Auteur/autrice : Eric LANGERMANN (Page 52 of 101)

Le principe du Pattern – les schémas réactionnels

Le principe du Pattern – de la modélisation automatique – Les schémas réactionnels

Si je vous présente un objet :

 

 

il va se passer une réaction qui suit un modèle que chaque personne possède en lui.

1 – Sens
Nos sens nous envoient des informations sur cet objet. Ici c’est la vue, mais ça peut être l’ouïe, le toucher, l’odorat, le goût.

2- Modèle = Correspondance = reconnaitre
Vous allez re-co-nnaitre l’objet grâce à une correspondance au modèle inscrit dans le subconscient de votre cerveau. Le subconscient stocke toutes vos informations, vous ne pouvez pas consciemment garder à l’esprit l’objet. Le subconscient va alors faire remonter la correspondance à cet objet, tout un tas d’ingrédients de la signification de cet objet.

La signification d’un même objet diffère d’une personne à l’autre. En fonction de nos histoires personnelles, un même objet prendra autant de signification qu’il y a de personnes. Par conséquent, nous allons tous voir le même objet, mais ce même objet ne prendra pas le même sens.

S’il s’agit d’une lampe, les significations seront souvent proches, car une lampe correspond à une liste d’ingrédients de signification généralement courte.  S’il s’agit d’une musique, les différences seront déjà beaucoup plus nettes d’une personne à l’autre. Pour chaque stimulation de nos sens, correspondent des modèles et des réactions. Or, nos sens nous envoient 11 millions de signaux à la seconde.

Et en retour, nos attentes influencent puissamment ce que nous vivons et les correspondances que nous produisons.

Et si la personne n’a jamais vu une lampe ? elle va avoir également une réaction, mais elle sera éloignée de la nôtre. Ainsi les différentes cultures et langage ont leur parts de modèles collectifs propres. En Europe on ne mange pas les sauterelles, ça provoque (étape émotion) un dégoût ou alors de la curiosité, alors qu’en Thaïlande ça provoque de la joie et de l’appétit, peut-être.

3 – Emotion
Ce qui remonte en premier de l’entrepôt des modèles, c’est l’émotion associée. Car comme on l’a vu, les émotions vont plus vite que les pensées.

Par exemple, vous pouvez vous retrouver devant une personne attirante et ressentir l’attirance AVANT que votre cerveau rationnel ne tempère en rappelant que c’est le conjoint/conjointe du voisin. Un jour je me promenais et j’ai été surpris pas des bruits d’explosion. J’ai pris peur et j’ai donc produit de l’adrénaline, mon corps a fonctionné en mode fuite.

4 – Pensées
La pensée n’est pas rattachée au stimuli. C’est ensuite seulement que mon cerveau rationnel m’a rappelé que « oui c’est vrai, je suis à côté d’une carrière de roches et les explosions sont normales ».

Schéma réactionnel :
stimuli au travers de nos sens
=> correspondance avec le modèle
=> activation de l’émotion qui est rattachée
=> pensée consciente.
Ce processus se passe au niveau du subconscient, nous ne pouvons pas contrôler le processus en lui-même, mais comme on va le voir plus loin nous pouvons modifier ses ingrédients.

Le même stimuli déclenche la même émotion. Les modèles sont des trames, des programmations qui font des correspondances entre des évènements et des réactions. Après une programmation, une correspondance ultérieure avec n’importe lequel des détails de l’incident original peut produire une même réaction. Les actes les plus anodins de notre quotidien sont dirigés par nos modèles.

Un outil de compréhension de soi
Comprendre ce schéma nous permet de nous repérer dans nos comportements et dans la tolérance et l’accueil de ceux des autres, puisque le même stimuli déclenchera des émotions différentes en fonction des modèles.

Nos modèles sont remplis de métaphores
Comme tout cela se passe au niveau du subconscient, nous trouvons un tas de métaphores et d’associations d’images ou de symboles, puisque le subconscient ne sait pas distinguer le vrai du faux. Une attention particulière est portée sur le langage non verbal, sur le langage des oiseaux, quand une personne raconte son problème.

Comment les schémas sont-ils appris ?
Soit par l’intensité, soit par la répétition, parfois les deux.

Par la répétition : Plus un comportement est répété, plus l’association devient forte entre ce comportement et l’événement, ou l’humeur, auquel il est associé. La répétition renforce les voies neuronales. Ce processus est connu sous le nom d' »apprentissage de Hebbian » : « Les cellules qui se connectent ensemble se connectent ensemble. »

Pour prendre plaisir à un sport sans ressentir la peur correspondante : C’est par la répétition des séances d’équitation qu’une adolescente va quitter la peur de tomber de cheval; La conduite de voiture fait peur au départ, puis on s’habitue par la répétition, etc…
Ou encore, les publicités et les médias qui tournent en boucle répètent les mêmes messages pour déclencher les mêmes émotions.

L’apprentissage par l’intensité
C’est le cas des traumatismes : ce n’est pas l’évènement qui est en cause, il est passé, mais son empreinte qui nous fait réagir d’une manière automatique, et peut faire surgir des émotions fortes à partir d’un détail.

Quand la correspondance est inappropriée
Tous les problèmes psychologiques peuvent être considérés comme impliquant une correspondance inappropriée des schémas.

Lorsqu’une personne est déprimée, son cerveau fait davantage de correspondances erronées – et inutiles – avec les expériences qu’elle vit. Ainsi, un appel téléphonique non retourné est associ au sentiment d’être seul, abandonné et sans espoir, ce qui conduit à la pensée « Personne ne m’aime ! » ou même la propagation de cette pensée à « Ma vie est sans espoir ! »

Une personne agressée par un assaillant habillé en noir peut, à l’avenir, trouver que poser les yeux sur quelqu’un habillé en noir provoque une poussée de peur. Les vêtements noirs sont devenus une « doublure » métaphorique de l’expérience de l’agression.

A partir de cette compréhension de la nature intrinsèquement métaphorique de la concordance des schémas, nous pouvons voir comment la métaphore fait partie intégrante du processus d’apprentissage. Nous pouvons voir à quel point la métaphore, l’histoire et l’analogie font partie intégrante de la conscience et de la communication humaines.

Ces schémas inadaptés sont souvent issus de choc, c’est-à-dire d’un évènement intense traumatique. On peut avoir une peur panique de prendre l’avion après avoir inscrit un modèle qui conduit de avion = crash à l’occasion d’un accident dans la ville voisine, même si on change d’aéroport.

On peut aussi établir des schémas inadaptés à propos de sujets vraiment anodins, qui rendent le quotidien extrêmement compliqué, si on ne peut pas prendre le bus, ou si on ne peut pas entendre certains bruits, ou en cas d’agoraphobie, etc… beaucoup de choses qui nous dérangent correspondent à des schémas réactionnels inadaptés.

On peut aussi se retrouver dans une autre culture, un autre pays, où les schémas qui vont bien « à la maison » deviennent soudain inadaptés, et mènent à des souffrances.

De même, certains schémas inadaptés peuvent être révélés, mis au jour par un changement d’environnement, ou la fréquentation d’une personne, ou la pratique d’une activité nouvelle.

Correspondance des schémas et addictions/comportements habituels

Nous pouvons repérer les ingrédients spécifiques impliqués afin de commencer à trouver des moyens d’affaiblir les anciennes associations et d’en établir et renforcer de nouvelles. On s’aidera de l’étude des besoins fondamentaux pour trouver celui ou ceux qui sont en souffrance, qui sont souvent à l’origine de schémas inadaptés. Une fois que nous avons compris la signification de la correspondance des modèles, nous pouvons voir comment elle fonctionne et se répercute.

