par C Fancello, le 17 Septembre 2024 : comment améliorer l’état de présence.
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« Méditation » (gom en langue tibétaine) provient étymologiquement du mot khom dans la même langue, qui signifie « se familiariser ». Tous les enseignements du Bouddha sont destinés à la méditation, qui est elle-même de deux catégories : de concentration et d’analyse.
La méditation de concentration vise la focalisation de l’esprit, qui elle-même permet la demeure stable et claire sur un objet de méditation choisi. Sa pratique permet l’atteinte du calme mental, qui est la demeure paisible de l’esprit combinée à une totale maniabilité de l’esprit et à un état de grand bien-être physique et mental.
Mes exemples : concentration de l’attention sur la respiration, ou sur le flux inspir/expir de la respiration « j’inspire la lumière de l’énergie, j’expire ce qui doit partir / j’inspire l’amour (pour moi), j’expire l’amour (pour les autres), j’inspire le long de la colonne vertébrale vers le bas/vers le haut ou inversement, j’inspire / expir par le glande pinéale …
La méditation analytique, quant à elle, implique un mouvement de l’esprit, par l’utilisation de différents raisonnements logiques permettant d’éliminer les fausses perceptions et compréhensions qui sont les racines des perturbations mentales et de la souffrance. Elle fait croître la compréhension ou une vision supérieure.
Ex : méditer sur l’impermanence, en explorer les différentes facettes. Selon moi c’est un exercice assez philosophique finalement.
Croyances = Perceptions
Tester la croyance limitante ou erronée – par TRM
Demander l’autorisation de la changer – par TRMP
EQULIBRATION : trouver l’endroit de paix intérieure intense et lumineuse, puis croiser jambes et bras, répéter la nouvelle croyance voulue (je veux), à raison de 2 minutes minimum de chaque côté.
Tester la nouvelle croyance – par TRM
Si mes mots ont pu te blesser, je te demande pardon. Si tu retiens tes besoins, exprime-les avec des « je ». Et s’il te plaît ne me sers pas la colère des « tu », car elle n’est pas toi, et d’ailleurs elle te sert à quoi ?
Si nous exprimons nos ressentis, ok, c’est important. Mais attention à ne pas verser sur l’autre nos émotions. La colère est toujours mauvaise conseillère, elle nous fait généraliser, déformer, éluder.
Je souhaite que nous allions plus profondément que la surface de nos émotions. Car nous ne sommes pas nos émotions, nous ne sommes pas des sensibilités d’êtres, nous sommes des êtres sensibles.
Allons plus profondément que les émotions, pour nous comprendre l’un l’autre, pour nous ouvrir à l’autre.
Qu’y a-t-il derrière les émotions ? Un besoin d’amour, un besoin d’affection, un besoin d’être entendus ? Alors écoutons-nous !
Love is the only answer, hate is the root of cancer, then
je suis dans le vent, je suis dans ce souffle léger, je suis perdu dans le souffle qui remonte sur ta peau, sur ton bras, et je passe ton épaule comme le vent léger passe un col, et je disparais, éphémère, inconsistant … je suis parti …
… sans paroles, je ne sais pas parler, alors mon langage est ce que tu ressens, toi, et tu ressens le mot quand je suis déjà parti, quand tu remarques seulement que quelque chose de moi était là, avant …
… je suis dans le vent, un peu frais et tout léger, sans direction, sans autre intention que cette pseudo-caresse, et ce n’est même pas caresse, c’est seulement un murmure, un expir, un soupir, un silence juste un peu différent, plus blanc, plus silencieux que le silence …
… je suis dans le vent, et je te murmure le mot, toujours le même mot, que tu ne peux entendre, trop occupée que tu es par toutes les pensées, toutes les sensations, et toutes tes chères vérités, tes désirs et tes aversions, qui font tant de bruit que tu n’entends plus rien, même pas toi …
… je suis dans le vent, et je ne suis plus rien quand je te répète le mot, je me désincarne dans le mot, toujours le même et le seul mot qui vaille, celui qui n’a pas besoin d’être prononcé, dont le souffle le plus délicat emporte tout ce qui est vivant, et qui m’empotera dans la non-existence …
… et je me fonds dans le vent, de l’inconsistante vibration de l’air, rien n’est plus matière, et je disparais … je le remercie de m’avoir transporté jusqu’à toi …
… » ne te rendors pas, car la brise de l’aube te murmure des secrets « , disait Rumi
À toi qui vis aujourd’hui un jour particulier.Ppendant que tant de gens vivent un jour anodin, qui se perd dans les limbes de l’oubli d’exister.
