Auteur/autrice : Eric LANGERMANN (Page 46 of 101)

Outil de Coaching pour les difficultés relationnelles

Que ce soit des difficultés relationnelles avec les autres ou avec soi, cet outil est indiqué.
règle du jeu : pas de « mais », pas de jugement, pas de supposition, pas de dévalorisation, pas d’excuse.

– Identifier une valeur importante, si deux personnes alors identifier une valeur importants pour les deux.
Exemples / idées : liberté, amour, relation, respect, sincérité, confiance, estime, compassion, honnêteté.

– Quelles significations sont données à ce mot ?
émotions, croyances, couleur, forme, personnage, paysage, enfance, famille, références culturelles, évènements de la vie, spiritualité, musique, odeur, scène de la vie, objet, aliment, texture.

– Comment je vois mes relations entre mes significations et mes pensées, mes émotions, mes actes ?

– Echange, chacun expose à l’autre

– Accueil

– Comment je vois, maintenant, cette valeur chez l’autre ? Comment mon regard sur l’autre a-t-il changé ?

– Qu’est-ce que je vis aussi des significations de l’autre ?

– Si j’adoptais sa façon de penser cette valeur, quelles seraient mes émotions, mes pensées, mes actions ?

 

intuitive

Ecriture libre du Vendredi 18 Novembre 2022

libre, se sentir libre ou être libre ?
libre, c’est quoi pour toi, pour moi ?
rédigeons librement, chacun, les significations de ce mot. Puis échangeons, pour prendre co-naissance de ce que met l’autre dans ce mot. Cet échange va nous éclairer, nous enrichir, nous grandir. Dans la compréhension de l’autre certes, par le fait que cela ouvre à l’empathie. mais il ouvre aussi sur la compréhension du monde, dans le sens où l’on se rend soudain, ou soudain à nouveau compte de la formidable diversité des concepts ; Enfin, il ouvre sur soi, ce qu’on aimerait adopter des significations de l’autre, ce en quoi ça m’enrichit moi dans ma signification de ce mot, et aussi d’identifier ce en quoi je ne me retrouve pas. Sans jugement. Ce simple échange qui ne dure que quelques minutes, à faire en famille, en couple, entre collègue ou avec des inconnus, permet de s’éloigner du jugement, de prendre du recul, de se connaitre mieux et de mieux connaitre le monde extérieur à soi. Ce simple exercice peut parfois sauver un couple, tellement on a l’idée que l’autre pense comme soi.

Un pas plus loin dans cette direction serait de faire un exercice de simulation : ok, voici mes significations de ce mot, et voilà les significations de l’autre, et maintenant, pour quelques minutes, j’adopte les significations de l’autre : qu’est-ce que je pourrais penser, avoir comme émotions et agir si j’avais la notion de ce mot qu’à l’autre ? Cet exercice permet de se rendre compte d’autres facettes de nos richesses, de nos diversités, de nos blessures. Qu’est-ce que je voudrais garder, qu’est-ce que je voudrais ne pas garder ?

Autre étape : pour quelles raisons je donne les significations à ce mot ? Quelles sont les évènements de ma vie, ou alors les inducteurs d’éducation, familiaux, culturels qui sont le ciment de mes significations de ce mot ?  Quelles sont les croyances qui sont moteurs dans cette signification ? Quels sont les besoins fondamentaux, ou bien les autres besoins fondamentaux, qui sont nourris, ou alors recherchés, ou alors en souffrance, dans ce que je mets dans ce mot ? Quelles sont les émotions qui lui correspondent ?

On peut se rendre compte aussi des racines de nos significations, et l’échange est encore plus enrichissant, alors.

Le tout, toujours, sans jugement.

Un deux trois partez

Impression étrange ce matin. Il y a des matins comme ça où un « certain malaise » m’habite, ce n’est pas de l’inquiètude mais presque, et je fais attention à ne pas manger n’importe quoi car le corps suit toujours le coeur et le cerveau.

