Auteur/autrice : Eric LANGERMANN (Page 41 of 101)

Yi King

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Qu’est-ce que c’est ? Le Yi King ne prédit pas l’avenir, il permet de décrypter une situation et pouvoir s’y adapter par les évolutions potentielles de changement.

Pour quelle Utilisation ? : En face d’un blocage, quand j’ai besoin de sagesse, pour s’orienter dans une situation importante.
Ne pas hésiter à renouveler la consultation faite pour trouver d’autres réponses.  Dans ce cas, ne pas refaire un tirage, au contraire relire les réponses du tirage original.

Principe de base : D’abord on énonce une question. On lance 3 pièces de monnaie (le système de baguettes existe aussi), qui donnent lieu à des chiffres qu’on additionne, puis on interprète.

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Formuler la question

la question doit être écrite.

  • La question ne concerne que la personne qui la pose
  • La question ne concerne que le moment présent
  • Une question se formule avec un verbe d’action dont on est le sujet

Exemples  :
« que dois-je faire pour renouveler mes relations avec X ? »
« que dois-je faire pour participer à ma guérison »
« que dois-je faire pour aboutir dans ce que j’entreprends ? »

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Attitude : être là, présent, attentif et détendu.

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Valeurs des faces des 3 pièces :
La Face = 2
Pile = 3

Lancer 6 fois les 3 pièces en pensant à la question.

les chiffres obtenus peuvent être :
6 = (3 fois face) = Yin mutant (ou vieux Yin) , noté   -x –  ou encore – – >
7 =   Yang naissant ou Yang jeune, invariable :    —
8 =   Yin naissant  ou jeune, invariable  :     – –
9 =   (3Xpile) = Yang mutant ou Vieux Yang :     — >    ou   –X–

Si les 3 pièces sont identiques, le résultat est dit « mutant », c’est à dire qu’il va y avoir un changement.

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LES HEXAGRAMMES DU YI KING

Les 6 jets permettent de composer une superposition de traits Yin (pleins) ou Yin (coupés) pour former un « hexagramme tiré », lui-même constitué de deux trigrammes.
On note les tirages à partir du bas, pour monter.

Exemple :
Tirage 6 :  7 =    —
Tirage 5 :  8 =    –  –
Tirage 4 : 8 =     –  –
Tirage 3 : 8 =     –  –
Tirage 2 : 8 =     –  –
Tirage 1 : 9 =   —>

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2 trigrammes
Trois premiers tirages (à partir du bas), trigramme dit « inférieur », constituent le premier trigramme:  ZHEN (Eveilleur)
3 : 8 =       –  –
2 : 8 =       –  –
1 : 9 =       —>

Les trois derniers tirages correspondent au deuxième trigramme dit supérieur : GEN (Montagne)
6 :  7 =    —
5 :  8 =    –  –
4 : 8 =     –  –

On trouvera une première indication des caractères généraux de ces trigrammes (page38 du livre de Javary &Faure).

Dans notre exemple :
ZHEN Tonnerre, Impulsion, mise en route, secousse, voir hexagramme 51 Ebranler.
GEN : Montagne, Rigueur, Cohésion, Calme, Solidité, voir Hexagramme 52 Stabiliser

 

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CHIFFRE DE CROISEMENT

Dans le tableau de correspondance, on va chercher le chiffre  qui correspond au croisement de ces deux trigrammes.

Ceci constitue le premier Hexagramme, l‘Héxagramme Tiré, ou Hexagramme de (la) Situation

Dans cet exemple :
TCHEN le premier trigramme est le trigramme inférieur
KEN le deuxième trigramme est le trigramme supérieur
On va alors chercher la combinaison de ces deux trigrammes dans la table, ici TCHEN / KEN = 27 qui représente ? => voir le livre.

 

 

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A chaque chiffre obtenu correspond un chapitre du livre Yi King.

Chaque chapitre du Yi King comprend

* « le Jugement » : la signification symbolique de l’hexagramme, et l’idéogramme qui correspond
* « La Grande Image » :  conseil sur l’attitude à observer
+  on trouve également les
* « textes de traits » : qui concernent les mutations, quand on avait des chiffres mutants (6 ou 9) dans l’hexagramme. Dans notre exemple, on lira le texte de trait correspondant à   » au début (en bas) un 9  » . Ce texte donne des pistes du changement.
L’hexagramme dérivé est une indication du résultat si la polarité était inversée.

