Auteur/autrice : Eric LANGERMANN (Page 45 of 101)

JJ Hublin – Energie – Traits de vie et contraintes énergétiques chez les hominines

https://cloud.leviia.com/f/313577305

L’énergie de l’environnement et les besoins des animaux

La planète fournit une certaine énergie. Celle-ci se disperse en chaleur, est consommée et en partie recyclée par les consommateurs que sont les organismes vivants.

 

*****************

LES NIVEAUX TROPHIQUES

à partir des ressources initiales naturelles de la biomasse, chaque niveau trophique bénéficie d’une certaine quantité d’énergie qui se réduit d’une unité à chaque étage.

ils vont déterminer les capacités porteuses.

**********

Carrying Capacity – Capacité porteuse : C’est la taille maximale d’une certaine population qu’un milieu donné peut supporter (alimenter en énergie).

Chaque niveau trophique va se voir correspondre une capacité de développement dépendant de la biomasse de l’endroit. Elle sera donc très variable en fonction des environnements. Exemples : la capacité porteuse sera :

– Riche et abondante dans les régions riches en matière organique et en renouvèlement de cette biomasse à disposition par exemple dans les régions tropicales, où la richesse des milieux va supporter plus de populations en nombres d’individus de façon continue,

– ou alors pauvre dans les régions où la vie est moins prolifique,

– Sera plus stable dans les régions sans effet saisonnier, ou avec des très grandes variations en fonction des saisons dans les régions polaires : beaucoup de plancton en été pour les baleines, et très peu de plancton en hiver, les baleines n’y viennent pas.

Les populations Inuits ont ainsi besoin d’un territoire beaucoup plus grand que les populations des forêts tropicales, les Inuits doivent s’adapter et se déplacer plus que les populations tropicales.

Donc, quand on est en haut de la pyramide, pour les super-prédateurs, il faut une biomasse de base qui soit très riche. Ainsi les chimpanzés n’ont besoin que d’un territoire de quelques km carrés, alors que les chasseurs-cueilleurs ont parfois besoin de 60 000 km2 !

COMMENTAIRE : l’homme est un super-prédateur et a donc besoin d’une grande quantité d’énergie. Il a donc besoin d’un grand territoire.

**************

L’utilisation de l’énergie chez l’homme

Cette énergie va être consommée de différentes manières, en moyenne :
– Le métabolisme basal, c’est la dépense énergétique de base, celle qui fait fonctionner le corps.
– L’activité physique
– L’énergie de la digestion

***********

L’extraction de l’énergie + la consommation de l’énergie va être modulée par la modification de l’environnement par l’homme.
Par exemple, les vêtements, les habitats permettent de consommer moins d’énergie basale pour maintenir la température du corps à 37°C.
Le vélo permet de consommer moins d’énergie pour se déplacer. Et le train encore plus, et la voiture aussi etc…

Une intervention humaine sur les aliments passe notamment par la réduction de l’énergie pour consommer les aliments et donc absorber leur énergie. Par exemple

– en coupant les aliments en petits morceaux pour pouvoir les manger plus facilement. Avoir un couteau et une fourchette constitue une énorme économie d’énergie. D’où entre autres la réduction du système masticateur.
– par la cuisson pour réduire l’énergie nécessaire à la digestion. Ceci concerne notamment un certain nombre d’aliments végétaux ou de légumineux qui seraient très difficiles à métaboliser sans cuisson. On pense d’ailleurs que la cuisson ne se faisait généralement pas comme on l’imagine par un barbecue, mais plutôt par d’autres moyens.

 

La répartition de la consommation d’énergie chez l’homme

On pense qu’au fil de l’évolution, l’homme a réduit la dépense énergétique de certains postes pour la réallouer à d’autres.

Par exemple même si l’image est un peu simpliste, la cuisson des aliments a permis de réduire l’énergie nécessaire au tractus digestif, le cerveau a pu bénéficier de plus d’énergie.

***************

Les grandes fonctions de l’allocation de l’énergie au fil de la vie
A partir de l’extraction de l’énergie de son environnement, chaque organisme doit assurer trois grandes fonctions pour perpétuer son espèce :

– La croissance
– la reproduction
– la réparation (l’entretien constant)

***********

Stratégies d’allocation ou Théories de l’histoire de vie

Chaque espèce possède ses propres stratégies d’allocation de l’énergie.

Par exemples :

L’éléphant : Met beaucoup d’énergie dans la croissance (grands animaux) et la réparation (longue existence)

L’éphémère : très petite, produit des larves dans le milieu aquatique, qui vont y séjourner pendant parfois des années avant d’éclore. Elle a une vie si courte qu’elle n’a jamais développé de système masticatoire ni de tractus digestif, ce qui lui permet de ne rien investir dans la digestion ni dans la réparation et très peu dans la croissance, mais tout dans la reproduction.

Certaines espèces ont des capacités d’extraction d’énergie bien plus grandes que d’autres. Ainsi, certains veulent à la fois la grosse voiture et à la fois la grande maison.

**********

Traits de Vie

Stratégies de reproduction

(stratégie R et K sont des termes utilisés par les chercheurs écologistes)

Stratégie R : grand nombre de petits avec forte mortalité dans un milieu instable, les parents ne s’en occupent pas, grandissent vite, vie courte.
Par exemple, les tortues pondent des centaines d’œufs dans un environnement très risqué. L’huitre produit 500 Millions de petits.

Stratégie R :  Un seul petit, dans un milieu stable / prévisible à risque faible, les parents s’en occupent,  Ex : l’Eléphant un seul petit, qui sera élevé très longtemps avant d’atteindre sa maturité.

Certaines espèces trouvent des compromis entre ces deux modèles de stratégies. L’homme est un primate de très grande taille ayant une vie longue.

 

 

Longévité : Proportionnelle à la taille chez les primates.

REMARQUE sur les oiseaux : On remarque que les oiseaux ont une longévité plus grande proportionnellement à la taille. Peut-être parce que le fait de voler les prémunit des dangers. D’ailleurs les mammifères volants ont aussi une vie plus longue, et les oiseaux non volants ont une vie plus courte.

REMARQUES SUR LE MILIEU : Un chimpanzé a une longévité de 40 ans, mais s’il est placé dans un milieu humain , il peut atteindre le même âge que l’homme.