En réfléchissant, je mets ce malaise en relation avec des connexions récentes, des connexions qui n’ont pas été valorisantes.

Cela peut être une conversation avec une amie dont le « fond » de l’échange m’a révélé que cette personne dégage de la malveillance qui me pèse. Me pèse car voir une personne chère prise dans ce genre de sentiment m’est pénible, ça me peine. Et ensuite, je n’ai pas envie d’avoir des amis malveillants. Ce genre de sentiments me pollue aussi moi. Je me sens visé, car la malveillance est malveillance de tout le monde, elle n’appartient pas aux personnes ciblées, au contraire elle appartient à la personne qui l’émet. Et en retour, une personne malveillante ne peut juste pas être aimée, car elle dit au monde  » ne m’aimez pas, je ne m’aime pas, je ne vous aime pas . Je traine ce moment de connexion en moi encore, jusqu’à ce que je le purge. On peut purger en exprimant mais ensuite il faut laisser aller, sinon c’est la rumination qui s’installe.

Une autre connexion qui traine en moi peut être une soirée dans un endroit à énergie basse. J’ai ainsi passé une très belle soirée en famille dans un bowling, un loisir que j’aime, dans un endroit qui est lui-même d’une énergie qui m’a plombé.

Ensuite, le voyage en train, que j’adore pourtant, m’a été pénible d’une manière inexpliquée. Un train bondé, des gens fermés, des bébés qu’on ne peut pas mettre en mode silencieux.

Enfin, je suis arrivé dans une ville qui est « une belle ville », mais qui en fait est sale et dont les hordes de touristes dénaturent les plus jolis endroits.

Je voyage peu, c’est peut-être pour ça que la pollution humaine m’affecte tant. Individuellement oui, bien entendu que c’est chouette que de plus en plus de monde ai accès au voyage, à la découverte, et à la consommation. C’est collectivement que c’est une folie suicidaire. Et les deux sont un paradoxe.

Chacun voyage pour une bonne raison. Pensons-nous. Moi par exemple, je ne suis pas si sûr que faire 500 km pour deux jours de formation soit une bonne idée dans le contexte. Il y a comme un décalage. Je suis très content d’avoir droit à des formations, c’est génial et je regrette de ne pas avoir eu des formations payées par l’entreprise avant. Là n’est pas le sujet. D’un autre côté, l’option « à distance » ne me plait pas, il manque l’aspect humain, le contact. Mais alors, comment concilier tout ça ? La raison pour laquelle je suis là, c’est pour être formé à un aspect spécifique de mon nouveau métier. En fait je vais recevoir de l’information, pas de la formation. La formation pourrait être dispensée localement par une personne expérimentée dans ce métier, en live, de personne à personne. Alors plutôt que d’envoyer d’une part des (in)formateurs informer 15 personnes qui ont tous fait 000km des 4 coins du pays sur deux jours, pendant que des « vieux » sont mis en pré-retraite dans les entreprises, des personnes qui ne trouvent plus de motivation et qui se sentent inutiles car dans les entreprises on estime que l’expérience ne vaut rien pour la productivité, on pourrait former les premiers et occuper les seconds à transmettre leurs connaissances, plus localement ?

Avoir une vue un peu plus large permet de décloisonner notre société. Car tout est lié : la façon de penser génère notre façon de gérer la société, et les conséquences qui vont avec. Dans mon exemple, j’aurais été formé et non pas informé, par une personne qui se sent motivée et non pas inutile, sans générer les coûts pour non pas la planète mais pour la société. La planète s’en fiche du réchauffement, mais la société paye ce réchauffement ! En plus, d’un point de vue social, on défragemente les générations, et d’un point de vue productivité on gagne nettement : le gain des informations est faible, très faible. Le gain d’une formation, c’est à dire de devenir pro, de gagner en compétence, ça c’est productif, et motivant, et tout le monde est gagnant !