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Hiérarchie des places.
Permet de comprendre la valeur des traits de mutation. Dans notre exemple, mutation présente à la position  1 la plus basse, qui correspond à la position « Entrée » qui décrit le stade actuel de la situation par « 9 en bas » .

La position des mutants permet de préciser leurs significations, leur place dans l’ensemble.

Hiérarchie de bas en haut :
1 – Entrée : état actuel
2 – Préfet : Oeuvrer, accomplir, réaliser
3 – Passage : La rencontre avec l’extérieur, la nouveauté, l’incertain
4 – Ministre : aquis, assistance, communication haut/bas
5 – Souverain : Conduite éclairée, direction
6 – Sortie :  résultat, préparer le futur

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Hexagramme Opposé
Ensuite, on peut identifier ce que le Yi King veut ne pas dire.

On inverse chacun des 6 traits, sans tenir compte des mutations. Le nouvel hexagramme permet de préciser ce que la situation (problème, blocage) n’est pas.

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Hexagramme Nucléaire
Ensuite, on peut identifier les forces travaillant au coeur de l’hexagramme, pour un éclairage supplémentaire.
Les niveaux 1 Entrée et 6 Sortie sont ignorés. Il reste donc 4 niveaux. Les 3 premiers niveaux, 2 et 3 et 4 forment le nouveau trigramme inférieur, et les niveaux 3 et 4 et 5 forment le nouveau trigramme supérieur.

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Hexagramme de Perspective:

Puisque la combinaison du premier trigramme intégrait une transformation, on va pouvoir recopier l’hexagramme à côté de l’original, en intégrant la transformation du trait yang en yin ici dans cet exemple.exagramme constitué du résultat de l’opposition les mutants. On conserve les traits non mutants, et on inverse les mutants. Cela constituera (jusqu’à) deux nouveaux trigrammes et en tout cas  un nouvel hexagramme.

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Le beau est dans la dualité, la dualité dans l’unité, l’unité dans l’Universel

Pourquoi chercher, comme le font certains, les « multivers » ? Ces conceptions de monde parallèles, qui superposeraient notre uni-vers à d’autres, pour compenser nos mystères, nos incompréhensions, notre limitation d’intelligence … humaine !

Doit-on chercher des explications de nos incompréhensions dans la matière ? dans des formes différentes de matière, qui s’organiseraient de façon à former un millefeuille d’Univers comme un millefeuille d’explications rationnelles ? Ce serait bien pratique, et déjà certains imaginent ces explications. La conceptualisation est une imagination, c’est à dire la mise en image, elle n’a rien de rationnel. La rationalité est très souvent imaginaire, donc.

Ou bien peut-on plus simplement admettre que nous ne comprenons pas tout, et que c’est très bien ainsi. Ceci nous permettrait de vivre, de nous connecter à ce qui est plutôt à imaginer ce qui n’est pas.

Les autres formes d’intelligence sont légion, nous baignons dans ces autres intelligences. Certaines sont connues, à peine, et peu reconnues. Agir en bonne intelligence, c’est ce que nous faisons dans la collaboration, jamais dans la compétition, qui est une intelligence de la séparation. Nous vivons d’ailleurs dans une société qui s’illusionne de penser que la compétition est un moyen efficace d’emporter l’ensemble vers un meilleur. Pourtant, que de pertes en cours de route ! Que de pertes de cultures locales, de langues, de patrimoine, de connaissances dans tout ce qui n’intéresse pas cet esprit de compétition ! Que de pertes de moments de bonheur, d’harmonie, d’intelligences entre les humains et d’intelligences entre les humains et leur environnement, animal, végétal, minéral, au profit d’une seule direction, celle d’une compétition dont les critères sont choisis dans des bureaux déshumanisés.

Le beau est dans la dualité, la dualité est une maladie, cette maladie est la source du sacré de l’humain. Il n’y a pas de beau sans le moche. Ce sont des sensations. Le beau, je peux le ressentir, c’est une sensation, ce n’est pas une réalité. Dans la réalité, rien n’est beau, ni moche d’ailleurs.

