Auteur/autrice : Eric LANGERMANN (Page 51 of 101)

Interpréter les rêves de façon métaphorique

Pour ce billet je me suis inspiré de Mark Tyrrell  : Module 3 – Part 6

Les rêves intenses et abondants sont l’expression métaphorique de la stimulation émotionnelle non résolue. C’est ce qui se passe chez les personnes très seules, chez les personnes déprimées.

Le rêve désactive l’excitation émotionnelle non satisfaite : le rêve évacue les émotions non résolues, et les travaux de Joe Griffin.

L’une des conclusions les plus importantes auxquelles Joe Griffin est parvenu dans son enquête sur ce qui ce qui se passe quand nous rêvons est que le rêve joue un rôle vital dans la régulation émotionnelle, et d’une manière spécifique.

Lorsque les attentes émotionnelles déclenchées pendant la journée restent insatisfaites, elles sont « évacuées » des centres émotionnels du cerveau par l’expression émotionnelle métaphorique du rêve. Le niveau d’éveil du cerveau est ainsi rétabli et il est mieux préparé à faire face aux expériences émotionnelles du lendemain.

Le rêve est ainsi un exutoire des émotions non résolues.

Ainsi, par exemple, si vous vous disputez avec votre partenaire pendant la journée, il est peu probable que vous passiez un rêve métaphorique qui correspond à cet évènement, car la stimulation émotionnelle s’est déjà exprimée.

En revanche, si vous êtes en colère contre un collègue, mais que vous ne parvenez pas à l’exprimer, alors cette frustration pourrait bien être exprimée dans un rêve. Le collègue de travail pourrait être symbolisé par un monstre et votre colère s’amplifierait en rage en attaquant la créature. Cela permet à l’émotion de se dissiper avant le lendemain, afin que vous puissiez vous rendre au travail calmement.

Mais si vous ruminez rageusement les mêmes frustrations le jour suivant, alors vos émotions sont à nouveau éveillées, le processus de rêve reproduira, et peut-être en empruntant le même symbolisme et en créant un rêve récurrent.

 

Les rêves comme produit de la rumination

Les rêves sont ainsi l’expression d’une stimulation émotionnelle non résolue, celles de la journée passée, que ce soit dans le vécu des évènements, paroles, visions … s’étant « réellement » passés, ou encore dans le fait de revivre des pensées qui déclenchent des émotions, le subconscient ne faisant pas la différence en « réel » et « image-iné ».

Souvent, l’interprétation des rêves s’attache au sujet, on cherche alors la symbolique du sujet. Alors que cette expression du subconscient est plutôt, à mon sens, à considérer sous l’angle du processus.

Si par exemple une personne rêve de faire l’amour avec sa/son meilleur ami(e), je ne m’attache pas à creuser le sujet, ici l’ami(e), mais je vais chercher l’émotion irrésolue : cette personne a probablement envie de faire l’amour, et ça correspond à un besoin fondamental de lien intime. Le fait que ce soit l’ami(e) ou le/la collègue n’importe pas. Rêver d’une chouette ou d’une sorcière n’est pas important, ce sont des mises en scène de blocages émotionnels. On ira plutôt chercher les réponses dans le contexte, le processus émotionnel qui est représenté par la scène.

Une fois de plus, on ne juge pas : tous les rêves sont utiles.

Et une fois de plus, on ne cherche pas de logique : le rêve se passe dans la sphère du subconscient, qui ne connait pas la logique.

Passer les rêves au travers de la moulinette des émotions nous en apprendra beaucoup plus sur nous, et nous permettra d’identifier les besoins fondamentaux non nourris, les émotions bloquées.

 

Ne pas chercher l’explication des rêves dans le seul temps récent

Cette théorie de la fonction du rêve explique aussi les rêves d’évènements anciens dont on pourrait s’attendre à ce que l’éveil émotionnel ait été désactivé par le processus de rêve à peu près au moment des événements originaux. Une odeur, une parole dite, un endroit, etc.. peut réactiver un ancien incident émotionnel la plus part du temps inconscient, et peut donc donner lieu à des rêves liés à des évènements très anciens. Ce n’est pas pour autant forcément grave.

 

VOIR AUSSI : une autre approche du rêve dit prémonitoire

 

Vrai ou Faux, le rêve s’en moque

Ne sachant pas ce qui est vrai ou faux, le subconscient va piocher des éléments de décor de mon rêve d’émotion irrésolue sans aucune cohérence avec ce que je sais être vrai ou pas. Pour reprendre l’exemple cité plus haut, le besoin non résolu est d’avoir une relation intime, et le fait que ce soit une amie qui apparait dans le rêve est le simple fruit d’une extraction d’une personne par le subconscient qui n’a effectivement rien à voir avec mon attirance ou non pour cette personne.

