Mois : avril 2024

Trigger Point Définition

la définition la plus communément acceptée est la suivante : « un TrP est un point hyperirritable dans une bande tendue d’un muscle squelettique qui est douloureux à la compression, à l’étirement, à la pression et à l’effort, qui répond par une douleur perçue à distance du point.

L’Amour est la seule réponse, la haine est la racine du cancer, alors…

Dimanche matin, le culte protestant. Je n’y vais que très, très rarement. Mais là, j’y suis, guidé que j’ai été hier par cet appel intérieur subtil que certains nomment intuition. Bref, ce matin-là, à peine installé, voilà que je croise ma filleule avec son copain. Et je ne m’y attendais pas. C’est que je ne le connais pas, ce gars-là. C’est que je ne veux pas le rencontrer. Nazillon, ou nazi, que ma sœur me l’avait décrit. Mais voilà, il est là, et voilà, après que ma filleule vienne m’embrasser, toute heureuse de me présenter son chum, que je serre la main de ce … de ce quoi ? …

L’Amour est la seule réponse, la haine est la racine du cancer, alors…

Alors, par ce contact, j’observe mon dégoût, j’observe aussi … mon abandon. Car que je sois contre ou pas, que je refuse de lui serrer la main ou pas, que j’exprime mon dégôut ou pas, eh bien c’est pareil, ça ne changera pas le contexte qui est devant moi. Mais surtout, je suis en train, alors, d’avancer sur un chemin, comme eux, celui de la haine. Alors, je me rappelle que l’Amour est la seule réponse, la haine est la racine du cancer, alors…

Et je me demande si serrer la main d’un nazillon connu par moi fait quelle différence avec serrer la main, tous les jours peut-être, d’autres nazis qui ne se déclarent pas de la sorte ? La différence, c’est que je le sais ! Qui le sait ? moi ! Donc, la différence est en moi, dans mon égo. Mais je n’en suis plus là, à cultiver mon égo, car l’Amour est la seule réponse, la haine est la racine du cancer, alors…

Evidemment, si je me projette moi aussi dans les camps d’extermination, je n’aurai certainement pas le même courage, la même abnégation. Je serai terrifié, probablement, et je ferai n’importe quoi, peut-être.

Aujourd’hui je sais que la seule chose qui est atteignable, la seule chose qui peut être glorifiée ou horrifiée, c’est mon égo. Mais mon Soi, lui, est en Paix, Il ne peut être troublé, et ne peut l’être encore moins par d’autres parties de Soi, celles incarnées en d’autres égos, qui n’ont généralement de cesse de vouloir se sentir exister, crier, adorer, tuer, toutes ces manifestations aigues de l’existence dont le Soi n’a pas besoin.

L’Amour est la seule réponse, la haine est la racine du cancer, alors…

 

Juste Triste

Tu es juste triste.
Tu n’es pas en train de te plaindre, tu es juste triste
Tu n’es pas moins bien que d’autres, tu es juste triste
Tu n’es pas en demande d’amour, tu es juste triste
Tu n’es pas dans un mauvais trip, tu es juste triste

Ne dites jamais à une personne triste « tu te plains de quoi ? » car elle ne se plaint pas, elle est triste. Pouvez-vous comprendre ce qu’est la tristesse ? Celle qui vous emmène au plus profond de vous même, là où il a de l’amour ?

Ne dites jamais à une personne triste qu’elle devrait voir le positif, car elle est juste triste, ce n’est pas une question de comparaison, de valeur, de point de vue. La tristesse n’est pas une émotion, c’est un sentiment, un beau sentiment.

Ne dites jamais à une personne triste qu’elle « devrait », car cela va séparer la relation entre vous, et elle saura que vous n’avez pas d’empathie. D’une manière générale, ne faites jamais l’erreur de vouloir changer les personnes comme vous voudriez qu’elles soient.

Une personne triste, emmenez-là en balade, parlez-lui de ce qu’elle aime, ou aimait, aimerait, de façon anodine, de façon de plus en plus concrète, pour faire fonctionner son cerveau gauche. Ou alors, ne lui parlez pas, si elle préfère. Ou alors, invitez-là à respirer. Ou alors, parlez-lui d’une personne qui a eu un parcours similaire et qui a ré-émergé.

Laissez-lui du temps, remonter d’une tristesse met du temps, et il y a des moments plus difficiles.