Dois-je, sous l’objectif de chercher le paradis, tenter de nier le beau et le moche ? Je ne crois pas. Le beau me fait vibrer, me rapproche des autres êtres. Quand parfois j’arrive à atteindre l’état de grâce, c’est à dire quand j’arrive à me départir des concepts, alors j’entre dans la senstion d’union, d’unité, le tout, et c’est une sensation qui m’envahit, encore, celle d’une union avec ce qui est, tout simplement, dans le tout, et le beau n’existe plus, à ce moment-là je SUIS, et beau et moche sont des concepts relégués à la matérialité.

Les poètes mystiques persans ont écrit l’amoureusité.

Procrastination 3 tips

De Mark Tyrrell

« Je n’en ai pas envie. » : Il est difficile de se sentir motivé en permanence.

Mais penser qu’il faut  » en avoir envie  » est l’un des problèmes. Elle assimile l’auto-motivation à l’émotion, en supposant que ce n’est que lorsque l’on se sent bien que l’on peut accomplir la tâche.

Ce n’est pas viable.

Pour être vraiment productif, nous devons être capables de faire quelque chose même si nous ne nous sentons pas motivés.

3 conseils psychologiques pour passer à l’action :

  • Se fixer des échéances vous donne une structure et un objectif à atteindre.
  • Considérez votre réticence comme une « rébellion conditionnée », que nous apprenons pendant l’enfance.
  • Se concentrer sur la raison pour laquelle vous faites quelque chose vous aide à vous reconnecter à votre objectif.

 

Homo sapiens : l’espèce orpheline (2)

Homo sapiens : l’espèce orpheline (2)

Intervenant(s) : Lluis Quintana Murci, Institut Pasteur, Paris

Par rapport aux autres primates, l’homme moderne a une très faible diversité génétique
Dans un échantillon donné d’humains, les différences génétiques n »ont rien à voir avec les origines ethniques. On trouvera exactement les mêmes différences entre 100 parisiens qu’entre 100 Abidjanais et que entre 100 personnes d’un mélange de ces deux populations.
Deux individus au hasard n’importe où sur terre vont avoir 0.1 % de différences génétiques. La plupart de ces différences sont neutres.

Une partie de ces mutations est responsable de nos différences :

– apparence physique,
– adaptation au climat, la vie en altitude par exemple,
– explique  pourquoi on n’est pas tous égaux face au métabolisme de certains aliments comme le lait
– explique pourquoi on n’est pas tous égaux face aux traitements thérapeutiques (pharmacogénétique), la réponse aux antibiotiques, influence nos différentes vulnérabilités face à un agent infectieux …

Ainsi, chacun de nous porte en lui 10 000 mutations qui changent l’expression proteïque.

La génétique nous montre que tous les humains sont bien originaires d’Afrique, et la diversité génétique des non-africains est plus fable que celle des Africains, et tous les gènes des non Africains se trouvent chez les Africains.

Les facteurs qui façonnent la diversité génétique naturelle

– Les forces génétiques
– La sélection naturelle
– Les forces démographiques : Les populations qui ont subi un goulot d’étranglement portent en elles plus de migrations du génome : migrations de petits groupes dans des conditions difficiles (comme les islandais, les finnois, populations des pays baltes). Ceci parce que la sélection naturelle n’a pas encore eu le temps de purger ces mutations.

La plupart des mutations ont les mêmes fréquences.

Structuration des différences génétiques :
Sur 3000 échantillons des différentes populations d’europe, la structure génétique des populations européennes reflète presque parfaitement la carte géographique de l’europe.