Ne pas analyser le rêve, mais écouter ses besoins

Le temps passé à analyser les rêves peut aussi être mis à profit pour simplement écouter les rêves, s’écouter soi en quête des besoins non nourris. La plupart du temps, le rêve est juste la queue de comète de fortes stimulations émotionnelles.

 

Exemple de cas d’interprétation de rêve – La sorcière à deux têtes

http://quantumwaves.space/2022/10/24/exemple-dinterpretation-de-reve-la-sorciere-a-deux-tetes/

 

3 façons d’aider à ne plus être submergé par les émotions

1) Aidez-les à planifier à l’avance

Plutôt que d’être toujours pris par surprise par une émotion et d’être ensuite « vaincu par elle »  aider les clients à voir – et à planifier – les moments de vulnérabilité peut les aider à mieux gérer leurs sentiments.

Par exemple, comme les personnes déprimées ont tendance à rêver énormément (qu’elles se souviennent ou non de leurs rêves), leurs matinées sont souvent épuisantes et constituent souvent le pire moment de la journée. Le fait de prévoir à l’avance cette « pire partie de la journée » en se rappelant que l’énergie se rétablira, dans une certaine mesure, au fil de la journée, peut vraiment aider les clients déprimés à prendre de la distance par rapport au désespoir matinal.

Si une personne sait qu’une certaine personne la met en colère, elle peut prévoir de limiter ses contacts avec cette personne. Si votre cliente sait qu’elle est anxieuse lorsque le téléphone sonne, elle peut prévoir de prendre trois respirations profondes, en expirant lentement à chaque fois avant de répondre.

Il est essentiel d’avoir un plan, une stratégie, lorsqu’on traite des schémas émotionnels. Si vous savez comment aider vos clients par l’hypnose, plus vous leur ferez répéter par l’hypnose des réponses constructives à leurs schémas émotionnels, plus ils seront capables de le faire dans la réalité.

2) Aidez-les à voir la situation dans son ensemble

Diluer un sentiment est beaucoup plus efficace que d’essayer de le supprimer. Supposons que vous n’appréciez pas une certaine personne. Faire semblant de l’aimer peut parfois vous aider un peu, mais vous risquez davantage de ressentir du ressentiment. Cependant, trouver activement des éléments qui vous aideront à « humaniser » cette personne dans votre esprit peut vraiment contribuer à atténuer votre aversion.

Une de mes clientes ne supportait pas sa voisine, qu’elle considérait comme une fouineuse qui se mêlait de tout. Au cours de notre conversation, j’ai découvert que le mari de cette voisine l’avait quittée. J’ai demandé à ma cliente de réfléchir à la réalité d’avoir été quittée de la sorte, et à la terrible solitude que sa voisine a pu ressentir, etc… Bien que cette réflexion n’ait pas transformé par magie son irritation en sympathie, elle a permis à ma cliente de se sentir beaucoup plus détendue et moins agacée par sa voisine.

S’adapter aux croyances et préférences : Un jeune client a été encouragé à penser à l’immensité de l’univers lorsqu’il parlait à son patron intimidant. Parce qu’il avait un intérêt particulier pour cette immensité. Cette « perception globale » l’a aidé à mettre les rencontres avec ce patron autrefois effrayant dans une perspective beaucoup plus facile à gérer.

 

3) Trouver le « point de bascule

Les émotions peuvent nous prendre par surprise, et, avant même que nous nous en rendions compte, nous faire faire, penser, dire et bien sûr ressentir des choses que nous préférerions éviter.

Ce n’est pas facile au début, mais il y a toujours un « point de bascule » dans l’enchainement émotionnel que peut provoquer un évènement, souvent banal. Avant de l’atteindre, nous pouvons toujours faire marche arrière. Une fois que nous avons dépassé ce point, il devient de plus en plus difficile d’arrêter de glisser dans le marécage émotionnel.

Nous pouvons apprendre à localiser le point de basculement, et s’entraîner à l’éviter.

Par exemple, une mère se mettait en colère de façon incontrôlable lorsque son jeune fils utilisait un certain ton de voix. Elle essayait de ne pas se mettre en colère, mais à partir d’un certain point, elle ne pouvait plus s’en empêcher. Je lui ai demandé de s’entraîner à imaginer ce point de basculement et, lorsqu’elle l’atteignait, d’imaginer qu’elle s’éloignait de la situation et la regardait de l’extérieur.

Lorsqu’elle s’est imaginée faire cela, elle s’est instantanément sentie plus calme, et a rapporté plus tard que son fils ne pouvait plus « appuyer sur ses boutons » lorsqu’il utilisait ce ton de voix. Et il a très vite cessé de l’utiliser.

Oui, les clients ont besoin de comprendre leurs émotions. Les émotions sont des signaux importants et valables indiquant qu’un besoin émotionnel n’est pas satisfait. Cependant, si l’émotion n’est pas reconnue, elle nous pollue.

