Auteur/autrice : Eric LANGERMANN (Page 53 of 101)

Exercice pour commencer à trouver son foyer émotionnel

Exercice pour commencer à trouver son foyer émotionnel

Listez les émotions ressenties dans le courant de la semaine passée. Classer dans une colonne agréable et désagréable.
entourer les deux émotions dans chaque colonne ressenties le plus souvent dans votre vie.
Parmi ces 4 émotions entourées, choisir celle ressenties régulièrement, sans raison apparente.
Il y a de fortes chances pour que cette émotion soit aussi celle qui sera l’émotion refuge en cas de difficultés rencontrées.

Pour décrire la peur :

Angoissé – Anxieux – Appréhension (avoir de l’) – Coincé – Confus – Coupable – Craintif – Défensive (sur la) – Désorienté – Effrayé – Épouvanté – Faible – Fourbe – Frousse (avoir la) – Harcelé – Horrifié – Incertain – Inhibé – Inquiet – Méfiant – Nerveux – Paniqué – Pessimiste – Perdu – Prudent – Secoué – Soucieux – Tendu – Terrifié – Timide – Timoré – Traumatisé – Troublé – Vulnérable

Pour décrire la colère :

Agacé – Agité – Agressif – Amer – Aversion (avoir) – Choqué – Contracté – Contrarié – Courroucé – Critique – Dérangé – Dur – Énervé – Envieux – Exaspéré – Excité – Fâché – Frustré – Furieux – Haineux – Hostile – Hystérique – Insatisfait – Irrité – Jaloux – Mécontent – Mesquin – Outré – Proteste (qui) – Rancunier – Renfrogné – Révolté – Sauvage – Suffisant – Vexé

Pour décrire la tristesse :

Abattu – Affligé – Apathique – Blessé – Bouleversé – Cafardeux – Chagriné – Découragé – Déçu – Dégoûté – Déprimé – Désespéré – Embarrassé – Ennuyé – Éteint – Fatigué – Honteux – Humilié – Inadéquat – Inintéressant – Isolé – Lugubre – Malheureux – Meurtri – Nostalgique – Navré – Paumé – Pessimiste – Prostré – Résigné – Submergé – Tourmenté – Triste – Vaincu – Vidé

Pour décrire la joie :

Affectueux – Agréable – Allègre – Amical – Amusé – Bon – Chaleureux – Chanceux – Comblé – Confortable – Content – Décontracté – Enchanté – Entrain (plein d’) – Enthousiaste – Euphorique – Exubérant – Fier – Forme (en) – Gai – Harmonie (en) – Heureux – Jovial – Joyeux – Libre – Lumineux – Motivé – Nourri – Optimiste – Passionné – Ravi – Reconnaissant – Satisfait – Stimulé – Transporté

La Culpabilité – Outil pour le Coaching

La Culpabilité – Outil pour le Coaching – Steve Andreas

 

Valeurs nourries

pensez à un moment où vous avez fait quelque chose dont vous vous êtes senti coupable et remarquez la valeur à laquelle vous n’avez pas fait attention ou que vous n’avez pas satisfaite : c’est ce dont vous vous sentez coupable.
Au moment où vous avez fait du mal à quelqu’un, y avait-il une autre valeur qui était plus importante pour vous à ce moment-là ?

Pourriez-vous dire  » j’ai fait une erreur, mais à ce moment-là il y avait quelque chose d’autre qui était plus important pour moi »

ça apporte un équilibre : maintenant tu peux voir les deux valeurs, et c’est là que le mot « et » devient très utile :  « j’ai violé cette valeur ET j’ai satisfait cette autre valeur »

Une personne qui agit en fonction de ses valeurs

ensuite on peut positiver :
« je suis vraiment une personne qui suit mes mes valeurs, et celle-là était plus importante pour moi à l’époque,
aujourd’hui je choisirais différemment, mais à ce moment là c’était ce qui était le plus important »

Cela permet d’éviter de se complaire dans la culpabilité :

Cette façon de considérer permet de séparer quelqu’un de son passé et les mauvais sentiments du passé, et de commencer à le faire avancer vers le futur.

