Mois : décembre 2023 (Page 3 of 5)

Le Faire à l’excès, l’Être dénigré, ou la spiritualité en déficit comme moteur de la perte de sens

Où commence la spiritualité ? Elle commence là où il a du sens !

Donner du sens à ce qu’on fait, c’est déjà de la spiritualité.

Dans notre société hyper médiatique et hyper cynique, toute forme de spiritualité est synonyme de sectarisme, d’ésotérisme, d’élucubration.

Et les sciences dures sont appelées en renfort pour justifier que rien n’existe qui ne soit matériellement prouvé par l’état de l’art de la science actuelle.

Mais ça ne suffit pas, car même quand la science dite dure découvre des connexions neuronales qui expliquent des choses comme, exemples non exhaustifs, l’intuition, l’apprentissage par la mentalisation, l’epigénétique, il suffit que les instances du cynisme décrètent leurs auteurs comme des doux rêveurs pour que ces théories nouvelles ne puissent se développer. L’ordre des médecins en tête, soutenu par les industries pharmaceutiques et alimentaires qui ont des intérêts contraires.

Seulement, donner du sens à la vie, donner du sens à ce qu’on fait est vital. L’absence de sens est source de perdition, d’états déprimés, de déraillement psychique.

 

Tu fais quoi dans la vie ? tu es qui dans ta Vie ?

Tu fais quoi dans la vie ? Tu fais quoi dans la vie, c’est la question d’introduction qu’on s’échange quand on fait connaissance avec une nouvelle personne.

La question est orientée vers les rôles professionnels que nous avons, éventuellement vers nos titres, si nous en avons.

 » je suis ouvrier dans une boite de construction métallique » ou encore  » je suis médecin anesthésiste au CHU ».

Cette question qui aborde le rôle professionnel de la personne nous permet à tous de rester pudiques et de ne pas dévoiler d’entrée nos vies personnelles, mais aussi de ne pas être intrusifs dans la vie des inconnus que nous rencontrons pour la première fois.

à partir de là, ça permet d’orienter nos discussions. L’ouvrier sera considéré comme un ouvrier avec son chapelet d’idées reçues ; Le médecin, aussi. Autant de jugements.

Fruits de ces jugements : « il ne va pas me comprendre »,  » il faut que j’adapte mon langage », ou  » il va me regarder de haut »,  ou  » je n’ai rien  à partager avec un type de ce milieu » ou même « c’est sûrement une belle personne, mais je n’ai hélas rien à partager avec lui  » …

Mais est-ce que nous rencontrons des jobs ou des personnes ? C’est un entretien d’embauche ? …

Imagine une autre approche, qui parle éventuellement également de travail :

 » comment tu te sens en ce moment ?  »

 » oh tu sais, je suis un peu stressé, le travail m’en demande beaucoup  »

 » ah oui, quel est ton stress ?  »

 » tu sais, je suis médecin anesthésiste et la responsabilité d’avoir la vie des gens entre mes mains est parfois lourde à porter  »

 » ah oui, je comprends, ça doit être effectivement compliqué … et moi tu vois je me plains du contraire  »

 » ah oui ? tu me racontes ?  »

 » ben tu vois, je suis ouvrier dans une petite boite, le travail est toujours le même, c’est ennuyeux et j’ai l’impression d’être inutile  »

 » ah oui en effet, quand on se sent inutile c’est une source de tristesse. Et comment tu fais pour te distraire ?  »

 » ben tu vois, je suis un vieil amateur de pêche, mon père m’a transmis cela, mais depuis quelques temps j’ai découvert le vaste monde des plantes et des fleurs  »

 » ah oui ? c’est génial, tu découvres et développe tes propres goûts ! justement j’aimerai beaucoup me détendre avec une activité plus tranquille comme la pêche, tu pourrais peut-être m’apprendre quelques tuyaux ? jusqu’à présent j’ai toujours eu besoin de me détendre par l’explosivité, j’ai fait du VTT pendant longtemps.

