Auteur/autrice : Eric LANGERMANN (Page 3 of 96)

Eclairage sur bien des aspects de ma vie actuelle

Je suis Dyspraxique. Dans la dyspraxie on trouve un certain nombre d’affections, qui sont plus ou moins actives. Une fois de plus, il ne faut pas mettre d’étiquettes, mais plutôt en ôter.

La maladresse :  » t’es polio ou quoi ?  » je l’entends encore, et l’enfant que j’étais ne comprenait pas. Maladroit, oui je le suis encore, mais je me suis soigné, et je me soigne encore. A quel prix ? Plus de concentration que d’autres pour faire les mêmes gestes ? Je n’en sais rien, puisque je ne suis pas dans la peau des autres.

Difficulté à écrire : Ma maladresse a aussi eu un fort impact sur le fait d’écrire de façon lisible. Le mieux que j’ai pu faire en termes d’écriture, ce sont les pattes de mouches. À l’école, les profs me critiquaient pour ça. Et c’est effectivement très compliqué, je serre le stylo, mais il ne veut que rarement glisser sur la feuille, ma main crispée tremblotte. Jusqu’à présent, je pensais que c’était parce que je suis gaucher. Comme quoi, on trouve des explications qui n’en sont pas. Je me concentre beaucoup pour écrire et je perds le fil, j’ai du mal à organiser mon texte, et ça s’en ressent dans la structure, je ne sais pas synthétiser, organiser, développer.

A l’instant même, je suis en train de réorganiser ce que j’écris. Par exemple, j’ai réabordé le sujet de l’écriture une seconde fois bien plus loin dans mon texte. Evidemment, je réécris sans cesse mes phrases. Je perds mes idées, je re-range sans cesse, j’hésite, je trouve ensuite d’autres façons de ranger ce que j’écris, ce que je pense. Ca a développé une façon de voir les choses de manières plus souple, aussi, et ça peut franchement énerver certaines personnes. J’évolue dans un monde professionnel très rigide, et ma « plasticité » (forme positive de mon handicap) est malvenu dans un tel monde. Je me demande aujourd’hui quel effort immense mes 30 ans dans l’industrie du médicament peut m’avoir fait faire. Cela m’a obligé à me concentrer, à rester focus bien que je n’ai finalement jamais appris à l’être vraiment, j’ai toujours autant de mal : quand, à force de répétition, ça n’entre pas, c’est qu’il y a un hic quelque part. Non, je ne suis pas débile, je suis juste dys.

Pourtant, j’aime écrire. Plutôt, écrire était devenu ma stratégie pour aborder les filles 🙂  comme j’étais maladivement timide, plutôt maladivement complexé, j’abordais les filles par des lettres manuscrites. C’était terriblement romantique, enfantin, et je le suis encore, je pense.

Du fait de la surcharge cognitive, j’ai de la fatigabilité, des problèmes de concentration et d’attention. Par exemple j’ai énormément de mal à écouter des consignes et de les noter, ce qui m’a énormément handicapé à l’école et ce qui me handicape au travail encore aujourd’hui. Parce que j’ai du mal à assimiler la nouveauté et le changement, je suis lent. Et j’ai beaucoup de mal à diriger mes actions dans un but précis. Je mettais tout ça sur le compte d’une dispersion par insuffisance d’attention, je culpabilisais. Tout ça crée de l’anxiété.

Jusqu’à présent, je me suis souvent dit que j’ai l’impression d’avoir des moignons au bout des bras. Et je me suis vraiment désespéré plus d’une fois à ne pas réussir à faire des choses simples comme couper aux ciseaux, faire des ronds au compas, et plus tard faire une soudure électronique, faire des montages … mon père ne m’ayant jamais rien montré, je mettais ça sur le compte d’une hérédité. Pourtant, quand je donne un massage, je suis vraiment doué, j’ai des mains en or selon certaines personnes.