Avancer vers l’autre

Cela permet aussi d’aller vers l’autre pour en faire quelque chose de positif dans la relation, et refermer une plaire. On peut alors voir comment faire amende honorable, comment sortir de senrir mal vis à vis de la personne blessée, et d’être content que l’autre sache pourquoi.

Si la personne n’est plus de ce monde ou n’est pas abordable, on peut lui écrire une lettre, la dire à haute voix puis jeter.

Plus tu te sens coupable, plus forte est la valeur à laquelle tu n’as pas répondu.

tu fais plein de choses tout au long de la journée. Selon tes valeurs, tu t’en fiches peut-être si tu jettes un gobelet sur le bord de la route ? Si tu ne te sens pas coupable, tu n’as pas de valeur qui correspond à ce geste. Mais si tu te sens mal à propos de ça, cela signifie que la valeur  » je vis dans un environnement dont le suis responsable » est très importante pour toi  :  Les actes trouvent leurs fondations dans les valeurs.

La culpabilité se trouve toujours dans le passé et son examen peut éclairer le futur.
Examiner ce que vous avez fait dans le passé permet d’en apprendre sur vos valeurs. A partir de là, que pouvez-vous apprendre sur les conséquences de votre comportement, comment pouvez-vous utiliser ça dans le futur ? comment voudriez-vous être différent dans le futur, que pouvez-vous apprendre de vos valeurs et de vos comportements, et transformer la rétrospection en prévoyance ?

Anxiété – Outil de Coaching – Steve Andreas

Anxiété – Outil de Coaching – Steve Andreas

 

fermer les yeux

se mettre dans la situation (précise) d’anxiété
ressentir la sensation désagréable :
où se situe-t-elle ? faire préciser car son trajet se précise au fil du ressentir. Bien définir le trajet et l’ordre
Quelle est sa taille ? la forme ?
Quelle est la couleur ?
( Quel son/bruit ? Odeur ? Goût ? Texture ? )
Dans quel sens (rotation) tourne la sensation ? Horaire ou anti-horaire. si ce n’est pas clair, demander à la personne de tester les deux sens et de fixer le sens le plus familier

Ensuite :

Se remettre dans la situation désagréable
Changer le sens de rotation
et et changer la couleur pour une belle couleur
(Modifier les sons, l’odeur, le goût, la texture)

Faire vérifier
Si pas assez, recommencer

Accélerer la rotation dans le sens inverse
faire vérifier si ça s’améliore encore

Faire vérifier pour des situations futures (car l’anxiété est située dans le futur)

Une fois l’expérience réparée, faire appliquer à d’autres situations pour que la personne emporte la méthode avec elle pour qu’elle puisse régler d’autres situations d’anxiété en toute autonomie

 

Une réflexion sur la réincarnation

La question de la réincarnation

D’anciens textes de la Chine antique nous disent parfois qu’on peut être ré-incarné en foie de lapin, ou en bout d’os.

Ceci ouvre une autre question : n’est-ce pas un peu prétentieux de penser que nous serions automatiquement réincarnés en humains ? C’est pour moi une vision vaniteuse du monde, celui qui place l’homme au-dessus des autres formes de vie, ce qui a mené cette planète dans cet état…

Les anciens sages Chinois nous disaient, par ces évocations de réincarnation en foie de lapin ou en bout d’os, que nous sommes énergie. D’ailleurs, selon la médecine chinoise, nous sommes le fruit de la rencontre entre un shen « esprit » (ou énergie) céleste, le Hun, et le shen « esprit » (énergie) terrestre, le Po, et qu’à la mort, les énergies respectives retournent d’où elles viennent.

Si l’on accepte l’idée que la Vie n’est pas chair, elle n’a pas besoin de commencement. La question du début n’existe pas dans une notion d’éternité, car l’éternité n’a pas de fin, mais pas non plus de début.

