L’IMPERMANENCE : la vivre, l’intégrer, permet de se soustraire à beaucoup de souffrance, et de relancer l’espoir, et de relancer des initiatives.
Avant-hier je me désespérais de la situation familiale avec Antonin le nazi dans la maison de mon père, mon père coincé entre ses enfants désunis. C’était presque devenu une panique. Que va-t-il arriver ? Comment ça va se terminer ? Comment ma sœur peut-elle être si aveugle, obstinée ? Je ne voyais pas d’issue, je me sentais consterné, impuissant ; Finalement j’ai écrit un message d’amour à ma sœur, tout en restant ferme (c’est important de ne pas être mou quand on est gentil). La nuit suivante, je me demandais ce qui allait advenir, et je m’inquiétais. Finalement, j’ai pensé à l’impermanence des choses, j’ai pensé à l’amour et j’ai respiré l’amour.
Le lendemain matin, j’ai reçu une réponse de ma sœur, qui montrait un progrès dans le cheminement bien que encore empreint de colère et de « j’ai raison vous avez tous tort ».
Finalement, un pas était fait dans la bonne direction.
Je ne sais toujours pas comment ce drame familial digne d’une série B va se terminer, mais rien n’est écrit contrairement aux scénarios des films, et je continue de vivre moi, à mon niveau, dans le plus possible de lacher prise, d’humilité, de patience, de générosité, d’amour, et je confie le tout à la sagesse mére-veilleuse de l’Uni vers.
Le fait de considérer l’impermanence m’a aidé.