Mais plus que tout, soyez présent, ne la laissez pas tomber, restez là, car les personnes tristes sont seules, trop seules, parfois parce que leur tristesse est déprimante pour les autres, parfois parce que les autres n’ont pas d’intérêt pour elles.

 

Quelques pas de côté avec Ramana Maharshi : Les Dieux comme tout chose

Les mémoires ou enseignements de Ramana Maharshi sont des transcriptions de dialogues que le maitre spirituel avait avec ses visiteurs.

Question : Les Dieux existent-ils vraiment ?
R : Ils existent vraiment
Q : S’il en est ainsi, où existent-ils ?
R : En vous
Q : Mais alors, ce sont simplement des idées que je peux créer et contrôler ?
R : Il en va ainsi de toute chose

Voilà une notion compliquée à comprendre pour nous, je trouve. Qu’en pensez-vous ? Et à mon avis, elle montre la connexion entre la spiritualité et le quotidien.

Car « toute chose » est nécessairement créée et contrôlée par notre cerveau. « Tout chose » c’est cette chaise, ce téléphone, cet arbre, ce chant d’oiseau, cette pomme, et même moi, et toi.

Nous avons attaché des significations à tout ce qui nous entoure. Tout, vraiment tout est chargé de significations. Le livre qui est posé sur la table serait quoi s’il n’était un livre ? Le livre c’est quoi ? Des bouts de papier et de l’encre, seulement, qui n’ont aucun intérêt, aucun contenu, ni agréable ni désagréable.

Les significations, les utilités, l’agréable et le désagréable, les couleurs, les sons, les odeurs, les goûts, toutes les sensations sont où ? Elle ne sont pas dans les objets ! L’orange n’a pas d’odeur ni de goût, c’est un décodage de ses arômes et de sa texture qui me fait attribuer ces propriétés à l’orange ! L’orange, elle, n’a rien de tout ça ! L’orange est juste une orange !

Il en est de même pour tout : nous attribuons des propriétés aux choses, et leur donnons des significations : Nous les créons et les contrôlons selon nos croyances, nos besoins, nos choix, selon la culture dans laquelle nous sommes, selon l’éducation reçue, selon l’influence de l’environnement dans lequel nous sommes, et même parfois par obligation.

Cette personne qui, ce jour-là interrogeait Ramana Maharshi pensait peut-être à des Dieux réel, en chair et en os ? Qu’une chaise soit ici, dans cette pièce, ou non, sa signification est la même. Ce qui change, c’est la matérialité.

Pourtant, la matérialité ne donne pas le sens, elle ne fait que donner une forme, perceptible par nos sens. La matérialité d’une chaise ne donne pas son utilité. Le sens qu’on donne à toute chose lui donne sa véritable existence, sa signification.

Nous avons besoin de signifiants dans nos vies, c’est vital. Pourtant, les significations se trouvent dans notre cerveau, elles n’existent pas par elles-mêmes.

Je vois là le lien entre ce qui existe et le réel, et ce sont deux notions différentes. Ce qui existe ne nous sert à rien, en tant que tel. Le réel qu’on attribue à toute chose, lui, sort de nos cerveaux, il est créé et nous le contrôlons. Le réel est relatif, personnel, discutable. Signifiant.

Quelques pas de côté, spiritualité orientale

Le Tao manifeste n’est pas le Tao; S’abstenir de chercher à connaître ce que la connaissance ne peut connaître, voilà le mieux.
Qui connaît l’éloquence sans paroles et le discours muet atteint au trésor du Ciel. Il s’emplit sans jamais déborder, il se déverse sans jamais se vider.

 

Aujourd’hui, j’ai déjà été …

Aujourd’hui, je prends le temps de contempler la journée se dérouler. Chaque instant m’offre son moment présent. Ainsi, aujourd’hui, j’ai déjà vécu tout un tas de petits moments au présent. Certaines n’ont pas été agréables, quand il s’est agit de retrouver un mot de passe. Mais la plupart sont magnifiques, il fallait seulement que je porte mon attention sur les moments de joie. Comme si les moments de joie n’avaient pas le même poids que les moments de non-joie. Ces petits moments de non-joie portent encore leur trace en moi, dans une envie de me détendre. Leurs traces s’accrochent en moi. Traces émotionnelles. Pourquoi n’ai-je pas encore appris à passer au travers sans générer autant de négativité en moi ? Pendant ce temps, les moments de joie sont plutôt inscrits dans l’instantaneïté, ils ne laissent pas de grandes traces en moi. N’ai-je simplement pas appris à les mettre en valeur ? Quand je pense à quelques beaux moments qui se sont passés juste il y a quelques minutes, je trouve qu’ils sont inscrits dans le passé : cette odeur de linge qui sèche près du radiateur, ces chants d’oiseaux, cette jolie mélodie au piano que j’entendais.