On peut ensuite étudier les populations partageant des mêmes mutations génétiques par rapport à leur sensibilité à certaines maladies. Par exemple suite à des comportements sociaux, une population va favoriser une mutation génétique.
Dans certains cas bien précis, les mutations ne sont pas neutres. Par exemple (et en éxagérant un peu le trait pour illustrer), un gêne mutant commun au départ avant la sortie d’Afrique de ceux qui sont devenus des Européens, a rencontré une « utilité » lui correspondant, ici la résistance au paludisme.
On se demandait si ces situations existent, la réponse est très peu mais oui, et ça arrive surtout dans des mutations qui changent l’acide aminé d’une protéine ou dans des mutations que sont impliquées dans la régulation de l’expression génique.
Mutations génétiques positives héritées du passage à l’agriculture
La plupart des mutations génétiques ont eu lieu à l’époque où l »Homme a commencé à développer l’agriculture, donc la sédentarité.
Cela comprend les « mutations positives » qui protègent mieux les différentes populations face aux agressions des pathogènes de leurs régions respectives. Je comprends que les agriculteurs sédentaires ont développé ces mutations face aux pathogènes que leur mode de vie a généré (sédentarisation, spéciation des animaux, absence de mouvement, endogamie…).
Je comprends donc aussi que les populations non sédentarisées n’avaient pas besoin de développer ces mutations, étaient plus sensibles aux pathogènes qu’ils rencontraient, comme par exemple le cas célèbres des Indiens d’Amériques quand les Européens ont débarqué.
L’héritage Néanderthélien des Européens.
L’héritage génétique des très rares croisement avec Néanderthal a donné lieu à un résultat d’héritage qui est supérieur à celui que la hasard aurait produit. Il y a eu une sélection de cet héritage, et notamment celle qui a résulté à l’héritage génétique d’une meilleure résistance des Européens face aux infections virales, issu du croisement avec Néanderthal.  En clair, les Européens ont hérité de Néanderthal une résistance supérieure face aux attaques virales.

Rêves intenses : Le cycle de la dépression – Joe Griffin

Entretien avec Joe Griffin – L’attrape-rêves

Comment faire face à une dépression grave en une seule journée ?

L’important est de savoir comment la dépression est fabriquée dans le cerveau. Une fois que vous l’avez compris, vous pouvez corriger le cycle inadapté incroyablement rapidement.

Depuis 40 ans, on sait que les personnes dépressives ont un sommeil paradoxal excessif. Ils rêvent beaucoup plus que les personnes saines. Ce que nous avons réalisé – et prouvé – c’est que l’introspection négative, ou les ruminations, que les personnes déprimées pratiquent provoque en fait ces rêves excessifs.

 

Mais comment le sommeil de rêve est-il responsable de la dépression ?

Mes découvertes montrent que, normalement, le sommeil onirique fait un excellent travail de ménage pour nous. Chaque nuit, il abaisse notre niveau d’excitation autonome. Les rêves sont des traductions métaphoriques de ces introspections éveillées – des sentiments et des pensées qui suscitent des émotions – sur lesquelles nous n’agissons pas lorsque nous sommes éveillés. Nous devons traiter nos pensées et émotions, et si nous ne le faisons pas dans le monde extérieur, nous le faisons dans nos rêves.

 

Le cycle de la dépression

Les personnes déprimées ont une surcharge de soucis non réglés, cela provoque des ruminations et débouche une surcharge de rêves.

Ces rêves intenses qui traitent les émotions non résolues consomment beaucoup d’énergie dans le cerveau.

De là ces personnes ont également moins de sommeil à ondes lentes, qui est l’élément le plus physiquement récupérateur du sommeil.

C’est pourquoi ces personnes se réveillent épuisées et incapables de se concentrer sur l’extérieur et de se motiver pour continuer à vivre.

 

Cela va à l’encontre des idées reçues, n’est-ce pas ?

Oui, c’est vrai. Mais nous avons filmé des centaines de cas et vous pouvez constater à chaque fois que quand les personnes déprimées commencent à parler de la dépression, elles parlent de se réveiller fatiguées et incapables de se motiver. Toute la journée, ils se sentent déprimés et émotifs. Beaucoup décrivent comment ils ont du mal à s’endormir à cause des pensées émotionnelles qui tournent en boucle dans leur tête. Et lorsqu’on leur explique comment ils s’infligent cela, l’explication suffit à les aider et à arrêter de ruminer.

L’explication courante que leurs médecins leur donnent est qu’il y a un déséquilibre chimique dans leur cerveau. Mais ce n’est qu’une demi vérité : l’autre moitié est que leur faible taux de sérotonine est un indice que leurs besoins ne sont pas satisfaits et qu’ils se sentent coincés – et non pas que quelque chose « cloche » dans la chimie de leur cerveau.

 

La chimie du cerveau n’est pas une cause, c’est un effet.

Vous dites à vos clients comment ils génèrent leur dépression, et ensuite ?

Nous utilisons une approche intégrée combinant des méthodes comportementales, cognitives et interpersonnelles. la relaxation, l’humour, des suggestions d’exercices, le tout basé sur ce que nous appelons les « données humaines », notre dotation génétique de besoins et de ressources.

Toutes les compétences qui peuvent l’aider à se reconnecter avec d’autres personnes et la communauté au sens large sont particulièrement importantes.