 » ah oui, la vie a ses rythmes et on se découvre des penchants différents. Et d’ailleurs, mon fils adore le VTT  »

 » eh ben tu sais, mon fils a été contaminé, peut-être que nos fils voudront-ils faire des virées ensemble ? … ça fera plaisir à mon fils de rencontrer un garçon d’un autre milieu que le sien  »

 » je vais le lui proposer, mais le mien ne semble pas prêt, il semble assez enfermé par les stéréotypes  »

 » oui, à cet âge-là, les idées reçues sont les plus fortes, et ensuite nombre d’entre-eux mettent 30 ans à ouvrir leur horizon … mais tu sais, c’est aussi l’âge où les jeunes sont les plus ouverts !  »

 » oui, la preuve, nous le sommes !  »

… notre éducation, la manière dont on nous éduque à s’adresser à l’autre, fait nos parcours.

John Maxwell – Développement notes de conférence

 

Le mouvement est la seule garantie que demain sera meilleur

 

L’accomplissement n’est pas une destination, comme si c’était une chose extérieure. C’est un process, un voyage, un cheminement. L’accomplissement se fait dans le présent, pas dans le futur d’une destination. La futur n’existe pas !!! Ce que je FAIS chaque jour constitue mon accomplissement !!! les intentions ne produisent rien ! ce qui signifie que ce que je fais chaque jour me rapproche de cette vision, de ce rêve, de cet objectif. Mais si je n’ai pas fait ce qu’il fallait hier, je dois le faire aujourd’hui, c’est réparer, revenir en arrière. Chaque jour que je passe à réparer, je ne le passe pas à préparer. Chaque pas est la réalisation de ton accomplissement ! En d’autres termes, tu es déjà en train de t’accomplir !!!

 

Reconnaissance : ce n’est pas parce que ton accomplissement n’est pas encore reconnu que tu ne l’est pas ! La très grande majorité des grands artistes ont été reconnus tardivement ! Certains des plus grands n’ont pas été reconnus de leur vivant ! N’as-tu jamais entendu ou vu un ou une artiste de rue d’un niveau hallucinant bien meilleur que beaucoup de gens connus ?

Si un jour ton accomplissement est reconnu, tu l’auras été depuis très longtemps !

 

Travail : le fruit de tout ce qui est bon dans la vie commence par une ouverture d’esprit, un autre angle de vue, une approche différente du déjà connu. Et les opportunités ne tombent sur vos genoux, seul le travail te mèneras au but. Et Il y aura toujours des difficultés.

 

Aimer le chemin : Arrête d’attendre l’accomplissement dans ton futur qui n’existe pas, mais aime ton cheminement, aime apprendre ! A partir de là, tu va lâcher prise de ce stress de la destination.

 

Renonciation

assurez-vous que votre communication est claire, car si les gens ne comprennent pas, ils ne peuvent pas suivre. vous ne connaîtrez jamais le niveau d’engagement de vos collaborateurs tant que vous ne leur demanderez pas d’agir.

donner du temps pour l’acceptation

laissez-leur le temps d’accepter la direction que vous prenez

partage tes progrès

chaque semaine, trouve quelqu’un avec qui partager tes progrès. C’est l’occasion de faire des choix et de laisser derrière toi les personnes qui veulent te retenir dans ce que tu n’es déjà plus.

 

Sois spécifique : Fixe l’objectif

Identifie tes domaines de croissance : où vais-je me développer en particulier ? il devrait y en avoir au moins deux et pas plus de cinq.

un domaine de choix de vie : peut-être votre attitude, peut-être votre discipline

un domaine de compétence : par exemple l’expression orale

 

 

L’intention

s’engager à croître intentionnellement.

la croissance n’est pas automatique, pour croître, il faut être intentionnel. Arrête de supposer ! arrêt de croire que tu vas croitre de façon automatique.

La méthode de développement ne donne pas la valeur : la valeur réside dans ce que tu fais !

Rends ton engagement public : nous avons tous tendance à abandonner nous avons tous tendance à nous écarter de notre chemin mais dès que nous commençons à le rendre public, un engagement partagé devient un engagement fort.