Pourtant, le même « aujourd’hui » résonne différemment, pour toi. Il y a ce début de journée et, déjà, en toi, ces émotions sous forme lancinante d’ambiance interne dominée par l’appréhension.
Plus tard sera plus tard, avec une transformation radicale de cette ambiance en une autre. Qui sera. Qui sera soit comme ci, soit comme ça. Et toute ta projection de vie est suspendue à ce qui va t’être annoncé ce jour particulier.
Tu dois, comme tous, marcher sur ton chemin à toi, sans t’occuper des autres, de ce qu’ils disent, de ce qu’ils pensent, et tracer ta route, pour laisser à la planète ton sillon, quels que soient les états de la matière.
Car c’est la matière qui a déconné, c’est le corps qui se rebelle, ce sont des cellules malheureuses qui se sont mises à être méchantes.
Tu dois être libre des états de la matière, et tu n’es pas ces cellules qui pourtant sont le véhicule de celle qui est vraiment toi : cette lumière universelle qui t’a investie à ta naissance.
Tu dois maintenant être totalement libre de laisser ton message à la postérité, de faire avancer le présent pour un avenir meilleur.
Celle qui laisse déjà son sillon à la planète, c’est celle en toi qui n’est pas propriétaire de ces cellules qu’on appelle malignes. Ces cellules qui sont malheureuses et qui se rebellent en faisant du mal à son hôte.
Ces cellules, tu les laisses aller, tu les libères et leur dit de te laisser maintenant, car tu n’en as plus besoin, tu es là et tu mérites de te sentir la plus libre pour laisser ton message d’amour à la planète, et aux animaux, et aux humains.
Cet être de lumière a investi une matière, ce corps, pour le mener là où il doit aller. La souffrance est là, liée à la matière, et la lumière est ton vrai toi. C’est elle qui te fait être lumineuse, brillante, qui te donne ton énergie, qui te rend si vivante.
Marche, et marche en paix et en confiance vers ta propre lumière, ma belle amie, car tu ES la lumière.
Par nos corps, nous sommes matières. Individuelles. Donc, uniques, singuliers, distingués. Par et pour la matière, nous nous agitons tous les jours. Viennent les sensations, les significations de ces sens, les émotions qui nous traversent, les pensées. Indispensable pour que ce que je suis puisse survivre, car nous avons besoin de tous ces agrégats pour survivre, et tout simplement pour évoluer dans un environnement qui est le nôtre, fait d’autres personnes, fait de dangers et de plaisirs, fait de toute cette belle matière à modeler, à inventer, à aimer, à voyager, à rêver… Et tout cela n’est pas vraiment soi, car tout cela est éphémère, ponctuel, provisoire, impermanent. Nous ne sommes pas ce que le bouddhisme dénomme les agrégats, puisque rien de tout cela n’est permanent. Rien de tout cela n’a existé de la même manière il y a quelques secondes. Donc, si j’étais mes pensées, mes sensations, mon corps, je serai un autre moi à chaque seconde ? non, je suis moi, je ne suis pas ce « personne » ! Donc, d’une part, je suis constitué de matière, et des agrégats qui l’accompagnent.
Qu’est-ce qui est permanent ? Cette sensation du moi, ce qui m’accompagne depuis tout petit, la seule certitude que j’ai, c’est d’exister : être ! Oui, je suis un être, et un être vivant ! C’est cela, le souffle de vie, le Qi, ce qui me rend vivant, ce qui fait que les agrégats puissent se mouvoir à chaque instant. Comme une lampe et l’électricité, sans laquelle rien n’existe. Par conséquent, je suis également cette vibration qui, comme l’électricité, fait briller la lampe-matière. Et comme l’électricité, comme la lumière qui brille, le « je suis » profond n’est pas matériel. C’est un phénomène vibratoire. De ce « je suis », le « ‘je » serai matière, le « suis » (être) serait ondulatoire. Le phénomène ondulatoire, comme la lumière, est intègre, indépendant, unique, indivisible, en mouvement permanent. Le mouvement perpétuel de quoi ? D’une unité unique, universelle, qui n’est pas divisée en moi, mais qui investit la matière en moi, qui me traverse à chaque instant pour rendre vivants les agrégats, pour leur donner vie, à chaque ins-temps. Comme l’électricité d’une lampe qui traverse le filament, oui, et sans pour autant être la lampe !