Ca fait du bien

Ces petits moments de paix, de calme, d’introspection, sont précieux, avant que je ne replonge dans le bruit de la matière, le bruit assourdissant et étourdissant de l’écoulement d’une journée d’humain.

Qu’on soit dans une journée ici ou ailleurs, nous sommes tous dans des vies animales, à la recherche quotidienne de nos besoins. Dans nos pays, l’organisation sociale est telle que nous courrons après l’argent, ailleurs on court après la nourriture du jour, mais fondamentalement, c’est la même course, celle de l’oubli, celle des occupations.

Un esprit non occupé et non stimulé est un esprit qui se meurt, qui stagne. Ces activités qui nous paraissent futiles ou basiques, sont indispensables car elles font circuler, elles occupent, et donnent du sens à notre quotidien. Elle génèrent toujours des projections et des stimulations, vers l’épanouissement. A chacun de choisir sa route ensuite, mais ce n’est pas l’occupation hypnotique des journées qui est mauvaise, c’est le résultat : est-ce que mon quotidien hypnotique me nourrit ? Est-ce que mes attentes sont saines ? Est-ce que ma dépendance à la dopamine est saine ? Est-ce que je ne confonds pas plaisir et bonne-heure ? Est-ce que je ne recherche pas plutôt un état de plaisir permanent ? Quelle place je laisse à l’inconnu, à l’inconfort, à la surprise, à mon évolution ?

 

Là haut

Tout là haut, tout au fond de mon coeur,

se trouve le moi profond, le moi vrai, ma part d’amour pur, ce fragment de moi qui fait tout ce que je suis, dans ce contenant, dans ces schémas, dans toute l’enveloppe dans laquelle ce fragment de vie évolue depuis ma naissance.

Ce fragment de pureté est pourtant ce que je suis vraiment, le moi profond, le moi vrai, l’éclat des yeux,
la Vie, fragile et sensible,
la Paix, inscrite dans la pierre
l’Amour, cette quête inaccessible

Tout là haut, je te retrouve, toi dans ton espace d’éternité,
depuis tes yeux internes, depuis ta carte du monde,
au-delà de toutes nos différences, vraiment au-delà et je peux imaginer les plus purs opposés à ce que je crois être qui n’est que comportement et croyances en des valeurs, même le plus pur opposé oui, nous sommes pareils, nous sommes faits de la même pureté, la lumière, la transparence, la part céleste qui transperce toute matière, la matière qui nous sépare.

Les moments les plus purs de l’existence sont pourtant les plus liés à la matière, quand un enfant nait, ou quand deux êtres font l’amour, ou quand la grâce me traverse, c’est par la matière que je peux entrer en contact avec cette part d’éternité en moi, en toi, en nous, en tous, en tout…

Tant que je suis lié à la matière, elle est mon vecteur, elle est mon accès,

La matière est le contenant de la lumière, comme le verre contient l’eau, et le jour où elle se cassera, la lumière s’écoulera comme l’eau s’écoule d’un verre cassé, pour se transformer, irriguer le sol, ou s’évaporer, ou s’écouler dans un autre contenant, ou même être bue, peu importe elle se transformera, et ne sera plus moi.

 

Contenu, contenant

L’eau m’est indispensable. Elle est source de vie, me permet de vivre. Pourtant, l’eau sans contenant m’est inaccessible. Il me faut un verre, pour la contenir. Sans verre, je ne peux pas boire. Si je casse le verre, le me prive d’eau.

L’eau n’a pas besoin de moi, ni du verre,
le verre perd sa fonction s’il n’y a pas d’eau,
j’ai besoin des deux alliés pour vivre.

Il est dans mon intérêt, pour seulement survivre, de prendre soin de l’eau et du verre.

L’eau coule, jaillit d’une source, ou tombe des nuages.
S’il n’y a pas de contenant, elle s’étend, et se transforme, en peu de temps. Elle est éphémère, elle n’a pas besoin de durer.

Moi, oui !