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Correspondance des schémas et deuil
Lorsqu’une personne meurt, une partie du processus de deuil consiste à réaligner les anciennes associations. De sorte que les lieux, les amis, les objets et même certains morceaux de musique que nous relions à la personne décédée ont d’autres associations, plus larges. Plus nous établissons un schéma dédiés uniquement à la personne décédée, plus elle nous manque. Avec le temps, de nouvelles associations apparaissent et c’est à ce moment-là que le deuil commence à être contenu plutôt que global.

 

Le bon plaisir et le mauvais plaisir

Le cerveau nous offre l’hormone du plaisir, la dopamine, quand nous éprouvons du plaisir.  Seulement il y a différentes manières d’obtenir cette dopamine :

La Dopamine de l’aboutissement
Par exemple, une dopamine saine serait par exemple le plaisir d’avoir réussi à faire un bon pain. Ce n’est pas si évident de faire du pain soi-même, ça peut prendre des centaines d’essais ; Ou encore, de résussir à gravir une montagne; Ou encore de réussir à jouer un morceau de piano pour une personne qui apprend.

Ces mêmes évènements peuvent ne rien déclencher chez les autres, voilà pourquoi on va chercher, en coaching, à déterminer ce qui VOUS convient, ce n’est pas le coach qui vous dira quoi faire en fonction d’un profil donné. Bref.

La dopamine du riche
On peut aussi trouver de la dopamine à l’issue de comportements qui sont destructeurs. Malbouffe, alcool, drogue, jeux d’argent, mises en danger volontaires etc.. sont autant de sources de plaisir qui sont destructrices : du corps, du lien, des relations… Chaque personne choisit, on n’est pas dans le jugement, mais généralement, ce sont des comportements compensatoires de mal-être.

Dopamine à haute dose, paradis éphémère
Devant une poussée de dopamine, le corps est submergé de plaisir, parfois on ne prend même pas l’attention pour en prendre conscience. C’est un plaisir de vagues hautes.

L’effet de manque
Si j’ai réussi à jouer un morceau de musique sur mon piano après tant d’effort, le plaisir que je vais ressentir au travers de la dopamine va durer un certain temps, puis va faiblir. Pour retrouver de la dopamine, je vais donc devoir apprendre encore un autre morceau, faire les efforts nécessaires. On comprend donc aisément qu’il est plus facile de recourir à des sources de plaisir moins laborieuses. Une fois de plus, pas de jugement.

L’attachement au plaisir
Nous sommes dans une société de plaisirs. Nous sommes sans cesse sollicités autour de la notion de plaisir-immédiat, le plaisir de la consommation, et la recherche de dopamine est devenu une drogue, on a peur de manquer. Ainsi, il nous devient impossible de vivre calmement, sans cette dose de dopamine permanente.

Réapprendre à vivre calmement
Se poser, réapprendre le silence, s’éloigner du bruit des réseaux et des médias, reprendre contact avec la nature, nous apporte aussi du plaisir. Un plaisir différent, plus profond, celui de reprendre contact avec nos sensations au repos.

Dopamine de l’Être
Mais le calme et le silence, le fait se rester en retrait et de faire les choses d’une manière plus simple, moins instinctive, nous permettent de prendre conscience de notre corps, de nos sensations, on descend à un niveau plus subtil. S’ouvre alors la spiritualité, les sentiments profonds d’amour, les sensations d’être en connection profonde, et on peut ressentir alors des vagues de joie, plus fines, nous faire voyager comme dans des rêves choisis, éveillés.

Les émotions vont plus vite que les pensées

Les deux hémisphères de notre cerveau sont « spécialisés ». Le cerveau gauche est le siège de la logique, de la pensée rationnelle, on dira celui de la pensée réfléchie. Le cerveau droit est ainsi le siège de nos émotions, de la créativité et des sentiments, mais aussi celui de nos réactions animales, instinctives.

Il s’avère que les connections entre les deux hémisphères sont plus nombreuses du cerveau émotionnel vers le cerveau logique que l’inverse.

Ainsi, même dans nos décisions les plus anodines, le cerveau droit, celui des émotions, va intervenir. Est-ce que je vais me servir une autre tasse de café ? Humm, le cerveau émotionnel répond en premier, ensuite seulement le cerveau logique. Par exemple, le cerveau droit peut répondre oui je voudrais du café, c’est seulement ensuite que le cerveau gauche de la raison va intervenir. Il peut en résulter une frustration, même, selon le contexte ou la puissance du cerveau droit.

Les émotions perturbées = décisions perturbées
Si le cerveau droit est perturbé par des émotions de frustration, si les besoins fondamentaux comme l’amour, la sécurité, ou le statut ne sont pas remplis, il va donc envoyer des messages perturbés dans le cadre d’une décision. Ainsi on peut en arriver à boire trop de café, ou trop d’alcool, ou à développer des comportements qui ne sont pas bons.

Le cerveau droit est plus rapide que son ombre
On peut le comprendre du fait que nous devons pouvoir réagir rapidement devant un danger imminent, la réaction instinctive est primordiale, on réfléchira plus tard à ce qui nous est arrivé : devant un chien qui vous saute dessus, vous n’allez pas d’abord consulter les statistiques de risque d’agression sur votre smartphone, vous allez courir !

Les émotions priment sur la logique
Parfois, après avoir échappé à un danger, on se rend compte qu’on  » aurait pu mieux réagir » : non ! Un cerveau gauche, le logique, n’aurait pas choisi de se jeter dans le fossé pour ne pas percuter l’animal qui traversait la route ; Le cerveau logique n’aurait pas tendu la main sur le siège passager pour sauver le panier de courses de se renverser quand un autre véhicule vous obligeait à freiner brusquement ; Vous n’auriez pas paniqué si vous aviez reconnu le bourdon qui ne sait pas piquer et avez réagi comme devant un frelon …

Quand nous sommes en danger, ou croyons l’être (le cas du bourdon) nous mettons en route automatiquement des processus inconscients qui sont programmés pour nous sauver d’un danger.

Ces processus sont inconscients et font partie des 95% de nos actions automatisées de notre quotidien. Ces processus de fuite et combat sont automatiques. Mais ils sont aussi appris, et peuvent être rectifiés.

Le subconscient ne connait pas le jugement
Le subconscient ne sait pas différencier le vrai du faux, le cerveau de la logique est fait pour ça, mais lui ne sait pas faire le distingo entre le vrai du faux, le bon du mauvais. On a vite fait d’apprendre des réactions fausses à un enfant, et certains adultes ont un don naturel pour instiller des croyances aux gens qui génèrent des réactions totalement incompréhensibles, parfois à grande échelle.

Le traumatisme est un apprentissage accéléré
On peut les acquérir après un seul évènement. Par exemple, on peut avoir une peur panique de monter dans une voiture après un grave accident. Ou encore, on peut craindre de façon peur-panique les personnes d’un certain type physique suite à une agression.

Ne pas négliger les évènements traumatiques imaginés
Ce qui nous traumatise n’est pas l’évènement, mais le ressenti de la personne. Un évènement traumatisant n’a donc pas besoin d’être réellement arrivé. Il est important de ne pas nier l’aspect traumatisant d’un vécu.Ne pas juger est essentiel. Une réaction de moquerie, ou nier la peur, peut avoir des conséquences désastreuses dans une relation, notamment chez les enfants.

