Seul, oui, mais amoureux. Quand je pense à toi, des vagues de tendresse parcourent mon coeur et mon corps, et je te sens toute contre moi, tu es là, mon amour impossible.
Tu es là, dans tous ces poèmes de la nature,
Tu es là dans le rayon de soleil filtré par les feuilles des arbres,
Tu es là dans le vert tendre des jeunes feuilles du printemps,
Tu es là dans le balancement des herbes hautes de ces près anciens porteurs de mille espèces sauvages,
Tu es là dans le regard curieux du chevreuil à l’arrêt avant de se sauver dans les sous-bois,
Tu es là dans l’écorce à la fois lisse et rugueuse de cet arbre plusieurs fois centenaire, et je voudrais y graver nos initiales avec un coeur qui les unit,
Tu es là dans les strates des pierres taillées laissées là par des humains d’il y a quelques centaines d’années, et là j’y grave la courbe si harmonieuse de ton initiale, un plus et les angles de la mienne,
Tu es là, dans l’indicible, dans le sentiment le plus profond, celui tapi au fond de mon coeur, tendre et fort à la fois, soyeux avec des bords un peu rugueux, je croirais caresser ma grande Toi, avec ce presque qui fait toute la différence …
Tu es loin, tu restes loin c’est ton choix, tu as choisi et je porte avec moi ma solitude triste et douce à la fois,
Tu es loin là-bas, et c’est sûrement ce qui me pousse à toujours aller te cherche plus loin, dans d’autres paysages, d’autres montagnes, d’autres plaines, d’autres embruns et d’autres nouveaux vents d’ailleurs,
Tu es dans ces ailleurs, tu es mon absence, tu es ma douleur, cet autre sang qui coule sur la joue de mes errances.
Oui, je ne trouve pas l’amour ailleurs comme tu me le souhaites, ou alors comme tu te le souhaites à toi m’aime, je ne sais pas,
Oui, je ne le peux pas trouver l’amour ailleurs, mon coeur est amoureux, jusque dans mes cellules de mon corps je porte notre union de coeur, d’esprit et de corps
Oui, c’est dans l’union de la matière que l’amour s’élève dans les étoiles, et j’irai te retrouver dans les étoiles, un jour, trop tard, mon amour.