 

 

 

 

 

 

AGIR 

 

il faut passer d’une personne de bonnes intentions à une personne de bonnes actions ; agis simplement selon ce que tu as exprimé. tu arrêtes d’en parler et tu commences à faire.

 

Que fais-tu pour te développer toi ? tu ne peux pas donner au monde ce que tu n’as pas toi ! sinon tu n’as rien à donner, rien à partager, rien à transmettre : c’est toi qui es le fondement de ton avenir, personne d’autre !

 

Observer Contempler :
Investisse 1 heure par jour pour prépare un peu vous pratiquer un peu et réfléchir un peu

Examine quotidiennement tes progrès et tes réussites.

consacre du temps à la réflexion et à l’écriture sur ce que tu apprends

 

Ajuste tes priorités

la différence entre un manager et un leader

Un manager est une personne qui a adopté le plan A et n’en déroge pas. il a établi le plan ou il applique seulement un plan d’autres ou celui d’une méthode toute faite, ou d’un consultant (pseudo coach).

Un leader commence par le plan A, mais il est prêt à tout moment à passer au plan B parce qu’il en a trouvé un meilleur.

Les grands entraîneurs le sont parce qu’ils font des ajustements à la mi-temps,

Les changements que tu apportes doivent être critiques et non cosmétiques : il y a toujours une réponse, et il y a généralement plus d’une réponse.

 

Repérez vos personnes clés

  • Vous devez informer vos personnes influentes : ce sont les personnes qui ont intérêt à dire oui, parce que vous n’y arriverez pas sans leur accord, leur approbation est essentielle. il faut obtenir l’autorisation des personnes influentes pour que le plan puisse être mis en œuvre,
  • vous devez informer les personnes chargées de la mise en œuvre : ce sont elles qui vont faire du rêve une réalité

 

attends-toi à des difficultés: Parce que le mouvement provoque des frictions, tu commences à bouger et il y aura des choix à faire et des deuils vont se présenter.

 

la deuxième question : que fais-tu pour développer les autres ?

 

la danse des amis

Tu marches devant en tant qu’exemple à suivre

Tu marches à côté en tant qu’ami, tu peux interagir,

Tu marches derrière en tant qu’accompagnateur

Le petit homme brun doit-il être réduit à fou dangereux ?

 

L’Histoire retient que cet homme aurait été un fou dont la seule réalisation était de tuer des millions de gens qui n’appartenaient pas aux critères de la « race » aryenne. Mais ce n’est pas le désir de tuer qui a mu tout un peuple à le suivre. Il a donné la fierté à un peuple meurtri, humilié, partiellement occupé, la génération suivante devant payer pour les erreurs des anciens. Ce n’est pas pour rien que les nazis parlaient tant de  » l’espace vital « , étouffé qu’était l’Allemagne.

Ce petit homme funeste a donné du travail alors que le chomage était très fort, construit des autoroutes, s’est inspiré de Napoléon son modèle, a reconstruit toute une identité nationale.

Le fait de réduire les tyrans à leurs actes néfastes empêche de se rendre compte des nuances de la nature humaine, des nuances de toute chose, et nous incite à généraliser.

Il n’est je pense pas étonnant que les humains n’apprennent rien de ces périodes horribles, puisque les personnes qui étaient à l’oeuvre sont déshumanisés, réduits à leurs rôles de monstres, inhumains : il n’y a rien à apprendre, puisqu’on ne fait pas partie de la même espèce…hélas, si, nous faisons partie de la même espèce.

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Une fois qu’un peuple a dit oui à un gouvernement qui se lance dans des excès, par les urnes de surcroit, comment peut-il ensuite dire stop ? Ca devient vite impossible !

Les nazis étaient une bande organisée, armée, cruelle et expéditive qui s’est placée au-dessus de la loi.  Qui aurait pu lever le petit doigt ?

Mais ça commence bien avant !!! Rappelez-vous, en Janvier 2021,  il était question de priver les non vaccinés du covid de travail, un ministre voulait les enfermer dans des camps.

A ce moment-là, déjà, il aurait déjà été trop tard pour protester, car soit c’étaient les protestations des non-vaccinés, donc non crédibles et les « méchants » de l’histoire, soit c’étaient les protestations des autres qui auraient alors été taxés de complotistes. Rappelez-vous comme le débat était impossible, toute forme de non-approbation était considérée comme une fronde, comme complotiste.

