Auteur/autrice : Eric LANGERMANN (Page 47 of 101)

ressentir, vivre, pensées, émotions

Je déjeunais avec Delphine, une collègue et néanmoins amie avec qui les échanges sont toujours pleins d’enseignements parce que nous avons des points de vue très différents …

Delphine me parlait du travail. Elle avait pris un autre poste l’année dernière. Et elle s’étonnait, car la personne qu’elle a remplacée, Valérie, se plaignait très régulièrement de la charge de travail. Delphine aurait donc dû en souffrir aussi. Au contraire, Delphine se trouve sous-employée.

 » mais tu sais, je ne comprends pas, le boulot n’est pas excessif du tout, au contraire, Valérie est vraiment négative  »

Valérie avait donc un ressenti négatif de son travail. Elle le vivait mal, et son discours était congruent.

Je voudrais venir sur un point qui est récurrent dans le traitement des problèmes :
Souvent, les personnes ne parlent même pas de leur souffrance au travail. Et quand les personnes en parlent, si le manager daigne écouter la personne, ce qui n’est pas courant, la discussion s’articule autour des tâches du travail.

Mais cette façon de procéder n’est pas prioritaire selon moi et je pense qu’on perd énormément d’énergie. Car le travail n’est que le sujet !

C’est le processus qui m’intéresse !

Il pleut : pour l’un, ce sera triste, pour le suivant moche, pour le troisième beau, pour le quatrième ce sera une bénédiction, pour le cinquième une catastrophe.

La même pluie peut être « salvatrice » à tel endroit et « catastrophique » à tel autre endroit pour la même personne. Mais ce n’est pas la pluie qui est tout ça, ce sont les ressentis, les conséquences, les interprétations, les intérêts, les façons de penser….

Ici notre histoire, le processus dont je veux parler est le ressenti. Valérie vivait mal ce travail, et disait que la charge de travail était excessive. Alors que Delphine s’ennuie.

Pour Valérie, le coach accompagnateur se serait intéressé à sa manière de recevoir son activité pro : on déduit trop rapidement que les personnes qui n’y arrivent pas ne sont pas assez intelligentes, je fais ici un raccourci parce que je n’aime pas tourner autour du pot.

Or, la première chose à faire c’est de ne pas juger. On ne peut pas trouver des solutions à un problème si on le juge. En l’occurrence, les pseudos mesures de charge de travail sont des jugements, et pas des faits. Le fait de mesurer le temps moyen d’une activité ne permet pas de mesurer de sa charge de travail. C’est comme quand les constructeurs automobiles annoncent des consommations de carburant réalisées sur banc de test qu’il est impossible à obtenir dans la vraie vie, avec tous les inducteurs d’une conduite en milieu ouvert.

J’en reviens donc à Valérie. Le coach accompagnant s’intéresserait ici, au travers de questions, non pas seulement aux activités du job, mais à l’ensemble de sa vie professionnelle, et même au-delà selon les réponses de Valérie. Le parcours s’intéresserait aux ressentis, aux attentes, aux émotions, à la façon de penser, aux croyances, aux valeurs.

Autrement, Valérie risque de se retrouver dans un autre job où elle rencontrera les mêmes inducteurs de blocages.

Ce qui bloque n’est jamais extérieur

Quand un blocage a lieu, c’est toujours à l’intérieur que ça se passe. Le  » c’est sa faute  » ou  » c’est à cause de …  » qu’on accuse des personnes, la météo ou le gouvernement, n’est jamais que le stimulateur du blocage. C’est important oui de ne pas être dans un environnement qui stimule les blocages, mais seulement s’en éloigner n’est pas une solution durable. Certaines situations dans la vie sont incontournables, et beaucoup de personnes sont dans une résignation douloureuse qui fait qu’elles sont en état de survie au lieu d’être dans la joie de la Vie.

Observer, prendre un peu de recul, c’est un premier pas vers la libération. Simplement s’autoriser à adopter petit à petit une autre façon de voir les mêmes choses, c’est changer le processus à propos des mêmes sujets. Les sujets, souvent nous ne pouvons pas les éviter, parfois on peut changer de sujet, mais tant que le processus n’est pas harmonieux, les blocages restent en place.