Tout cela a créé de l’anxiété et de l’isolement, par la non-compréhension ; celle des autres, mais aussi de moi-même ! Hier encore, je me jugeais, je ne comprenais pas, et par le passé je me disais parfois que j’avais un côté débile par certains aspects alors que je suis doué dans d’autres choses. Evidemment, le développement scolaire était perturbé. Je me souviens maintenant, et j’explique maintenant, beaucoup de choses. Par exemple, je dis souvent que mon échec scolaire est dû au fait que je ne sais pas assimiler les vérités, qu’il faut que je comprenne par moi-même. C’est probablement un peu vrai, finalement, mais ça m’aurait sûrement beaucoup aidé d’avoir la capacité d’assimiler des choses toutes faites. Ca a développé mon fameux esprit critique, mon côté rebelle, mais aussi une certaine tristesse, une sensibilité particulière, la mienne. Cet handicap explique aussi l’échec de mon orientation scolaire : un enfant qui n’assimile pas bien la théorie est souvent orienté vers des métiers manuels, or, je suis maladroit ! J’ai souvent ressenti comme quoi il n’existe pas de métier pour moi, mais j’aurai surement pu m’orienter vers un métier où ma sensibilité particulière serait mise en valeur.

Cette révélation n’a probablement pas fini de faire son cheminement en moi. De me déculpabiliser, d’éclairer mon cheminement, mon passé, et mon présent. Une fois de plus, je pense, comme mes (autres) malformations (physiques) de naissance, que nos faiblesses sont aussi nos forces. Mais je me demande parfois si le fait d’être né sous forme humaine est plutôt un chemin de croix ou un cadeau. Cadeau, oui par l’incroyable chance dont je bénéficie depuis ma naissance. Et le chemin de la vie n’est pas toujours facile, comme pour tous les animaux, à moi de continuer de marcher sur mon chemin plein de paysages et de belles rencontres.

Qui mieux que toi ?

Viens toi en aide !

Qui mieux que toi pour te venir en aide ? qui mieux que toi pour ressentir ce dont tu as vraiment besoin ? qui d’autre que toi ressens ce que tu ressens ?

Et en même temps, qui mieux que toi pour te juger avec sévérité ? qui mieux que toi pour tirer des conclusions sur ce qui t’arrive, sur ce que tu fais, sur ce que tu penses ?  Qui mieux que toi pour te dire « j’aurai pas dû, j’aurai dû faire mieux, j’aurai dû ceci, j’aurai pas dû cela » ? qui mieux que toi pour te dire avec hâte  » il faut « …

Et si tu te venais en aide ? à toi !

Et si tu t’accordais un peu de paix ? et si tu respirais un peu, pour voir ? et si tu t’accordais ne serait-ce que le dixième de la patience, de la compréhension, de la compassion que tu portes naturellement à ceux que tu aimes vraiment ? Et si … oui, j’ose de te le demander : et si tu t’aimais ?

Pourquoi seul l’enfant intérieur aurait droit à de l’amour ? tu es adulte, et tu as droit à l’erreur, à l’impasse, à revoir ta copie, car aucune oeuvre d’art n’est née du premier coup, par magie. Oui, et si tu prenais la décision d’aimer te tromper ? parce que c’est le signe que tu as essayé, et tu peux te réjouir de faire autrement la prochaine fois, d’apprendre ?

Et si tu te faisais confiance, confiance en ton coeur, pour une fois ? Au lieu d’écouter les diseurs d’avenir, le rationnel et le voyant réunis dans leurs croyances à ta place, laisse-les donc de côté et écoute toi, ton coeur sait, lui ! Ton coeur, ce n’est pas tes désirs, ce n’est pas tes peurs, ton coeur est paix, amour et joie : que te dit-il ?

 

Et si peut-être … rien n’est faux

RIEN n’est faux ! Rien ! Il n’existe pas d’erreur. Tout ce qui arrive a un sens dans la complexité de l’Univers. Les erreurs se passent uniquement dans nos projections de l’aversion et du désir.

je n’aurai pas dû faire ça, car ça a généré de la colère, ou parce que ça m’a coupé de ce que je voulais obtenir. Tout ce qui est qualifié d’erreur et de faute est en rapport avec ce qu’on voudrait ou ce qu’on voudrait ne pas.

Mais plus encore, une erreur est une mauvaise compréhension d’un résultat. Une erreur est un résultat jugé. C’est le résultat d’une action ou d’une parole du passé. Le passé est mort, on ne peut revenir dessus.