 

La réussite n’est pas réservée aux bonnes personnes

Les clés de la réussite ne mènent pas seulement les gens bons, elles mènent également à la réussite les projets à intention de nuire et même les plus funestes.

Hitler est un type qui a réussi, très longtemps. Il a énoncé une intention, l’a rendue publique, a incarné son projet, a convaincu les autres, il a développé son projet d’avenir à partir de la situation du présent dans lequel il vivait en exploitant au mieux le contexte de l’époque. Il s’y est tenu, et a profondément aimé ce qu’il faisait.

Evidemment c’est un exemple d’une personne qui a développé une réussite funeste d’une ampleur mondiale. Mais ce que je veux mettre en exergue, c’est que la réussite n’est pas un exercice qui est synonyme de bonne personne.

Et le développement n’est pas non plus synonyme de bonne personne. Bien des entreprises peuvent avoir de la réussite et pourtant répandre la mort sur terre.

Et aussi, ce qui semble une réussite positive aujourd’hui, peut s’avérer négatif ou même mortel demain, quand nous en saurons plus sur les conséquences à long terme d’un produit ou d’un service.

Donc, peut-être qu’il ne faut pas confondre avoir de la réussite et être quelqu’un de bien.

John Maxwell prises de notes de conférence

conscient : tu dois être capable de développer tes points forts et de faire les bons choix par rapport à tes talents propres et uniques, ton histoire à toi propre et unique, tes ressources à toi propres et uniques, et aussi par rapport à tes limites d’aujourd’hui !

suis ton cœur :ton cœur sait vraiment comment tu es branché, et ton cœur sait des choses que les autres ne réalisent pas.

Sois authentique, spécifique, unique car tu l’es : être en contact avec soi-même est  essentiel pour se développer dans la bonne direction, la seule, la tienne : l’authenticité ne garantit pas le succès, mais sans elle, c’est l’échec assuré.

N’essaye pas d’avoir les talents que tu n’as pas !

La seule méthode qui t’aille, c’est la tienne ! Tu trouveras mille méthodes de mille consultants qui se disent coachs !

Apprends à apprendre ! Aucun spécialiste de n’importe quelle discipline s’est levé en expert de son domaine. L’information ne te donneras pas l’expertise ! Les méthodes sont seulement des méthodes, pas du savoir.

Le mouvement, c’est la vie : Pour atteindre ton potentiel, tu dois bouger : le mot traction contient le mot action. Il y a des moments où tu bouges mais tu n’y vois pas clair, mais tu dois bouger pour que la vision devient plus claire. Tu dois bouger pour que les opportunités se présentent, elles ne sont par assises par terre à t’attendre. Tu dois bouger pour que les ressources nouvelles se dégagent.

Sois ouvert et observe, contemple, ne sois pas dans l’action à 100%, fais des pauses pour prendre du recul et voir. Le sens des choses et donc la direction qui est la tienne se dégage quand tu prends du recul, quand tu contemple ce qui est là. Pour connaitre la suite, sois dans le présent et observe.

Suis ton cœur : certains ont vu comme Mère Térésa arrivait à nourir tant de personnes. Quand ils lui demandaient « comment je peux faire pour nourrir autant de gens ?   » et Mère Teresa répondait « commence par une seule personne ».  On ne peut pas aller de rien à tout en claquant des doigts, en suivant une méthode d’un de ces soit-disant coachs : il faut aller de là où l’on est vers du bon, puis vers mieux, puis vers l’amélioration pour arriver à l’expertise.

Les grandes idées ne commencent pas par être de grandes idées, les grandes idées commencent par être de bonnes idées, puis elles deviennent de meilleures idées. il faut plusieurs bonnes idées pour devenir une grande idée.

Ne méprise pas le petit rêve, si tu ne réalises pas les petits rêves, tu ne réaliseras pas les grands !