Par-dessus tout, nous les amenons à utiliser leur imagination différemment, ce qui n’est pas aussi difficile que cela peut paraître.

 

 

Quelles autres techniques utilisez-vous ?

Nous utilisons également la métaphore et la narration. Les gens sont habitués à entendre des histoires et des anecdotes car elles ne sont pas menaçantes. Une métaphore appropriée, contenue dans une histoire, peut contourner la défensive de l’esprit conscient et aller comme une graine dans le néocortex droit, qui comprend les schémas réactionnels.

Plus tard, quand le client pense à la thérapie, ce modèle dans le néocortex droit se déclenchera et établira des connexions spontanément, ce qui lui fera vivre une expérience « Aha ! » Il peut alors « s’approprier » l’idée, et il lui est plus facile de travailler avec elle.

 

tout ce que l’on voit dans un rêve est une métaphore

 

Exemple «  presque toutes les autres nuits je rêve de mon ex-mari, que j’essaie de me remettre avec lui et nous finissons souvent par faire l’amour ou je le poursuis et le supplie de revenir avec moi. Ces rêves sont vraiment déroutants, parce que mon ex-mari était physiquement et mentalement abusif et il m’a fallu beaucoup de force pour quitter ce mariage, et je suis très très heureuse en mariage depuis 17 ans avec mon mari actuel et mes deux enfants adolescents.

Le côté physique de notre relation a disparu mais mon mari est la personne la plus merveilleuse et aimante que je puisse souhaiter. La chose qui me dérange le plus dans ce rêve est qu’il est si fréquent et si réel, que je me sens vraiment coupable quand je me réveille. Je suppose que je n’ai pas réussi à tourner la page sur mon ancien mariage ? Des idées ?

 

Commentaire : le fait que vous couchiez avec votre ex-mari dans le rêve n’a rien à voir avec le fait que vous couchiez avec votre ex-mari, ce rêve ne suggère pas que vous avez un travail inachevé avec votre ex-mari, ce rêve est à propos du fait fait que vous avez des attentes que vous aimeriez avoir une relation plus intime avec votre mari actuel, et le fait que cela ne se produise pas donne lieu à des attentes non satisfaites, qui sont exprimées métaphoriquement dans vos rêves. donc le rêve n’est pas du tout à propos de votre ancien mari, mais de votre désir d’avoir une relation plus intime avec votre mari actuel.

 

Exemple. Un client était déprimé à l’idée de devenir incontinent. Il a commencé à parler de son oncle et de sa tante qui avaient une belle maison de campagne, où vivaient quelques membres de la famille et où tout le monde se retrouvait. Lui-même y allait souvent lorsqu’il était enfant. Et puis, petit à petit, il a commencé à introduire la métaphore – que comme la maison vieillissait, il y avait quelques problèmes d’humidité et de plomberie, mais personne ne semblait s’en soucier, tout le monde aimait toujours la maison et ils continuaient à y amener leurs familles et leurs amis.
Commentaire : En racontant cette métaphore, cette personne est sortie de sa peur de devenir incontinent, parce que son cerveau avait maintenant absorbé un plus fort schéma métaphorique qui pouvait prendre le pas sur celui qui l’avait déprimée.

 

Remplacer le Psy par les rêves

Les recherches montrent que toute thérapie ou conseil qui encourage les gens à faire une introspection sur ce qui les a rendus malheureux dans le passé aggrave la dépression. Ce type de thérapie est basé sur un malentendu qui remonte à Freud. Il avait un modèle de l’inconscient qui le considérait comme une sorte de fosse d’aisance souterraine – il pensait que les émotions qui n’ont pas été pleinement exprimées sont retenues dans ce cloaque de répression, et le travail du thérapeute est de libérer les émotions nocives et ainsi libérer la personne.  Mais cela ne fonctionne pas. La recherche a montré sans ambiguïté que les rêves font cela pour nous chaque nuit. En d’autres termes, la nature a inventé le mécanisme émotionnel de la « chasse d’eau » bien avant que Freud ne le fasse. Ce type d’approche thérapeutique, en encourageant l’émotion, l’excitation. l’introspection, travaillent en fait contre la nature.

 

Qu’est-ce que le givre humain ?

Nous avons des besoins physiques et émotionnels fondamentaux qui doivent être satisfaits pour que notre esprit puisse s’épanouir et se développer au maximum de son potentiel.