 

Une reproduction plus tardive chez la Femme

la durée de reproduction est un peu plus courte chez la femme que chez la femelle chimpanzé, mais ce n’est pas à cause de la ménopause,mais parce que la femme entre dans l’âge de reproduction plus tardivement.

 

 

Avant de se reproduire, la Femme va avoir bénéficié d’une période d’éducation plus longue, d’un environnement plus sécure et plus mature. Cela lui donne plus de chance de donner naissance à un petit viable, que chez la petite chimpanzé qui donne naissance à l’âge de 10 ans. Donc bien que la période de reproduction soit moins longue, avec un début plus tardif, la fécondité est meilleure chez la femme.

Notamment, on pense que chez les hommes, la pression adaptative a mené les femmes à être les plus fécondes au début de l’âge adulte.

L’âge du sevrage est nettement plus tardif chez le chimpanzé ,autour de 4 ans, chez l’homme autour de 2 ans et demi. Du coup l’intervalle entre deux naissance est plus court chez la femme.

L’homme est un reproducteur coopératif

De plus la femelle chimpanzé élève son petit tout seul, alors que la femme va être aidée par toute la famille ou la tribu, ce qui est un des grandes différences de l’homme. Il y a donc transferts d’énergies interindividuels chez l’homme. On a notamment observé que l’intervalle de naissance chez la femme varie en fonction de l’apport énergétique par les pères.

 

Taille et Fécondité

à l’intérieur d’une espèce on observe des variations dans les stratégies de fécondité, notamment en fonction de la capacité d’extraction d’énergie de son environnement.

Chez l’homme on peut notamment observer que la plus grande fécondité est liée à une plus petite taille des enfants, et inversement. Acta = les Pygmées, qui ont des enfants plus petits et une plus grande fécondité; On voit que la courbe est très cohérente : plus les enfants sont grands, moindre est la fécondité,  en relation avec les besoins énergétiques et l’environnement : plus la consommation d’énergie est grande, moins il y a de petits. Le métabolisme est relatif à cette capacité d’extraction de l’énergie.

 

L’extraction d’énergie et l’industrialisation

Comme vu plus haut, chaque niveau trophique bénéficie de son allocation d’énergie fournie par son environnement, donné par le niveau inférieur. Si on considère qu’un homme « consomme » l’énergie de 100 Watts de son environnement naturel, on peut aujourd’hui ajouter l’énergie qu’il tire des créations industrielles qui lui en donnent. Ainsi dans une etude de Moses & Brown de 2003, un homme consomme non pas 100 watts mais plus de 10 000 watts par tête.  Ainsi on observe qu’une américaine moyenne avec sa consommation de 12 000 Watts a une fécondité qui s’abaisse à celle des grands singes.

On peut ainsi aussi calculer le coût d’un petit d’homme qui de sa naissance à son âge adulte « coûte » 233 000 Dollars (en 2015), ce qui limite aussi la capacité de reproduction par le coût.

 

****************

 

Les espèces animales ont des stratégies d’extraction de l’énergie et de l’allocation qu’elles font de l’énergie extraite de leur environnement.

14

La femme a une fécondité très faible avec un âge d’entrée dans la période reproductive plus tardive que les autres primates et une durée de reproduction totale jusqu’à la ménopause qui est donc plus faible. Mais elle arrive à faire plus d’enfants dans une vie de femme que les autres primates, dû au développement de la coopération, les autres membres de la famille prennent en charge une partie des besoin de l’enfant pour que la mère puisse en faire un autre.

Le fait d’extraire plus facilement l’énergie de son environnement a permis à l’homme de disposer d’une plus grande quantité d’énergie pour nourrir un cerveau qui est très consommateur d’énergie et proportionnellement plus grand. Il a aussi réduit l’énergie nécessaire à la digestion (outils pour découper les aliments, cuisson des aliments) ce qui a permis à l’homme une meilleure survie par une réduction de la mortalité, et de réallouer cette énergie au développement du cerveau.

 

 

Depuis 1840 l’espérance de vie de l’homme augmente fortement. L’énigme consiste à savoir pourquoi l’homme survit aussi longtemps après la ménopause, car en règle générale la ménopause signe aussi l’espérance de vie.

Chez les mammifères et donc aussi chez les primates, la taille du cerveau est proportionnelle à la masse corporelle. Sauf chez l’homme.

 

 

Il y a une dissociation de cette règle de proportionnalité de la taille du cerveau par rapport à la masse corporelle chez les honinines. Elle s’est fortement accrue durant le dernier million d’années.

 

**************************

 

Psychotherapy Mark Tyrrell Module 6 Les Croyances

Psychotherapy Mark Tyrrell Module 6 Les Croyances

Les croyances nous aident à faire des prédictions. Elles sont essentielles à notre survie.

Les croyances font partie de ce qui distingue l’homme d’autres animaux. Les croyances sont des suppositions de la manière dont fonctionnent les choses; les autres animaux peuvent avoir des intuitions et des apprentissages par le conditionnement suite à expériences.

Les croyances sont abstraites.

Les animaux ne semblent pas avoir de croyance quant à l’origine de l’univers ou à ce qui se passe après la mort, etc… Et même ne pas croire en quelque chose constitue une croyance.

Le  chat qui a faim a juste faim, il ne se demande pas d’où viennent les croquettes ni comment elles sont fabriquées. Il n’anticipe pas non plus l’avenir, par exemple si une viande avariée va lui causer du tort à l’avenir. Il dispose d’une intuition et d’un odorat pour détecter cela, mais il ne se projette pas, il a une idée en tête dans l’ici et maintenant : je me lève et je vais à ma gamelle pour manger parce que j’ai faim, point barre.

Plus une personne est rigide dans ses croyances, plus les problèmes potentiels sont grands
l’inflexibilité des croyances mène à la généralisation, aux comportements automatiques, donc au manque d’adaptation.

Les croyances simplifient
Une grande partie des croyances simplifient : c’est une façon de se départir de prendre du recul sur les choses, une sorte de paresse.

Les croyances sont déconnectées de la réflexion
De manière générale, les croyances tentent toutes de se raccrocher à des faits et des chiffres, qui ne vont que justifier la croyance, la soutenir. Mais les chiffres ne mènent jamais à des croyances, les chiffres sont neutres, et ont besoin de croyances pour être parlants.