L’authenticité de ton rêve sera toujours testée dans des petits évènements, alors profites-en et embrasse-le là où tu en es, ne joue pas le jeu du « quand je serai là, je ferai », non ! dis et agis plutôt dans « je suis dans le jeu, je suis dans le jeu maintenant ».

Aies un état d’esprit d’abondance : il y a toujours une réponse ! même si tout semble clos, fini, fermé, il y a toujours une ressource, une réponse, aussi petite soit-elle. Simplement, ouvre-toi à la réponse qui est possible, n’espère pas celle que tu voulais. Avec un esprit d’abondance, il n’y a jamais d’impasse, il n’y a jamais de pénurie, mais le chemin devient l’abondance dans le sens où c’est le cheminement qui offre la richesse bien plus que l’aboutissement. Le but est dans le fait même d’avancer, car la vie est mouvement et le but est une illusion.

Sortir de la zone de confort : la seule façon de continuer à atteindre mon potentiel de demain est de renoncer à quelque chose aujourd’hui.  On ne quitte pas quelque chose, on va vers quelque chose.

On ne quitte jamais tout : quand on n’a encore rien dans ce qu’on construit, on ne quitte rien. Et ne quitte pas ce qui n’a rien à voir avec ton rêve. Garde une stabilité, celle dont tu as besoin. Ne compare pas tes besoins à ceux des autres. Tu as peut être des besoins plus grands dans tel domaine, assumes et vis avec, et à l’inverse tu as des forces que les autres n’ont pas. N’attends pas des autres qu’ils aient tes forces.

pour atteindre un potentiel, tu dois continuellement hiérarchiser les priorités et voici pourquoi l’action  n’est pas nécessairement synonyme d’accomplissement. ce qui compte, ce n’est pas l’intensité du travail, mais l’intelligence du travail.

Sois remplaçable !

humilité : Toujours laisser eu une place pour « Dieu » dans ma vie. L’humilité nous fait passer du centre au côté. Lorsque nous ne sommes pas humbles, nous sommes au centre de tout, tout tourne autour de nous et la crise se généralise, et emporte tout. L’humilité est une belle vertu, un ancrage pendant les crises.

 

l’adaptabilité : une crise apporte des détours. Sois capable de prendre le chemin du détour, ne sois pas pressé, parce que tu vas littéralement voir des choses que tu n’as jamais vues et tu vas comprendre des choses que tu n’aurais pas comprises sans être passé par là. Fais confiance à la vie, ne résiste pas, suis le chemin et observe, prends ton temps et va lentement sur ce détour, car c’est par là que tu vas rencontrer tes opportunités.

Garde la main ouverte : une main fermée ne peut pas accueillir le plus grand.

Echange avec tes pairs et partage tes expériences pour les faire se transformer au travers du partage.

être intentionnel : on ne s’améliore pas automatiquement, mais seulement parce que l’on prend intentionnellement la décision de s’améliorer.

Responsabilité : il ne s’agit pas d’un mot mais d’un principe. Je ne peux pas faire confiance à quelqu’un qui n’est pas responsable. Les personnes qui veulent vraiment s’améliorer sont prêtes à rendre des comptes, et les personnes qui ne veulent pas s’améliorer ne veulent pas rendre de comptes.

LES EMOTIONS EN MEDECINE CHINOISE

G MACIOCIA PRINCIPES FONDAMENTAUX DE LA MEDECINE CHINOISE P257 ET SUIVANTES

 

En médecine occidentale les émotions trouvent leur siège dans le cerveau. D’où elle partent éventuellement affecter le corps. Les conséquences sur le corps sont considérés comme des effets secondaires, et non systématique.

 

En médecine chinoise les émotions font partie intégrante des organes.

Au centre de chaque organe, le concept du Qi donne naissance à la fois aux phénomènes physiques, mentaux et émotionnels.

Les émotions sont une énergie psychique normale et positive des organes internes. Elles peuvent se transformer en énergie perturbatrice.

Elles font partie intégrante de la constitution des organes. Les émotions ne sont pas à part, elles sont une des formes de Qi tout comme les aspects mentaux et physiques.