 » C’est plus fort que moi !  » : compulsion, comportements involontaires

 » C’est plus fort que moi !  » ou encore  » je ne comprends pas pourquoi je refais toujours ça  » : compulsion, comportements involontaires…

On peut prendre pour exemple la procrastination, ou encore le fait de se jeter sur la nourriture ou le chocolat, etc…

Certaines personnes sont conscientes de leurs comportements non souhaités, et on s’auto-agace, ou s’exaspère de soi-m’aime…

Nous avons beau en avoir conscience, c’est notre subconscient qui pilote 95% de l’activité humaine. Et il arrive que certains de ces pilotages automatiques soient orientés d’une « mauvaise » manière, et ils polluent notre existence et notre quotidien, tout en alimentant des culpabilités en plus…

Tous les comportements, aussi inconscients soient-ils, ont leurs raisons. On dit même leurs bonnes raisons, parce que ces pilotages automatiques nous protègent généralement. Ou nous protégeaient à leur création. Ces comportements, nous pouvons les écouter sans juger : Ils ont leurs bonnes raisons.

Les empêcher, c’est empêcher une partie de vie en nous de circuler. C’est plutôt cruel, je pense, et généralement ce besoin de vie va rejaillir sous forme d’insatisfaction, de frustrations … c’est bof, non ?

L’idée du coaching et de la PNL, c’est de rester dans une bienveillance envers nos processus inconscients, pour ensuite les ré-orienter, en douceur. Nous allons non pas cacher ce qui ne va pas, mais remplacer les réactions automatisées par d’autres, qui conviennent à la personne, en fonction de ses valeurs, de ses capacités, et surtout ne pas conseiller !

Ne pas juger, et être spécifique, voilà deux clés essentielles du chemin vers soi.

 

 

Le choc, ça peut être une réaction de défense légitime devant un chien, qui peut conduire à une peur automatique de tous les chiens. Et dans ce cas, même prononcer le mot chien déclenchera une émotion chez cette personne, sans qu’aucun chien soit présent, c’est bien le signe que le sujet (le chien) n’est pas en cause, mais le processus (la réaction automatique).

La répétition est l »autre moyen : nous avons appris à marcher par la répétition, à faire du vélo (sans tomber) par la répétition. Et les petites roues à l’arrière nous ont aidé …

Ensuite, nos automatismes sont aussi pilotés par nos croyances, et nos schémas de réactions, nos vécus, nos façons de penser, et nos sentiments.

Dans tous les cas, nos comportements sont influencés, et parfois nous faisons des choses sans nous en rendre compte, et sans en mesurer les conséquences.

 

Expérience de pensée du 01 10 2022

Nos ressources innées sont conservées dans l’inconscient.
Notre cerveau stocke toutes les informations.
La guérison se produit à un niveau inconscient
le subconscient possède les ressources.

Les ressources peuvent-elles être mobilisées ? si oui peuvent-elle être dirigées ?

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En cas de plaie, ou de rhume, les ressources se dirigent d’elles-mêmes vers la guérison. Le subsconscient est le maitre d’oeuvre. de la guérison.

Il ne soigne pas, il guérit.  Le conscient peut (seulement) aider : c’est ça soigner ?  Dans ce cas, quand je mets en place une lecture des signaux de mal-a-dit, je peux mieux ré-agir et dans ce cas j’évite de continuer à tomber malade, en me soignant. Ou alors, j’aide le subconscient à mieux guérir ? Non, je ne pense pas. Le subconscient guérit ce qui ne va pas bien. Mais comme le subconscient n’est pas dirigé uniquement sur la guérison mais sur une fonction généraliste de fonctionnement, il ne va pas faire que guérir, il va à la fois guérir et à la fois assurer toutes les autres fonctions non perturbées. Le subconcient pilote le corps. le processus de guérison n’est pas à voir d’une façon séparée, ni comme un combat. C’est un processus permanent, intégré au pilotage de tout le corps. Le corps ne se dirige donc pas vers une guérison, il est guérison dans la mesure où il fonctionne. Et il fonctionne mieux quand le conscient le nourrit bien. S’il y a mouvement, il y a vie. Si le mouvement est alimenté par une énergie cohérente avec l’Être qui est piloté (moi, toi…), tout se passe bien.

Il y a donc le mouvement, l’énergie, l’alimentation. Ce sera dans cette expérience de pensée l’âme-à-tiers.

La maladie fait partie de la vie. Rien n’est mal. Quand une maladie apparait, elle apparait après que l’alimentation de l’énergie de vie n’ait pas été cohérente avec le besoin. Alors le mouvement n’est plus, c’est la stagnation, la stagnation chauffe ou alors refroidit.