La Joie est un muscle, tout comme la non-joie. Cette dernière semble bien plus musclée que la première, chez moi.

Alors je ferme les yeux, je respire profondément, et je pense d’abord au moment de Joie passé, cette odeur de linge qui sèche, et je m’en imprègne : « oui, cette belle sensation est toujours là, elle est légitime, elle existe toujours en moi » Oui, car elle n’est pas dépendante du linge mais de ce qui se passe en moi, pas besoin que le linge dégage toujours cette belle odeur pour que je la ressente en moi, puisque ça se passe en moi. J’ai parfaitement le droit de revivre le passé heureux, si c’est mon choix. Ce qui m’importe n’est pas si c’est vrai ou pas, ce qui est important c’est « est-ce que ça me fait du bien ? »

Et pour le moment désagréable, celui du mot de passe perdu, celui dont je ressens encore les relents et même dans mon corps ? C’est pareil, je peux laisser aller, la situation est passée, elle n’existe plus, la situation ne m’impose rien. Donc, je peux, si je le choisis, respirer profondément, par le ventre, et laisser aller cette sensation désagréable. Je peux même utiliser une petite technique pour débarrasser l’émotion, qui ne m’appartient pas et que je partage : Où se situe l’émotion désagréable dans mon corps ? Quel est le trajet qu’elle fait ?  je définis petit à petit son trajet. un début, une fin. Et une fois le trajet ressenti ou visualisé, quel est le sens du spin du tourbillon de cette émotion sur le trajet ? La question semble étrange, je sais, mais dans quel sens tourne-t-elle ? Si elle devait tourner sur elle-même en tourbillonnant, dans quel sens ? Une fois défini le sens et le trajet, du début à la fin, je peux passer à l’étape suivante : Partir de la fin du trajet, inverser le sens du tourbillon, et faire le trajet inverse, jusqu’au point de départ initial. Ensuite je respire profondément, et j’observe. S’il le faut je referai ce trajet retour dans le sens inverse du spin. Jusqu’à sentir que l’émotion est détachée du moment. Je peux laisser aller ce moment, il est dans mon passé, il s’est produit, mais je ne le garde pas en moi, je peux le laisser partir, en paix.

Je reviens à la bonne odeur du linge qui sèche, et je m’en emplis encore une fois, et je fais grandir la sensation en moi. Elle prend toujours plus de place, elle m’emplit, elle parfume mon coeur. Que me dit-elle de beau, cette odeur ? Est-elle florale ? puissante ? pourquoi me plait-elle tant ? C’est cette odeur de douce chaleur, ces souvenirs d’enfance, quand Maman repaissait le linge, la quiétude que dégage ce phénomène de séchage, rien ne brusque, ça se passe en douceur, c’est une odeur de cocon, protectrice, l’enfant en moi se sent au chaud. Peut-être me vient-il d’autres belles choses à propos de ce moment où j’ai ressenti cette odeur, l’endroit où j’étais, ce que j’étais en train de faire, de regarder, avec qui j’étais, et je laisse grandir le beau moment, en moi, toujours un peu plus, grandir.

Pour moi, dans mon cas, c’était un moment fugace, ça n’a duré que deux secondes. Mais j’ai parfaitement la légitimité de faire grandir ce court moment, de le garder en moi, tout autant que je choisis de garder ou de ne pas garder ce que je veux de cette existence. Car ma réalité est faite d’une foule de ces petits moments, auxquels j’ai accroché des émotions, qui me font voir la vie d’une façon belle ou moche. C’est mon choix, finalement. Et je choisis d’être en paix.