De la même manière que le Qi « physique » d’un organe est à relier avec ses précurseurs ou postcurseurs des autres organes, par exemple les principes de génération ou encore de contrôle ou encore les relations haut-bas ou transverses, il en est de même pour tous les aspects du Qi de l’organe, dont les aspects mentaux et donc également émotionnels. Quand on dit que le Rein a une forte relation avec le Poumon, c’est donc aussi le cas en matière émotionnelles.

Il n’y a pas de prédominance du cerveau en médecine chinoise puisque corps esprit et essence constituent un seul et même tout.

Dans ce sens la médecine chinoise ne s’intéresse pas particulièrement aux émotions du moment qu’elles ne sont pas problématiques. En médecine chinoise les émotions sont comme une vague qui submerge

En médecine chinoise les émotions sont considérées comme à l’origine de la grande majorité des maladies internes.

Les maladies internes sont généralement liées à une stagnation du Qi, dont on va chercher les organes reliés.

Alors qu’en médecine occidentale une émotion trouve son siège dans le cerveau il peut éventuellement infecter le corps, en médecine chinoise l’état dans l’organe interne parfait son état émotionnel et mental et physique tout à la fois.

Par exemple un facteur diététique qui affecte le Yin du foie qui engendre une montée du Yang du Foie va voir la personne devenir constamment irritable. Inversement, une personne qui est constamment en colère peut engendrer une montée du Yang du Foie avec ces effets physiques et mentaux.

Comme corps coeur et esprit forment un tout, les émotions (perturbatrices) peuvent être la cause d’un déséquilibre mais aussi le résultat. La psychologie occidentale oublie trop souvent cet aspect, et passe à côté de certains axes d’aide à la personne (ou « thérapie » mais ce mot est proscrit).

TOUTES les émotions sont dans tous les organes. L’affectation de certaines émotions génériques aux différents organes provient de leurs potentiels respectifs. La colère est et affecte tous les organes mais c’est le Foie qui est l’organe le premier et le plus affecté, du fait des caractéristiques de l’organe qui ne rendent plus « sensible » à la colère : une énergie d’expansion du Bois, une énergie Yang du printemps, une énergie qui monte vers la tête qui rend la tête rouge…

Les émotions provoquent des dégâts directs aux organes internes et sont la cause directe des maladies, contrairement aux causes externes qui doivent passer d’abord par les portes d’entrées. Par exemple la tristesse épuise directement le Qi du Poumon, et affecte rapidement le coeur.

 

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Reflexion 1er niveau :

ne pas chercher dans le cerveau uniquement, mais tout autant dans tous les aspects de l’organe le plus concerné tout comme dans les interactions avec les autres, sur les trois aspects des trois trésors.

Comme corps coeur et esprit forment un tout, les émotions (perturbatrices) peuvent être la cause d’un déséquilibre mais aussi le résultat. La psychologie occidentale oublie trop souvent cet aspect, et passe à côté de certains axes d’aide à la personne (ou « thérapie » mais ce mot est proscrit).

Tout autant que la diététique peut être un facteur de cause ou que l’alimentation peut être affectée, il faut également se pencher sur les aspects mentaux.

Ne pas confondre l’aspect mental avec l’aspect émotionnel.

19 Juin 2021

Samedi matin. Le bruit du monde des humains n’a pas encore déraillé. Il y a encore 100 ans, le moteur à explosion n’avait pas encore envahi l’espace sonore, l’espace tout court pour séparer les gens et les humains. C’est seulement un exemple de ce qu’on appelle le progrès, qui génère des changements de monde. Comme toujours, ce n’est pas la nature de toute chose qui pose problème, c’est ce qu’on en fait. Les humains ont une tendance forte à utiliser leur pouvoir cérébral pour créer des choses incroyables, mais ne savent pas utiliser le même cerveau pour en faire de bons usages.
Dans la nature, existe aussi des inventions, mais est ce que elles génèrent autant de déséquilibres ? D’aussi rapides et profonds changements ? Dans la nature existent des inventions mais pas de réflexions identique ? Pas de réflexion temporelle ?

L’intelligence de l’homme le pousse à croire qu’il est le seul à réfléchir, à ressentir, à penser et inventer.