L’eau ne se conserve pas, elle perd vite son énergie.
Je consomme vite l’eau et je transforme l’eau en énergie. Il m’en fait de la nouvelle, constamment, et à mesure que je me déplace, des sources nouvelles sont à découvrir. Au fil de la vie, je connais les sources, certaines se tarissent, d’autres sont toujours actives.

L’eau est énergie de vie, sa qualité définit mon équilibre, sa saveur mon plaisir.

Trop peu d’eau me tue, trop d’eau me tue aussi. Boire beaucoup ne me permet pas de stocker pour consommer, ça va me tuer. Rester longtemps sans boire et je meurs.

L’eau est une de mes sources de vie les plus importantes. Y avoir accès est un privilège, y avoir accès à tout moment est un confort qui me fait oublier comme elle est précieuse. Et comme, parfois, elle peut être rare, devenir rare.

***********

J’ai besoin de subsistance dont l’eau fait partie, mais aussi de protection, d’affection, de compréhension, de connexion, de plaisir, de créer, d’identité et de liberté.

J’en suis le contenant, et le bénéficiaire.

 

le coach doit tout oublier pour coacher

Approche pearl : chaque être humain est spécifique, il est donc contre productif d’essayer de lui apporter des processus de l’extérieur qui pourraient l’aider à l’intérieur. Au contraire l’idée c’est de seulement poser des questions pour que les réponses émergent à l’intérieur de la personne.

Grinder dit que l’aidant qui croit savoir ou qui croit comprendre la personne aidée est un manipulateur : du moment que je pense avoir compris, mes questions sont orientées.

Les connaissances, je dois les oublier impérativement quand je suis avec la personne que j’accompagne.

Car la personne donne les solutions, je n’ai rien à apporter d’extérieur, ce que j’ai en moi est propre à moi, à mes solutions, et non à elle.

Si je ne m’oublie pas, je ne peux pas être présent et en plus je ne serai pas dans l’écoute de la personne, mais à l’écoute du miroir dans la personne.

De même, si je suis à l’écoute consciente de son language non  verbal, j’interprète consciemment, donc le message est dénaturé. Ce langage non verbal doit être un signal, une énergie, et pas une suite de mots interprétés. Du moment que la traduction est faite en moi, elle se fait selon mes filtres à moi.

Je dois donc me laisser aller à Être.

 

Noël, le plaisir et le bonheur

Le plaisir est bon, certes, mais d’en faire le synonyme du bonheur est un enfer-me-ment.

Le cadeau de Noël est le symbole par excellence de la société du plaisir, la société de consumation, celle qui nous vend du bonheur sous forme de plaisir…comme le bonheur ne vient pas, alors on augmente la recherche de plaisir !

Mais si le plaisir apportait le bonheur, vous ne croyez pas qu’on le saurait ? Ne devrions-nous pas être dans un bain de bonheur, ici en France le 6ème pays le plus riche du monde ?

Le plaisir se trouve dans le confort, dans les divertissements destinés à nous faire oublier les côtés moins agréables de l’existence, et dans tous les messages incessants qui nous disent que le plaisir est la norme de l’existence d’un être humain.

L’argent ne contribue pas au bonheur, il contribue au plaisir, nuance !

Savoir être soi et être bien sans baigner dans la dopamine

En faisant cela, nous n’apprenons pas à vivre avec ces moments moins sympa de nos vies, et ne sachant pas comment vivre dans ces moments-là, nous cherchons à les éviter, à les interdire, et nous cherchons ensuite des coupables à cette agitation.

Nous voudrions que la vie soit plaisir ! puisque c’est ce qu’on nous a appris depuis tout petits, et puisque c’est ce message que nous envoie une société désormais totalement tournée vers le plaisir matériel !

