, et regarder la Vie passer. Cesser de croire que je n’ai pas le temps. Plus je m’accroche au temps, moins je peux être créatif, et l’utiliser. Prendre un temps pour soi.

 

Estime de soi : la technique du miroir

Tu prends un temps pour toi, au calme.

Tu te mets devant ton miroir, et tu apprends progressivement à …

tu te regardes

tu te regardes dans les yeux

tu te dis  » je t’aime bien »

tu te dis  » je t’aime beaucoup »

tu te dis  » je t’aime  »

les tensions et les émotions comme la gène, le sentiment de  » c’est nul  » et autres  » ça ne servira à rien  » , ou   » c’est malsain  » seront là, tout comme les résistances car le mental va t’empêcher de t’aimer vraiment.

Au fur et à mesure, au fil des jours, tu ressentieras un mieux-être, et puis tu arriveras à t’aimer franchement.

par la suite, tu te diras je t’aime à chaque fois que tu iras dans ta salle de bain, sans problème, pour cultiver l’estime de toi, et dans les moments où tu te sentiras coupable, nul, après une  » erreur » etc…

APPRENTISSAGE APPRENDRE FACILEMENT De l’information à la Compétence Comment améliorer la mémoire de ses connaissances

Un ami vient avec un livre et te dit  » il faut que tu lises ça, c’est génial ! » tu lui réponds  » ok, ça parle de quoi ? » et là il te dit  » euhmm, lis-le tu verras, il faut que tu lises ça, fais moi confiance  » … cette personne a lu, ça lui a plu, mais il ne sait pas restituer.

 

Les 4 étapes pour apprendre vraiment un sujet, quel qu’il soit :

AVANT DE COMMENCER : arrête tout le reste, telephone, télé, etc : ne fais QUE ce que tu veux faire, RIEN d’autre !

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INFORMATION : lire, regarder une vidéo, écouter un audio, écouter une conférence… fais-le à 100%, ne te disperse pas.

Tout de suite après, mettre le texte / cours de côté, et se remémorer un maximum de choses.

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DONNER DU SENS : à chaque fois que tu apprends quelque chose, arrête toi un peu et réfléchis : quel sens peux-tu trouver à ce que tu es en train d’apprendre ? quelle signification ça a ? est-ce que ça peut t’être utile ? si c’est apprendre des signes ou un langage nouveau : quel correspondance mémotechnique peux-tu trouver ? Ex : les signes du code de la route peuvent ressembler à un animal, un objet de la vie courante, pour t’aider à trouver des parallèles / des ponts, car on mémorise mieux en faisant des ponts

Répétition Espacée avec Cartes Mémoire :
Classer les cartes mémoire dans une boite à X intercalaires. Quand on répond juste à une carte on la met dans l’intercalaire suivant. Quand on se trompe, on remet la carte tout au début. (boite de leitner)
Les intercalaires sont de plus en plus espacés dans le temps : exemple à ajusrter en fonction de la difficulté du sujet : JOUR 0,  +1 jour,  +3 jours,  +1 semaine, +2 semaines, +3 semaines, +1mois, +2mois, +3mois

MELANGER LES CARTES MEMOIRES DE DIFFERENTS SUJETS : aide à remettre chaque carte dans son contexte.

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FAIRE : trouve des moyens de mettre en pratique ta nouvelle connaissance, et applique-là dès aujourd’hui. faire des simulations si pas applicable dans la réalité.

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PARTAGER : la meilleure façon d’apprendre est d’enseigner. Passe deux fois plus de temps à partager que tu as consacré à t’informer la nouvelle connaissance.
Exemples : parle/telephone à quelqu’un, organise un jeu dans lequel tu partages ta nouvelle connaissance (jeu de cartes, l’autre tire, toi tu réponds), ou alors fais un voyage imaginaire dans lequel tu mets en oeuvre ta nouvelle connaissance. N’hésite pas à imaginer toi-même des obstacles et ta manière de les contourner, ça va améliorer ta nouvelle connaissance.

Astuces :
faire des étapes limitées dans le temps : objectif 15 minutes
trouver le canal préféré : par exemple passer par l’écrit peut s’avérer plus efficace que l’écran et le clavier. Ou encore, avec ancrage musical ou visuel. etc…

Le jour fini

Le jour fini

il glisse doucement dans le passé, et ne sera plus jamais.
je le laisse aller, doucement,
en portant une dernière pensée bienveillante à cette journée, vécue.

Je laisse derrière moi toutes les pensées stressantes, toutes les agitations, toutes les questions restées sans réponses, tous les doutes, toutes les confusions.

Les pouvoirs constante humaine

(Anthony Robbins ‘ Pouvoir Illimité » )

page 21 et +

Le pouvoir est une constante humaine. Ses sources se cumulent : Le pouvoir était seulement à celui qui était le plus fort. Ensuite il est devenu également héréditaire. Plus tard, il était aussi à celui qui possède le capital. Maintenant, il est à celui qui possède le flux d’information.

Le pouvoir d’être soi : ou vous élaborez vos idées, ou bien quelqu’un les élabore à votre place. Ou vous faites ce que vous avez envie, ou vous exécutez les projets d’autres.

le vrai pouvoir se partage.

je pose la question : quel sera le prochain pouvoir ?

 

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