La capacité de maintenir un vide interne pour se protéger des croyances émotionnelles
Du moment qu’on accepte de faire un pas de côté dans ses croyances, les croyances irrationnelles s’effondrent très vite d’elles-mêmes. Pour cela, cultiver un vide interne c’est-à-dire une dissociation de ses propres croyances, permet de créer un espace de liberté.
Pour ceux qui comme moi ont besoin de données (ce qui est irrationnel) pour croire, on peut par exemple changer de façon de voit les choses en s’intéressant à un autre sujet que celui qui obsède une croyance récurrente. C’est même le cas pour les « obsessions positives » quand on ne pense plus qu’à une seule activité qui nous passionne.

Les croyances positives ou non ?
On peut faire le choix de prendre du recul sur ses propres croyances pour les étudier, et en étudier le bénéfice tiré : j’ai telle croyance, m’est-elle bénéfique ? m’apporte-t-elle de la joie, ou du trouble ? Est-ce que telle croyance fonctionne et m’apporte de la joie  ?   Si non, est-ce que j’ai vraiment envie de la garder ? souvent la réponse est non  🙂

La croyance génère l’émotion et l’émotion génère la croyance
Si je crois que le vaccin contre le covid est dangereux, je vais développer une réponse émotionnelle de peur et de colère contre ceux qui me l’imposent. Si je crois que ceux qui ne sont pas vaccinés mettent en danger les autres, je vais développer une réponse émotionnelle de colère et de peur. Dans les deux cas, l’émotion dirige la croyance, la croyance supporte l’émotion.

Après un accident de voiture, je peux être émotionnellement choqué, ce qui se comprend. Ensuite je peux ne plus vouloir monter dans aucune voiture, parce que je vais avoir rationalisé l’émotion.

Questionner ses croyances
Il n’est pas nécessaire de questionner toutes nos croyances. Certaines sont simples et bénéfiques, je vais les garder avec moi. Certaines autres sont protectrices, dans ce cas je vais faire attention à ne pas les généraliser, mais en garder le contexte.

On peut poser des questions de réalité DANS la croyance. Le recadrage doit se faire DANS la croyance, pas dans une remise en cause de celle-ci.

La sève d’un recadrage réside dans l’impact émotionnel

 

**************

Souvent, nous prenons nos croyances pour des faits.

Nous ne sommes souvent pas conscients que nous sommes en train de croire des croyances. Nous sommes persuadés de tout un tas de choses que nous pensons vraies.

Etant donné que nous ne questionnons pas nos croyances avant de les « utiliser », nous nous engageons régulièrement dans des conflits internes ou même externes avec des personnes dont on croit fondamentalement qu’il/elle a des « mauvais » comportements, paroles, croyances !  Et penser qu’on a raison est généralement contre-productif, car on n’ouvre pas mais on ferme la relation.

De là on trouve des comportements manipulateurs de ceux qui chercher à imposer leurs croyances. Il n’y a que ceux qui ont un pouvoir sur d’autres qui peuvent alors imposer leur croyance, mais c’est provisoire et ceux à qui ils imposent leurs croyances ne les adoptent généralement pas.

Généralisation

Si je crois que rouler très vite en voiture dans la ville peut être très dangereux, ce n’est pas la peine de passer beaucoup de temps sur ce sujet. Je peux m’appuyer sur quelques faits et chiffres si je veux vraiment être « factuel ». Mais si je crois que toutes les voitures sont dangereuses dans n’importe quelle situation et à n’importe quelle vitesse, je peux développer des croyances irraisonnées dont les conséquences peuvent être sévères. je peux dans ce cas vouloir arrêter toutes les voitures de tout le monde, et faire confiner toute une population sans distinction.

Autre croyance portée par l’émotion, si j’ai vécu des moments difficiles durant une guerre ou un épisode compliqué pour ma communauté dans un pays en paix, je peux développer une méfiance généralisée envers tous mes congénères que je peux soupçonner d’être des ennemis silencieux de ma religion, de ma couleur de peau, de mes convictions ou même de mon métier ! ou tout à la fois ! Le traumatisme est réel, la croyance en est le résultat.

« Ce qui est vrai pour moi l’est pour les autres »
C’est une des croyances les plus dommageables et courantes qui soient. Elle mène à une intolérance généralisée.

 » Ce qui est vrai pour les autres devrait l’être pour moi »
Cette croyance peut être génératrice de mé-sestime de soi et de perte de confiance en soi. Surtout si je pense que … exemples :
– les autres sont pleins de confiance et moi non,
– les autres ont réussi leur vie et pas moi,
– j’aurai dû à mon âge avoir réussi tel modèle social, famille, enfants, maison, vacances alors que moi je n’ai pas réussi ça

« C’est vrai parce que tout le monde le pense »
Est un puissant biais collectif moutonnier : Coire une vérité parce que tout le monde le pense, ou plut exactement parce qu’on pense que tout le monde pense cela. C’est comme ça que montent les modes : elle est inventée, diffusée comme étant générale, et ensuite seulement elle devient réalité, quand ceux qui sont persuadés que c’est ça la mode achètent la mode !  Car en temps normal, les modes devraient ne pas réussir souvent à attirer les foules, or elles réussissent systématiquement. Autre exemple, les gens continuent d’acheter IPhon les yeux fermés parce que l’appareil est basé sur une réputation que sa qualité actuelle ne possède plus et que son prix est totalement déconnecté de toute réflexion.

Les marques, mais aussi le nazisme, ou encore l’islamisme comme aussi l’assimilation de tous les musulmans à ce même islamisme sont d’autres exemples de ce type de croyance collective.

« Ce qui est vrai ici l’est partout »
Cette globalisation est très en vogue. C’est quand on croit que ce qui est vrai ici est vrai partout. Là aussi, il suffit de réfléchir un peu pour se rendre compte que ça ne peut pas être vrai.

Fatalisme
 » ça ne pouvait pas se passer autrement » , « forcément, c’est évident », « il en est toujours de même », « je ne méritais pas mieux »,

Utopisme
« il suffit de », « il faudrait, alors », avec la généralisation d’une solution unique qui s’applique à tout. « si j’avais l’argent je serai heureux tout irait bien » « si j’avais ce job je serai heureux », « si cette personne n’était pas dans ma vie tout irait bien »…

Croire ce que pensent les autres
« il doit penser que je … », « elle doit me prendre pour… », etc… quand on se met dans la tête des gens.