Différence entre le sujet et le processus
Si je mets deux personnes en face d’une araignée, l’une aura peut-être une peur-panique, l’autre restera tranquille. Ce n’est pas le sujet qui est important, mais le ressenti. En coaching, on ne s’intéresse pas au sujet, mais au ressenti.

L’ancrage qui sauve ou pas
Ce qui s’est passé, c’est qu’à un moment donné de votre vie, vous avez inconsciemment mis en place une réaction de sauvegarde devant un évènement.  Une fois de plus ne pas juger : Les réactions automatiques sont irrationnelles ou non, elles ont en commun de vous sauver d’un danger.

L’araignée qui mange les hommes
Prenons le cas de l’araignée. La réaction de fuite devant une araignée est irrationnelle, ok, mais le subconscient ne sait pas ce qui est vrai ou pas, il apprend un programme puis l’applique. Dans le cas de l’araignée, on pourra trouver à un moment donné de votre vie un récit, un documentaire, d’autres personnes parlant des mygales ou d’araignées mortelles, qui n’existent pas sous nos latitudes. Pour alimenter votre peur, vous trouverez même des récits, faux généralement, de mygales qui se baladent dans les rues…etc… : ce qui est important là, ce n’est pas la logique, mais la peur du programme automatique !

Les chiens gentils ou méchants
La réaction de fuite devant des chiens qui foncent sur vous n’est pas imaginaire, elle est « réelle ». Pourtant, si on ne vous a jamais appris que les chiens peuvent aussi être dangereux, et si vous n’avez toujours que vu des chiens gentils, et qu’on vous a donné une vision idylique des chiens, parfois par amour des chiens, vous aurez peut-être une réaction inadaptée, car vos automatismes ne sont pas programmés contre ce danger. Vous réagirez tardivement, quand vraiment vous vous rendrez compte qu’il y a quelque chose de différent à ces chiens qui montrent leurs dents. Donc, imaginaire ou non, peu importe, ce qui vous fait réagir ou non, c’est l’automatisme dans votre subconscient.

Changer son mode de réaction automatisé
Si je vous explique par A + B qu’il n’y a pas de raison rationnelle d’avoir une peur-panique de l’araignée, peut-être que vous serez persuadé. Nous allons utiliser le cerveau logique. Mais pour autant, vous n’aurez probablement pas modifié votre réaction instinctive. Car nous n’avons rien modifié dans la réaction émotionnelle gérée par le cerveau émotionnel. Et rappelez-vous, ce dernier étant chargé de vous protéger devant un danger imminent, il est rapide et va plus vite que la pensée logique. Vous direz ensuite peut-être  » c’est plus fort que moi, je n’arrive pas à me raisonner « .

Pour modifier votre réaction instinctive, il faut donc parler au subconscient
Ceci pour lui demander de modifier un automatisme qui dérange. C’est pour cela qu’on utilise – selon les professionnels – la PNL, l’hypnose Ericksonienne, ou encore l’EMDR ou d’autres techniques. Et rassurez-vous, le subconscient ne va accepter que ce qu’il juge bon pour vous. C’est le garde-fou.

En PNL
En PNL, nous n’allons pas nous endormir sur un divan comme en hypnose. Au contraire, nous allons rester actif. La PNL fonctionne avec le corps, car le subconscient gère tous les mouvements corporels automatisés. Si vous venez chez moi pour du coaching et que nous voulons modifier une réaction automatique, je vous demanderai de vous lever et nous allons être dans l’action, à savoir faire des pas, debout, vers une nouvelle situation.

Croyances : une histoire vraie édifiante

Madame Doherty étant une excellente enseignante d’un collège de Chicago. Une année, elle est devenue l’enseignante de la « classe d’enfer » : c’est comme ça qu’on appelait une classe remplie uniquement d’enfant horriblement irrespectueux, perturbés et au comportement juste inqualifiable.

Au début tout le monde pensait, elle aussi, qu’elle arriverait à un résultat honorable malgré tout. Mais la pauvre Prof se rendit vite compte qu’elle se sentait dépassée.

Un jour que le proviseur était en déplacement, Madame Doherty alla fouiller dans son bureau et trouvait la liste de ses élèves. Elle y lut les scores de QI de ses élèves, et fut très très surprise que contrairement à ce qu’elle pensait, ses élèves avaient des scores très élevés, qui allaient de environ 120 à plus de 135 !

Alors elle décida de revoir son enseignement : elle se mit à leur enseigner à un niveau bien supérieur, et leur demandait aussi des devoirs plus difficiles, et leur demandait de participer activement en classe comme on le demande à des élèves plus agés. Au début c’était difficile mais petit à petit mais sensiblement, le niveau de la classe s’élevait.

Vers la fin de l’année scolaire, elle fut convoquée chez le proviseur : qu’avait-elle mis en place comme stratégie pour avoir d’aussi bons résultats avec cette classe ? Il demanda comment elle en était arrivée là. Là, la prof a avoué qu’elle avait fouillé dans les armoires de son supérieur et avait lu que ses élèves avaient de scores de QI et elle avait compris qu’il fallait leur donner un enseignement à la hauteur de leur QI.

Là, le proviseur lui dit en souriant  » je vous pardonne, il n’y a pas de souci. Mais vous devez savoir que ce que vous avez lu, ce n’étaient pas les scores de QI de vos élèves, mais les numéros de leurs casiers !  »

… d’autres expériences ont été menées sur d’autres prof et élèves : croire en le talent de quelqu’un, ou ici d’un groupe, change le comportement et aussi le résultat !!!

Nous ne devons JAMAIS limiter les autres, et surtout QUELLES QUE SOIENT LES ETIQUETTES : « bons » ou « mauvais », jeunes ou vieux, de telle profession « adverse » ou proche, d’une culture différente ou pas etc…

Cette histoire vraie, que vous trouverez proche de vous si vous ouvrez votre esprit, montre aussi que les gens peuvent vraiment changer : dans notre exemple, la prof, par son comportement basé sur une erreur d’interprétation, a suscité la modification du comportement des enfants. Mais en plus de cela, ces enfants auront trouvé une porte de sortie, et en plus de cela un épanouissement personnel, intellectuel et social ! Tout ça à cause – ou grâce à – une erreur d’interprétation !

 

Les besoins fondamentaux

Inspiré et tiré de modules de Mark Tyrrell

Module 2 – Personality and character

Module 1 Comprendre les besoins fondamentaux

Nous pouvons mieux nous connaitre, et aider en ce sens à mieux avancer vers nos objectifs, en connaissant et reconnaissant nos besoins fondamentaux. Ils n’existent évidemment pas sous forme matérielle, c’est donc une fois de plus une image.

Ces besoins fondamentaux sont aussi une soupe propre à chaque-un.

Mais parcourons-en quelques-uns pour en prendre conscience. Prendre conscience, c’est se préparer à définir des stratégies.

Et les connaitre fait aussi pleinement partie de la (re)construction de la paix avec soi, à communiquer mieux avec soi, donc avec les autres.

Quelques-uns des grands besoins fondamentaux

Le besoin de sécurité : L’autonomie et le sentiment de contrôler son quotidien augmentent l’estime et la confiance en soi.

Besoin d’avoir du plaisir et sentir que la vie est agréable.