La dépression est généralement causée par l’inquiétude de voir ses besoins fondamentaux non satisfaits – besoins de contrôle, de sécurité, de sens, d’intimité, de connexion, etc. – et par une mauvaise utilisation de certaines de nos ressources innées.

L’inquiétude, par exemple, est une mauvaise utilisation de l’une de nos ressources innées les plus puissantes, à savoir l’imagination. Au lieu d’imaginer une issue heureuse à un « problème », nous imaginons que le problème perdure et s’aggrave.

 

Vous vous êtes aussi aventuré dans un des plus grands champs de mines, la psychose, où vous suggérez que la schizophrénie est une réalité éveillée traitée par le cerveau rêveur. Comment cela ?

D’abord vous devez séparer l’état REM dans lequel le rêve se produit du contenu, qui est le rêve. L’état REM a les mêmes caractéristiques que l’état hypnotique. Le néocortex gauche est généralement beaucoup moins activé, nous avons un accès instantané à la métaphore et à nos émotions, et nous répondons à nos propres entrées émotionnelles bien plus qu’à la réalité extérieure.

Imaginez maintenant quelqu’un qui a été si stressé et déprimé que son processus de rêve s’est effondré : son cerveau ne parvient pas à sortir correctement de l’état REM. Il doit alors essayer de donner un sens au monde éveillé, mais il est coincé dans l’hémisphère émotionnel, le droit … dont le seul langage est la métaphore. C’est un endroit effrayant. Cette personne va expérimenter toutes sortes de choses bizarres.

Par exemple, entendre des voix : les pensées de l’hémisphère gauche sont toujours générées chez une personne psychotique, bien qu’elles soient submergées par la puissance de l’état REM dans lequel elles sont maintenant largement à l’extérieur. La seule façon pour le cerveau rêveur de l’hémisphère droit de donner un sens aux pensées de l’hémisphère gauche est de le mettre dans la métaphore « entendre des voix ». Et, comme dans le rêve, votre sens du moi est dissous, parce que vous jouez maintenant le scénario d’un rêve.

Donc, si vous essayez de traiter la réalité, vous n’aurez pas un sens du moi avec lequel orienter les expériences qui arrivent, et vous allez sentir que quelqu’un d’autre doit contrôler tout.

Nous ne disons pas que c’est une explication complète de la psychose, mais lorsque nous l’avons présentée à des personnes ayant vécu une psychose, elles nous ont dit : « Merci mon Dieu, ça me paraît tellement logique ».ils peuvent voler et sauter par-dessus des maisons et ils trouvent que ces rêves sont plutôt

L’intériorité est une place de calme

Comment pourrais-je être dans un calme intérieur, une sérénité profonde, et me sentir en Paix calme et sereine si j’étais dans un environnement de bruit, d’agressions, de sollicitations, d’agitation ?

Alors je sais que avant d’espérer qu’un état de paix se manifeste en moi, je dois être dans l’environnement adéquat.

Alors j’éteins la télé (je n’en ai pas), les réseaux sociaux, la musique qui fait boom boom, et je laisse tomber les projections du quotidien : prévoir ceci et cela, prendre les rdv, et je laisse derrière moi le passé des regrets et de l’attache-ment.

Un peu de silence, se poser et laisser se poser les agitations. Un moment contemplatif dans une journée où il y a plus de lumière à l’intérieur qu’à l’extérieur.

Un moment où peu à peu la rivière débouche sur un lac bordé de pins, de joncs et d’aulnes, dans la fraicheur du matin, l’hiver dort, l’hiver se repose, pas besoin de toujours s’agiter, juste contempler, observer.

 

Les raisons de ma pratique de Coach d’accompagnement

Je pratique le coaching, mais aussi des techniques de médecine chinoise traditionnelle. Le chemin que j’ai pris pour en arriver là peut intéresser certains d’entre vous, je pense.

Je pratiquais la médecine chinoise depuis quelques années. Je ne suis pas docteur en médecine chinoise, cependant ma formation me permettait de venir en aide à un certain nombre de personnes pour des baisses de forme, des douleurs post-opératoires, des douleurs digestives ou encore menstruels.

Je précise que l’avantage de la médecine chinoise est de ne pas intervenir dans le fonctionnement du corps, mais de seulement aider à rectifier les déséquilibres : on ne peut pas faire de « mal ». Bref.