Le très dangereux « C’est héréditaire / génétique »
Très courante dans les maladies ou les comportements perturbateurs, c’est une sorte de fatalisme. Les neurosciences nous ont montré ces dernières années que la fameuse hérédité, encore énormément cultivée par la médecine allopathique, est généralement une chimère, et ce sont ces croyances dangereuses qui sont à l’origine des maladies qu’on déclare ensuite comme « il fallait que ça arrive », c’est du fatalisme scientifique !

Les croyances de la relation cause-effet, « scientifisée », dangereuse
Ce modèle de croyance nous fait avaler beaucoup de choses dans nos société modernes. Elle collecte des données qui viennent soutenir des hypothèses pour en faire des vérités.  Dans nos vies quotidiennes c’est  » eh ben oui évidemment, en faisant ça on ne pouvait qu’aboutir à ce résultat  » avec la suffisance de celui qui « je le savais ».

Les croyances de profiling
« je ne serai jamais populaire car je suis un introverti », « forcément comme il/elle se comporte, il/elle n’y arriverai jamais », « les gens comme ça ne réussissent jamais cela »

Petite Collection de c’est faux ce qu’il dit

Notre époque est remplie de vanité : nous pensons que nos certitudes et nos connaissances sont établies, des vérités, et nous fondons des lois dessus, des lois qui sont souvent des discriminations que nous ne voulons pas mais que nous justifions par  » c’est pour le bien de tous  » : sauf que le « bien » n’est pas forcément ce qu’on croit…
Petite collection de ces personnes qui avaient tout faux à leur époque, qu’on a parfois tué, emprisonné, torturéurquoi ? ces personnes remettaient en cause, la plupart du temps de manière involontaire, l’ordre établi, les certitudes. Or, l’ordre établi permet de gouverner les peuples. Mais le peuple veut aussi être rassuré, il a besoin de protection. Au niveau de l’individu, nous avons tous besoin de connexion, de protection, et d’autres besoins fondamentaux. Ces boulversements ont toujours bousculé les ordre établis. Les premiers bousculés sont toujours ceux qui gouvernent. Ces gouvenrnants ont toujours intérêt à contrôler. Du moment qu’une nouvelle croyance vient remettre en cause l’ordre établi, il y a donc la tentation de la contrôler, de la mettre de côté.

On retrouve ce comportement jusque dans nos foyers actuels. Les contextes sont plus ou moins défavorables aux nouvelles idées. En période de remise en question de l’ordre établi, les gouvernants contrôlent encore plus, et n’hésitent pas à brouiller les piste et à dénigrer ceux qui deviennent des adversaires, qui eux n’ont rien demandé, mais on découvert, proposé.

*****************

Jésus avait tout faux, le peuple voulait le lyncher et ce peuple, nous tous aujourd’hui ne sommes pas mieux, a suivi les croyances qui circulaient, et ce peuple, nous tous, a réclamé sa mort.

*******

Avicenne (980-1037) émit l’hypothèse d’un réseau de localisations cérébrales où s’effectuaient les opérations mentales; Pendant 1000 ans cet homme avait tout faux, les même tenants des vérités établies qu’aujourd’hui lui faisaient procès et dénigrements? Cependant, cette proposition hardie à l’époque est largement confirmée au XXIe siècle par les neurosciences.

**********

 

 

Coaching : comprendre les problèmes – Module 5 partie 1

Lorsque quelqu’un souffre, c’est parce qu’un besoin (ou un besoin perçu comme tel) reste insatisfait.

Cela peut être dû à :

– Un système d’orientation défectueux. Il s’agit d’un terme qui signifie que les traits inhérents qui aident habituellement les gens à satisfaire leurs besoins sont absents ou dysfonctionnels. Cela peut être dû à une maladie congénitale comme l’autisme, à un « trouble de la  personnalité », à une maladie ou à une lésion cérébrale. ou une blessure.

– Un environnement déficient ou menaçant, comme le fait de vivre dans un pays déchiré par la guerre et peu sûr ou avec un partenaire menaçant et abusif. Nous satisfaisons nos besoins à partir de notre environnement, donc si l’environnement lui-même est mauvais, nous pouvons échouer à satisfaire ces besoins.

– Un apprentissage émotionnel qui cause des problèmes. Il s’agit par exemple de l’impuissance apprise et le syndrome de stress post-traumatique, ainsi que de nombreuses autres types d’erreurs d’adaptation. Les aliments réconfortants ne fonctionnent pas aussi bien que nous l’imaginons. et peuvent nuire à notre santé.

Et bien sûr, les problèmes d’une personne peuvent être dus à une combinaison de ces facteurs. Par exemple, une personne qui a reçu un apprentissage émotionnel fort selon lequel la vie est essentiellement menaçante et dangereuse peut choisir de vivre dans un environnement qui offre peu d’opportunités de satisfaire plusieurs des besoins primaires.

Examinons donc tour à tour chacun des facteurs de formation et de maintien des problèmes émotionnels.

1 : Le « système d’orientation défectueux ».

Une personne peut avoir des difficultés à répondre à ses besoins en raison d’une maladie héréditaire ou d’un dommage physique. Cela ne signifie pas qu’elle ne peut pas être aidée. Il est essentiel de ne pas considérer les gens comme des « cas désespérés ». Nous pouvons travailler autour des handicaps et des déficiences et aider les gens à surmonter les difficultés et à mieux répondre à leurs besoins.

Exemple de cas – Terminer par une carte de la Saint-Valentin : Jeff est venu me voir parce qu’il avait l’impression qu’en raison de son syndrome d’Asperger. il lui était difficile d’établir des relations avec les gens. Bien qu’il soit beau garçon et qu’il ait eu un certain nombre de petites amies, il a toujours, comme il le disait, « tout raté » d’une manière ou d’une autre. Il a récemment mis fin à une relation avec une femme mais a tenu à rester ami avec elle. Il ne pouvait pas comprendre pourquoi elle ne voulait plus rien avoir à faire avec lui.

« Comment avez-vous fini votre relation avec elle ? » lui ai-je demandé.

« C’était le jour de la Saint-Valentin. Je lui ai envoyé une carte de Saint-Valentin et j’ai écrit que je ne sortirai plus avec elle. »

Jeff est un gars très gentil, Mais sa cécité au contexte social le rendait solitaire et confus, son « système d’orientation défectueux » l’empêchait de vivre une vie pleinement satisfaisante.