Le subconscient contient toutes les informations : ces ressources n’ont pas besoin d’être conscientisées. il y en a trop. ce n’est pas la ressource qui guérit, mais l’utilisation qu’en fait le corps qui guérit.

la guerison est un processus insconscient.

Pour qu’elle se fasse, comment faire ?

On ne peut pas la diriger, elle se dirige toute seule. Si elle ne sirige pas toute seule, quelle en sont les raisons ?

Hypothèse 1 : Mauvaise alimentation. OK, mais dans ce cas la guerison n’est-elle pas seulement ralentie, et pas inexistante ?
Hypothèse 2 : Le subonscient ne sait pas faire : ça m’étonnerai beaucoup, car toutes sortes de maladies sont gueries, parfois de façon étonnante.
Hypothèse 3 : Il se trompe.

s’il se trompe, pourquoi ?

– parce qu’il croit des choses qui ne permettent pas un processus de guérison ?
– parce qu’il ne sait pas extraire les informations reçues. Dans ce cas, libérer le mouvement libre.
– parce que les canaux de perceptions sont bouchés, pollués ? dans ce cas, libérer le mouvement, aligner selon Dilts
– parce que les informations n’ont pas été reçues correctement, suite à une dysfonction du subconscient qui pilote les perceptions… non, ça devient trop compliqué, il faut faire plus simple, la nature fonctionne de manière simple.

Le subconscient possède l’art, et les informations pour guérir tout. Alors pourquoi ça ne fonctionne pas ?
On fait appel au langage du subconscient pour appeler la guérison. Dans ce cas, que fait-on ? On pointe ce qui ne fonctionne pas, et on change le mode de réaction. On change le modèle. On n’intervient donc pas sur l’information, ni sur les évènements passés ou futurs, mais sur la manière de réagir, sur le processus. La guérison est un processus. Étant un processus, on peut donc intervenir ?
le processus une fois pointé, on lui demande de refonctionner de manière positive. il ne demande que ça. Ensuite, le processus génère la guérison de façon spontanée, tout autant que la plaie ou le rhume guérissent de manière spontanée, et parfois des paralysies. Tout cela procède du même processus de guérison spontanément normal.

Dans la nature, parfois des évènements arrivent et privent un arbre de certaines branches, ou alors un oiseau vient à mourir jeune. etc… la maladie est-elle aussi fréquente chez les animaux ? ça m’étonnerait. Leur processus de guérison est plus actif car leur manière de vivre est moins perturbé.

La puissance des croyances : je viens de suivre la piste des schémas réactionnels, qui peuvent empêcher le subconscient à une gestion normale des incidents à réparer.

Pourtant l’oiseau n’a pas de croyances, ni l’arbre. Et eux aussi ont un processus de guérison. La guérison est un processus aussi permanent que la vie, puisqu’elles ne font qu’une. Soit.

On peut intervenir en s’adressant au subconscient dans son langage et par son canal. Pointer ce qui ne fonctionne pas bien dans les croyances peut ainsi libérer le flux d’un mouvement plus harmonieux, et le processus de vie sera alors plus dégagé, et donc la guérison aussi.

ce qui entrave la vie en nous, c’est la prison des croyances et donc les schémas réactionnels. Les émotions qui ne circulent pas ne sont plus des e-motion, mais des e-stagnations. Faire circuler est la première étape, au sens figuré et propre.

Également : libérer les émotions par l’inversion de spin.

Si j’intègre le spin dans la réflexion, j’associe un moyen à un processus, ainsi un canal pour atteindre la cible. Pas forcément besoin de faire de l’hypnose. C’est de la PNL. OK. Libérer les émotions bloquées suffit ? Pas forcément, je pense. Mais c’est un gros bout.

Comment savoir si c’est l’émotion qui est bloquée, et que le spin sera une voie d’accès ? Je ne sais pas, il y a des signaux spécifiques ? Pas par la conversation alors, je pense.

 

Le cerveau et l’esprit

On peut faire un scanner du cerveau, on verra tout ce qui s’y passe. Mais un ne verra pas ce qui se passe dans l’esprit : on n’a jamais vu une idée sur un scanner.

Le cerveau est le contenant de l’esprit, qui est une expérience subjective, unique à chaque instant et unique pour chaque personne.

Le cerveau reconnait la personne que vous aviez déjà vue la veille au magasin, mais c’est l’esprit qui sait ce que vous pensez de cette personne et adaptez votre comportement. L’esprit est aux commandes.

Notre cerveau stocke toutes les informations, conscientes ou pas. Mais nous ne pouvons pas nous souvenir en même temps de tout ce qui est stocké dans le cerveau. L’esprit fait le tri et choisi de sortir telle information.

La guérison se produit à un niveau inconscient. Les cicatrices guérissent sur la peau, les cheveux et les ongles les cheveux et les ongles poussent, la respiration se fait toute seule – tous ces processus sont pris en charge par l’inconscient, des processus dont vous n’avez pas conscience.