Ce qui rend vivant tout organisme, c’est la source. Généralement, on l’appelle énergie, bien qu’elle ne réponde par à la définition de l’énergie, c’est la source de l’énergie, qui est seulement une transformation. D’ailleurs, la science dit que l’énergie ne se perd jamais, ce n’est qu’un transfert d’un état vers un autre.
Cette source universelle, qui existe par elle-même, c’est ça le vrai moi, ce qui permet d’être ce que je suis. Et cette source universelle, unique, ne m’appartient pas, c’est ce qui me rend vivant et qui n’est pas, qui ne pourrait pas être un quelconque « moi-je ».
C’est la même source qui te rend vivante, qui rend vivant tout ce qui est, elle n’a pas besoin de cellules, d’organisme à rendre vivant, elle est !
Elle est partout, pas seulement dans ce qui est vivant. Elle est dans ce qui est vivant puisqu’elle rend vivant tout être vivant, mais elle est partout ailleurs aussi, dans l’immensité de ce qui n’est pas agité par la matière.
Est-elle la vraie nature de la lumière, ce phénomène ondulatoire électromagnétique autonome ? Non, l’ondulation qui est la nature de la lumière n’a pas besoin de support, elle est autonome !
je considère l’autre comme unique
Nous sommes tous des incarnations d’une grande UNION que j’appelle la VIE, et ce qui fait vivre l’être sensible c’est la VIE incarnée, et je suis moi aussi incarné impermanent.
Ce qui nous unit est la même chose : la VIE, et la VIE se manifeste sous ces être uniques que je peux aimer de tout mon cœur incarné, éphémère, et grandir dans la grande multitude de nos si belles imperfections. Nos imperfections sont parfaites, car chaque-une est une version toujours différent de ce qui nous est commun. Aimer les autres c’est aimer les versions imparfaites d’une perfection.
Plus que d’être dans l’accueil, dans la curiosité, je veux être dans l’amour de ce qui est imparfait dans l’autre. Cela me grandit, et me permet de m’accepter mieux moi m’aime dans mes reliefs imparfaits. En percevant les différences, je peux mieux aimer l’impermanence de l’incarnation que j’ai en face de moi.
Imaginez une existence facile, sans épreuve, où tout se passe comme sur des roulettes.
Question : à quel moment peut-il y avoir questionnement, remise en cause, renoncement, apprentissage de la vie, créativité, discernement, compassion ?
Les épreuves de l’existence nous servent à tout cela, et à bien d’autres progressions : elles nous apprennent à vivre, à vivre mieux, à nous connaitre, à connaitre notre environnement, à progresser, à créer.
Ce que nous apprenons d’autres n’est que de l’information. La connaissance vient par l’expérience, tout le reste n’est qu’information.
Il faut se confronter à ce que nous appelons l’échec pour apprendre à être une personne plus aguerrie, plus fine, plus subtile, plus « sage ».
Quand on dit échec ou épreuve, l’esprit Français dit dévalorisation, stagnation ou recul, manque de confiance, personne non fiable, et surtout, surtout : manque de performance, résultat en échec.
Simplement, dans un échec, le résultat obtenu ne correspond pas à l’attendu. Est-ce un échec pour autant ? Non ! C’est seulement un résultat différent !
A partir de là, que puis-je en faire ? Qu’est-ce que la personne a démontré qui peut l’aider ? Sa façon de faire dénote quoi ? Quel autre usage peut-on faire du résultat ? Comment peut-on voir le résultat d’une manière positive ?
Encore faut-il accepter, accueillir le résultat ! Pourquoi donc considérer le résultat comme la résultante de l’attente ? Un résultat n’est JAMAIS le résultat d’une attente, mais d’une activité réalisée à partir de l’émission d’une attente. On peut donc se pencher sur l’activité réalisée, ce qu’elle a apporté de positif.
Quand je suis tombé sur les deux épaules à vélo à Noël 2019, j’étais immobilisé pendant 4 mois. En rentrant de la chute (et des urgences), je me suis dit » ok, Noël c’est mort cette année, et je vais être à l’arrêt pendant plusieurs mois » . Question : mais à quoi ça sert de s’agacer ? mais à quoi ? ça ne fait que générer des hormones qui dérèglent et réduisent le système immunitaire, le système digestif et le système cardiovasculaire !