Dans ce cas, pourquoi serions-nous ainsi ré-incarnés dans le futur, dans un « après » ? L’Être n’est pas lié au temps, le temps est lié à la matière. Le temps c’est celui qui traverse le paysage de la Vie. Alors, il n’y a pas ni futur ni passé, pour l’âme, pour l’Être.

Ce qui est incarné, c’est quoi ? la matière ? la Vie ?

La matière est liée au temps, le temps est lié à la matière, et si le « je suis » est immuable en moi, si je suis c’est mon âme, mon Être profond qui ne bouge pas depuis que je suis tout petit, alors « je suis ».

Ce « je suis » de la Vie, n’a pas besoin de temps, ni d’espace, ni de passé ni de futur. « je suis » EST, tout simplement.

Alors pourquoi serions-nous réincarnés ? Pour vivre la matière ? C’est une possibilité. Ce serait une mise en matière de la Vie. Pourquoi alors serions-nous humains après avoir été humain ? pourquoi pas un bout d’or, une fleur, un bout de foie de lapin ?

Mais plus que cela, pourquoi existerait-il un futur à cette incarnation nouvelle ? La Vie est dénuée de passé et de futur, qui sont des inventions de l’esprit humain. Le passé et le futur sont des constructions humaines, et la réincarnation ne peut être inscrite dans le futur, ni dans le passé.

Si incarnation il y a, elle serait donc ni future ni passée. Ce qui peut être incarné est la Vie, pas la matière ni sa production humaine, à savoir les pensées et la croyance que l’incarnation se ferait dans le futur, qui n’existe que sans l’esprit des humains.

La temporalité physique

Il existe bien un temps physique. C’est maintenant. Dans une minute, il y a 60 maintenants d’une seconde, si toutefois on peut réduire un instant à une seconde, mais admettons. Le maintenant que je viens de vivre n’existe plus, je vis un autre maintenant, qui disparait aussitôt qu’il est vécu.

Une incarnation serait donc une suite à une mise en marche. C’est le train qui passe dans le paysage, et le paysage reste le même. C’est le passager qui défile, pas le paysage.

En quoi aurais-je besoin d’être réincarné après que mon voyage soit fini ? Les croyants de la réincarnation pensent que c’est pour progresser. L’idée de progrès est elle aussi une croyance purement humaine. Nous pensons que nous sommes dans le progrès, dans l’expansion, dans l’amélioration plus ou moins continue. C’est une vision faussement Darwinienne de la Vie. Elle sous-tend qu’il y aurait une progression.

Mais qu’est-ce qui aurait besoin de progrès ? Qu’est-ce qui pourrait progresser ? Ce n’est pas mon « Être », mon « âme », cette part de moi qui justement est immuable, cette part de moi qui est faite d’amour pur. Cette part de moi est la même depuis que je suis dans cette existence, elle n’a pas besoin de progresser, car elle EST Amour.

Ce qui pourrait avoir besoin de progresser, c’est mon comportement dans mon environnement, c’est de travailler mon alignement entre mon identité, mes valeurs, mes actes et mon comportement vis-à-vis de mon environnement. En somme, ce qui peut avoir à progresser, c’est l’éclat de Vie dans la matière.

En ce sens, l’incarnation serait une progression de la Vie dans la matière. Et plus on progresse, plus la Vie peut éclater dans les yeux d’une personne. En somme, la « personne » est le contenant de « l’Être ».

Cette idée me plait, cependant elle est anthropomorphique.

Reste à savoir comment définir ce qui est progression. Chaque culture et chaque groupe humain a sa propre vision de la progression. Quand on parle de réincarnation, on pense à l’élévation spirituelle. Mais pourquoi ce serait seulement cela ? Et si d’autres pensaient que c’est par exemple la richesse en argent ? Donc, doit-on, peut-on s’approprier la notion d’incarnation et lui donner un sens défini, obligé ? N’est-ce pas une vision humaine de l’incarnation ? Est-ce qu’un oiseau se réincarne en oiseau jusqu’à ce qu’il soit un « bon » oiseau ? C’est quoi un bon oiseau ? Là, on entre dans les notions de bien et de mal, qui sont des inventions judéo-chrétiennes. Peut-être peut-on simplement parler d’harmonie ?