Ensemble, nous avons entrepris d’écrire un « manuel d’instructions » complet pour chaque situation sociale dans laquelle il pouvait se trouver, afin qu’il puisse apprendre par cœur ce qu’il faut faire dans chaque situation. Je lui ai rappelé qu’il pourrait parfois avoir besoin d’être « un peu flexible ».

Il a découvert que le fait d’écouter les gens et de parler pouvait les aider à se sentir liés à lui. Il a pris ce manuel et a travaillé « de l’extérieur » sur ce que la plupart des gens assimilent instinctivement « de l’intérieur », et cela a transformé sa vie. J’étais un peu inquiet qu’il ait l’impression que je le traitais avec condescendance, mais il faut travailler à partir de là où se trouve la personne. Et pour lui, c’était parfait, ça l’a aidé à mieux répondre à toutes sortes de besoins dans sa vie.

 Attendez toujours le meilleur :  N’abandonnez jamais personne… on peut faire quelque chose pour eux. Nous pouvons aider les gens à répondre à leurs besoins même s’ils sont limités – et parfois à un degré stupéfiant. C’est pourquoi nous devons toujours attendre le meilleur. Ce n’est pas parce que quelqu’un est né avec une maladie, cela ne veut pas dire qu’il ne peut pas être aidé, voire même guéri complètement. Il est également important de ne pas étiqueter les gens si cette étiquette risque de les limiter. Nous savons que les gens peuvent apprendre de nouveaux comportements et vivre de nouvelles expériences en dépit des traits innés incapacitants ou des dommages supposés insurmontables. Et lorsque nous avons examiné la personnalité dans le module deux, nous avons vu que la science émergente de l’épigénétique indique que l’expression de l’ADN peut être modifiée par l’expérience.

Dans de nombreux cas, le mode de vie, la façon dont nous vivons, peut parfois modifier considérablement ce que l’on appelle le « destin génétique ». Chaque fois que vous pensez que quelqu’un est sans espoir à cause d’un « trouble fixe », pensez à ce cas étrange. réfléchissez à ce cas étrange. Gardez vos attentes et vos croyances sur ce qui pourrait être possible, positives et ouvertes.

Un mauvais diagnostic ?

 Certaines formes de souffrance humaine peuvent être identifiées à tort comme un « système de guidage défectueux » ou un « mauvais conditionnement émotionnel », alors qu’il n’en est rien. Par exemple, à l’époque des premiers travaux de Sigmund Freud, des affections comme l’épilepsie, certaines formes de traumatismes crâniens fermés (où les dommages ne sont pas évidents de l’extérieur) et la maladie de Parkinson étaient toutes considérées comme étant d’origine psychologique plutôt que physique. Les abus sexuels sur les enfants – problème environnemental s’il en est – étaient considérés par Freud (et par nombre de ses disciples jusque dans les années 1970) comme des projections psychologiques de fantasmes d’enfance plutôt que comme de véritables abus. (1)

La situation est-elle meilleure aujourd’hui ?  « C’est ce que vous êtes, pas ce que vous vivez ! » De nombreuses pathologies telles que la dépression et la toxicomanie sont actuellement considérées comme des affections physiques ayant une base purement biologique – comme l’autisme – plutôt que comme des affections pouvant survenir en raison de facteurs extérieurs tels que l’environnement et/ou un apprentissage défectueux. Et les affections physiques doivent être traitées par des médicaments, n’est-ce pas ?

Cette « médicalisation » de la souffrance humaine est contredite par de nombreuses recherches qui montrent que les gens peuvent apprendre la dépression ou la dépendance des autres, et que l’apprentissage de l’impuissance à un stade de la vie peut conduire les gens à être déprimés plus tard. Cela soulève de sérieuses questions sur les justifications offertes pour la prolifération des produits pharmaceutiques destinés à traiter ces troubles prétendument « physiques ».

Est-ce trop espérer que la mode actuelle de médicalisation de la souffrance émotionnelle sera un jour reconnue comme aussi naïve et ignorante que l’hypothèse selon laquelle les crises d’épilepsie sont dues à une névrose ou à un désir sexuel non résolu dans l’enfance ?

 

2 : l’environnement

Travailler et vivre dans un environnement hostile, abusif ou peu stimulant peut avoir des effets dévastateurs sur la santé mentale.

L’augmentation considérable des taux de dépression, en particulier chez les jeunes, observée ces derniers temps, ne peut pas vraiment être expliquée par des modifications génétiques des substances chimiques du cerveau – les gènes humains ne changent tout simplement pas aussi rapidement. Mais les sociétés le peuvent et le font. Et les énormes changements sociétaux qui ont eu lieu au cours des dernières décennies sont l’explication la plus probable de ce phénomène.

Parfois, les problèmes de votre client sont tout à fait compréhensibles lorsqu’ils sont considérés d’un point de vue environnemental. L’environnement étant une chose sur laquelle nous pouvons avoir au moins une certaine influence, il est important d’explorer avec eux ce qu’ils peuvent faire, soit pour mieux s’adapter à l’environnement dans lequel ils se trouvent, soit pour apporter à cet environnement des changements qui pourraient améliorer leur vie. Je dois dire que, parfois, ma propre réaction (pas nécessairement verbalisée) face aux clients lorsqu’ils décrivent leurs conditions de vie au quotidien est la suivante : « Je ne suis pas du tout surpris que vous soyez terrifié, en colère ou que vous vous sentiez impuissant ! !! ».

Voici un exemple.

Exemple de cas – Paul était un homme brisé. Avec ses yeux ternes, sa posture fragile et décharnée et sa voix plate et fatiguée, j’aurais eu de la peine pour lui, même en le voyant de l’autre côté de la rue. Il a raconté avec tristesse comment son voisin lui rendait la vie difficile, à lui, à sa femme et à ses enfants, depuis huit ans. Chaque fois qu’ils quittaient ou rentraient chez eux, les voisins les raillaient, les maudissaient et les menaçaient. Sa voiture était continuellement recouverte de peinture, des graffitis obscènes étaient peints sur son pare-brise, la peinture était rayée, les pneus dégonflés. La police lui a dit qu’elle ne pouvait pas l’aider parce qu’il n’y avait pas assez de preuves tangibles pour montrer qui avait fait les dégâts. On avait « parlé » au voisin, mais c’était tout. Lorsque Paul est venu me voir, son voisin venait d’installer une caméra braquée sur la maison de Paul et avait même percé un trou dans le mur de Paul pour l’installer. La police disait toujours qu’elle avait les mains liées. Paul avait fait une dépression et avait été mis en arrêt de travail pour cause de stress. Il faisait des cauchemars et des crises de panique et son estime de soi était au plus bas. Son médecin lui avait prescrit des médicaments, mais ceux-ci ne lui convenaient pas et le rendaient malade. Pendant la majeure partie de notre première séance, Paul a gardé les yeux fixés sur le sol. L’une des rares fois où ses yeux se sont levés pour rencontrer les miens, il a demandé : « Mark… suis-je fou ? ». Ce à quoi j’ai répondu que je serais bien plus cinglé si j’avais vécu dans sa situation. Il a ri – et un éclat de lumière, l’espace d’un clin d’œil, a percé sa peine accumulée.