Nous ne supportons plus le déplaisir. A tel point que nous développons des anxiétés : quand je vais au travail, je suis dans un environnement qui n’est pas plaisir, donc ne sachant pas m’y mouvoir de façon détendue, je vais au travail avec la boule au ventre ;

Au travail, ou dans l’immeuble, ou dans les magasins, il y a des personnes qui ne sont pas comme moi, qui ne me donnent pas de plaisir, ou qui ne correspondent pas à mes valeurs de plaisir. Ces personnes, rien que par leur présence, font monter un stress en moi, je ne sais pas agir dans leur présence.

Le plaisir est égocentrique

Le plaisir est une sensation agréable que chacun vit à l’intérieur de soi. Ca ne se partage pas. D’ailleurs, n’avez-vous jamais remarqué comme une frustration, quand votre sensation de plaisir n’est parfois pas ressenti par les autres, ou moins que vous ? Ou bien n’avez-vous jamais ressenti de la frustration de ne pas ressentir le « bonheur », qui est en fait du plaisir, à quelque chose qui est censé vous procurer du « bonheur » ?

Ce qui se partage, c’est le bonheur

Dans des moments de joie partagée, on peut ressentir une joie profonde qui s’appelle le bonheur. Tandis que le plaisir est la sensation obtenue par une décharge de dopamine, l’hormone du plaisir, le bonheur n’est pas une sensation, c’est un état d’être.

On dit Être heureux, et Avoir du plaisir. Le plaisir c’est de l’avoir, le bonheur c’est Être !  On dit Être heureux, on ne dit pas Être plaisir, comme on on dit Avoir du plaisir, on ne dit pas Avoir bonheur.

Différences entre plaisir et bonheur

Un état d’être n’est pas quelque chose qu’on peut vous vendre, vous imposer, vous inculquer. Vous pouvez suivre des formations souvent couteuses, mais tant que vous n’êtes pas heureux, vous allez tourner en rond dans cette recherche.

Le plaisir n’a pas de sens, le bonheur n’en a pas besoin.

Dans la société du plaisir, on cherche du sens, car cette course sans fin ne mène nulle part, elle nourrit le corps et le cerveau, mais ne nourrit pas l’esprit, au sens spirituel, c’est-à-dire notre cerveau du coeur. C’est une quête de sens irrationnelle, car ce qui est de l’ordre de l’avoir ne peut pas mener à l’Être !

Le bonheur, lui, étant un état d’Être, n’a pas besoin de sens ! Pourquoi donc ? Être heureux se suffit à lui-m’aime, c’est un état, pas une direction, donc pas besoin de sens !

Le bonheur ne se trouve pas, il se vit

On ne trouve pas le bonheur, comme on trouve du plaisir. C’est un choix, un art de vivre. L’art, c’est une des facettes de notre existence qui est niée, rabaissée au rang de caractéristique de personnes spéciales, les « artistes ». Pas besoin d’être artiste pour pratiquer l’art ! C’est comme si on n’est pas chef cuisto, on ne mangeait pas ! Je parle de l’art de vivre, c’est une manière de voir, un choix de vie.

Changer sa façon de voir les choses

Nos conditionnements sont très puissants. Par exemple, je me trouve régulièrement devant des personnes qui disent de ma façon de voir les choses qu’elle est  » bisounours  » : ok, donc, il faudrait voir le monde sous son angle sombre uniquement pour être « réaliste » ?

C’est quoi le réalisme ?

Le réalisme, ce serait donc de continuer d’épuiser les ressources finies de la planète et des humains pour continuer d’être le pays champion du monde des râleurs et de la consommation de psychotropes ? le réalisme serait donc par exemple de continuer de payer un billet d’avion 30 euros et un ticket de bus 1.6 euros ? D’acheter des Iphone et en même temps ne pas payer les soins de santé ? D’avoir un système de maladie au lieu d’un système de santé ? D’avoir autant de personnes malades autour de nous et de dire que c’est une société souhaitable  ? C’est ça le réalisme ? …

Les grandes étapes du bonheur

Alignement : s’aligner avec soi, c’est aligner les valeurs avec les croyances, et les valeurs avec les comportements.

