L’opportunité est au coeur de la difficulté disait Albert Einstein. C’est-à-dire que l’opportunité, à savoir l’enseignement à tirer d’une situation difficile, n’est pas à découvrir au moment d’y entrer, ce qui est compréhensible car à ce moment-là, nous ne sommes généralement pas conscients d’être dans le début d’un processus difficile. Ce n’est pas non plus une fois que la difficulté est passée, quand on l’a surmontée sans avoir rien appris de cette situation, sur un mode « ouf, je l’ai échappée belle, c’est passé, on n’y pense plus ». L’enseignement, ce qui nous vient en plus, ce qui nous est offert de comprendre se trouve au coeur de la difficulté, dans le moment le plus critique, et c’est également le moment de se tourner vers ce coeur de la difficulté, c’est-à-dire ce que cette difficulté nous dit dans un langage d’amour : de quoi cette difficulté me protège-t-elle ? de quoi me parle-t-elle ? quelle symbolique s’y révèle ? C’est seulement au coeur de la difficulté qu’elle se révèle. Albert Einstein nous encourage ainsi également à porter un regard distancié sur la difficulté, détaché, et le détachement n’est pas de ne pas se sentir concerné mais de ne pas laisser une situation nous dominer par ses aspects émotionnels. On peut ainsi pratiquer un exercice de laisser-aller en se connectant au ressenti d’une difficulté, l’accueillir comme on prend soin d’un enfant et le laisser tranquillement délivrer son message, même si on ne le comprend pas, même si ce message n’est pas conscientisé, l’énergie de ce ressenti se transformera, et une bonne chose en sortira, d’une manière ou d’une autre, et peut-être à l’autre bout du champ du possible, car ce laisser-aller doit être sans attente, c’est seulement un accueil dans la plus grande et bienveillante intention d’Amour.
Auteur/autrice : Eric LANGERMANN (Page 3 of 100)
G : j’ai fait une rencontre d’amour absolument extraordinaire avec une femme qui est une amie d’autant plus proche. Je n’aurais jamais cru possible d’aimer autant une personne dans une relation quelle qu’elle soit. Elle est très sensible, elle a un coeur de girafe, elle aime la nature et tous ses aspects et c’est la manière dont elle aime qui me plait tant, je la retrouve dans chaque arbre, dans chaque parcelle de ce qui est naturel. Quand je me connecte à elle, je me sens à la maison, nous construisons un foyer d’amour. C’est une femme extraordinaire qui a un caractère fort et une douceur d’âme extrême.
Rêve : je vais vivre la continuité et toujours de nouvelles facettes de cette histoire d’amour profond et platonique avec Anaïs
Gain ; je suis plus fort mentalement
Rêve : je vais être beaucoup plus fort mentalement
Gain : j’ai acquis beaucoup de méthodes
Rêve : je vais mettre en oeuvre les méthodes
Gain : j’ai découvert la méthode Sedona
Rêve : je vais développer cette méthode et en faire mon gagne-pain en 2025.
Gain : J’ai eu des clients en massage, Anaïs m’a fait mon flyer (quel amour cette femme !), madame Privideal s’est intéressée à moi, M des sites de Horbourg m’a aidé et encouragé
Rêve : je vais travailler le week-end dans les spas et thermes.
Gain : j’ai décroché un créneau avec Nootoos pour un cercle de parole d’hommes
Rêve : je vais lancer le groupe, je vais créer d’autres initiatives dont des ateliers en live et en ligne.
Gain : j’ai eu une bonne année salariée, malgré ce qu’à conclu mon chef
Rêve : je vais avoir une très bonne année salariée, mieux structurée, et aussi plus légère.
L’excitation sexuelle se passe dans le cerveau, pas dans le sexe.
Chez l’homme la manifestation de l’excitation sexuelle est (vraiment) visible. il y a une différence visible entre un organe sexuel excité et un organe sexuel dans son autre fonction, la miction.
Dans notre société pornographique, tout est visuel et l’on oublie les paramètres psychiques, subtils, non verbaux.
Chez la femme, les organes sexuels ont encore d’autres fonctions. Et chez la femme aussi, la fonction sexuelle est issue du cerveau ! Pourtant on ne voit pas de manifestation extérieure, ce n’est pas pour autant que « ca » se passe dans le cerveau également (voire même plus).
Ce qui incite les idiots à penser qu’une femme serait un réceptacle automatique pour le sexe de l’homme, toujours disponible, qu’il suffirait de toucher la femme pour l’exciter. Et que la femme serait « un trou à combler » (dixit une femme de mes connaissances).
Le bonheur n’est pas dans l’avoir. Il peut être dans l’être, mais il ne peut perdurer sans êtrns e dans le faire : le bonheur est un résultat d’un faire qui toujours se renouvelle car tout bonheur meurt du moment qu’il émerge. C’est la nature de la vie, qui est en perpétuel mouvement, c’est donc aussi la nature de l’amour, qui est la recherche de la perpétuation de la vie en joie. De plus, la vie en permanente expansion, ce qui nous pousse à toujours vouloir grandir et pas seulement renouveler la même vie à un niveau donné. Il est donc normal que nous cherchions l’amour en permanence, simplement en sachant qu’il est impermanent, nous pouvons le vivre au présent, comme un cadeau.