Ceci dit, comme vous l’avez déjà ressenti, je ne reçois pas des clients, plutôt des êtres humains, des personnes à part entière. Et quasiment à chaque consultation, je percevais, accompagnant les douleurs, des souffrances « non-physiques ». Il me manquait donc une corde à mon arc, celle d’une écoute efficace qui irait bien au-delà de l’aspect « psy d’opportunité » comme on se confie à sa coiffeuse (le métier, pas le meuble … quoique… ! ). Bref encore.

Je me suis donc intéressé à des techniques qui s’adressent plutôt à la Psyché. PNL, hypnose Ericksonienne, principes Rogeriens … je souhaitais ajouter une compétence à ma boite à outils.

Et comme il est hors de question, là comme en médecine chinoise, de me prendre pour un guérisseur puisque je crois profondément qu’une intervention extérieure n’est que du sparadrap qui ne dure pas et qui peut trop facilement causer des effets indésirables, j’en suis venu naturellement au coaching d’accompagnement.

 

 

Outil de Coaching – Exercice à faire soi même – Rêvez votre vie

Imaginez que votre vie soit devenue exactement ce que vous voulez qu’elle soit.

  • Comment sauriez-vous que le miracle s’est bel et bien produit ?
  • Qu’est ce que vous verriez autour de vous ?
  • Qu’est ce que vous entendriez autour de vous ?
  • Qu’est-ce que vous ressentiriez ?
  • Quels changements se seraient produits
    • dans votre vie professionnelle ?
    • Dans votre vie à vous ?
    • Dans votre vie intime ?
    • Dans votre vie de famille ?
    • Dans vos relations ?
    • Sur votre argent ?
    • Sur votre santé ?
    • Quelle est votre priorité ?

Vraiment. Prenez une feuille et faites l’exercice, répondez à ces questions.

Que ferez-vous différemment et avec plaisir, dans votre nouvelle vie ?

Comment vivrez-vous vos relations ? Votre travail ? Votre quotidien ?

 

Thérapeute ou Coach : éviter d’être entrainé dans les malheurs des clients – Outil de Coaching

En tant que thérapeute, conseiller ou coach, vous êtes en première ligne des émotions des autres. Si vous n’avez pas de garde-fous, vous pouvez facilement être contaminé par leur désespoir et leur détresse. Il se peut que chaque fois que vous aidez quelqu’un à sortir d’un endroit sombre, vous soyez vous-même entraîné dans le gouffre et, au fil du temps, cela peut avoir un impact sur votre bien-être émotionnel et, en fin de compte, conduire à l’épuisement.

Mais pourquoi certains clients déprimés nous font-ils courir un risque émotionnel ? Et que pouvons-nous faire pour réduire ce risque ?

Les émotions sont contagieuses

Les états émotionnels, qu’ils soient positifs ou négatifs, peuvent se propager non seulement d’une personne à l’autre, mais aussi, semble-t-il, dans les groupes. Tout porte à croire que les émotions peuvent agir comme des contagions sociales, non seulement en face à face mais aussi sur les réseaux sociaux en ligne.

La dépression est un état émotionnel fort et, comme l’appel des sirènes qui mettait les hommes en transe en les appelant à leur destin, elle peut commencer à nous envelopper si nous y sommes exposés à plusieurs reprises. Mais cette transmission émotionnelle de la dépression est encore plus profonde.

Et elle se propage même à partir d’inconnus. Nicholas Christakis, un sociologue américain, a trouvé des preuves que la dépression peut être si contagieuse que même si l’ami d’un ami d’un ami devient dépressif, nous devenons plus à risque de dépression nous-mêmes.

Le risque se transfère et se propage dans notre réseau social, affectant tous ceux qui se trouvent sur son chemin. Les êtres humains sont des créatures sociales, et notre impact les uns sur les autres est inévitable.

Il est donc tout à fait naturel que, si notre travail comprend des clients déprimés, anxieux et en colère, nous puissions commencer à nous sentir affectés et épuisés. Il est essentiel que nous le reconnaissions et que nous prenions un peu soin de nous. Après tout, vous ne pouvez pas aider quelqu’un qui se noie si vous y êtes aussi entraîné !

Voici quelques moyens d’éviter l’épuisement des thérapeutes.