Aligner les comportements avec les valeurs : les comportements découlent des croyances.  On peut avoir des valeurs qui ne sont pas congruentes avec les croyances. Par exemple, quelqu’un qui se dit ouvert d’esprit qui pense que les arabes sont des bons à rien, ou – plus généralement même – qui ne dit pas cela mais agit avec cette différentiation en fonction de critères comme la consonance des noms/prénoms, la couleur de peau, l’accent …

L’incongruence peut se retourner contre soi, quand on adopte un comportement inconscient qui ne correspond pas aux valeurs.

En gros, il est ouvert mais. En fait, cette personne peut définir ce qu’elle entend par être ouvert d’esprit, sans jugement, et faire cet exercice est très éclairant, pour redéfinir ses valeurs.
On peut aussi lui poser des questions sur ses croyances, toujours sans jugement.

Vérifier les nourritures fondamentales

Il n’y a pas que l’eau et l’assiette. Nous avons d’autres besoins fondamentaux. Nous devons parfois débarasser le plancher de nos blocages. Ces blocages peuvent se trouver dans nos besoins fondamentaux, qui peuvent nous mener à l’incongruence.  Par exemple, une personne qui est en besoin de reconnaissance va avoir du mal à bien vivre sa valeur de travail dans le partage, car il y a conflit. Cette personne peut développer une croyance  » personne ne m’aime, je ne suis pas comme les autres, je ne mérite pas  » ou encore  » je suis différent, personne ne me comprend  »

Autre exemple, une personne en mal de relation intime va avoir du mal à vivre sa valeur de partage amoureux. Cette personne peut vivre un conflit interne très intense, et elle peut remettre en cause sa valeur, par des croyances. Interroger cette personne sur ce qu’elle cherche vraiment dans une relation amoureuse peut par exemple lui faire réaliser que besoin de relation intime n’est peut-être pas forcément nourri par un partage amoureux tel qu’elle l’imagine, dans une relation de couple hétérosexuel selon le modèle sociétal en partageant une maison et en faisant des enfants avec un chien et une piscine et les vacances au ski en hiver et la plage en été.

S’autoriser à sortir des pensées automatiques

le plus grand pas à franchir selon moi, c’est de s’autoriser à penser autrement. Ou même, se s’autoriser à penser qu’il existe une autre manière de penser qui ait aussi une valeur.

On  nous a tellement éduqué à la « bonne » manière de penser, qu’il est juste très difficile de ne faire que concevoir qu’il existe autre  chose, et que cet autre chose puisse avoir de la valeur.

Penser par soi-m’aime

Cette autre manière de penser, c’est celle qu’on fait par soi-m’aime. Chacun possède sa propre manière de penser ! il n’existe pas deux manière de penser identiques !

Et penser par soi-m’aime est valable, n’a pas besoin d’être validé, et c’est juste ! Cessons de nous réprimer, de nous saboter !  Je suis, et je suis moi ! Dites-le !

Sortir du jugement

Parfois il m’arrive qu’on me dise que je ne suis pas dans le jugement et que j’apporte de l’apaisement.  Je pense sincèrement que suis dans le jugement, je viens d’en faire la démonstration, mais pas forcément de la même manière. Bref. Mais j’ai envie de dire que tout le monde a accès à cela ! tout le monde peut sortir du jugement incessant !

Je ne suis pas à proprement parler dans le non-jugement, mais je pense simplement que j’essaie de détecter quand je suis dans le jugement. C’est un jugement en soi, que de juger mes jugements.

Un jour ma soeur m’a envoyé récupérer des affaires de chat chez des gens que je ne connais pas qui habitent dans mon quartier. Je sonne et m’ouvre un monsieur en slip et tshirt. Je lui parle exactement de la même manière que s’il avait été habillé « normalement ». Pourquoi aurais-je fait une différence ? Dans ce cas, j’aurais également modifié mon attitude pour une personne de couleur ? Dans un cas, il est anormal de ne pas être surpris, dans l’autre on est raciste ? De plus, je ne me suis pas excusé de l’avoir « dérangé », car je ne suis pas responsable que ce monsieur soit en slip et tshirt. Tout est dans une manière de penser.