C’était un cas clair et net d’environnement causant la souffrance. Paul n’avait jamais connu d’anxiété significative avant que les problèmes avec son « voisin d’enfer » ne commencent.

Alors, que pouvons-nous faire pour les personnes qui ont simplement de mauvaises choses autour d’elles ? La sécurité d’abord ! Il est important de prendre en compte toutes les circonstances avant de suggérer des changements, afin de préserver la sécurité de votre client.

Ajuster les voiles

Nous pouvons aider les gens à changer leur environnement, du moins dans une certaine mesure. Nous pouvons explorer exactement comment et pourquoi leur environnement ne répond pas à leurs besoins, puis les aider à concevoir une stratégie progressive pour modifier leur environnement. En outre, s’ils ne peuvent vraiment pas changer leurs circonstances (ou du moins pas immédiatement), nous pouvons les aider à modifier leur réponse à leur situation. Cela changera la nature de l’impact que leur situation de vie a sur eux. Nous pouvons le faire, par exemple, en renforçant leur confiance en eux jusqu’à ce qu’ils puissent, par exemple, résister aux brimades, trouver un meilleur emploi ou même quitter un partenaire violent.

Aider quelqu’un à renforcer sa confiance en soi et son estime de soi, ou à développer un état d’esprit stratégique pour résoudre les problèmes de la vie, va souvent non seulement améliorer de façon spectaculaire ce qu’il ressent, mais aussi commencer à l’équiper et à le motiver pour faire d’autres changements qui l’aideront à répondre plus efficacement à ses besoins et à ceux de son entourage, quelle que soit sa situation.

Nous pouvons également aider les gens à mieux gérer leur environnement s’ils y réagissent à travers le prisme d’un apprentissage passé défectueux qu’ils peuvent corriger.

 

Une mise en garde à propos de l’environnement

Paradoxalement, il n’est pas certain qu’un environnement merveilleusement confortable et toujours sûr garantisse une bonne santé mentale. Les gens, les systèmes et même les institutions peuvent devenir plus forts dans l’adversité. (2) Nous ne devrions donc pas supposer qu’une personne est inévitablement affaiblie psychologiquement ou physiquement par son mauvais environnement passé ou actuel.

Nassim Taleb parle de trois états :

– Fragile : Fragile signifie facilement déséquilibré, bouleversé et endommagé ; se brisant facilement sous la pression ; incapable de faire face au désordre ; facilement vaincu ou rendu désespéré.

– Résilient : Résilient, c’est être assez résistant et fort pour supporter la pression ; c’est être capable de récupérer et de rebondir.

– Antifragile : Mais antifragile signifie (pour une personne, une institution ou un organisme) que l’on tire réellement parti de l’adversité et que l’on profite de l’expérience acquise tout comme le stress ou l' »adversité » de l’exercice physique peut renforcer les muscles et les os.

Nous pouvons aussi aider les gens à aller de l’avant. Cherchez comment le passé difficile ou l’environnement actuel de votre client a pu le rendre plus ingénieux, ou les a renforcés d’une autre manière.  C’est pourquoi demander à quelqu’un ce qu’il a appris de l’adversité peut être si important. et tous les effets renforçants des adversités de la vie de nos clients peuvent être peuvent être utilisés en thérapie pour renforcer l’image positive que la personne a d’elle-même. (3)

 

3 : L’apprentissage émotionnel

Les êtres humains sont facilement conditionnés émotionnellement par leur environnement.

Nous sommes des « machines à apprendre » qui apprennent en permanence. La question est de savoir si ce que nous apprenons nous aide ou nous entrave-t-il ? Ou, comme c’est parfois le cas avec l’impuissance apprise, nous aide-t-il pendant un certain temps mais ne nous sert plus lorsque les circonstances changent ?

Les problèmes surviennent lorsque les gens produisent des schémas erronés après une expérience unique ou une série d’expériences émotionnellement intenses.

N’oubliez pas qu’une mauvaise adaptation des schémas réactionnels est le « carburant » qui maintient l’expérience continue de :

– le stress post-traumatique

– les phobies

– Fétiches sexuels

– Dépendances – qui sont souvent des tentatives mal dirigées de répondre à des besoins.

– Pensées dépressives.

Un apprentissage émotionnel défectueux peut conduire les gens à « globaliser » inconsciemment le négatif, à avoir peur de l’ensemble de la vie après avoir été exposé à des parties de la vie qui leur font peur. Ainsi, de nombreux clients auront des problèmes à cause de la façon dont ils ont été conditionnés émotionnellement.

Leurs problèmes peuvent être aggravés si leurs difficultés ont été attribuées à tort à une maladie (voir la section Un : un « système d’orientation défectueux » ci-dessus).

La correspondance des modèles est une réponse inconsciente aux stimuli de l’environnement, et elle est beaucoup plus rapide que la pensée. C’est l’une des raisons pour lesquelles il peut être difficile de travailler de manière purement cognitive et consciente avec une personne qui a un schéma de correspondance défectueux.

 

Un mélange de tout cela ?

Il n’est pas toujours facile de démêler un élément de formation de problème d’un autre lorsqu’il s’agit de déterminer les besoins de votre client. La personnalité inhérente, l’environnement et le conditionnement émotionnel peuvent se chevaucher.

Par exemple, une personne naturellement anxieuse peut être plus facilement être traumatisée, et pourra donc modifier son environnement, peut-être en réduisant ses contacts sociaux pour se sentir plus en sécurité. mais cela peut conduire à un isolement croissant, qui devient lui-même un problème.