Conseil n° 1 : concentrez-vous sur le processus, pas sur le contenu

Il est facile de se laisser entraîner par la négativité et le désespoir de la vision du monde d’une personne déprimée. Mais pour ne pas tomber dans les « sables mouvants du désespoir », nous devons éviter de nous laisser entraîner dans les détails de leur monde.

Cela ne veut pas dire que les détails de leur vie ne sont pas importants ; bien sûr qu’ils le sont, jusqu’à un certain point. Mais pour rester objectifs, nous devons prendre du recul et nous concentrer sur les processus plus larges qui se déroulent.

Ce n’est pas seulement dans notre propre intérêt, mais aussi dans celui de nos clients. Les émotions fortes restreignent le contexte, et pour vraiment aider nos clients, nous devons garder notre perception du contexte aussi large que possible, afin de pouvoir les aider à élargir la leur également.

Regardez ce qu’une personne fait, et pas seulement ce qu’elle dit. De cette façon, vous pourrez plus facilement identifier les schémas plus larges de ses pensées et de son comportement, et commencer à l’éloigner de la dépression.

Par exemple : Sont-ils trop « tout ou rien », « noir et blanc » dans leur façon de penser ? Minimisent-ils et passent-ils sous silence les aspects positifs de leur vie tout en amplifiant et en s’attardant sur les aspects négatifs ? Leur schéma de pensée est-il circulaire et n’est-il pas axé sur les solutions ?

Examinez ces schémas et réfléchissez non seulement avec empathie, mais aussi de manière objective et stratégique, afin de vous libérer de la « transe dépressive ». Au moins l’un d’entre vous doit rester libre du tourbillon du désespoir ou de la peur pour que vous et votre client puissiez sortir de la dépression.

 

Conseil 2 : Aidez-vous d’abord

Si nous sommes le véhicule qui transporte les autres vers une vie plus heureuse, alors la satisfaction de nos propres besoins émotionnels est le carburant. Essayer de travailler avec des clients très nécessiteux sans prêter suffisamment attention à ses propres besoins, c’est comme partir pour un long voyage avec un réservoir vide.

L’épuisement se produit lorsque vous « donnez » continuellement sans obtenir ce dont vous avez besoin vous-même. Lorsque vous faites l’effort de répondre à vos propres besoins en dehors du travail, vous améliorez votre capacité à aider vos clients à répondre à leurs besoins. Vous restez frais et efficace pour vos clients, et vous appréciez davantage votre travail.

Si nous ne recevons pas assez d’attention, d’intimité, d’amusement et de rires, de relaxation et de connexion à une communauté plus large, ou si nous ne nous sentons pas suffisamment en sécurité dans nos vies, nous devenons beaucoup plus vulnérables à la souffrance émotionnelle de nos clients. Connaissez vos besoins et efforcez-vous de les satisfaire. Ce n’est qu’alors que vous pourrez aider vos clients à faire de même.

 

Conseil n°3 : ne soyez pas le thérapeute de tout le monde.

Même Superman n’est parfois que le bon vieux Clark Kent. Il arrive que les gens se lancent dans une discussion profonde et significative ou me régalent de leurs problèmes lorsque je suis en société. Et même si une partie de moi veut être là pour eux, il y a des limites – et si nous ne les fixons pas nous-mêmes, personne d’autre ne le fera !

Bien sûr, nous voulons tous être là pour nos amis et notre famille. Mais ce que vous voulez éviter, c’est que les gens vous considèrent d’abord comme un « thérapeute » et ensuite comme une « personne ».

Rappelez gentiment aux gens (surtout si vous ne les connaissez pas très bien) que ce serait une bonne idée de réserver une séance avec vous, car ici et maintenant (au barbecue de Jim) n’est peut-être pas le meilleur moment pour parler de cela – et de toute façon, vous êtes en train de recharger vos « batteries thérapeutiques » !

Nous avons tous besoin de compartimenter notre vie professionnelle de notre vie personnelle. Nous faisons ce métier parce que nous nous soucions du bien-être des autres, mais cela ne doit pas se faire au détriment du nôtre. Notre travail doit être viable à long terme, ce qui signifie que nous devons rester heureux et en bonne santé.

Si vous faites des choses spécifiques pour vous assurer que vos propres besoins sont satisfaits, faites-le nous savoir dans les commentaires – vous pourriez aider un autre praticien !

 

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