Le résultat qu’on dénomme erreur est un résultat qui ne correspond pas à l’attendu. Mais c’est seulement un résultat, ce n’est pas un attendu qui a été trahi.

Souvent, on jette le résultat dénommé erreur, et on tente de recommencer une procédure qui mène au résultat attendu. Souvent, c’est laborieux, ou inefficace.

Seulement, le résultat dénommé erreur a peut-être quelque chose à nous dire ? C’est le résultat d’une action.

Ce résultat peut-il être utilisé dans un autre but ? A savoir, quelles qualités démontrent ce que la personne a fait « faux » ? Qu’a-t-elle appris ? que peut-on tirer de positif de cette action qui n’a pas donné le résultat attendu ? De quoi la personne a-t-elle besoin ? Quel besoin cela manifeste-t-il ?

En somme, l’erreur doit éclairer, selon moi, et ne doit pas être jetée dans l’ombre. Tout ce à quoi la personne n’aura pas répondu va se reproduire, d’une manière ou d’une autre.

Donc, quand vous faites une erreur, laissez les gens vous juger, et tournez-vous vers ce que cette erreur vous dit de vous, de vos qualités d’abord, de vos besoins ensuite, sans jugement, car le juge ment, et il vous empêche d’avancer.

Aucune action, aucune sensation, aucune émotion, aucune maladie, aucune pensée, rien n’est faux. C’est la vie qui se manifeste dans tout cela, et la vie ne se trompe pas, elle n’a pas d’intention, elle n’a pas de mauvais sens, elle n’a pas de bon ni de mauvais chemin. C’est juste votre chemin.

et peut-être … Les formations à des méthodes toutes faites

Les formations à des méthodes toutes faites :  » Faites comme je vous dis de faire, et vous réussirez !  » : peut-être que c’est parfois (souvent) faux ?

Nous sommes des êtres complexes dont le langage intérieur est unique à chaque personne. Nos mots extérieurs, ceux que je suis en train d’écrire, sont identiques. Mais leurs significations sont différentes. Leurs traductions en langage intérieur dépendent de tout un tas de particularités propres à  chaque-un : chaque mot porte des souvenirs, des émotions, des correspondances. Ainsi, un même mot ne signifie par la même chose pour chacun d’entre-nous. Alors que dire des phrases ? des paragraphes ? des textes ? des méthodes ? …

Les enseignements ne peuvent se faire de personne à personne, en utilisant des modules de formation tous prêts. C’est valable pour une information, mais pas pour une formation.

Un cursus de formation « apprenez à gérer vos émotions », « apprenez comment devenir un coach », « apprenez le piano » sont au mieux des informations pour une approche grossière d’un sujet, et ne vaut pas plus que quelques dizaines d’euros. Mais le savoir-faire passe par les tripes, et par la pratique. L’apprenant doit développer sa propre compétence, celle qui en fera un talent, unique, nourrissant, épanouissant.

Ca passe par l’encodage dans le signifiant de la personne apprenante. Quel est le sens de ce qui est à apprendre ? comment elle va s’approprier le sujet ? Quelles significations porte le sujet d’apprenti-ssage ?

Ensuite, c’est le temps. Aucun art, de la boulangerie à la chirurgie, de l’électricien à l’encadreur, n’a été appris en trente heures d’information. Il faut répéter et répéter encore pour maitriser un sujet.

Une maitrise, ça se passe sur le terrain, dans la fosse aux lions, au contact de la matière. L’apprenti-sage doit se frotter à la réalité de son art.

Et peut-être …

Et peut-être que toutes les émotions sont bonnes. Il ne peut y avoir d’émotion mauvaise : une émotion survient, elle est là, pourquoi devrait-elle être jugée ? Une émotion répond à une variation du flux de vie en moi : comme dans une rivière dont l’eau se met à s’agiter. Et elle peut m’emporter vers le plaisir ou le déplaisir. Voilà tout.

Une fois de plus, le juge-ment : juger nous fait passer à côté de ce qui est important. Et ce qui est important, c’est de s’occuper de l’émotion, l’écouter et l’accueillir pour lui répondre. Pour qu’elle puisse s’en aller. Une émotion dure environ 30 secondes. Si elle est toujours là, c’est que je la retiens. Celles que nous connaissons tous sont celles qui sont intenses et liées à un effroi, par exemple quand nous sommes effrayés. Cet effroi se calme rapidement.