Quand elle présentait innocemment un vin blanc issu d’un terroir de granite qui développe sa puissance tout en dentelle et en finesse sur des arômes de fleurs blanches, je rêvais déjà, et me rappelais cette femme blonde, qui tournait et tournoyait par une journée enneigée d’hiver dans les salles de cette expo de tableaux très impressionnistes. Cette ingénue captait mon attention dans une fausse discrétion toute féminine, cultivant le mystère et disparaissant sans cesse entre les salles de la galerie. C’est plus tard, quand enfin je pus déguster sa présence, qu’elle me surpris avec son accent venu du Nord, sa langue natale était chaude et suave, dont elle emplissait plus tard le palais de mes plus vieilles certitudes pour m’emporter sur les pentes de ce Grand Cru Alsacien millénaire auquel je pense secrètement…souvenir…
Je devais avoir le regard ailleurs quand la sommelière enchainait alors sur un vin qu’elle disait puissant à la robe trompeuse, un vin fumé donnant sur une bouche large, haute et profonde. Je pensais à cette lumineuse brune croisée à cet apéro chez des amis par un soir de printemps. La douceur du couchant caressait ses épaules nues aux discrètes taches de rousseur. Il fallut ensuite être patient, mais le temps est l’allié des épicuriens et finalement elle s’ouvrait à moi, plantant son regard dans le mien, son parfum naturel s’enroulait tout autour de mon attention toute captivée, bousculait mes derniers doutes en les faisant rouler sur les pentes chaudes de ce Grand Cru Alsacien millénaire auquel je pense secrètement …souvenir de printemps…
La sommelière remarquait-elle mon trouble quand elle m’invitait à accompagner la viande rouge d’un profond vin rouge à la grande longueur et aux arômes de fruits rouges, qui me propulsait immédiatement vers le souvenir de cette femme aux épais cheveux noirs qui avait déboulé quelque été auparavant. Cette femme aux formes aussi affirmées que raffinées et à la peau soyeuse, dont les ongles avaient laissé les traces rouge sang dans mon dos, celle qui m’avait offert de partager cette framboise qu’elle tenait entre ses dents, telle un trophée à conquérir … ce souvenir ému dévalait ce Grand Cru Alsacien millénaire auquel je pense secrètement…
La jolie sommelière finit par s’agacer de mes rêveries quand elle me parlait enfin d’une vendange tardive aux accents d’abricot, je me souviens que mon esprit n’avait même plus honte de s’évader, et se matérialisait alors le souvenir de cette rousse flamboyante qui, un soir d’automne, manqua de me renverser avec son vélo, m’engueulant et vitupérant, m’arrosant de ses vains mots qui pour moi n’étaient que des promesses d’une folle et haletante chevauchée entre les courbes doucement rebondies de ce Grand Cru Alsacien millénaire auquel je pense secrètement…souvenir d’automne…
Les vendanges de l’amour du vin nous emportent parfois loin, et si le vin agite les sens à chaque gorgée, sa caresse n’arrive cependant pas à la cheville de la caresse ne serait-ce d’un regard de femme, et les mots savants des sommeliers ne décriront jamais ce qui se passe vraiment dans ma tête…
Quand je l’ai rejointe, elle, ce vendredi soir de retrouvailles, je l’ai senti en moi, j’étais chez moi, j’étais dans un cocon, plus rien ne comptait, j’oubliais le monde et je ne voyais, sentais, écoutais qu’elle. Nous cherchons tous l’état de grâce alors qu’il est là, dans l’amour qu’on ressent ; Le lendemain je me réveillais avec « elle » en moi, elle m’habite, elle est là en moi, je la sens à chaque pensée, à chaque geste, je pose mon regard tendre et amoureux sur mon étoile … filante.
date indéterminée, retranscrit.
Le saule est nu, le charme resplendit de jaunes et verts mêlés,
Un soleil timide découpe les contrastes dans la lumière d’octobre
Les nuages gris s’avancent doucement pour l’envelopper lui aussi
Nous voilà au moment précis, en ce matin, où l’ombre prend le pas sur la lumière,
Nous entrons dans la longue nuit et nous fondons en nous, en nos mélancolies, en nos paysages intérieurs
14 Octobre 2017
Une étrange douleur, une douceur qui saigne, un air pur qui effleure mon âme et qui me fait mal, réveille la vie en moi, une existence intérieure que j’avais oubliée, noyée dans le quotidien, enfouie dans les activités multiples qui se chevauchaient si bien pour masquer le manque…
C’est une absence, celle d’un prénom, d’une femme, une fleur.
Quels sont les calculs du hasard pour arriver juste à point pour me glisser à l’oreille que je vis encore, que la vie est devant moi, que tout reste à vivre, que la vie est belle et sublime dans l’amour du lendemain… pas de hasard aujourd’hui, pour mon coeur endormi…
Demain sera un autre jour et le soleil nouveau éclaircira mon chemin, j’ai quitté l’autoroute de l’oubli de soi et le bruit des foules pour prendre ce chemin des écoliers, quitte à me perdre…
Demain sera plus clair, demain sera un peu de moi en moins et la Vie en plus beau…
13 Juin 2022
Les milliards de cellules qui me constituent sont-elles « moi » ? Non ! je suis moi ! Mais je suis quoi si toutes ces cellules et bactéries ne sont pas là où elles sont ? Elles meurent par bataillons à chaque seconde, pourtant je suis toujours là : qui est toujours là ? Si je n’étais que matière, alors je ne serai pas, je ne serai qu’un tas de bactéries et de cellules agglomérées et agitées par tout un tas de processus électriques, chimiques et biologiques.
Il y a ces rencontres qui nous apprennent la vie en nous faisant mal, très mal parfois. Sans amour.
Il y a ces rencontres heureuses et si fluides qu’elles glissent et puis disparaissent sans laisser de trace, ou alors on les conserve et elles sont vides.
Il y a ces rencontres qui promettent et qui sont juste et seulement trop fortes et sans répit, qui rayent le parquet de nos parcours de vie et dont la passion finit en bouillie mauvaise.
Enfin, il y a ces rencontres improbables qui poussent en avant tout en supportant, qui remettent en selle sans blesser, faites d’amour profond.