 

Quelques notes de guitare seule

Quelques notes de guitare seule, petite mélodie en mineur,
juste envie de me lover dans ta présence
juste un peu de présence et puis tout irait bien
dans les gouttes de pluie qui coulent sur la vitre
pendant que le chien et le loup s’entremèlent
et me laissent avec mes absences…

La vie coule et la chaleur vient du radiateur
et de quelques litres d’eau qui chauffent pour des pâtes
voilà ma présence dans le soir de solitude
je ne sais pas si elle est souffrance, enfin non

c’est juste, c’est juste un peu de mélancolie
passage-erre, erre entre la mélopées de passé et de rêves
d’autre chose, d’une autre vie, dans un  ailleurs,
dans un là-bas inconnu qui engloutirait toutes mes certitudes

une foule de sensations se mêlent, tous ces moments tous des visages tous ces paysages, ceux qui restent dans la mémoire que je crois vrais, et ceux rêvés debout au fil des jours, et enfin ceux projetés par les idées, tous mélangés mêlés dans des voyages interieurs, combien de temps vais-je passer encore à oublier le temps, à voyager dans l’espace de ce monde de plus en plus vaste, celui que chacun dessine en soi selon ses en-vies, ou selon ses dénis, ou selon tout ce que vous voudrez…

… l’espace d’un instant, le temps de l’espace, la place je la fais, je balaye la place du village des certitude pour laisser s’installer les manèges, ceux des chevaux qui tournent et s’envolent, ceux des bonbecs en sable de rêve, ceux des tirs à la carabine d’amour, ceux des quilles pour dégommer les juge-ments, et la musique de fête qui appelle à danser la vie, la Joie chevillée aux visages et-mer-veillées…

…. veillée d’automne dans les odeurs de sous-bois humide, les champignons nous attendent, la nature nous tend les bras, simplement elle n’est pas à mon service, et plus je n’attends rien, plus je reçois tout…

Dans l’air humide de ce soir d’automne, je pense à toi, je pense à vous, tous les êtres de cette existence, et je me love dans la présence de l’Amour qui veille toujours ici, au creux du coeur de tous les Êtres

Nous ne sommes pas nos états : l’identification à l’état

Nous ne sommes pas nos états : ce bille s’appelait au départ « le bourbier de l’identification à l’état de dysfonctionnement, ou quand les états intègrent l’identité… »

Lorsqu’une personne a un rhume et qu’elle s’en remet, elle est « guérie ». Ok.

« Bonjour, je suis alcoolique ! » dit un type qui n’a pas bu une goutte depuis 13 ans. Mais pourquoi dit-il ça ? « Eh bien, je suis un alcoolique en voie de guérison ». Comme beaucoup d’autres « ex », il a la croyance qu’un alcoolique n’est jamais guéri.

Il s’est ainsi fondamentalement étiqueté comme étant alcoolique, donc dans le présent, alors que c’est un état qui est passé depuis longtemps. Il pense ainsi se prémunir de la rechute ! Mais justement, avec cette croyance, il porte dans son identité cet alcoolisme qui n’existe plus depuis tant d’années, il cultive donc le risque de rechute, puisqu’il y pense sans cesse !

Lorsqu’une personne avait un cancer, on dit qu’elle est « en rémission » : la maladie est permanente, et fait partie de son identité, même le corps médical a ce discours. Et généralement, l’entourage a la même croyance, et ne voulant pas en parler, cela se manifeste au travers des petites attentions ! Ainsi, autour de cette personne qui n’est pas malade, tous participent à cultiver un cancer à l’affut, donc présent, plutôt que de l’ignorer !  C’est glaçant, non ?

Les personnes en état de déprime peuvent être étiquetées et s’auto-étiqueter en tant que « dépressives », et là aussi, la dépression fait vite partie de l’identité : on cherchera et on trouvera forcément des traits de caractère, des antécédents familiaux, ou encore le très à la mode « transgénérationnel » etc… qui va accentuer la croyance d’une fatalité …

On pourrait trouver d’autres exemples.

Étiquettes identitaires

Ces états d’esprit sont habituellement utilisés comme des étiquettes, de la superstition pour se « protéger » contre le risque de retomber dans l’abus d’alcool, la dépression ou dans d’autres états, comme si déclarer guéri appelait la maladie à revenir ! Mais les étiquettes façonnent nos sentiments et nos attentes.

Le fait d’articuler l’identité autour du « diagnostic » n’est pas une bonne idée. Car le langage façonne nos attentes, et nos attentes amorcent nos expériences. Le subconscient prend tout « à la lettre », comme un enfant, il ne connait pas le second degré, les sous-entendus, les superstitions …

 » ne pensez pas à un éléphant  » et vous y pensez.  » ne pensez pas à votre cancer  » et la personne y pense ! Il y a deux manières d’inscrire quelque chose dans les programmes du subconscient : le choc et la répétition. Primo, l’annonce de la maladie, ou simplement la rencontre d’un idée de maladie avec l’idée de soi, est un choc ; Ensuite, le fait de cultiver cette latence correspond à la répétition.