L’idée serait donc de s’élever pour devenir une personne qui soit en harmonie avec son environnement ? A savoir que le voyageur serait en harmonie avec le paysage dans lequel il défile lui ? Un oiseau n’a pas besoin de réfléchir à son harmonie. Il mène sa vie, c’est tout. Un humain ne devrait pas avoir à réfléchir à son harmonie. Il devrait seulement vivre sa vie, c’est tout.

Vivre sa vie d’humain sans temps, sans passé ni futur, sans vouloir dominer le paysage, en se contentant d’être un voyageur qui observe et contemple le paysage. En laissant tomber notre vanité, cette tendance à voir le monde en fonction de nos croyances ancestrales, celles dans lesquelles nous avons été élevés, nous ferions un grand pas vers l’incarnation : que notre Être incarne le corps, au lieu que la matière veuille toujours définir l’Être, en pensant que l’avoir est supérieur.

L’avoir, c’est vouloir changer le paysage, c’est ce qui a mené l’homme à détruire son environnement. Après lui, l’Être sera toujours là, mais peut-être pas l’humain, pas l’enveloppe. Car la Vie EST

L’expérience de Vie pour la ressentir

L’expérience de Vie pour la ressentir

C’est dans la matière que je fais cette expérience de Vie. Je peux ressentir la Vie au travers de la matière. La matière me permet de ressentir la Vie. La Vie, elle, n’a pas besoin de ressentir ou d’être ressentie. Elle EST, c’est tout ! Elle n’a aucun besoin, n’a pas besoin de but.

La matière dans laquelle je suis actuellement me permet de ressentir la Vie. C’est une expérience unique, riche, et je suis heureux de la ressentir à chaque instant si je veux la ressentir. Il suffit de me tourner vers elle, vers la Vie en moi, pour la ressentir.

Par moments, elle est tapie au fond de moi, quand je suis submergé par les émotions, ou alors quand je suis submergé par les pensées, la réflexion, ou encore par les préoccupations matiérialistes.

Mes convictions peuvent même m’éloigner de cette perception de la Vie en moi. Cette perception devient alors subtile, non pas parce que la Vie est faible, mais parce que moi j’ai mis des barrières : le manque d’ouverture d’esprit, l’absence ou l’incapacité d’introspection.

Pourtant, la Vie est toujours là, disponible. Elle peut être ressentie à chaque instant. Pas besoin d’aller au bout du monde pour ça. Pas besoin d’argent pour ça. Pas besoin de connaissance, ni de reconnaissance. Juste être soi !

Certaines personnes n’ont pas à se « connecter » avec la Vie en eux, ils la vivent de manière différente, dans l’action. Selon nos métaprogrammes, nous avons ou non besoin de nous arrêter, ou d’être dans l’action, d’être sérieux ou léger, etc…

L’important c’est que la Vie puisse être libre en nous, puisse bouger, s’exprimer. C’est ce qui rend une personne vivante, ce qui forme l’aura, l’eclat des yeux, c’est ce qui fait nos connexions intenses avec n’importe qui.

L’hôtel de la Vie, l’hôte est l’hôte.

L’hôtel de la Vie, l’hôte est l’hôte.

Le mot hôte veut dire à la fois celui qui accueille et celui qui est accueilli : ce n’est pas un hasard . Pour que la Vie se sente bien en moi, je respecte la matière, pour qu’elle soit un bon hôte pour l’énergie de Vie, qui est son hôte. Voilà pourquoi respecter le corps est important.

Je peux lui donner une nourriture saine : l’alimentation est une chose, mais la manière est encore plus importante. Manger dans une bonne ambiance a plus d’effets favorables qu’une alimentation bio; De la même manière, respirer de façon saine, profondément par le ventre, en allongeant l’expir, alimente tout le corps d’un oxygène d’une meilleure énergie, même si l’air n’est pas celui des montagnes.