 

Donc, pour résumer…

Les personnes rencontrent des problèmes pour une ou plusieurs des raisons suivantes :

– Ils ont un « système d’orientation défectueux » dû à un héritage génétique ou à des lésions cérébrales.

– Ils vivent dans un environnement qui ne suffit pas à répondre à leurs besoins.

– Ils ont appris, à un niveau émotionnel et inconscient, à réagir à des situations qui leur causent des problèmes.

Il est important de déterminer clairement lequel des éléments ci-dessus est à l’origine des problèmes de votre client afin de pouvoir déterminer les stratégies thérapeutiques appropriées. Ensuite, nous verrons comment, en essayant de résoudre leurs problèmes, les clients peuvent en causer d’autres. Et nous examinerons le rôle du déni et la façon dont les doubles contraintes destructrices peuvent rendre difficile pour les clients de résoudre leurs problèmes seuls.

Rayons

Rayons de lumière, rayons de soleil, énergie éclatante sur le fond du tableau fait d’épicéas, sortes d’échassiers vigies, un prunier, une haie mal alignée refuge des merles en famille nombreuse, un griottier qui fait chaque année le bonheur des dits oiseaux, des noisetiers pour densifier ce tableau, rien ne manque même pas les nuages de leurs mille nuances de gris, on pardonnerai presque aux voitures de s’être posées au bas du tableau, cohorte de cloportes métalliques rappelant que l’humain s’immisce toujours dans la vie la plus intime de ses congénères, même dans les rêveries matinales d’un vieux réac allergique à la violence sourde de ce monde qu’on essaye sans cesse de nous forcer à adopter, résigné, lassés, hypnotisés par la violence ambiante des news, des séries, dans la bêtise des nouveaux ragots plus ou moins distingués, affublés d’experts et de chroniqueurs officiels qui distillent leur propre haine inconsciente sur les ondes, à destination des gens, qui eux ensuite propagent à la vitesse de l’éducation et des conversations de collègues cette même haine ordinaire.

pourtant…pourquoi donc s’infliger à soi autant de violence, et l’imposer en modèle aux autres, comme si c’était ça la norme, la fatalité, la « réalité » ?

La réalité, c’est ce qu’on en fait : c’est ce qu’on pense, et de là comment on agit; Penser avec haine et vous agirez avec haine.

La haine se nomme de diverses manières : méfiance, barrières, gestes barrières, diplômes, préférence, certitude, omission, certification, « c’est un con », « stupide », « ne comprend rien », « c’est la vie, il faut accepter », « tu devrais », « il faut », « on doit », « j’aurai dû » etc…

 

Shen / Esprit en MTC

C’est la substance qui détermine le comportement.

Il collecte les informations et les besoins, et a besoin pour cela de clarté, pour déterminer ensuite le comportement approprié. Il a besoin de Xue, de Qi, de Yang, de Yin, des fluides, pour fonctionner de manière appropriée.

Ex : Pour rester en bonne santé, je collecte l’information de la météo et je m’habille en conséquence. J’ai aussi besoin de savoir que je dois m’habiller et de ne pas l’ignorer par une stagnation qui me ferait mal habiller. J’ai aussi besoin de tenir compte de mes stagnations pour savoir que je dois m’habiller un peu plus que hier, et pour cela je dois être conscient de cela. J’ai donc besoin de l’Esprit.

Shen réside dans le Coeur chinois

Les ressources de l’information de Shen :
* Les sensations et les 7 émotions : la joie, la colère, l’inquiétude, la passivité, la tristesse, la peur,
* Les pensées à savoir la mémoire, et la pensée rationnelle

 

 

Le Sang Xue en MTC

En MTC le sang Xue n’a pas la même signification donc pas la même fonction qu’en occident.

Il délivre les nutriments à toutes les parties du corps. Il doit donc être bien emplit de nutriments.
Apporte l’humidité.
Donne de la couleur

La nature de Xue est un étrange mixture de Yin et de Yang. D’une part Xue est chargé d’éléments Yin, minéraux, lourds, matière;  Et il est Yang dans la mesure où il est en mouvement, et il est chaud. Et Yin et Yang se supportent l’un  l’autre dans les fonctions de Xue.

 » le Qi est le commandant de Xue et Xue est la mère du Qi  »

l

le Xue Sang est véhiculé par le Coeur, les chinois savaient cela des milliers d’années avant la découverte occidentale au 18 ème siècle.

le Xue est formé
– Principalement par les aliments, est stocké dans le Foie Chinois
– Une partie provient du Jing Qi, le Qi hérité, stocké dans la moelle osseuse, rattachée au Rein chinois.

 

 

L’Esprit en MTC

Substance vitale : l’Esprit

! en Français il existe une confusion courante : l’Esprit n’est pas le cerveau !

En MTC l’Esprit et le corps sont dits connectés. parce que notre corps et notre Esprit sont juste différentes manifestations du Chi : le Chi se condense => la substance devient matière, le Qi se disperse => la substance devient non-matérielle.

L’esprit s’appuie sur à la fois sur le Qi du ciel antérieur, la rate et l’estomac, et le Qi du ciel postérieur les reins.

L’organe qui est principalement responsable de l’Esprit est le cœur : Le coeur gouverne et est la résidence de l’Esprit, le cœur gouverne le Xue sang et le sang est la base matérielle de l’Esprit.

l’Esprit a diverses fonctions : la conscience, les sens, la pensée, la mémoire et ainsi de suite : le cerveau.

Le Qi en Médecine Traditionnelle Chinoise

Le Qi, c’est l’énergie vitale. Une notion à première vue difficile à comprendre pour les esprits occidentaux, mais qui est en fait très simple : Le Qi, c’est l’énergie qui permet le mouvement.

Le Qi, c’est l’énergie du mouvement : autant l’énergie qui fait s’expanser l’univers que celle qui fait graviter les électrons autour du neutron, que celle qui agite mes pensées ou encore mes doigts : tous ces mouvements sont pilotés ou non pilotés, tout un tas d’élements entrent en jeu pour le mouvement, mais l’énergie à la source du mouvement c’est le Qi.

Le Qi est donc la force du mouvement. Tout ce qui doit être en mouvement doit recevoir du Qi pour se mouvoir. Le Qi est relié au Yang, c’est une partie du Yang. Le mouvement crée, entre autres, de la friction. Et la friction crée la chaleur. Donc Yang = Qi + Mouvement. Le Qi fait donc partie de la création de la chaleur.