Le besoin d’intimité. Nous avons besoin de compter pour quelqu’un, d’avoir le droit de penser à quelqu’un de cher, d’être cher pour quelqu’un. Ami ou famille ou amants, le besoin d’intimité se retrouve dans la proximité, parfois même dans une relation qui n’est pas intime. À défaut se développent les relations toxiques avec des intimités comme l’alcool ou d’autres intimités comme les animaux, les objets…

Le besoin de se sentir connecté à une communauté
L’isolation sociale est un grand facteur de déprime, on se sent inutile, l’estime et la confiance sont déprimées.

Le besoin de reconnaissance. Pas besoin de passer à la télé pour cela, se sentir être un fils ou un père peut suffire à nourrir ce besoin, ou encore d’être un ami reconnu, un membre éminent d’une association ou un collègue reconnu.

Le besoin de se sentir compétent et d’avoir mené des actions à leur terme. Savoir et sentir qu’on est compétent dans un domaine

Besoin de ralentir et de réflexion. Nous avons besoin aussi de moments de calme et où les sollicitations sont tues. Ne pas nourrir ce besoin mène à ce qu’on appelle le burn out, littéralement la surchauffe, justement par manque de calme et de silence.

Le besoin de sens. Pas forcément besoin de méditer ou d’entretenir une spiritualité élevée, le sens de l’existence peut se trouver dans les activités, dans l’action. Par exemple dans l’action qui sera en déclinaison des valeurs fondamentales de la personne, qui va nourrir son identité. S’il n’y a pas de sens de la vie, la motivation décline rapidement. Au contraire, la résilience augmente chez les personnes qui ont un sens de la vie et des objectifs bien ancrés.
Rem : manger= sentiment de sassiété

Ne pas se tromper de bonheur

L’idée du bonheur est parfois orientée. Mais avoir du succès nourrit le besoin de reconnaissance et ensuite parfois celui de la connexion, mais ne nourrit pas tous les besoins. Ou alors même parfois de façon fausse comme avoir beaucoup d’argent et de notoriété apporte parfois des intimités opportunistes.
Par exemple l’argent nourrit certains besoins primaires notamment, mais pas certains autres besoins. Et être plus riche encore ne va pas les combler ces autres besoins. Et on n’est jamais 10 000 euros plus heureux que précédemment.

Vulnérabilité, dépendances, abus

Les besoins non nourris nous rendent vulnérables : quand nous cherchons chez les autres à nourrir nos besoins. Nous pouvons nous retrouver en dépendance.
Nous pouvons aussi comprendre les abus, quand quelqu’un manipule une ou des autres personnes pour satisfaire un besoin, pour vous faire croire que cette personne est la source d’un ou de plusieurs besoins à nourrir : cette personne devient votre source de nourriture, vous en dépendez, affectivement, financièrement, dans le statut, etc… c’est notamment le cas des relations perverses.
La publicité et le conditionnement collectif nous font parfois croire que tel ou tel besoin sera nourri par tel achat ou tel comportement.

Décoder pour comprendre
Sécurité, compagnie, sens, intimité, statut, accomplissement, stimulation, implication… Nos besoins fondamentaux sont profondément inscrits en nous. Les besoins non nourris veut dire une faim. Cette faim peut se manifester sous différentes formes, de souffrances ou de compensations. Dépression addiction ou encore radicalisation…Quand ils ne sont pas nourris, nous les compensons parfois par des comportements irrationnels, addictions ou évitements par exemple.
Les souffrances et manques et excès nous indiquent quels besoins ne sont pas nourris chez une personne. Et les maladies pouvant en découler, mentales ou physiques, les comprendre et les identifier nous permet de comprendre la direction à prendre.

Ne pas cataloguer en maladies.
La médecine moderne qui cherche toujours la maladie au lieu de s’intéresser aux sources, va cataloguer les gens en malades :
Une personne isolée et sans attaches va peut-être parler sans s’arrêter quand elle obtient l’attention de ses collègues quand vraiment le besoin de connexion est en souffrance. Le fait de parler va calmer le besoin et le lendemain la personne sera peut-être très calme. On va la diagnostiquer comme bi-polaire.

Ou alors, une personne âgée (ou non) totalement isolée va être tellement en souffrance qu’elle peut développer des comportements irrationnels : on va dire qu’elle est atteinte de démence.

Rectifier un besoin non nourri peut mettre rapidement fin (faim) à des comportements compensatoires.

La perfection n’est pas de ce monde
Nos besoins n’ont pas besoin d’être tous parfaitement nourris pour autant. Nous allons faire la différence et ne pas chercher à trouver des faims qui n’en sont pas. Une personne célibataire n’est pas automatiquement en déficit affectif. La compagnie d’un animal peut nourrir au moins partiellement un besoin de connexion, et c’est positif. Alors que reporter sur les animaux un besoin de statut par exemple n’est pas une idée épanouissante et on pourra détecter un besoin non nourri.

Le stretch
Stretch : le cœur et l’esprit comme le corps ont besoin d’être étirés, la créativité est un des besoins fondamentaux. Ne pas le faire nous engonce dans une inertie qui mène à la déprime.

Les besoins nourris nous ouvre
La créativité met en lumière nos talents naturels, qui nous permettent de vivre par l’action nos valeurs. Nous sommes également valorisés par l’apprentissage de nouvelles compétences, qui nous donnent de nouvelles raisons d’être joyeux, de nouvelles relations aussi, au travers de la découverte. Estime et confiance en sont renforcées. Quand nous besoins sont nourris, nous avons plus de capacité à nous ouvrir à l’inconnu, à la créativité, et alors nous développons le potentiel. Ce potentiel parfois bloqué par les besoins qui ne sont pas nourris.

L’ami qui écoute lui aussi
Quand on veut comprendre les besoins de quelqu’un, qu’on soit un ami ou un thérapeute, il ne faut pas perdre de vue que ses propres besoins ne sont pas tous parfaitement nourris, et en tenir compte dans la perception qu’on a de la personne qu’on écoute.

Besoins entremêlés
En observant nos besoins nous pouvons nous rendre compte qu’ils sont entremêlés. Par exemple, le besoin de reconnaissance se retrouve mêlé à celui de la protection, et à celle de la connexion et au sentiment d’appartenir à un groupe. Le groupe protège, reconnait, il apporte la stabilité de la connexion. En réfléchissant à ces interactions, nous pourrons trouver d’autres de ces liens entre les besoins.

A chaque-Un ses propres équilibres
Chaque personne a ses propres équilibres de besoins fondamentaux. Pour telle personne, le besoin de connexion sera très fort, pour telle aussi ce sera moins important. Pour telle personne, le statut ne sera pas forcément autant connecté au lien au groupe et trouvera son statut conforté dans la sphère intime, par exemple.

Profil de besoin et caractère
En fonction de nos vécus, en fonction de l’expression de nos gènes, en fonction de nos croyances, ces besoins auront pour chaque personne un profil différent. Et c’est tant mieux ! Et ceci forme pour partie nos différences de caractère

Chacun ses propres stratégies
Pour nourrir nos besoins, nous utilisons chacun nos propres stratégies. Selon notre façon de fonctionner, nous les nourrissons de manière différente. Il n’y a pas une seule méthode !