Et le subconscient pilote notre corps, donc s’il est mal programmé, il pilote les mal-a-dit !

La façon dont un patient perçoit sa maladie peut avoir de grandes répercussions sur la façon dont il vit son diagnostic. Le fait qu’une personne considère la dépression ou l’alcoolisme comme une maladie qui fait partie de son identité, ou alors comme quelque chose qui ne fait pas partie intégrante de son identité et qui peut donc être maîtrisé, peut faire une grande différence.

Les étiquettes collent – mais elles peuvent aussi être décollées !

 

Nous sommes bien plus que nos « états ».

 Présenter l’état dans sa temporalité.

Si je suis « dépressif » je le suis même dans les moments où je ne me sens pas déprimé. Or, personne n’est déprimé 24/24 depuis la naissance ; Personne n’est fumeur depuis toujours, tout autant que la maladie n’était pas toujours là … sauf si on le croit !

Selon que l’état est passé, ou encore présent on utilisera le passé, le présent et le futur :
A quelqu’un qui a été déprimé, « Racontez-moi un moment de votre vie où vous étiez heureux ? » , ou alors demandez-lui ce qu’il/elle fait quand il se sent bien, ou encore ce qu’il fera une fois que la dépression aura disparu.

… Au début, il y a parfois de la résistance et de la généralisation négative, du genre «  je n’ai jamais été heureux », mais petit à petit les souvenirs remontent à la surface. Ensuite, demandez de formuler les submodalités : c’était dans quel contexte, quelles images / sons / odeurs / personnes, des dialogues, des sensations … C’est en même temps un état-ressource.

Séparer le trouble de la personne pour séparer le comportement problématique de l’identité fondamentale.

Faites référence à « ça » et non à « vous ».

Comment l’anorexie vous convainc-t-elle que vous êtes trop gros ?
Comment la dépression vous fait-elle envisager l’avenir ?

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Le poids de l’entourage

Ces croyances d’une non-guérison sont très fortes et l’entourage ne croit pas qu’une personne ayant eu un cancer ou ayant été dépressive puisse « vraiment » guérir : l’entourage ne croit même pas à la survie de la personne, alors même que cette personne a échappé à la mort … triste, non ?

Oui, les taux de rechute sont parfois importants, mais pourquoi ce serait dû au malade ? Pourquoi ne pas donner à la personne qui nous est chère sa chance, celle de ne pas faire partie des x% de rechute ? Evidemment, on a peur pour cette personne … mais est-ce de l’amour pour elle ou plutôt de la peur de la perdre elle ?

Voilà pourquoi suivre un parcours de coaching peut parfois être difficile, quand l’environnement, à savoir le plus souvent l’entourage familial, cultive lui aussi le « mal » qui dit, la mal-a-dit…

 

Personnalité et Caractère, Être et Personnages

Ce que vous semblez être et ce que vous êtes

Les termes « personnalité » et « caractère » sont souvent utilisés comme s’ils étaient identiques.

la « personnalité » se rapporte à l’Être, à l’identité. Ce terme est utilisé pour désigner les attributs psychologiques de base avec lesquels on naît et qui s’expriment de manière assez constante tout au long de votre vie, de la petite enfance à la vieillesse. Vous serez vous, quel que soit votre âge. Quoi que vous fassiez dans la vie, la façon dont vous le faites sera généralement conforme à vos attributs psychologiques de base, et les gens diront « Faites confiance à Jill (ou Jack) pour le faire ». Et si vous n’êtes pas vous, ça se remarquera aussi et vous n’arriverez probablement pas à remplir les objectifs qui correspondent à votre identité.

Le terme « caractère » se rapporte au comportement, c’est le personnage, et c’est l’expression d’un ensemble de qualités morales et d’attitudes que vous avez développées. avec tous ses reliefs jusque dans les moindre détails. Dans la culture courante actuelle, ce mot porte en lui une connotation de jugement. Lorsque nous parlons du bon ou du mauvais caractère de quelqu’un, nous exprimons notre approbation ou notre désapprobation. Ce qui implique que la personne a choisi d’être comme ça. Nous admirons certains « traits de caractère » et en désapprouvons d’autres, et nous nous encourageons mutuellement à développer « les bons » et à nous débarrasser « des mauvais » : « Sois honnête ! » « Ne dis pas de mensonges ! » « Travaille dur ! » « Ne te vante pas ! »  . La raison pour laquelle un trait est approuvé et un autre non dépend des facteurs culturels.