S’ouvrir à soi d’abord

A mesure qu’on se libère de ses croyances et de ses jugements, et qu’on affine ses valeurs, on commence à faire des choix de vie qui sont de plus en plus congruents. Avec des moments de doute évidemment. Mais la vie nous envoie ses retours, et de plus en plus on est soi, et on sort des postures qui nous enchainent à nos rôles. La famille souvent probablement la plus lourde chaine qu’on porte, et j’ai tendance à penser que les familles qui laissent les enfants libres d’être eux m’aiment produisent les personnes les plus libres, heureuses, assumées. Mais ça ne veut évidemment pas dire sans éducation, ça n’a rien à voir !

douleur, souffrance

RESSENTIR, SENTIR

On parle de ressenti. D’une part, il y a la douleur, c’est le signal des nerfs quand je me coupe dans le doigt en faisant la cuisine. Une douleur n’a pas de charge émotionnelle, il n’y a pas de belle douleur ou de douleur moche, de juste et de non justifiée.

La souffrance, elle, est dans la tête. Quand je m’étais cassé les épaules dans une chute à vélo, me laissant out pour quelques mois, on m’avait adressé des mots gentils de « pauvre Eric, comme c’est terrible de vivre tout ça » : j’avais la douleur pendant quelques jours et quelques nuits, mais je n’ai jamais souffert de cette parenthèse dans ma vie. J’ai découvert tout un tas de techniques que j’utilise aujourd’hui.

Quelques mois plus tard, je n’étais pas encore sorti de ma convalescence, arrivait l’enfer-me-ment généralisé sous prétexte de virus galopant. J’étais presque dans la même situation, mais psychologiquement tout avait changé. Le confinement ne m’a fait mal nulle part, mais j’en ai beaucoup souffert.

Sujet, Processus une fois de plus ! Ce n’est pas le sujet qui cause de trouble, mais le processus ! D’autres que moi ont très bien vécu le même sujet, dans un processus qui pour eux était joyeux.

Je pourrai ainsi dire que la douleur est un senti, et la souffrance est un ressenti.

Une douleur peut-elle être psychique ?
à priori, mon impression est que toute douleur psychologique est en fait de la souffrance.
Je prends un exemple extrême : Un deuil, on le sent dans le corps. Comme d’ailleurs quand on est amoureux. Dans les deux cas, c’est une douleur. On peut perdre l’appétit, être figé. Mais est-ce qu’un deuil ou être amoureux peuvent rendre malade ?

Un deuil peut ensuite devenir une souffrance, comme tout déséquilibre énergétique. C’est alors qu’on peut se rendre malade physiquement et psychologiquement, par la souffrance du deuil.

C’est le ressenti psychologique du deuil qui peut emporter jusqu’à la mort un veuf ou une veuve. Mon papa est veuf, il est très atteint mais il est très vivant. Une douleur se passe dans l’instant, une souffrance se construit dans la tête, c’est celle qui reste après la guérison.

Une douleur se soigne, et le corps guérit. C’est de la compétence médicale pour que le corps se guérisse. Une souffrance n’est pas de la compétence des médecines. Une souffrance requiert de l’introspection, le questionnement des croyances.

Les souffrances, aussi légitimes soient elles, sont dans les croyances. Interroger la croyance, c’est diluer la souffrance.

ressentir, vivre, pensées, émotions

Je déjeunais avec Delphine, une collègue et néanmoins amie avec qui les échanges sont toujours pleins d’enseignements parce que nous avons des points de vue très différents …

Delphine me parlait du travail. Elle avait pris un autre poste l’année dernière. Et elle s’étonnait, car la personne qu’elle a remplacée, Valérie, se plaignait très régulièrement de la charge de travail. Delphine aurait donc dû en souffrir aussi. Au contraire, Delphine se trouve sous-employée.