Par exemple une personne qui est très imaginative et extravertie peut nourrir ses besoins avec des expérimentations très diverses, improvisées. Une autre personne aura besoin de préparer ses initiatives. Prenez la vie intime pour un célibataire : une personne s’ouvrira à beaucoup de monde et sortira beaucoup pour faire des rencontres nombreuses dans l’intention de tomber sur sa future moitié, tandis que telle autre personne aura l’idée d’utiliser un site de rencontre très sélectif car il a plus besoin de repères. On devine que la première personne a aussi un besoin de lien facile, tandis que l’autre a un besoin de maturation plus long. Il n’y a pas de bon ou de mauvais, une fois de plus ! Nous sommes juste différents et nos besoins sont nourris de manière personnelle.

Besoins nourris en fonction de nos situations
Evidemment, une personne qui a grandit dans l’aisance et dans une environnement nourrissant aura une tendance naturelle à se sentir en paix, entouré, faisant partie d’un groupe, en sécurité. Ces besoins déjà nourris, il aura plus de facilité à s’épanouir par exemple dans les activités intellectuelles ou sportives, pour ne prendre que deux familles d’intelligences.  Une personne qui a grandit dans un environnement inverse, partira avec un handicap, et aura besoin de plus d’énergie pour nourrir ses besoins fondamentaux. D’où l’importance, une fois de plus, de respecter chaque personne, dont nous ne connaissons pas l’histoire intime. Et ce n’est pas parce que quelqu’un vit dans l’abondance que cette personne ne sera pas dans des grandes souffrances de besoins fondamentaux non nourris. Il sufft par exemple qu’un enfant de famille aisée soit orienté vers un métier qui rapporte mais ne correspond pas à son identité pour que ses besoins fondamentaux soient de moins en moins nourris : il va peut être se sentir exclu, ou va rejeter sa famille, se sentir en insécurité car il y a conflit interne entre ses valeurs et le métier qu’il apprend ou exerce, ou encore son besoin de statut sera bafoué…

Les croyances déforment nos besoins fondamentaux
Les croyances mènent nos vies, on le sait bien. Ainsi, une croyance peut générer à elle seule un déséquilibre de l’alimentation de nos besoins. Il suffit par exemple d’être persuadé d’être moche et malaimable et inutile pour dégrader les relations ou alors ne pas en nouer, s’éloigner des autres : besoin d’intimité impossible, besoin d’appartenance dégradé voire mort, etc…

Combler les vides par l’abondance
Vivre dans l’abondance n’est pas toujours un avantage. Une personne seule, que ce soit célibataire ou alors seul à l’intérieur, peut recouvrir ses vides par les moyens qu’offrent le confort : internet, jeux vidéos, alcool, porno, sport à outrance, autant d’évitements.

J’ai observé dans des pays pauvres comme les gens d’un village se retrouvent en fin de journée pour juste papoter, rire, et être ensemble : ils cultivent la protection, le lien du groupe, la joie, la reconnaissance, la paix … rester devant la télé ou le smartphone évidemment, ne permet pas cela.

Un outil pour aider à trouver sa propre voie
On peut utiliser ce petit outil gratuit pour s’aider ou aider une personne dans la compréhension pour s’orienter ensuite. Evidemment, on évitera de proposer d’emblée ce test, aussi valable soit-il, à une personne allergique aux conventions aura une méfiance envers tous les test qui existent en les classant comme toujours partiels, j’en faisais partie 🙂   à ces personnes, on pourra présenter le test sous une autre forme, à commencer par ne pas prononcer le mot « test » 🙂   mais par exemple « méthode » ou « jeu ». Selon le métaprogramme, là aussi en fonction de la personne, on dira « j’ai connu une personne qui a trouvé sa voie toute seule grâce au déclencheur que fut ce questionnaire » ou alors « bon, je ne sais pas si ça vaut grand chose, mais je vous donne ce lien, vous en ferez ce que vous voudrez, certains ont trouvé leur solutions propre avec ce test » etc…

test de personnalité gratuit BIG FIVE

Utiliser les résultats du BIG FIVE
En fonction du profil du moment (ne pas s’attacher aux résultats, le résultat du test est évolutif), chacun peut, avec le coach, s’aider du test pour trouver ses propres stratégies.

En fonction des scores, le coach avec/ou la personne qui s’auto-coache pourra plutôt développer une prédictibilité, ou alors plutôt s’orienter vers les activités spontanées. Ce test nous parle donc de nos besoins nourris ou pas.

Les besoins fondamentaux ne sont pas figés dans le temps

Nous vivons et nos besoins fondamentaux sont plus ou moins nourris au fil de notre existence, en fonction de ce que nous vivons, de notre environnement, et de nos croyances … il est donc essentiel de ne pas figer une personne ou soi (si on travaille sur soi) dans des besoins d’alimentation de nos besoins fondamentaux.

Les besoins fondamentaux ne sont pas figés dans l’espace
En fonction de nos activités, de notre entourage et des endroits, nous pouvons apparaitre et même vivre nos besoins fondamentaux mieux ou moins bien nourris. Là aussi, ne pas figer ou s’auto-figer. Il est tout à fait normal de ne pas être dans le même équilibre en fonction des situations. Ceci implique de poser des questions, et de le cas échéant, pour aider, refaire le test du BIG FIVE en se plaçant dans les différents secteurs de vie : soi-même, le couple, la famille, les amis, le travail, la société.

Personna : Comprendre ses masques tout en restant soi
 » sois toi-même  » : cette invitation peut parfois sembler étrange. En fait, ce que ça veut dire, c’est qu’en fonction de l’environnement, nous revêtons tour à tour des masques différents. Et parfois, nous ne sommes pas à l’aise, dans ce cas on a du mal à être « soi ». Par exemple, au travail selon l’ambiance ou la culture d’entreprise, on peut se sentir à l’étroit et ne pas s’y retrouver, car un comportement peut ne pas cadrer avec un job. C’est souvent le cas pour les jeunes gens qui entament leur vie professionnelle, ils sont sans repères et trouvent parfois frustrant de ne pas pouvoir s’exprimer comme à la maison devant les collègues, les clients ou les chefs. Pourtant ils ont conscience que ce n’est pas possible. Dans ce cas, la personne doit apprendre à porter un masque, celui du travail, tout en restant elle-même. Pas facile ! Idem dans une vie sociale, ou même dans le couple, ou dans la famille.

Ceci dit, nous pouvons faire un parallèle avec les vrais masques : si je porte différents masques dans un bal masqué, revêtant différents masques de différents personnage, je reste, moi, le même sous ce masque, et je ne me sens pas forcément frustré.

Masquer ne doit pas cacher
Revêtir un masque, par exemple celui du travail, ne veut pas forcément dire cacher quelque chose de soi aux autres, simplement nous pouvons apprendre à porter le masque tout en restant soi, que cd soit au travail en famille, avec des amis ou quel que soit l’environnement.
Et alors, dans ce cas, nous sommes bien plus lumineux, car notre identité rayonne dans tous les environnements. Et parfois, nous devons apprendre à rester soi dans certains environnement. J’ai déjà pu voir des personnes étre très à l’aise dans un environnement de travail et perdre tous leurs moyens dans un environnement intime, ou social par exemple.

De même, une personne peut être tout à fait à l’aise avec son coach tout en rappotant qu’elle est très mal dans sa peau au travail. Il convient alors d’écouter la personne et une fois de plus ne pas la juger en se disant  » elle éxagère, elle est bien, elle est peut-être perfectionniste ou même un peu mytho  » (ça n’existe pas).