Les ressentis génèrent des émotions, si elles stagnent ou reviennent sans cesse, c’est la porte ouverte au mal-être, aux maladies…

Dépendances Projection dans l’avenir pour rectifier une mauvaise habitude addiction outil de coaching

Exemple de cas – Voir l’avenir

En PNL ou Hypnose

La dépendance emporte la personne dans un état de transe. L’attention est fortement réduite à la satisfaction immédiate de ce qui est désiré dans l’immédiateté : « Je le veux, et je le veux maintenant ». La volonté et toutes les bonnes résolutions sont oubliées ou expulsées.

La conséquence future d’un comportement : dire à un adolescent que fumer pourrait le tuer avant qu’il ait cinquante ans ne sert à rien, parce que ce moment futur n’est pas   » maintenant, c’est maintenant qu’il veut fumer !  » idem pour les autres comportements qui ont comme récompense la dopamine. Sucre, alcool, sexe, drogue, argent, dépenses, dépendance amoureuse, et bien d’autres addictions qui apportent une réponse immédiate en dopamine.

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Un alcoolique a été amené par sa femme. On lui avait dit que s’il continuait à boire au rythme actuel, il mourrait jeune car son foie montrait déjà des signes de dommages.

Par le questionnement il a ensuite été projeté cinq, puis dix et enfin quinze ans dans le futur qui l’attend s’il continue à boire au même rythme.

On lui a demandé de remarquer comment son corps se sentait et de se regarder dans un miroir, en remarquant où était sa famille et ce qu’il faisait dans la vie.  On lui a demandé ce qu’il ressentait dans un corps qui avait bu à un tel rythme pendant si longtemps…

Ensuite on lui a suggéré qu’il pouvait avoir une conscience très réelle de cette réalité à chaque fois qu’il pensait à boire. Par exemple par un ancrage.

Après être revenu dans le présent, on a convenu avec lui de ce qu’il désirait pour son avenir. Aimant l’aspect convivial et appréciant le bon vin, nous avons choisi une consommation modérée d’alcool

Puis on l’a fait progresser à nouveau dans le même futur, dans celui de quelqu’un qui buvait modérément. De nouveau il a remarqué comment était sa vie et ce qu’il faisait, mais cette fois, il avait l’air beaucoup plus sain et heureux.

On lui a suggéré que la réalité de cette progression pourrait s’étendre dans sa vie quotidienne.

 

Tester l’écologie d’un nouveau comportement envisagé

Pont vers le futur

Progression en âge pour tester l’écologie d’un nouveau comportement envisagé

Pour savoir si un nouveau comportement est approprié pour une personne, nous pouvons la faire se projeter en âge jusqu’à un moment où les changements ont eu lieu.

Puis lui demander si elle est satisfaite de sa vie projetée.

S’il y a un désaccord avec l’un ou l’autre ou tous les aspects du résultat du nouveau comportement, il est possible d’y remédier avant qu’elle n’adopte ce comportement envisagé dans la vie réelle, d’ajuster ou de changer.

Les 3 niveaux de l’existence 4 : exercice pour ressentir les 3 niveaux d’existence

Cet article est la suite de cet autre,  CLIC   dans l’expérience de pensée sur l’existence, Novembre 2022.

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EXERCICE POUR METTRE EN ACTION les 3 niveaux d’existence

Les trois niveaux sont présentés dans le désordre : d’abord le 2 l’observeur puisque c’est aussi notre canal de communication, puis le 1  l’existence, puis le 3 l’observateur.

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Après m’être mis en état alpha…

a – j’observe ce que je pense être. Je pense être tout un tas de choses, que je tiens pour réelles ou vraies. C’est l’observeur de mon existence, le conscient avec un petit c. Pendant que je pense, je suis en état de conscience modifiée, en hypnose. L’observeur est hors de mon existence, il est occupé à penser. Il ne peut y avoir de conscience sans matière. La matière donne donc une consistance à la conscience. L’observeur a besoin de l’existence, et n’existe que grâce à elle, qui lui donne sa fonction et toute sa nourriture. Il est inconsistant, et veut tout contrôler, pose des filtres sur tout, et veut tout conceptualiser (c’est ce que je suis en train de faire). C’est le conscient.

b – L’existence matière et inconsciente : Pendant ce temps que je pense à cette pensée d’observer, la matière en moi continue d’évoluer, sans ma  » présence ». C’est le premier niveau de l’existence, l’existence terrestre dans laquelle je suis incarné. Me rendre compte de cela me permet de lâcher l’obsession de vouloir fixer des limites à mon existence. L’existence se suffit à elle-même. C’est le subconscient.