Evidemment, un environnement sain, c’est à dire une nourriture en air, aliments, et spiritualité sains, facilite l’investissement d’une énergie de Vie forte.

Le corps vieillit, et il va mourir, la Vie est son invitée, et je suis la Vie tout autant que je suis son hôte.

Quel moine es-tu ? une fable sur la rumination

Quel moine es-tu ?

 

Il était une fois, dans le Japon médiéval, deux moines. Ils appartenaient à un ordre qui avait des interdictions très strictes en ce qui concerne les convenances sexuelles. Il leur était interdit de parler des femmes, de parler aux femmes, de penser aux femmes ou de les regarder. Et certainement pas de toucher les femmes !

Un jour, ces deux moines ont reçu l’ordre de se rendre à pied dans un autre monastère situé à quelques kilomètres de là. Le temps était horrible et la route était détrempée.

À quelques kilomètres de là, la route prend un virage. Au moment où les moines prennent le virage, ils sont confrontés à une vision d’une telle beauté qu’ils sont arrêtés dans leur élan par la boue et la pluie.

Une belle femme portant un somptueux kimono orange, manifestement neuf, se tenait sur le bord de la route. Elle voulait traverser la voie boueuse, mais elle ne voulait certainement pas salir son resplendissant kimono.

Soudain, sans un mot, l’un des moines s’approche de la femme, la soulève, lui fait traverser doucement la route et la repose. Elle remercia le moine et sourit, et les deux moines continuèrent leur chemin. Mais l’autre moine était profondément choqué.

Ils continuèrent à marcher sous la pluie pendant plusieurs kilomètres, et finalement le moine choqué retrouva sa voix. Il se tourna vers le premier moine et lui dit : « As-tu la moindre idée ? Sais-tu seulement ce que tu as fait là-bas ? Non seulement tu as regardé une femme… tu t’es approché d’elle ! Tu l’as prise dans tes bras ! Tu l’as portée sur la route ! Je ne peux pas le croire ! »

Le premier moine se tourne calmement vers le premier moine et répond : « Tu as raison. J’ai regardé la femme directement. Je me suis approché d’elle. Je l’ai prise dans mes bras et je l’ai portée à travers ce chemin boueux. Mais je l’ai ensuite redescendue. Toi, mon ami, tu la portes encore. »

 

La mort : pourquoi dois-je mourir ?

 » pourquoi dois-je mourir ? « 

veux-tu continuer de vivre éternellement ? Quel est le sens d’une vie éternelle ? qu’est-ce que l’éternité ?

Je suis né, j’ai grandi, et je vieillis. C’est bien une évolution à laquelle j’ai assisté, moi qui suis dans cette existence. Vouloir vivre éternellement n’est pas compatible avec un début. L’éternité n’est pas éternité si elle doit ne pas avoir de fin mais garder un commencement. Autrement dit, si l’éternité n’a pas de fin, elle n’a pas non plus de commencement.

Être est-il forcément l’existence corporelle ?

Les différents moments de l’existence ne sont que des états. Mon corps vieillit, mais mon moi intérieur, la conscience qui EST, ce qui fait que je suis moi, n’a pas vieilli d’un iota.

Oui, d’un côté les cellules de mon corps se renouvèlent en permanence. Je ne suis plus le même qu’hier, des cellules ont remplacé les anciennes. Globalement, le nombre de cellules baisse et continuera à baisser et un jour, une fonction vitale s’arrêtera. Le corps a des possibilités de vivre infiniment plus longtemps, mais la chimie du corps ne le permet pas

D’un autre côté, je me sens être « moi » comme hier, et qu’il y a un mois ou un an. Je ne « suis » plus le même dans les cellules, mais je suis toujours là, toujours moi, toujours le même depuis tout petit que je me sens être.

Je ne « suis » donc pas mes cellules ! Je « suis » autre chose, quelque chose de permanent. Alors pourquoi la fin de mon existence dans ce corps signifierait-elle forcément la fin de mon « être » ?