Nous devenons ce que nous faisons
Ce n’est pas ce que nous devenons qui génère ce que nous faisons, mais l’inverse. C’est en faisant, en répétant, en approfondissant, en utilisant les principes de l’apprentissage que petit à petit nous devenons ! Nous pouvons devenir un expert dans un domaine précis ou un professionnel reconnu par l’expérience, et jamais par l’information ! On ne devient pas ingénieur à la fin d’un cursus d’information, mais c’est en pratiquant que nous devenons ce que nous sommes ! Il en est de même dans la sphère privée : nous devenons des parents en pratiquant l’éducation de nos enfants. Et ainsi de suite dans toutes nos situations de vie.

Nous sommes ce que nous faisons : Arrêter les comportements compensatoires de besoins non nourris et adopter simplement un mode de plus équilibré peut déjà faire des miracles.

être un expert dans tout, non, mais trouver son équilibre, oui !
Et oui, on ne peut pas être expert en tout ! chacun trouve son équilibre. Tout le monde n’a pas besoin d’être un expert dans son métier, si la personne trouve ses besoins nourris par ailleurs; Dans ce cas, on ne va pas pousser la personne à devenir impérativement un expert dans son job, ça ne le nourrit pas et en plus on risque de créer des frustrations chez cette personne.

Mais on peut par exemple se trouver mal à l’aise dans un job SI être un profesionnel très compétent est important pour CETTE personne. Dans ce cas, une initiative pourra être ciblée vers la sphère travail.

Dans les Amours
Nous sommes des êtres vivants et la Joie est notre moteur principal, notre besoin fondamental par excellence. On parle souvent d’Amour, qui est en fait la source de cette Joie profonde qui nous apporte le bonne-heure.

J’aime aussi parler des trois principales formes d’amour. Et en ce sens, nous devenons de bons amants en pratiquant l’amour d’Eros d’une personne en particulier, nous devenons de bons compagnons en pratiquant encore et encore l’amour de connexion humaine Philae, et nous devenons des êtres spirituels éclairés en pratiquant la spiritualité (en soi).

Arrêter de parler sans expérimenter
Et par là même, on ne peut pas parler des différentes formes d’amour sans les avoir pratiqués encore et encore. De nos jours, tout le monde s’exprime sur tout à partir d’information. Or, la connaissance vient par l’expérience, et un peu d’expérience génère un peu de connaissance, et sans expérimenter, il n’y a que de l’information, et l’information ne se commente pas.

Le coach, en ce sens, ne juge pas et ne dit pas la sentence la personne qui vient le consulter. Le coach ne pose pas de diagnostic et reste à l’écoute.

Et comme l’a fait Madame Doherty, considérer l’autre comme une personne pleine de ressources c’est la stimuler et l’élever, à l’inverse de mettre la pression à quelqu’un qu’on considère comme non capable.

De même, générer la confiance et l’estime peut justement emmener une personne vers son épanouissement. Je me souviens étant adolescent, j’avais des capacités mais je ressentais le monde extérieur non pas comme un chemin sur lequel je collecterai des joies en faisant l’apprentis_sage de la vie, mais je ressentais la vie comme un effort dans un environnement hostile qui attendait de moi ce dont je n’étais juste pas capable à ce moment-là : confiance, estime. Le sytème scolaire est très sélectif à cet effet, et ces notions de confiance et d’estime n’est je pense jamais arrivé dans un cerveau de ministre … logique, ils sortent des grandes écoles et n’ont jamais connu le manque de confiance, c’est très bien pour eux mais ça les prive d’empathie pour une part de la population grandissante.

 

 

MODULE 2    2644

 

 

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C’est justement l’objectif du coaching d’accompagnement que chaque personne trouve ses propres stratégies, car elles seront fiables et durables !

 

 

 

Technique de mémorisation

Ferme les yeux et Imagine que tu es chez toi,
et puis tu penses à une personne qui s’appelle John. Une fois que tu l’as trouvé, imagine que John sonne.

Mais d’un coup il fait nuit et tu il pleut fort dehors, et là c’est ton pote Nick arrive, et lui aussi, Nick sonne.

Puis tu te retrouves dans un immense circuit automobile en ovale, le speeker gueuele dans les haut-parleurs, mais toutes les voitures de la courses sont de marque Ford

Ensuite, tu roules sur une route la nuit, puis arrive un sanglier venu den ulle part et se jette sous tes roues. Tu vois une grosse tâche d’huile, en fait l’animal a du éclater le Carter

Puis tu te retrouves dans la luxueuse propriété de Ronaldo, il y a plein de gens, mais tout le monde semble l’avoir privé de son O, il s’appelle Ronald

Tu te retrouves dans un manège d’horreur, au devnier moment tu évites car foncent sur toi deux bouches, une paire

Mais ouf, l’instant d’après tu te retrouves sur les plages de Santa Monica où tu croises Bill

puis l’instant suivant, dans un tunnel, tu trouves que l’air ne passe par bien, tu as de l’athme car tu es soudain une petite Bouche

On te demande ensuite si tu arriveras à grimper la montagne, et tu te mets à parler ‘ »yes we can, yes we can »

et enfin, à la fin, tu croises un éléphant qui cherche sa route, il te dit qu’il se trompe !

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Lorsque vous vous inventez une histoire étrange afin de mémoriser, cela devient subitement plus facile.
Si vous associez ces images à un endroit que vous connaissez bien, tel que votre corps, mémoriser des choses dans l’ordre devient soudainement plus facile.
En améliorant la mémorisation ce genre de compétences, nous améliorons la capacité d’expérimentation.

3 étapes
Le bilan : signifie être conscient d’où vous en êtes actuellement.
S’ouvrir : aux nouvelles possibilités et les explorer
L’expérimentation :  Cela signifie prendre quelque chose de cette nouvelle expérience et l’appliquer à votre vie pour voir si ça fonctionne.

Croyances

RESUME DE MODULE MARK TYRRELL

(ceci est un résumé selon mon interprétation et mes ajouts personnels de l’écoute d’un module du coach Mark Tyrrell. Une grande partie de mon résumé, des exemples cités est à lui attribuer, même si les mots sont souvent les miens et même si j’ai ajouté mes propres apports.)

Module 6 – Part 1: What is a belief?

Les croyances nous servent à appréhender l’avenir.

Les croyances déforment la réalité, et nous croyons que les croyances sont la réalité.

Les croyances sont des acceptions à propos du fonctionnement de l’Univers, de la Vie.

Les animaux peuvent former des intentions, comme le chat qui traverse la rue avec une idée en tête de rejoindre sa maison et la gamelle de croquettes. Ils peuvent être conditionnés, comme le chien de Pavlol. Mais ils ne semblent pas former de croyances abstraites, comme par exemple comment s’est formé l’univers, ou s’il y a une vie après la mort, ou de se projeter dans un futur « construit ».  Un chat se dirige vers sa gamelle quand il ressent la faim, mais il ne forme par une image d’un futur dans lequel il aura faim, il n’imagine pas avoir faim dans le futur en fonction de la présence ou non de la personne qui alimente la gamelle en croquettes. Même l’écureuil qui planque des noisettes pour pouvoir les manger en hiver, n’imagine pas l’hiver, il reste dans l’instant présent de planquer la nourriture.

Les croyances formées par les émotions.

Les croyances sont rarement soutenues exclusivement par la logique, mais la logique soutient les émotions dans la formation des croyances.