c – Entre la pensée et l’existence, il y a un décalage temporel, un petit temps de retard, le temps de la conscience. La conscience est temporelle, mais l’existence n’a pas de temps défini, elle se déroule seulement entre incarnation (la naissance) et désincarnation (la mort). Le décalage temporel n’existe que pour la conscience.

d – Je peux peut-être maintenant ressentir l’écho du décalage, ce ressenti est situé dans la matière, interprété par le conscient.

e – Troisième niveau, pendant que l’observeur observe l’existence, je prends encore du recul, et apparait l’observation. Je ne peux en prendre conscience que depuis le niveau observeur, puisque c’est là que réside la conscience, mais je n’ai pas besoin de conceptualiser ce niveau, seulement de le ressentir, dans l’existence : et je sens qu’il est libre de temps et d’espace, comme des étoiles libres dans un ciel sans limites. L’observation n’a pas besoin de l’observeur, elle peut se balader librement. C’est la Conscience avec un grand C.

L’observation voyage, libre de toute contrainte. Elle n’est ni matière, ni hypnose. Elle est partout à la fois. Le ressenti peut aller du bien-être à l’état de grâce, quand on a l’impression que la matière (existence incarnée) n’a plus ni poids ni temps.

 

 

Les 3 niveaux de l’existence : 3 – L’observateur

Cet article est la suite de cet autre,  CLIC   dans l’expérience de pensée sur l’existence, Novembre 2022.

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niveaux de l’existence : 3 – L’observateur

il y a une autre dimension, celle de l’observateur, référence à Mooji. Qui n’est pas une fonction, d’observation, il est sans rôle. Cette autre dimension est libre de temps et d’espace. Il n’a pas de fonction d’observation, simplement pour le percevoir en tant que humain je dois le placer lui donner une existence pour percevoir qu’il est. L’observateur se déplace librement sans l’espace et le temps, et est présent à tous les instants à tous les endroits. Puisque le temps n’existe pas, et que l’espace n’ayant pas de temps, on s’y déplace sans temps, « en un rien de temps ». C’est la dimension quantique de l’énergie du moi.

je n’ai pas besoin de conceptualiser ce niveau, seulement de le ressentir, dans l’existence : et je sens qu’il est libre de temps et d’espace, comme des étoiles libres dans un ciel sans limites. L’observation n’a pas besoin de l’observeur, elle peut se balader librement. C’est la Conscience avec un grand C.

L’observation voyage, libre de toute contrainte. Elle n’est ni matière, ni hypnose. Elle est partout à la fois. Le ressenti peut aller du bien-être à l’état de grâce, quand on a l’impression que la matière (existence incarnée) n’a plus ni poids ni temps.

 

 

 

ensuite, je propose une mise en pratique pour tenter de ressentir ces 3 niveaux de l’existence

Les 3 niveaux de l’existence 4 : exercice pour ressentir les 3 niveaux d’existence

 

Les 3 niveaux de l’existence : 2 – L’observeur

Cet article est la suite de cet autre, CLIC   dans l’expérience de pensée sur l’existence, Novembre 2022.

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2 – L’observeur.

Je ne peux pas être DANS mon existence. Je peux seulement l’observer. Quand je pense exister, je suis dans le fait de penser, je ne suis donc pas dans le exister. Je ne peux pas être à la fois dans exister et observer. L’observeur est sur une ligne parallèle à celle de l’existence, avec un léger retard, le retard dû à la déformation de l’espace-temps.

L’existence ne va généralement pas plus vite que l’observeur, l’observeur est seulement une fraction de seconde en retard sur une ligne parallèle, tant que la matière existe. La matière attire la conscience comme des planètes qui s’attirent par leur gravité.

Le fait que l’observeur observe lui donne une fonction, et fonction n’est pas nature. L’observeur n’existe pas en tant que matière. Mais sans matière à observer, pas d’observeur.

Ce décalage « temporel » se manifeste parfois à la conscience par des petits moments de lucidité de cette déformation, quand on sent qu’on est décalé. C’est donc un ressenti, le ressenti est l’écho du décalage se manifestant dans la matière. Car c’est la matière qui ressent le ressentir de la vie. Beaucoup de nos perceptions ne sont pas conscientisées, et restent au niveau du subconscient-existence pure, d’où les traumatismes inconscients que nous traitons en PNL ou par d’autres techniques.