 

L’enseignement de Ramana Maharshi

P39 Comment empêcher les distractions du mental ? Vous ne voyez les objets que lorsque vous oubliez votre propre Soi. Maintenez-vous dans le Soi et vous ne verrez pas le monde objectif
Ou encore : Quand on est en dehors du Soi, on est assailli par le désir de conformer le monde à ses volontés. Alors, on perçoit envies, angoisses et anxiétés, regrets et désirs obsessionnels. Se maintenir dans le Soi permet de rester en paix avec ce qu’on perçoit, avec ce qui est, avec ce qu’on vit, dans l’instant présent. Se maintenir dans le Soi, c’est notamment ne pas attacher trop de poids aux significations de nos perceptions. C’est par exemple analyser non pas ce qui s’est passé mais ce qu’on a perçu, et interroger en toute bienveillance la perception : est-il possible qu’une autre façon de voir cet évènement puisse conduire à une conclusion différente ? Est-ce que je veux continuer à considérer l’évènement comme je le perçois, avec ses désagréments, ou bien est-ce que j’ai envie de lui donner une autre signification qui allègerait ses conséquences émotionnelles ?


P39-40 Cela ne sert à rien de répéter des mantras, de faire du Yoga ou de la méditation si on n’a pas de volonté d’ouverture, d’ouverture spirituelle, d’introspection, fait un pas de côté.


P40 Pourquoi les Ecritures disent-elles que le Sage est comme un enfant ? Comme le Sage, l’enfant ne porte attention à tout évènement, joyeux ou triste, que tant qu’il dure, et quand il a pris fin, l’enfant n’y pense plus. L’enfant vit dans l’instant présent, sans confectionner de signification. A partir des significations, l’humain adulte renforce ses idées, renforce ses peurs ou alors ses désirs. Evidemment, les émotions nous impactent durant un évènement. Mais pourquoi les cultiver, ressasser, nous y attacher ? Cela crée des dépendances à nos évènements malheureux passés, ou des dépendances aux personnes qui étaient là quand on était dans un moment de bonheur. Alors, porter un regard distancié sur les évènements une fois qu’ils sont passés nous permet de faire la part des choses. Utiliser la PNL ou l’hypnose douce Ericksonienne peut aider, la médication n’est pas forcément l’unique solution.


P41 ‘Le Karma peut-il prendre fin ? Le Karma porte en lui les semences de sa propre destruction ». Le destin, c’est ce que je crée à chaque instant, par mes pensées, mes paroles, mes actes, mes intentions. A chaque instant, je crée ce que je vais vivre dans l’instant d’après, ou dans le jour qui suit et ainsi de suite.
Par exemple, si je m’oppose à mon voisin qui fait du bruit, il y a de fortes chances qu’il sera ensuite plus bruyant encore, rien que pour m’embêter. Si je l’aborde d’une autre manière, je vais avoir des chances de générer un changement de son comportement et donc de ma tranquillité.
Autre exemple, si je mange mal, je vais générer des maladies, de l’insomnie, des mauvaises relations, etc… j’accuserai un karma que j’ai pourtant créé.
Très rares sont les moments où une personne ne pourra pas, au fond d’elle-même, reconnaitre les origines de ses « malheurs ». Et quand on ne comprend pas, justement, c’est là qu’on parle du mauvais karma; C’est généralement une énergie qui est désaxée, une fatigue inconsciente; Il n’y a pas qu’une seule forme de fatigue. On peut être fatigué de corps, mentalement ou énergétiquement. Donc, quand rien ne va, ralentir, s’arrêter, faire une pause s’impose. Et un auto-soin énergétique peut aider à remettre les choses d’équerre. Quand rien ne va, on a tendance à ne pas se rendre compte que comme pour une autre fatigue, il faut s’arrêter, se reposer. Et on peut être tenté de se diriger vers des soins, énergétiques ou médicaux. Et alors, pourquoi ne font-ils pas l’effet escompté ? Imaginez que j’écrase l’accélérateur de ma voiture; la vitesse excessive va peut-être générer de votre part, docteur ou thérapeute, un coup de frein. Mais tant que je reste le pied sur l’accélérateur, je vais continuer de générer une vitesse excessive.