Nos croyances se forment à notre insu

Le terreau de et beaucoup de nos croyances se sont formées dans notre plus petite enfance. Un enfant n’est pas conscient que tout ce qu’on lui apprend être bon ou mauvais, vrai ou faux, est basé sur les croyances de ses parents, de ses enseignants, de la société dans laquelle il grandit.

L’enfant puis l’adulte grandit dans la croyance que ce qu’il croit être vrai est vrai, et n’a pas conscience que ses croyances les plus « rationnelles » qu’elles soient sont pilotées par les émotions.

L’attachement à ses propres croyances-vérités
Il est assez facile de remettre en question la croyance d’autres. Mais nous nous attachons à NOS propres croyances, et nous avons vraiment du mal à les considérer d’une manière distanciée, justement à cause de nos attachements !

L’attachement à une croyance forme une « vérité », à tel point qu’il n’existe pour la plupart des gens qu’une seule « vraie » vérité : la leur ! « Oui ok, les autres ont leur vérité, mais bon, ma vérité est quand même meilleure, même si je ne leur dit pas pour pas les heurter »  🙂

Ne pas argumenter une croyance

Etant donné que nous nous attachons émotionnellement à nos croyances, argumenter frontalement une croyance est une mauvaise idée. Y compris s’il est tellement évident que la croyance est irrationnelle. Ce n’est pas la croyance qu’on va heurter, mais l’attachement émotionnel de la personne : « on » va heurter la personne dans sa sensibilité émotionnelle, et remettre en cause son équilibre émotionnel, aussi dégradé soit-il !

Ne surtout pas complimenter une mauvaise estime
Par exemple, à une personne qui a une très mauvaise estime d’elle, il est tentant de la complimenter pour lui remonter le moral et son estime. Mais comme elle tient à la croyance (par exemple) qu’elle est une mauvaise personne, le fait de la complimenter va remettre en cause d’abord son équilibre émotionnel. La personne a comme tout le monde besoin de croyances, et les croyances relatives à l’identité sont les plus fortes ! Elle va défendre sa croyance car elle a vraiment besoin d’avoir une croyance identitaire !

Nos croyances pilotent nos actes et notre comportement, donc complimenter une personne qui a une faible estime d’elle, revient à remettre en cause ses actes, et à mépriser la personne ! Car elle s’est identifiée à sa croyance d’une faible estime.

Les croyances croisades
Nous pouvons aussi, selon notre caractère, estimer et militer pour que les autres adoptent nos croyances, car ce sont des « vérités évidentes ». Cela peut être passionné et prendre des proportions affolantes, à tel point que ne pas adopter leurs croyances-vérités peut mener à des croisades, et à des massacres de personnes, de façon symbolique et personnelle ou même de façon réelle et collective : par exemple la Shao est le résultat de croyances collectives.

Les croyances définissent le bien et le mal
Nous vivons dans une société où tout est, où tout doit être émotionnel. De fait même les décisions politiques sont de plus en plus pilotées par les émotions, bien que cela ait toujours été le cas. Les lois sont écrites par les humains, elles suivent et précèdent même parfois l’émotionnel véhiculé dans une société humaine.

Jusque dans les années 1980, en France, une loi votée dans la croyance que les homosexuels étaient des êtres déviants les condamnaient à la prison. Entre-temps, les batailles militantes ont fait évoluer la loi, à tel point que des paroles peuvent être considérées comme discriminatoires envers les homosexuels. La loi a évolué, et les mentalités elles évoluent petit à petit. Dans cet exemple, une croyance a été remplacée par une autre.

Mais combien d’autres émergent dans le même temps ? Récemment, on considérait et on considère encore que les personnes non vaccinées covid sont dangereuses pour le collectif. Par exemple, le don du sang n’était pas autorisé pour cette population.

 

Les émotions servent nos croyances

Evidemment, nos émotions sont utiles, elles doivent nous guider, puisqu’elles nous indiquent ce qui ne va pas en soi. Si une émotion est interprétée comme étant la cause extérieure, on va chercher un coupable ou un fait originel et reporter les conséquences, à savoir l’émotion, sur cette personne ou cet évènement.

Exemple : le voisin a une attitude agressive envers moi, c’est lui qui est la cause de mon stress. Si j’applique les principes de la CNV, ou des accords toltèques, je vais chercher les origines en moi puis aller parler au voisin. Si je laisse les émotions piloter ma vie, je vais reporter sur mon voisin le mal-être que je ressens, et donc je ne pourrai pas agir sur mon mal-être, et je vais entrer dans un cercle vicieux de division : le bien et le mal, le méchant et la victime, etc… et je vais rester dans cette posture AVEC mon émotion non réglée en moi. Et je vais même la ruminer, développer des insomnies, une colère ou une tristesse latentes etc…

Les croyances nous servent et nous desservent

On n’a pas besoin de questionner TOUTES nos croyances. Il y a peu d’intérêt à remettre en cause le fait que rouler à vélo la nuit sans lumière et sans dispositif de sécurité est dangereux.
Mais je peux remettre en cause ma croyance (si je l’avais) que TOUT déplacement à vélo est dangereux, ou alors que TOUS les cyclistes sont de dangereux criminels.

Adopter les croyances des autres
Je peux adopter la croyance qui dit qu’un mauvais sommeil a des conséquences négatives sur la santé à moyen et long terme et faire attention à mon sommeil;
je peux aussi adopter la pensée que le sommeil n’a rien à voir avec la santé physique.

Généralisations et se rassurer
je peux penser (croire) que ce que j’ai réussi, tout le monde peut le réussir. Je peux penser que ma vérité devrait être celle de tout le monde.
Je peux aussi penser que puisque tout le monde pense quelque chose, je devrais aussi le penser. A ce stade, on fera la différence entre une personne très rationaliste qui a besoin de repères et qui adoptera volontiers les vérités d’autres, mais aussi les personnes qui ont peur, et toutes les grandes tranches de population qui ont besoin d’être rassurées.
A l’inverse les personnes qui ont besoin de sens vont mettre en doute une parole systématiquement servie comme la seule vérité, et ne vont plus rien croire, soit par saturation de manipulation, soit par méfiance.
Je peux aussi développer une croyance en le rejet systématique teinté de mauvaises intentions de l’autre : c’est la base du complotisme.

Penser à leur place des autres
Je peux croire la pensée que les autres personnes autour de mon son plus heureuses, moins stressées, que les gens trouvent leur place dans la vie, et que moi et que je suis un « cas » compliqué. Ceci va non seulement me donner une émotion négative, entretenir une mauvaise estime de moi, me séparer des autres, me méfier des autres, me sentir seul, et renforcer la croyance que personne ne peut rien faire pour moi, personne ne peut me comprendre, et ce sera toujours comme ça.

Comparaison n’est pas raison
Je peux penser que j’ai raté ma vie parce que je n’ai pas fondé une famille avec maison et piscine à 35 ans passés. C’est juste une croyance. Je peux aussi penser que n’ayant pas réussi cela, mon équilibre émotionnel est déficient et que je serai toujours quelqu’un qui a un handicap émotionnel.

Je peux aussi utiliser les mille et une statistiques médicales ou sociétales pour me trouver des bonnes raisons d’être dans une « mauvaise » catégorie de gens. Les statistiques médicales sont même particulièrement pernicieuses, car elles peuvent entretenir les craintes et ce sont les craintes durables qui nous rendent plus sensibles aux maladies, mais c’est un autre sujet.