Différentes hypothèses se posent :
– Ce sont peut être des états de déformation différents d’un décalage « normal », car nous sommes habitués à ce décalage, et quand le décalage est ponctuellement plus grand ou moindre, la matière le ressent ?)
– Ce sont peut-être des états où la conscience s’échappe et se rapproche de l’observateur, en partie 3, pendant que l’observeur observe.
– La pensée elle-même possèdant son propre retard, car elle doit être formée et cela prend un peu de temps, est ce qu’il y a deux décalages et le ressenti de décalage est-il lié au temps de réponse de la pensée ?
– étant donné que la matière est toujours en avance sur la pensée, les ressentis de décalage sont peut-être ceux des petites variations de la déformation espace-temps.

Nous pouvons maintenant ajouter une dimension à notre ligne d’existence, celle de l’espace :

 

L’observeur a besoin de penser que l’existence se trouve sur cette axe en diagonale, qui va de gauche à droite comme le temps, et de bas en haut comme l’espace.

L’observeur, c’est la conscience. La conscience ne peut penser à tout moment, et beaucoup de points sur la ligne de l’existence passent sans que la conscience ne s’en aperçoive. La pensée est l’imagination de la conscience. (Image-inaction c’est former des images, on appelle cela la pensée). La conscience pense observer l’existence, essaye de la maitriser, et met en place plein de capteurs, mais elle est incapable de tout enregistrer consciemment. Les processus automatiques du subconscient sont placé sur l’axe de l’existence, dans mon modèle. D’ailleurs, le passé et le futur n’existent que sur l’axe du conscient-observeur.

 

la suite ici

Les 3 niveaux de l’existence : 3 – L’observateur

les 3 niveaux de l’existence : 1 L’existence, liée à la matière

Ceci est la suite et le premier épisode de la série consacrée à l’existence, une expérience de pensée de Novembre 2022

INTRODUCTION : CLIC

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1 – L’existence, liée à la matière

L’existence serait comme placée à un point précis sur une ligne du déroulement de l’existence, celle de la matière. Elle n’a pas de début ni de fin, elle apparait (incarnation – naissance) et elle disparait (désincarnation – mort), et entre les deux on trouve le déroulement de l’existence.

 

Figuration du déroulement de mon existence, étoile bleue (voir encadré 1 en fin de doc)

Evidemment, on ne peut pas savoir si l’existence va continuer, il faudrait donc figurer l’existence de la manière suivante : l’étoile c’est aujourd’hui, elle a parcouru tous les instants depuis l’incarnation au début de la ligne.

Figuration de mon existence depuis mon incarnation

 

L‘existence a son « temps » il est « compté » mais pas d’une manière fixe.

Nous vivons tous un âge en nombre de secondes différents, mais c’est une illusion, notre existence n’est pas du temps, mais un déroulement !

Elle n’a pas de début ni de fin, elle se déroule de l’incarnation (naissance) à la désincarnation (mort) physique.

Le temps sous forme de secondes / heures/ etc… n’existe pas.

Si on admet que chaque existence possède son temps zéro, on parle du passé, le passé n’existe que dans la pensée. Il n’a pas de matérialité.

On peut cependant constater que je ressemble plus ou moins à celui que j’étais hier, et avant-hier etc… il y a une relation cellulaire, alors que mes cellules se renouvèlent sans cesse, elles reproduisent des copies d’anciennes cellules de fonction similaire.

Un jour, mon existence va s’arrêter. Mais on ne sait pas quand. Ca peut être dans une minute, ou dans 12 ans, 1 mois et 9 jours. Il n’y a pas de trace de cela. Il n’y a pas de « fin ». La « fin » d’une existence est irréelle.

Donc, si le temps de mon existence se déroule entre ma naissance et dans une minute, la durée est moins étalée que si je vis encore 12 ans. J’ai donc une durée propre à mon existence, qui est indéterminée.

La salamandre ne vit pas x temps mais elle a une existence de A naissance à B mort. C’est l’humain qui lui donne un âge, et qui invente un début et une fin.

La fin d’une existence est une invention, elle n’existe pas vraiment. Elle n’existe que dans le fait d’être une désincarnation. Mais la notion de fin, dans notre cerveau, est une projection dans le futur, ou dans le passé quand on parle d’une fin passée. En elle-même, la fin n’existe pas. On peut même dire que chaque instant de l’existence est à la fois vivre et fin. C’est seulement continuité de l’incarnation, sans autre forme de jugement.