P42 « Les habitudes du mental empêchent la réalisation du Soi. L’ego crée des obstacles, ensuite l’égo souffre de la perplexité que font naitre d’apparents.  Cherchez qui pose les questions et vous trouverez le Soi »
Par exemple : Je ne peux pas faire une chose quelconque ? Le problème n’est pas dans ce que je ne fais pas, mais dans ma volonté de faire, qui est contrariée. Je ne veux rien faire ? Idem, le problème n’est pas là, mais dans la contrariété avec ce qu’impose mon environnement. Qui est contrarié ? Ce n’est pas le sujet de la contrariété, ni les personnes que j’accuse. Qu’est-ce que je veux en cherchant à faire ce que je veux faire ? Est-ce que je peux le faire ? Facilement ? Existe-t-il d’autres solutions ? Est-ce que la méthode est la plus efficace ? Suis-je désintéressé de fierté, de principes, de « il faut » ? Bref, est-ce qu’il y a moyen de faire autrement ? Les obstacles sont situés à un niveau différent de mon moi profond. Car les obstacles sont des désirs non réalisés. Mon moi profond, il n’en a rien à faire, en fait, des avoirs et des faires, du statut social ou encore des relations dites mondaines. Tout ça se joue à un niveau qui ne vaut peut-être pas la peine que je me ruine la santé mentale et physique, que je m’obstine ? Est-ce que là, maintenant, ici, j’ai à manger, un toit, des vêtements ? Qu’est-ce qui est vraiment important, en fait ? Est-ce que si je fais le bilan de ce que je suis, là maintenant, je peux percevoir la paix intérieure quand je respire profondément ? Et ressentir du soulagement par rapport à toutes les injonctions, qui sont les plus souvent les miennes.

 

Les Valeurs : soyons spécifiques

j’ai trouvé cette très belle phrase d’intention sur une site d’un organisation humaniste : «  Nous rêvons d’une Humanité plus juste, plus altruiste, plus alignée, plus cultivée ; une Humanité qui place une confiance inébranlable en la capacité de l’Homme à tendre vers une existence plus haute « 

Les personnes qui tombent sur ce genre de site sont en quelque sorte pré-sélectionnées. Celles qui restent sur ce site après avoir lu cette phrase sont des personnes qui adhérent à une idée générale. Mais ensuite ? Ensuite, nous avons chaque-un(e) notre propre compréhension de cette belle phrase. Essayons d’être spécifique pour en tirer quelque chose :

« Nous rêvons » = j’ai envie de dire : seulement ? j’attends, en tant que lecteur, une réponse du comment concrétiser ce rêve.

« d’une Humanité plus juste » = quelle justice ? On peut penser qu’il est injuste (vis à vis des Français) à que les migrants viennent en France ; On peut tout autant penser qu’il est injuste (vis à vis des migrants) de laisser les migrants dans la misère. Etc : tout dépend quel point de vue on adopte, de son histoire personnelle, de son cheminement personnel, de ses idées et vérités propres.

« plus altruiste » = voilà qui semble plus spécifique, et sélectif vis à vis de l’adhésion qu’on peut porter à ce mot. Quoique, cette valeur pourrait faire l’objet d’un atelier, car elle renvoie à des résonances énergétiques spécifiques qu’il serait intéressant de cultiver.

« plus alignée » = humm, alignée sur quoi ? où ? quand ? comment ?

« plus cultivée » = l’idée est spécifique, mais de quelle culture parle-t-on ? Toute culture est imprégnée de significations communes à échelle régionale, de langue, de vérités communes, de goûts, d’arts locaux. Nous oublions souvent, à mon avis, en Europe, que nous avons une culture bien à nous, et que d’autres cultures ne valent pas moins que la nôtre.

 » une Humanité qui place une confiance inébranlable en la capacité de l’Homme à tendre vers une existence plus haute » = la notion d’existence plus haute est radicalement personnelle. Chaque personne aura sa propre idée, ses propres espoirs, de ce que constituerait une existence plus haute. Selon le passé, selon les idées, selon ses vérités…

En somme, je pense qu’il serait intéressant de préciser ce que chaque personne d’un groupe comprend et ressent à partir de cette belle phrase.  Partager les compréhensions personnelles permet de s’enrichir de l’autre, de développer la tolérance, la compréhension de l’autre, d’étendre ses propres significations. C’est en précisant les choses qu’on peut élargir son monde, sa réalité, et s’ouvrir d’une façon différente à l’autre. Par ailleurs, ressentir cette phrase, c’est-à-dire aller à la rencontre de la résonance corporelle de ces mots, permet de dé-moi-iser les significations qu’ils portent, pour leur faire prendre un sens dés-émotion-nisé, ceci pour prendre conscience du concept d’un point de vue plus neutre.

C’est ce genre d’atelier que je peux proposer. Durée 1 heure, minimum 2 personnes, max 6 personnes.

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