 » mais tu sais, je ne comprends pas, le boulot n’est pas excessif du tout, au contraire, Valérie est vraiment négative  »

Valérie avait donc un ressenti négatif de son travail. Elle le vivait mal, et son discours était congruent.

Je voudrais venir sur un point qui est récurrent dans le traitement des problèmes :
Souvent, les personnes ne parlent même pas de leur souffrance au travail. Et quand les personnes en parlent, si le manager daigne écouter la personne, ce qui n’est pas courant, la discussion s’articule autour des tâches du travail.

Mais cette façon de procéder n’est pas prioritaire selon moi et je pense qu’on perd énormément d’énergie. Car le travail n’est que le sujet !

C’est le processus qui m’intéresse !

Il pleut : pour l’un, ce sera triste, pour le suivant moche, pour le troisième beau, pour le quatrième ce sera une bénédiction, pour le cinquième une catastrophe.

La même pluie peut être « salvatrice » à tel endroit et « catastrophique » à tel autre endroit pour la même personne. Mais ce n’est pas la pluie qui est tout ça, ce sont les ressentis, les conséquences, les interprétations, les intérêts, les façons de penser….

Ici notre histoire, le processus dont je veux parler est le ressenti. Valérie vivait mal ce travail, et disait que la charge de travail était excessive. Alors que Delphine s’ennuie.

Pour Valérie, le coach accompagnateur se serait intéressé à sa manière de recevoir son activité pro : on déduit trop rapidement que les personnes qui n’y arrivent pas ne sont pas assez intelligentes, je fais ici un raccourci parce que je n’aime pas tourner autour du pot.

Or, la première chose à faire c’est de ne pas juger. On ne peut pas trouver des solutions à un problème si on le juge. En l’occurrence, les pseudos mesures de charge de travail sont des jugements, et pas des faits. Le fait de mesurer le temps moyen d’une activité ne permet pas de mesurer de sa charge de travail. C’est comme quand les constructeurs automobiles annoncent des consommations de carburant réalisées sur banc de test qu’il est impossible à obtenir dans la vraie vie, avec tous les inducteurs d’une conduite en milieu ouvert.

J’en reviens donc à Valérie. Le coach accompagnant s’intéresserait ici, au travers de questions, non pas seulement aux activités du job, mais à l’ensemble de sa vie professionnelle, et même au-delà selon les réponses de Valérie. Le parcours s’intéresserait aux ressentis, aux attentes, aux émotions, à la façon de penser, aux croyances, aux valeurs.

Autrement, Valérie risque de se retrouver dans un autre job où elle rencontrera les mêmes inducteurs de blocages.

Ce qui bloque n’est jamais extérieur

Quand un blocage a lieu, c’est toujours à l’intérieur que ça se passe. Le  » c’est sa faute  » ou  » c’est à cause de …  » qu’on accuse des personnes, la météo ou le gouvernement, n’est jamais que le stimulateur du blocage. C’est important oui de ne pas être dans un environnement qui stimule les blocages, mais seulement s’en éloigner n’est pas une solution durable. Certaines situations dans la vie sont incontournables, et beaucoup de personnes sont dans une résignation douloureuse qui fait qu’elles sont en état de survie au lieu d’être dans la joie de la Vie.

Observer, prendre un peu de recul, c’est un premier pas vers la libération. Simplement s’autoriser à adopter petit à petit une autre façon de voir les mêmes choses, c’est changer le processus à propos des mêmes sujets. Les sujets, souvent nous ne pouvons pas les éviter, parfois on peut changer de sujet, mais tant que le processus n’est pas harmonieux, les blocages restent en place.

Les ressentis génèrent des émotions, si elles stagnent ou reviennent sans cesse, c’est la porte ouverte au mal-être, aux maladies…

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