Le postulat que l’existence possède une naissance et une mort qui correspondraient à un début et une fin, c’est une croyance de notre temps. Certaines religions croient en une vie après la mort, une vie éternelle donc une non-fin, sans pour autant remettre en cause le principe d’une naissance, un « début ». Marrant, non ? On trouve dans d’autres croyances beaucoup d’autres variantes, mais toutes sont des inventions.

Les humains pensent depuis quelques siècles que l’existence d’un être vivant se compte en années / mois / jours, et ajoutent à leur existence le fardeau du temps, celui des années, et même la pression de la normalité.

On dit «  quel âge as-tu ? » « 54 ans » « oh, tu es donc déjà un peu vieux » etc… A 85 ans, il est normal d’être « à la fin » de l’existence, et à 16 ans, on est « au début » de l’existence.  En plus, ces notions sont mobiles, subjectives au fil du temps et dans l’espace. On compare le nombre d’années d’existence des autres à chacun pour juger de son âge. Il n’y a donc pas lieu de parler d’âge, de compter les années et de nous affubler de lourdeurs angoissantes ou encore de jeunesse vaniteuse.

Sans âge, nous serions surtout beaucoup plus libres d’exister chaque jour sans comparaison. Chaque jour est «  je suis là, j’existe ». Il n’y a pas de normalité, ni d’anormalité. Si telle incarnation doit avoir une désincarnation dans l’année des 16 ans, eh bien c’est comme ça, il n’y pas d’anormalité. Si quelqu’un est encore dans son incarnation à 99 ans, eh bien c’est comme ça, il n’y a pas d’anormalité. Ce n’est qu’en comparant qu’on définit des anormalités ou des normalités, sur des critères inventés de toutes pièces par l’humain, regroupées dans la bonne morale. Mais la morale n’existe pas dans la nature.

Nous sommes dans l’existence terrestre entre la naissance et la mort. Que cette existence ait une durée humaine en temps, c’est-à-dire en années, ou n’en ai pas, elle s’en fiche l’existence, elle n’a pas de conscience, pas de but, pas d’intention.

L’existence est une incarnation de vie dans la matière. Elle ne comprend pas la notion de durée, puisque la durée est une invention humaine. Simplement, est existence entre incarnation et désincarnation.

L’âge n’existe pas dans la nature, tout comme l’intention, ou la normalité. L’humain se rend malade à toujours vouloir contrôler la vie, la diriger, lui donner un sens qu’elle n’a pas. Au lieu de cela il ferait mieux de laisser la vie couler, elle s’occupe bien d’elle-même et de s’occuper de lui-m’aime et de laisser la vie couler en lui.

 

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Le passé et le futur n’existent pas :

L’observeur se situe parallèle à l’existence, et toujours légèrement derrière l’existence. Son placement sur sa ligne est directement lié à celle de l’existence, je ne peux penser que sur le tracé de l’existence. L’observeur peut se projeter dans le passé ou l’avenir de l’existence, mais à partir du présent de l’observeur seulement. On ne peut pas voir le passé ou le futur de l’existence, car l’existence n’a qu’un seul moment, c’est le présent. L’observeur ou conscience ne peut que se projeter dans ses propres projections de ce qu’il a construit, de ce qu’il pense être le passé et le futur de l’existence, à partir de son image-inaction : tout ce que je crois « réel », « factuel », etc…

 

 

 

la suite se trouve ici

Les 3 niveaux de l’existence : 2 – L’observeur

les 3 niveaux de l’existence : Intro

Expérience de pensée sur l’existence, Novembre 2022.

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«  ne te rendors pas, car la brise de l’aube te murmure des secrets » Rumi

 

j’ai de plus en plus souvent l’impression d’être en retard d’une fraction de seconde sur le déroulement de mon existence.

Comme si quelque chose m’échappe à chaque fois que je pense. Comme si le déroulement de mon existence avait toujours un petit coup d’avance, je me sens comme courant derrière elle.

J’ai ensuite réfléchi à ce fichu conscient qui veut toujours penser l’existence. Mais l’existence n’a pas besoin de pensée, ni de penser ! La pensée est l’image-ina(c)tion, elle est le fruit de mon cerveau et n’existe pas dans la nature.

J’ai ensuite axé ma réflexion sur la différence entre mon existence et la conceptualisation de mon existence, et j’y ai trouvé là un temps de retard, que je rapproche de celui de la déformation de l’espace-temps.