Le Qi humain provient de 3 sources :

  • La nourriture (les aliments)
  • La respiration
  • Le Qi hérité – JingQi, (facile pour les anglophones : Gene-Qi)

Les 3 rôles que joue le Qi dans le corps humain :

  • Le WeiQi, qui est très Yang, à la surface à savoir la peau et les orifices, c’est le Qi protecteur, nous protège des agressions extérieures, c’est notamment le système immunitaire, il trie, et neutralise et expulse les indésirables
  • YingQi, est très Yin, il met en mouvement les organes, le sang, c’est le Qi nutritif,
  • ZhenQi, le Qi de la poitrine, est l’aspect de la régularité, celui par exemple de la régularité de la respiration ou celui du battement du coeur. Il ne s’arrête jamais, il est fort, endurant

 

Dimanche de Novembre

Il y a des jours comme ça, où le jour ne se lève pas entièrement. Tout autant qu’en moi, une latence réside entre les mots, ce fameux et magnifique silence, d’or, dort.

Il faudrait que les jeunes prennent enfin le pouvoir aux vieux. Pour se sauver, eux ! Et pour cela, il faudrait que les jeunes se libèrent de l’héritage.

Après la deuxième guerre mondiale est née la génération qui a brulé la planète. Les deux guerres avaient éreinté deux générations, et les plans de relance avaient fait venir le rêve américain en Europe, puis plus tard partout ailleurs. Ce fut un changement de monde. Electricité, frigo, et un approvisionnement alimentaire d’abondance, sécurité sociale, état providence, enfin, enfin, enfin les peuples sortaient de l’héritage du moyen-âge : le petit peuple n’était pas passé par la renaissance, et avaient servi de main d’oeuvre puis de chair à canon à quelques riches familles entre Napoléon et la fin de la première guerre mondiale. La « belle époque » était un truc de parisiens et n’avait pas tenu ses promesses d’un luxe surané, qui s’est payé par une des plus graves crises au début des années 1930 qui allait déboucher sur un nouveau massacre mondial.

Les enfants de ces horreurs successives sont les boomers, la première génération où le peuple accédait au confort, l’émergence d’une classe moyenne entre les masses pauvres et les riches. Les baby boomers sont un miracle, une révélation, une découverte d’une ampleur inéspérée : la paix, l’opulence, la fin des maltraitances de peuples entiers, l’abondance alimentaire. Et donc, dans la suite logique, la découverte des loisirs, tout ce qui faisait oublier les mauvais souvenirs des aieux, il fallait tout faire pour oublier !

Le résultat, c’est certes des richesses, mais aussi les conséquences de cette insouciance : cette génération a brulé la planète, dans un tourbillon fou. Déjà dans les années 70, soit seulement 25 ans, une génération, après la fin de la deuxième guerre mondiale, les scientifiques alertaient sur la mise en danger de notre cadre de  vie.

Rien, rien, rien n’a jamais freiné la folie de l’ignorance : la course à la dopamine est le grand moteur de cette catastrophe d’une ampleur indicible.

Les enfants et les petits-enfants de ces boomers ont prolongé le rêve fou malgré les signaux d’alerte. La crise du pétrole des années 70 a généré une civilisation du chômage, une génération d’autisme qui ne pouvait juste pas imaginer vivre moins inscouciante que leurs parents. Les envies de fric ont généré l’exportation de l’industrie et de la manufacture à l’autre bout du monde, avec une dérégulation financière et du transport qu’on ne peut même pas imaginer, le sida a refroidi l’illusion d’une insouciance sexuelle, la chute de l’antagonisme est-ouest a libéré un capitalisme sauvage, violent, intrusif. Les enfants des boomers, celle dont je suis, est une génération perdue entre deux mondes qui n’a jamais rien construit, autiste et emportée par les illusions perdues.

Les petit-enfants des boomers sont accro aux écrans et ne vivent plus dans la vraie vie, ils ont des existences virtuelles, échappant ainsi à la violence du laisser-faire de leurs parents. Ils évoluent dans un monde d’un retour aux violences permanentes, celle des guerres, celle des soubresauts permanents, celle d’une santé précaire, celle d’un approvisionnement aléatoire, celle d’un confort lent à s’accroitre avec des retours en arrière violents.

La période d’après-guerre, celle des 30 glorieuses, n’était qu’une parenthèse dans l’histoire d’une humanité qui n’apprend rien de ses erreurs.

Ceci dit, aujourd’hui encore, ceux qui dictent la marche de notre société sont ceux qui ont brulé la planète : ce sont les boomers qui vont voter, et ils votent pour les descendants de ceux qui leur ont permit d’être dans cette ignorance, l’insouciance qui pourtant condamne leurs petits enfants. Cet égocentrisme me peine. Cette génération est à la fin de sa vie, pourquoi donc tant s’acharner à continuer dans cette folie qui n’a plus de sens depuis maintenant 50 ans ?

Les derniers rois de France sont emblématiques de cette génération de boomers : ne rien faire, et surtout ne rien faire qui contrarie les anciennes générations dans leur quotidien habituel : l’économie est toujours tournée vers le confort facile, une illusion déjà passée depuis 50 ans qui est pourtant toujours au pouvoir.

Les boomers ont eu 75 ans en 2020. 75 ans, c’est l’âge où on commence à mourir. 2020 c’est l’année où on a dit qu’il ne faut plus mourir. Les derniers boomers sont nés en 1967, c’est donc encore, en 2023, 20 ans de résistance au changement si on les laisse décider du quotidien des jeunes d’aujourd’hui. Il faudrait déjà avoir changé de modèle sociétal depuis 50 ans !

Et les 20 ans qui viennent seront une lutte acharnée, de pouvoir entre ces vieux croulants et leurs petits enfants : étant très très nombreux, ils vont, à espérance de vie égale, mourir en masses : étant très nombreux, ce sera tout à fait normal, et non pas une catastrophe sanitaire ! On va encore nous balader pendant 20 ans de crises sanitaires en crises sanitaires, exigeants des jeunes et rester cloitrés pour ne pas prendre les lits d’hôpitaux de ceux qui les ont plongés dans ce monde sinistre. C’est triste, non ?

C’est aux jeunes de prendre en main le monde ! Le « système » économique et social est mort et enterré.

« Older posts Newer posts »

© 2025 La Montgolfiere

Theme by Anders NorenUp ↑