Ne pas juger : une fois de plus, le jugement n’apporte jamais rien de positif. Dire de quelqu’un qu’il/elle « est comme ça » est toujours inexact. Quant aux caractères, heureusement que nous en avons des différents !

La place du COACH :
La personnalité, l’Être, le chemin descendant
 : On peut ne « être soi », et chercher son chemin, sa place, dans l’existence ou dans un secteur de vie comme le travail, la famille ou le couple. Dans ce cas, le Coach d’accompagnement va aider la/le client-e à trouver son alignement entre son identité et son environnement : quelles sont mes valeurs, mes capacités, et mes comportements ? Quel caractère je donne à voir de moi à l’extérieur ?  Ce moi qui est peu à peu déformé par un caractère n’est pas le mien, ne correspond pas vraiment à ce que je suis. Le monde des autres, c’est lui qu’on accuse souvent d’être la cause de notre mal-être. Ici, nous verrons comment trouver mon équilibre dans mon environnement, par l’alignement de l’être au personnage.

Le caractère, le personnage, et son chemin montant : On peut aussi donner à voir un caractère qui ne nous correspond pas. De là, l’image que je donne ne me correspond pas. Dans cette hypothèse, c’est le comportement que je donne à voir à mon environnement qui ne correspond finalement pas à mon être profond, à ce que je suis vraiment. Dans ce cas, mon comportement correspond-t-il à mes capacités, et à mes valeurs, qui découlent de ce que je suis, la personnalité ?

 

Au fil de l’existence, certains d’entre-nous exercent tour à tour certaines facettes de l’Être au travers de caractéristiques diverses. Nous n’avons pas le même personnage public qu’intime, pas le même au travail que vis-à-vis de soi, et dans la vie amicale, familiale ou encore sociale, nous montrons d’autres caractères. Pourtant, au travers de ces différentes PERSONNALITES, ces différents personnages, nous SOMMES le même Être.

Quand nous sommes avec nous-même, quand nous sommes dans une souffrance intérieure, c’est un mal-Être que nous ressentons. Dans ce cas, les « personnages » n’existent plus, que ce soit l’ami, le parent, le conjoint, le collègue etc… nous sommes nus, nus de personnage, c’est dans ces moments que nous SOMMES ! Voilà ce qui explique que parfois, nous ne reconnaissons pas un Être car nous ne l’avions vu qu’au travers d’un de ses personnages !

Voilà une raison de plus de rester ouverts, de ne pas juger, de rester dans une bienveillance… envers nous-mêmes, dans la mesure où nous ne connaissons jamais toutes les facettes des personnalités multiples de l’autre … mais nous SOMMES tous pareils, des ÊTRES d’amour, de lumière, dans le même mouvement de VIE.

Namaste

Stress

Ces effets du stress sont physiologiques, normaux. En effet, le stress est une réaction naturelle de fuite devant un danger imminent.

Le stress active et désactive des fonctions corporelles et cérébrales
Les systèmes hormonaux, immunitaires, nerveux, cérébraux, cardio-vasculaires, lymphatiques se détournent de leur état « au repos » pour concentrer leurs forces sur la gestion d’un danger imminent de la fuite :

Au niveau cérébral, la pensée apaisée est déconnectée
le cerveau cortical est déconnecté, il n’y a plus de place pour la logique. Elle abaisse clairvoyance et discernement. Dans la peur immédiate, par exemple un camion qui fonce sur moi, je n’ai pas le temps de me poser la question sur les risques qu’il me touche, ou sur la raison de sa trajectoire, ou encore de l’adresse du conducteur. Non, je dois fuir à tout prix ! Ma pensée est irrationnelle.

Au niveau corporel, les fonctions d’une bonne santé sont déconnectées
quand il faut fuir, le sang quitte les organes très vascularisés du système digestif et se concentre dans les membres;  Le rythme cardiaque est rapide, la tension artérielle grimpe, la respiration est plus courte, tout ça pour de bonnes raisons aussi : alimenter les systèmes corporels qui me permettent la fuite, à savoir les muscles, les articulations, un apport d’oxygène élevé.

Les sens, eux, sont aiguisés pour bien capter le danger, les pupilles se dilatent, le poil se hérisse, d’où hyper-sudation, la régulation de la température corporelle est modifiée, tout le corps est en alerte et prêt à fuir ou à combattre.

Un système binaire qui ne connait pas la nuance
On ne peut pas être stressé et calme en même temps, car les processus n’activent pas les mêmes boutons : nos systèmes nerveux, cardio-vasculaires, immunitaires, digestifs, hormonaux etc… fonctionnent différemment dans ces deux modes. Ce sont les états qui peuvent être plus ou moins intenses, on peut avoir un peu ou beaucoup de stress.