Puis m’est apparu un troisième niveau, pus vaste et détaché à la fois de la matière (espace) et du temps, dont Mooji parle souvent dans ses conférences : l’observateur de l’observeur.

J’ai donc engagé une réflexion sur les 3 niveaux de l’existence : l’existence d’être incarné, inconsciente ; l’expérience du conscient observeur ; Et enfin, un niveau peu enseigné dans notre société, l’observateur, neutre et détaché du temps et de l’espace, sans contrainte, qu’on vit dans l’état de grâce ou de bien-être.

Je vais tenter de décrire ces états, puis proposer un exercice pour prendre conscience et ressentir les états.

 

Premier épisode : l’existence

les 3 niveaux de l’existence : 1 L’existence, liée à la matière

 

Mémoire molaire Outil de Coaching

Mémoire molaire Outil de Coaching

 

Pont d’affect pour établir un lien avec un schéma réactionnel :

une réaction émotionnelle très forte à quelque chose => déterminer la principale émotion de vie => se concentrer et trouver un souvenir particulier qui porte la même émotion (ça peut être non-immédiat)  => retrouver la contre-émotion => faire le lien entre les deux

Ex : un homme se travesti en femme et c’est une compulsion. En lui demandant de se connecter avec sa comulsion, on lui demandait de trouver un souvenir. Etant un petit garçon, dans la salle de bains il voulait savoir comment c’est de pisser comme une fille. Il enfilait une robe de sa sœur et allait se poster sur les wc, quand sa mère arrivait et l’a très mal traité, à ce moment-là s’est établi l’association entre le fait de porter une robe et l’engueulade.

A ce moment-là, le coach lui demanda : avant que votre mère n’entre dans la salle de bains, que ressentiez-vous ? De l’excitation sexuelle. Ensuite le coach et le coaché se sont mis d’accord qu’il est tout à fait normal pour un tout petit enfant de faire des expériences sexuelles, il n’y a rien de honteux à cela et ça fait partie du développement de l’enfant.

Ex : Une femme ne fume que des mégots de cigarettes jetés : compulsion.  En se connectant à la pratique de sa compulsion elle ressent honte et dégout. Ce sentiment correspond-t-il à un souvenir dans lequel ce sentiment de honte était fort ?

A huit ans, elle n’avait pas droit aux bonbons, et à l’école à la récréation, des bonbons ont été renversés sur le sol et elle les a ramassé pour les manger ; les autres enfants se sont moqué d’elle. Elle se sentait honteuse et dégoûtée.

Mais quel était le premier sentiment quand elle a vu les bonbons ? Avant que quelqu’un ne remarque que vous ramassiez ces bonbons ?   » Je voulais ces bonbons ! J’étais si excitée, mon coeur a fait un bond quand j’ai vu ces bonbons étendus au sol, moi qui n’en avais jamais eus ! »

La relation est faite entre l’émotion négative et la positive, les deux racines de la mémoire molaire, entre la pulsion de vie et la morale répressive.

Ensuite, le coach et elle ont convenu qu’il était tout à fait normal et compréhensible pour une petite fille privée de bonbons de ramasser des bonbons tombés au sol. La dame a ensuite verbalisé ce qu’elle aurait aimé dire à sa mère à ce sujet : « Tu ne peux pas me reprocher d’avoir ramassé les bonbons par terre, car tu ne me laisses jamais rien avoir, tu es cruelle avec moi « .

Psychothérapie Module 4 la mémoire partie 5 Mémoires molaires et technique

Psychothérapie Module 4 la mémoire partie 5 Mémoires molaires

 

Mémoires molaires

Quand le + et le – d’une même mémoire sont activées, on va vers la souffrance pour obtenir le plaisir.

Selon le psychologue Joe Griffin, de Human Givens, il existe certains types de souvenirs qui sont liés à la formation de compulsions comme les addictions sexuelles, certains troubles de l’alimentation comme l’anorexie mentale, et beaucoup d’autres réactions émotionnelles fortes et déroutantes à certaines situations qui n’ont pas lieu d’être, et qui n’entrent pas dans la catégorie des souvenirs post-traumatiques.

Ce sont des souvenirs d’évènements qui impliquent à la fois le plaisir et la souffrance : pour avoir le plaisir il faut la souffrance. C’est inscrit dans les codes de la survie.