Ouvrir un peu l’esprit

Ce discours peut paraitre abstrait ou absurde ? Ce sont là des jugements, simplement parce que l’idée développée ne correspond pas à ce qui est communément admis ? Heureusement que Galilée, Einstein ou d’autres n’avaient pas un esprit aussi fermé … Pour avancer et créer autre chose, il faut commencer par ouvrir l’esprit, car par définition, le nouveau est autre chose que l’ancien.

Peut-être que je peux aussi élargir un peu mes conceptions ? Pourquoi rester enfermé dans ce à quoi je suis tellement habitué à croire comme vrai et comme faux ?

Quelle éternité ? L’éternité de quoi ?

Si je m’ouvre à l’idée que ce qui fait vraiment moi, ce qui EST en moi, est le même qu’hier et qu’il y a 10 ans et plus, je peux m’ouvrir à l’idée d’une éternité de ce  » je suis « .

Et partant de là, je peux même considérer que, étant donné que je suis dans un corps en constant renouvèlement, au milieu d’autres personnes et animaux qui sont eux-aussi en constant renouvèlement, et dans un monde qui change en permanence, ce  » je suis  » est déjà dans une forme éternité : j’existe, moi ce « je suis », dans ma propre éternité, c’est mon éternité qui fait le « je suis », et « je suis » est l’éternité, la mienne. En somme, le monde change alors que je suis toujours moi, la notion d’éternité n’est pas quelque chose d’extérieur, mais elle est intéreure.

L’éternité, absence de temps

L’éternité, c’est l’absence de temps. Le temps n’a pas de cadre, il n’existe pas dans l’absolu. Je suis le même depuis tout petit, le temps n’a pas de prise sur « je suis ». Ce « Je suis » permanent est dispensé du temps. La voilà encore, l’éternité, toute aussi relative que le temps d’Einstein.

Imagine être dans un train, le train de la Vie qui passe : on dit que le paysage défile. Alors que non, c’est le train qui avance. Le paysage est la Vie, la Vie existe et n’a pas besoin ni de temps ni d’espace.

Dans ce sens, mon existence c’est le voyage en train au travers d’un paysage, celui de la durée d’une Vie humaine. Mon train à moi a pris sont départ en 1967, et il s’arrêtera je ne sais quand. Mais la Vie, elle, ce qui est immuable, c’est le paysage.

Ce qui au fond de moi EST, ce qui au fond de moi ne change pas depuis que je suis né dans cette existence, c’est la Vie, c’est le paysage. J’aime cette image.

 

Gjeilo : Firefly écriture intuitive

quand je pense à ton pas, je suis avec toi mon amie
quand je pense à mon pas, tu es tout près

quand tu penses à mon pas, tu es avec toi mon amie
quand tu penses à mon pas, je suis tout près

Quand les vagues montent si haut, là haut
quand les vagues montent encore un peu plus

Dans les cimes des arbres de mon sentiment de paix
je te trouves plantée entre deux branches

 

si le papillon, s’élève, encore, encore plus haut, il lui dans la nuit des étoiles,
si, si toi aussi, toi qui rêves encore, là bas dans la profondeur des galaxies,
et moi qui voudrais tant te rejoindre, pouvoir l’être, je t’écris cette l’être,
toi.

Viens, viens par ici, dans les champs colorés de l’été, sous la lune chaude, les ombres voguent dans les clairières, animaux broutant, juste ici juste sous nos sens en éveil, rien ne vient, rien ne vient par ici, troubler notre harmonie

Si tu veux, nous irons encore une fois, une fois encore dans ces champs quand la saison sera passée, si tu es encore là, si je suis encore de cette existence. Si non, nous nous retrouverons là bas, sous la l’une, sous d’autres cieux, dans le Soleil.

Là haut, dans les cyrus, sous le voile de lumière, planent les voix, des échos lointains, le chant des anges, vision sfumato, respire, léger, jusqu’au plus loin dans l’expir, si peut-être, des peut-être, des incertains, et c’est bien ainsi, et le ciel reste ouvert

La réalité

La réalité n’est que le reflet du monde intérieur

 

Ma réalité est le reflet du monde intérieur. Je partage une partie de mon monde intérieur, et donc de la réalité, avec mes congénères. C’est la culture. Ce sont des croyances et des concepts.