Première chose à faire devant un « échec » : accueillir, car c’est comme ça ! ça ne sert à rien de dire « je ne peux pas accepter » car un évènement déjà arrivé ne peut pas être annulé ! Accepter et accueillir ce qui est, voilà la première chose à faire.
Ensuite, regarder en avant, ne pas ressasser : ah si j’étais allé en voiture, ça ne serait pas arrivé. Ok et alors ? ça sert à quoi ? la seule utilité serait de prendre enseignement pour une fois prochaine, si toutefois une situation pourrait se représenter de la même manière. Et encore ! Si, à chaque fois qu’un évènement arrive, je devais ne pas refaire, je ne marcherai pas, je ne ferai pas de vélo, je ne conduirai pas, je n’écrirai pas ce texte, puisqu’un jour au moins, il y a eu « échec » !
*************
L’obsession de la réussite est une erreur, elle empêche de considérer nos expériences. Tout résultat est une expérience. Si je ne considère que les réussites, je n’apprends pas grand-chose, car dans une expérience réussie, j’ai suivi un processus déjà établi, la nouveauté est faible, voire nulle. Si je passe en revue mes résultats « échecs », je peux y déceler les points d’achoppement, les progrès à faire, et tout ce qui a marché, et les résultats positifs que je n’aurai pas eus si j’avais réussi.
Mais pour tirer quelque enseignement que ce soit d’un « échec », il faut commencer par ne pas juger. Donc, l’échec n’existe pas, il n’y a que le résultat.
t’es polio ou quoi ?! articule ! applique-toi ! tu écris comme un cochon, tu ne fais aucun effort ! d’ailleurs, tu es inorganisé ! tu ne sais pas synthétiser ! écoute, prends donc un outil pour planifier tes journées, car là ça ne va pas ! … pourtant j’ai été claire quand je t’ai demandé de faire ça ! mais tu n’as pas capté ça pendant la réunion !? tu en fais des tartines à chaque fois, sois concis dans tes phrases et dans tes écrits ! …
… je suis juste dys. Ce n’est pas une excuse, je suis juste dys. En plus de ma vision très mauvaise, de mon petit défaut de visage, de mon complexe, je n’ai pas appris à l’école parce que je ne pouvais pas écrire et écouter en même temps. Ma scolarité était faible. Je n’ai pas pu acquérir certaines matières, et certaines méthodes qui me manquent aujourd’hui. Mais ce n’était pas de la fainéantise, je suis juste dys. Ce trouble a généré des effets secondaires qui sont, je pense, plus graves que les handicaps de la dyspraxie elle-même. Anxiété, complexes, sentiment d’infériorité, incompréhension, effort intense, fatigue intense.
Je découvre et j’apprends à l’adopter, l’accueillir. je lâche la pression, petit à petit. je comprends mieux, tout un tas de choses.
Je pense à ce piano électronique et je voulais apprendre le piano, ou encore à ces soudures électroniques à faire. Et de me laisser le temps, car je suis lent, assumer. Arrêter de culpabiliser pour tout ce que je ne peux juste pas faire, ce n’est pas un déficit, juste un handicap.
Je m’étonne de mon job, et je me dis que je devrais peut-être me chercher un autre boulot, plutôt dans l’action, où on n’a pas besoin de synthétiser et d’écrire des rapports. Tout est compliqué pour moi, lent, laborieux. Donc, je devrais faire moins, et arrêter de vouloir faire des choses qui ne sont pas dans mes cordes. Ca m’inquiète quand même un peu côté boulot, car j’ai du mal à assimiler, et certaines choses sont toujours aussi pénibles. Organiser une réunion, écouter et prendre des notes est chose impossible pour moi. Rédiger des compte-rendus et rapports, c’est la croix et la bannière, j’y arrive mais je me reprends X fois, j’y passe des heures interminables. En même temps, je ne vois pas quoi faire d’autre dans cette entreprise. Le contexte n’est pas du tout à l’inclusion, le contexte est de plus en plus dur. Et l’apprentissage est compliqué et long pour moi, donc m’offrir de la formation pourrait déboucher sur des mauvaises opinions « on lui a offert une formation et il n’a pas appris grand-chose ».
Bon, je n’en suis pas là, je vais commencer par adopter ma dyspraxie.
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