La plupart de nos expériences de vie ne sont pas seulement du plaisir, et comportent plus ou moins de risque, donc de souffrance potentielle ou réelle. Pour pouvoir manger de la viande, les premiers hommes devaient affronter les animaux, etc.. pour pouvoir se reproduire il faut conquérir une femme et prendre le risque de se voir dire non, le plaisir de faire une course à pied implique la douleur d’avoir mal aux jambes ; Le plaisir de dépenser implique une limitation ; Le plaisir de conduire implique des dépenses financières, etc… Donc, pour avoir du plaisir, il faut accepter le risque ou même parfois la souffrance.

Les évènements sont codés dans la mémoire, de telle manière que l’aspect souffrance, préalable au plaisir, arrive en premier à la conscience. Avant de me mettre à courir, je sais déjà que je vais avoir mal aux jambes.

Compulsions, mémoire molaire (deux racines) : Le principe de la réponse de la douleur et du plaisir

Certaines compulsions répondent à des émotions « vers », sont des sentiments tels que la luxure, la cupidité, la compulsion dépensière, le jeu ou la colère. Ils sont liés à des émotions positives fortes, qui constitue la première racine.

En demandant de se concentrer sur la sensation d’une compulsion, on peut utiliser un  » pont d’affects » pour trouver un souvenir lié à la compulsion. Ensuite il s’agit de se concentrer sur le sentiment associé à ce souvenir. Cela révèle souvent une forte émotion de fuite, comme la honte ou la peur.

Lorsque le client peut ensuite verbaliser l’aspect plaisir (le reconnaissant ainsi et le légitimant comme une réponse valide), la compulsion s’estompe ou la compulsion disparaît.

Pont d’affect pour établir un lien avec un schéma réactionnel :

une réaction émotionnelle très forte à quelque chose => déterminer la principale émotion de vie => se concentrer et trouver un souvenir particulier qui porte la même émotion (ça peut être non-immédiat)  => retrouver la contre-émotion => faire le lien entre les deux

Ex : un homme se travesti en femme et c’est une compulsion. En lui demandant de se connecter avec sa comulsion, on lui demandait de trouver un souvenir. Etant un petit garçon, dans la salle de bains il voulait savoir comment c’est de pisser comme une fille. Il enfilait une robe de sa sœur et allait se poster sur les wc, quand sa mère arrivait et l’a très mal traité, à ce moment-là s’est établi l’association entre le fait de porter une robe et l’engueulade.

A ce moment-là, le coach lui demanda : avant que votre mère n’entre dans la salle de bains, que ressentiez-vous ? De l’excitation sexuelle. Ensuite le coach et le coaché se sont mis d’accord qu’il est tout à fait normal pour un tout petit enfant de faire des expériences sexuelles, il n’y a rien de honteux à cela et ça fait partie du développement de l’enfant.

Ex : Une femme ne fume que des mégots de cigarettes jetés : compulsion.  En se connectant à la pratique de sa compulsion elle ressent honte et dégout. Ce sentiment correspond-t-il à un souvenir dans lequel ce sentiment de honte était fort ?

A huit ans, elle n’avait pas droit aux bonbons, et à l’école à la récréation, des bonbons ont été renversés sur le sol et elle les a ramassé pour les manger ; les autres enfants se sont moqué d’elle. Elle se sentait honteuse et dégoûtée.

Mais quel était le premier sentiment quand elle a vu les bonbons ? Avant que quelqu’un ne remarque que vous ramassiez ces bonbons ?   » Je voulais ces bonbons ! J’étais si excitée, mon coeur a fait un bond quand j’ai vu ces bonbons étendus au sol, moi qui n’en avais jamais eus ! »

La relation est faite entre l’émotion négative et la positive, les deux racines de la mémoire molaire, entre la pulsion de vie et la morale répressive.

Ensuite, le coach et elle ont convenu qu’il était tout à fait normal et compréhensible pour une petite fille privée de bonbons de ramasser des bonbons tombés au sol. La dame a ensuite verbalisé ce qu’elle aurait aimé dire à sa mère à ce sujet : « Tu ne peux pas me reprocher d’avoir ramassé les bonbons par terre, car tu ne me laisses jamais rien avoir, tu es cruelle avec moi « .

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Voir Joe Griffin expliquer la théorie des mémoires molaires.

https://www.youtube.com/watch?v=fhwBqcOCFuA&ab_channel=HumanGivens

 

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