Aller avec le troupeau ou non.
On ne peut pas passer son temps à évaluer toutes ses croyances, à savoir ce qu’on pense être vrai ou pas. Ceci dit suivre aveuglément le troupeau peut avoir du sens, mais dans un certain nombre de circonstances ne pas le faire peut faire toute la différence.

Par exemple, une existence très conforme aux standards actuels mène à des taux de dépression jamais vus : notre société est  braquée sur le malheur, la violence, la seule valeur est financière, la santé = maladie, les injonctions sont permanentes, l’existence est compliquée de toutes parts. Ne pas se protéger du mode de vie « normal » est dangereux en soi, et ceci est une croyance soutenue par d’une part les chiffres mais aussi, évidemment, par mon émotion de voir autant de souffrance que je considère comme inutile autour de moi.

Globalisation
« ce qui est vrai ici, l’est partout », ou encore « ce qui est vrai maintenant le sera demain ». Selon les évènements (négatifs) et les ressentis (de l’évènement), ce genre de croyance peut avoir des conséquences indésirables.

COACHING
Nous pouvons recadrer les croyances. Nous pouvons le faire pour les autres en demandant d’examiner une croyance sans la remettre en cause, par des demandes de vérification. Interdire les généralisation, les omissions par exemple. Parler à la troisième personne, citer des exemples. Demander des feedbacks.

 

 

 

 

 

Nous formons des tas de croyances, y compris ne pas croire en quelque chose est une croyance.

 

Résistance au changement, problème d’identité

Le coaching d’accompagnement n’est pas seulement pertinent pour accompagner un changement souhaité, mais il est pertinent aussi pour tout changement subi, ou lorsque comme dans l’exemple d’une personne qui quitte ou est quitté par son conjoint ou son travail, cet acte remet en cause « toute sa vie » c’est à dire que le changement touche différents étages de la pyramide de Dilts : Environnement, comportement, capacités, valeurs, identité. Dans tout changement, il faut vérifier la compatibilité des changements opérés.

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Ecologie = compatibilité
L’écologie, en PNL, c’est la vérification que les croyances d’une personne sont compatibles avec les différents niveaux de la pyramide de Dilts : est-ce que ce que je crois est en phase avec mes valeurs, avec mes actions, est-ce que j’agis dans un environnement qui me convient, est-ce que l’environnement correspond à mes valeurs, est-ce que la manière de faire correspond à mes valeurs ?…

Dans son livre  » Croyances et Santé », Robert Dilts (P.109) évoque la résistance au changement quand les clients disent :

« si je fais ce que vous dites, je vais vraiment changer « 

peur de changer, pas seulement la croyance, mais des répercussions sur le quotidien. « les clients ne sont pas sûrs de vouloir changer d’identité » écrit R Dilts.

Croyances, Environnement, Valeurs et Identité : par une croyance, on peut changer de vie.
Exemple : « les hommes sont tous des salauds, maintenant je m’occupe des animaux » peut conduire à changer de vie. La personne peut par exemple donner de son temps à une association animalière. Mais, c’est ce qui arrive plus souvent, elle peut éliminer la compagnie des humains (ou des hommes), vivant de plus en plus pour et par le bien-être des animaux, organisant tout son quotidien autour des boules de poils qui  « elles au moins ne sont pas tordues comme les humains » ...  aider les animaux sera un moyen d’avoir de la compagnie et d’éviter les humains, et la personne va continuer de souffrir de sa croyance, en recouvrant la croyance de ses bonnes actions pour les animaux, ce qui est louable !

C’est donc tout son quotidien qui est touché. Cette personne comme nous tous va trouver des amis qui ont les mêmes centres d’intérêts.
Cette personne va développer des comportements, des valeurs et une identité conformes à sa croyance que les humains sont mauvais par nature.

Guérir d’une croyance peut déstabiliser

Si un jour elle se rend compte d’un malaise en elle, et si par bonheur elle va consulter un coach en PNL, le coach ne va pas effacer l’ancienne croyance, (et va même lui laisser le choix) mais il va prendre soin de remplacer l’ancienne croyance par une ou des autres. En même temps, la libération d’une croyance limitante sera accompagnée des stratégies pour que l’écologie soit respectée.

Car en se débarrassant seulement d’une croyance, on procède à une remise en cause de son quotidien. Elle dira peut-être disant « ok, j’aime profondément les animaux, ils m’apportent beaucoup, mais en définitive je trouve cette existence déséquilibrée et je veux autre chose » … Cette personne devra trouver l’écologie à sa nouvelle croyance que tous les humains ne sont pas méchants, et le coach va l’aider à trouver de nouvelles stratégies pour trouver son bonheur nouveau, libéré de sa croyance limitante.

De l’importance de l’écologie
Si un changement de vie n’est pas accompagné, il peut mener tout droit à la dépression. Imaginez une personne qui a décidé du jour au lendemain de changer de vie. Par exemple quitter le conjoint suite à une « prise de conscience » (ce qui est une nouvelle croyance). Si la personne n’accompagne pas sa nouvelle vie pour la rendre écologique, elle peut se retrouver en état de dépression, avec seulement la perte de son ancien monde, sans le nouveau monde. Ce genre de changements s’accompagne régulièrement d’un changement profond de cadre de vie, d’habitudes, d’entourage. C’est très déstabilisant.

Changement d’environnement choisi ou subi, Valeurs et Identité touchées
« et la personne quittée » ? : idem, elle sera obligée de trouver un nouvel équilibre de vie suite à l’évènement d’avoir été quittée.

Le Coaching d’accompagnement pour réparer les dégâts
Pour les personnes qui subissent un choc de changement, le coach va d’abord utiliser des techniques de PNL pour libérer la domination émotionnelle du raisonnement. Dans toute situation post-traumatique, les émotions vont plus vite que la pensée, et si le traumatisme n’est pas traité, on trouvera les fameux syndromes post-traumatiques, ou névroses, qui en sont les résultats. Nous avons tous des névroses, seulement elles sont plus ou moins maladives.

Le Coach ne va pas porter de jugement. D’ailleurs, la source de l’évènement n’a pas d’importance, c’est la manière de le vivre, de l’intégrer et de s’y adapter qui est vraiment très importante.

 

Croyances Comportement Ecologie et Identité – Robert Dilts

Rélfexions à partir du Livre de Robert DILTS –  « Croyances et santé » – Page 108 et +

Croyance : Robert Dilts décrit un cas de compulsion à la propreté.  La personne s’imagine que les puces sont partout. La personne est consciente que ce sont des puces imaginaires, mais elles sont réelles pour elle. Se lave les mains sans cesse. Elle en arrive à téléphoner moins longtemps à ses parents de peur que leurs puces ne la contaminent…oui, ça semble fou mais les croyances sont puissantes, surtout en matière de santé, on l’a vu pendant le Covid.
R.D. lui demande si les autres perdsonnes ont autant de problèmes  de puces qu’elle.
Réponse : Non
R.D. : donc c’est de toute évidence une allergie.
Il traite l’allergie en prescrivant des comprimés de sucre.
Niveaux touchés : croyance, comportement

Ecologie : 1 semaine + tard la personne est désorientée. Comme elle n’est plus allergique, elle ne sait plus comment s’habiller : sa croyance dans les puces lui avait fait changer des habitudes de vie, elle avait acheté une garde-robe deux tailles au-dessus de la sienne pour avoir des manches assez longues pour ne pas se « salir » les mains.

R.D. :  « souvent après avoir aidé à changer une croyance, les vieux comportements ne vont plus, et il faut aider à trouver des nouvelles stratégies ».

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