Le seul bon stress, est très rare.
Seules des situations de danger imminent justifient ce mode de stress. C’est à dire que seules les peurs, qui sont liées à une situations dans l’instant présent, sont des peurs, le reste est créé par l’esprit, à savoir l’anxiété. Dans une année d’un Français moyen, les vrais stress vitaux se comptent généralement sur les doigts d’une main : un presque-accident de voiture, un chien errant qui fonce sur vous, une explosion assourdissante.

Le mauvais stress est omniprésent.
D’autres évènements déclenchent du stress : les médias, le travail, le fonctionnement de notre société violente et inhumaine : multiplication des interdictions, multiplication des surveillances, des obligations, complexité des formalités, changements incessants des règles, bombardements de sollicitations, culture du jugement à tout va … notre société est d’une grande violence !

Le stress sauve sur un court temps, et rend malade s’il est latent
Une période prolongée de stress latent est mauvaise pour notre santé.

Le stress latent et ses effets dans l’esprit
Les choses habituellement légères deviennent lourdes à gérer, tout devient compliqué, le sens de l’humeur baisse, et avoir une vision des choses avec de la perspective devient impossible.

Le stress active le cortisol, un puisant stimulant, et en créant un état de veille permanent, il n’y a plus de sérotonine, et voilà l’insomnie, puis un état de fatigue permanent ; Réveil fatigué, perte de mémoire,

Le cerveau cortical débranché, la pensée est confuse, basée sur les indices de stress, focalisée et en alerte, la pensée est radicale : tout blanc ou tout noir, pas de réflexion, le fonctionnement normal du stress nous fait nous précipiter vers la première issue venue. Il ne faut surtout prendre aucune décision dans cet état !

Le stress modifie notre comportement, et développe des formes de paranoïa, et amènent à considérer avec suspiçion certaines personnes, ou rendent certaines autres responsables du stress. Cela affecte les relations jusqu’à les mettre en danger. Le stress nous rend colérique, déprimé, ou hypersensible. Nous avons besoin d’être sans cesse rassuré, car le besoin fondamental de protection est remis en cause par le stress.

Le monde extérieur responsable de nos malheurs, c’est la voie de la dépression, de la colère ruminante. Le stress, c’est aussi anticiper les dangers : c’est là que nous imaginons les situations futures qui pourraient à nouveau nous mettre en danger, et nous alimentons ainsi le stress : c’est l’anxiété.

 

Le stress latent et ses effets dans le corps
Dans le corps, le fait de ne pas être dans le mode de fonctionnement équilibré provoque des maladies : le fonctionnement en mode stress du système cardiovasculaire provoque à la longue des maladies cardiovasculaires ; Dans les membres, sur-alimentés en sang et aussi dépourvus d’apport en hormone de croissance, apparaissent des maladies (de chaleur) en ite : tendinites, arthrite, et des troubles musculo-squelettiques ; Le système digestif faiblement nourri en sang ne traite plus correctement les aliments, cela provoque des problèmes digestifs, des maux de dos, et à la longue épuise ;  Le système immunitaire suspendu, ne sait pas trier les pathogènes et on tombe plus facilement malade ;

 

Face au stress d’une personne, ma méthode en deux phases

Pour être stressé, il faut une source de stress. Généralement on trouver une personne ou un groupe de personnes pour les rendre responsables du stress, mais le stress est DEDANS, ce qui nous donne l’indication que nous avons le pouvoir sur le stress.

Il est vain de parler de manière réfléchie avec une personne stressée, car justement son cerveau logique est déconnecté. Les comportements sont l’expression de stress.

Trop souvent, les thérapeutes attaquent les maux d’une manière brutale selon moi. Par brutale, je veux dire qu’ils traitent les comportements et le stress, ce qui est bien. Mais pour moi, il manque une étape, fondamentale, de préparation, d’écoute.

1ere étape, abaisser la tension

Ma méthode consiste par la première étape : Offrir à l’accompagné(e) un peu de calme, un peu de repos, une occasion de revenir à un état plus serein. Je ne vise pas une guérison, mais simplement un peu d’air pour la personne, un espace où prendre un peu de recul.

Mes techniques de médecine traditionnelle chinoise sont là pour ça : faire circuler la fameuse énergie du Qi.

C’est dans un cadre plus apaisé que je peux ensuite plus facilement dérouler les techniques de coaching et de PNL

 

 

La pensée positive comment ça fonctionne ou pas

Nous savons que le fait de tenir délibérément un « journal de gratitude » peut nous aider à nous sentir plus heureux (et même à être en meilleure santé physique) en nous concentrant sur des réflexions heureuses : les sentiments influencent les pensées bien plus que l’inverse !

C’est pourquoi les affirmations positives peuvent se retourner contre les personnes qui ne se sentent pas positives.

Il est plus puissant de changer d’abord les sentiments pour ensuite l’expérience plutôt que les arguments rationnels ou les encouragements.

 

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