Apprendre à reconnaitre et répondre à ses émotions est une compétence qu’on ne nous apprend pas. Hélas.

Nous ne sommes pas égaux devant les émotions. Certaines personnes naissent plus sensibles aux émotions comme l’anxiété. D’autres en héritent de leurs parents. D’autres encore, en sont handicapés.

Mais nous pouvons tous apprendre à la gérer mieux. Être patient, cultiver le sentiment d’Amour, respirer lentement par le ventre en allongeant l’expir, par exemple. l’Amour est avec chacun d’entre-nous, là, présent, dans le coeur, comme une lumière qui nous accompagne partout où nous allons.

Sur toute la Terre

Sur toute la Terre, les êtres sensibles vont et viennent, s’en viennent et s’en vont, affairés, occupés à vivre et survivre. Sur toute la Terre, je peux sentir leur présence, leur subtile présence.

Tandis que chaque-Un est affairé à faire ce qu’il a à faire, l’Être-itude les investit, de la naissance à la dés-investiture, qu’on appelle mort, puis s’en va investir une autre forme matière.

L’Êtreitude, unique, une et indivisible, nous relie, nous unit, tous, ceux qui sont dans ce présent, et aussi ceux qui étaient avant nous, dans un continuum de vivance.

L’héritage sage ne monte cependant pas vraiment à la surface du conscient, nous sommes trop occupés à nous agiter. Cependant, les êtres ressentent leur Être-itude lorsqu’ils se connectent.

Le regard furtivement croisé d’un animal qui passait par là, le menton d’un chien sur ma cuisse, la patte du chat contre ma poitrine, et le souvenir de la caresse d’une femme sur mon bras, son regard caresse mon âme, quel doux souvenir douloureux.

La vie en moi qui est remuée par ces vécus, ils lui donnent la valeur d’être vécue, la chaleur et les couleurs, le relief et la raison pour laquelle j’ai envie de la garder en moi. Quand parfois la tristesse me prend, la vie se fait lente, pesante, et je me sens la quitter doucement, jusqu’à souhaiter, ça arrive, qu’elle s’investisse ailleurs, en abrégeant cette expérience de vie actuelle. Mais ce n’est pas « moi » qui choisit, « elle » est là jusqu’à ce qu' »elle » le décide.

Proposition et argumentation

J’en vois défiler des posts au sujet du burn out, mal-être. Face à ces problématiques, je vois plusieurs types de réactions.

Une première réaction est justement de ne pas agir : « c’est la faute des entreprises, de la société » ; « c’est de pire en pire »; « dans le monde actuel, c’est pas étonnant ». Est-ce qu’on avance avec ce genre de constats ? je ne crois pas. Oui, le premier pas est de se mettre en route.

Ensuite, j’ai l’impression que d’une manière générale, on oublie que le mal-être se trouve dans une entité qui s’appelle un être humain, et pas dans un cerveau, ou dans un processus mental, ou dans une maladie : nous sommes humains, nous ne sommes pas des machines, nous ne sommes pas des cerveaux + des corps, nous sommes des êtres sensibles et complets.

Le fait de séparer, de décortiquer, de mettre dans des cases est une stratégie que je laisse à ceux qui la défendent. Ma proposition est inverse : élargir, retourner à la rencontre de soi-m’aime, entamer un processus de guérison.

La suite des agrégats

Les 5 agrégats de la philosophie bouddhiste peuvent prendre cette forme : Le corporel, les sensations, les perceptions, les formations mentales et la conscience. Ces agrégats forment la base de notre personne.

Pourtant, nous ne sommes aucun d’entre eux, car ils sont tous (et ensemble) impermanents. Mon corps évolue à chaque instant, mes sensations aussi, les perceptions que j’en tire également, tout comme les pensées, et finalement ma conscience d’être tout autant.

Les agrégats sont par ailleurs entrelacés dans une suite logique. C’est dans le corps que se trouvent les organes des sensations. Je les reçois selon mes perceptions, et je les interprète selon mes significations. J’en tire des pensées. Enfin, la conscience est une sorte de support qui est toujours là, c’est ce qui me permet de prendre conscience de tout ce qui précède, et je peux utiliser la conscience à tout moment.