Une partie de mon monde intérieur est héréditaire. Je veux rappeler ici que ce qui est héréditaire n’est pas figé, on peut le modifier, mais ce n’est pas – encore – le propos.

Une bonne partie de mon monde intérieur est issue de mon enfance. C’est le conditionnement familial. Celui qui protège, et qui limite aussi, par la même occasion, la liberté de penser et d’agir, donc d’expérimenter. Selon mes peurs, je serai plus ou moins en capacité d’expérimenter l’inconnu. L’inconnu est pour la plupart des gens quelque chose qui fait peur. C’est aussi la nouveauté. On ne peut pas avoir de nouveauté sans aller dans l’inconnu.

L’école est un grand formatage.

Par la suite, les centres d’intérêt, les groupes sociaux, les cercles amicaux formeront des différences dans le monde intérieur avec d’autres qui ne sont pas dans les mêmes cercles.

Ensuite encore, les évènements de la Vie forment des particularités dans un monde intérieur. Selon son vécu, on peut se forger un monde plutôt beau, donc une réalité plutôt souriante, ou l’inverse.

La façon de penser est elle aussi un grand formatage. Si on pense le même évènement en termes destructeurs, de deuil ou de mauvaise intention, on contribue à se forger un monde intérieur plutôt sombre, et donc une réalité sombre. Si pour le même évènement, on y voit une résurrection, une transformation, une intention positive, on se forgera un monde intérieur optimiste, malgré la  » mauvaise nouvelle « , on fait « contre mauvaise fortune bon coeur » mais l’émotion reste attachée à l’évènement.

Alors que si pour un même évènement on a des pensées qui ne jugent pas, on se forgera un monde intérieur détaché de cet évènement et donc une réalité détachée de l’émotionnel.

L’émotion fait partie de nous, elle doit être reçue et vécue, mais doit-elle former notre réalité à ce point ? je ne pense pas.

Quand on vit un deuil par exemple, ou alors même plusieurs évènements tristes à la suite, il est normal d’être submergé par les émotions. Les nombreux rituels de deuil existent dans la plupart des cultures humaines pour des raisons sanitaires : la santé du coeur, celle des émotions, Philae, et la santé de l’esprit, celle du spirit, Agapré, et la santé du corps, celle de la chair, Eros. Seulement, nos sociétés occidentales n’autorisent plus les rituels, se sont des pratiques qui ne sont pas enseignées, et même, elles sont pourchassées par les commissions qui classent en sataniste, sectaire, etc… toutes les pratiques qui ne sont pas en lien direct avec la pensée unique…

Les émotions précèdent la pensée; Donc, il n’y a pas de pensée libre d’émotion, l’émotion est passée avant !

Une autre réalité, choisie ?

Et puis il y a ceux qui choisissent parfois de ne pas partager une partie du monde intérieur des autres. Donc c’est choisir Une réalité différente, particulière.

Le choix peut être conscient ou non, orienté selon des croyances alternatives ou alors des valeurs, valeurs qui peuvent être communes à d’autres qui ont d’autres réalités.

Cela peut aussi être un choix, alors c’est un choix réfléchit de ne pas suivre des croyances communes, quand par exemple quand on estime qu’une nouvelle croyance n’est pas conforme à des valeurs.

La crise covid nous a montré à quel point les croyances peuvent correspondre puis ne plus correspondre à des mêmes valeurs. On peut s’être senti conforté dans une valeur de solidarité quand des mesures ont été annoncées comme étant prises « pour le bien de tous ». Puis on peut ne plus retrouver cette même valeur dans ces mesures de restrictions de liberté, quand on tient compte des effets produits. Car oui, l’important n’est pas le sujet, mais les effets produits.

A partir de là, on peut soit fermer les yeux en se disant que les effets destructeurs ne me regardent pas, que c’est peut être pas si grave, et on ressort l’excuse bidon absolue qui aurait excusé jusqu’à des meurtres de masse

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