Ai-je conscience des enchainements qui m’ont mené à penser ce que je pense, le processus qui a mené à me représenter, moi et le monde extérieur, de la manière dont je suis en train de le faire ?

L’idée est la suivante : se mettre à l’écoute, c’est-à-dire prendre conscience des agrégats dans leur enchainement. A l’écoute  du corps, des sensations, de mes interprétations, des pensées générées.

Les méthodes de PNL utilisent le panel des agrégats. En PNL, on passe par le corps, les significations, les sensations, pour modifier les interprétations et donc les pensées.

 

pourquoi vouloir ?

Pourquoi vouloir ? Vouloir nourrir est vital. Vital pour quoi ? Pour continuer de vivre. Est-ce ce que nous faisons ? J’ai comme l’impression que nous voulons souvent plus, plus que seulement nourrir. Ou bien ? Une quête d’autre chose. Une quête qui montre donc un manque de contentement, car si je suis content, je n’ai pas besoin d’autre chose, ou bien?
Le contentement est un état intérieur construit. C’est une sensation. Mais quoi comme sensation ? La paix que je ressens quand je replace mon attention sur mon cœur dans l’amour universel. Ce que je peux ressentir quand je suis non malade, non affamé, non diverti, non affairé, non émotionné. En somme, les agrégats sont mes obstacles à la paix, alors qu’ils sont aussi mes identifications et mes sources de souffrance. Pourtant je suis né dans le samsara, tellement habitué que je me rends compte aujourd’hui que c’est aussi ma prison. Dépasser le samsara pour viser le nirvana, c’est ce que chaque être sensible voudrait. Pour ça, nourrir les agrégats ne suffit pas, il me faut vivre mon nirvana déjà accessible, celui derrière le sensible de l’existence : Nous sommes sensibles à nos agrégats, sensibles à la nourriture corporelle et psychique, en tant qu’êtres nés dans le samsara. Mais nous avons une possibilité autre, plus grande, plus simple, plus profonde, celle de vivre au delà du sensible.

Alors je ralentis ma course, celle de nourrir mes agrégats, pour plutôt me tourner un peu plus vers ce (aujourd’hui encore) mystérieux état d’être de paix d’amour et de joie, qui est la nature profonde de tous les êtres sensibles, mais dont les voiles des agrégats séparent l’accès.

Car tout est déjà présent, et si j’écarte les voiles,  je vivrai le nirvana.

 

la philosophie bouddhiste ce que c’est

Samedi 20 juillet 2024

La philosophie bouddhiste est une philosophie du bonheur,  plus précisément une voie vers le bonheur et non pas le bonheur lui-même. Ce n’est pas non plus une promesse de bonheur.

Ce sont une suite de principes de vie dans lesquels chaque personne peut trouver sa propre voie. Ce n’est donc pas vraiment un mode d’emploi mais des principes généraux.

Le bouddhisme est une philosophie et non une religion. Il n’y a aucun il faut, pas se dogme.

Le bouddhisme ne répond pas à des questions autres que la voie vers le bien-être et plus loin celle de l’éveil, qui est une libération des souffrances. Bien plus modestement mais à la portée de beaucoup plus de gens, c’est la réduction des souffrances qui est accessible par ses principes.

Le bouddhisme ne parle pas de questions comme l’origine de la vie, le sens de la vie, de politique par exemple.

Le bouddhisme est écrit en sanskrit et porte sur des milliers de soutras. Il existe cependant le Lamrim,  un ouvrage qui recense et donne un ordre aux principes de cette philosophie.

Le Lamrim a été traduit. notamment,  il a été  adapté pour les esprits occidentaux par Lama Samten,  et porté en enseignement accessible à nos esprits par son institut le centre paramita  dans des formations totalement laïques. Les enseignants insistent beaucoup sur l’aspect non religieux.

Beaucoup de bouddhistes pratiquent sans avoir eu l’enseignement qui donne une compréhension éclairée.

Les 5 jours du Lamrim niveau 1 ne sont qu’un survol. Je veux poursuivre par le niveau 2, portant sur 100 heures.

Parallèlement, je vais refaire une formation à la méditation,  qui me paraît maintenant différente après cette formation.

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