Peut être que nous avons des êtres vivants à nos côtés sans que nous ne les percevons ? Nos 5 sens et le 6eme ne peuvent pas tout percevoir. Les microbes n’existent pas par nos sens,ni les virus encore plus petits. Pourtant aujourd’hui on admet leur existence, qu’on pense vraie. On les a découverts grâce à nos inventions, le microscope. Pourtant ils étaient là avant. Le fait de les savoir exister change t elle leur nature ? Non. Mais ça change notre manière d’agir.

Notre inventivité et le fait d’avoir construit des objets non naturels comme le microscope a changé notre rapport au monde. Et établi des barrières. Et perturbé voire annulé le respect des processus naturels.

Je suis enfant de ces déviations. Je ne serai pas vivant sans les progrès non naturels. Si je suis vivant c’est que c’est prévu ainsi. Si c’est prévu ainsi, c’est que tout ce qui est ainsi, notre monde qui fout le camp, est prévu pour ça.

Ce n’est pas une raison pour ne rien faire. Mais faire un monde meilleur. On ne battit pas un monde meilleur avec des fermetures et des barrières. Mais en ouverture.

Qui suis-je alors pour juger que les humains n’utilisent pas bien leur cerveau ? Où est la limite d’un progrès ? Dans l’intérêt particulier, comme par exemple moi vivant sauvé par les chirurgiens à ma naissance, ou l’intérêt des chirurgiens qui étaient fiers d’opérer des bébés comme moi ? D’ailleurs est-ce que ce sont des bonnes choses ? … Il n’y a pas de bonne et de mauvaise choses, juste ce qui est ! Donc comment agir ? Tout accepter ?
Ou alors dans l’intérêt collectif ? Une invention pour les uns serait peut-être dommageable pour le collectif ? Le fait d’imposer des mesures à tous pour protéger les uns est il positif ? … Dans la nature, la pie ou encore le chat ont ils un sens du collectif quand Ils font leur vie chaque jour nouveau ? Non ! Ont ils des réflexions qui privent consciemment d’autres de liberté ou de moyens ? Non …

Ce qui semble distinguer l’homme du reste et le séparer, c’est la conscience avec un petit c. Qui prive en premier lieu l’homme de la connexion, la connexion à son monde et à la Conscience avec un grand C. Et qui en définitive mène à sa propre destruction. Ce qui permet d’être si différent est le moteur de sa perte. Inventer est bien, c’est dans la nature. Le fait de posséder la conscience avec un petit c , l’ego, fait que les inventions, le progrès, dérive et est mal utilisé.

C’est en effet quand j’oublie le passé et le futur, donc cette obsession de la conceptualisation, que je me détache de ma séparation d’avec la nature et me reconnecte. Vivre dans le moment présent.
La paix. La sérénité, la tranquillité et l’accord avec les autres. Si tout progrès était né dans le moment présent et non pas dans des intentions futures et égoïstes de pouvoir et de possession, les progrès ne seraient peut-être pas aussi souvent néfastes ? Si les progrès passés n’étaient pas réutilisés de façon égoïstes pour le pouvoir et la possession, peut être que ces inventions passées ne deviendraient pas néfastes ?

 

Le passé n’existe pas, tout comme le futur. Ce sont des représentations mentales, des repères, des outils, pas des réalités. On ne peut être par la pensée dans deux temps en même temps.

Quand je pense soit au passé ou au futur, mon esprit est « ailleurs ». Par conséquent, je ne suis donc pas dans le présent. Ces temps me séparent de la connexion avec le présent.

On n’agit que dans le présent. On ne peut jamais agir dans le passé ou dans le futur.

On peut agir dans le présent dans les pensées du passé ou du futur. C’est ce que nous faisons la plupart du temps. Prenez une journée type d’une grande majorité de métiers.

Agir sur le passé : le passé étant mort, on ne peut que soit le trafiquer pour lui faire dire autre chose, donc l’interpréter, soit réparer.

Dans le premier cas, on essaye de faire parler le passé. Ce sont toujours des interprétations qu’on fait. On ne peut revenir dans le passé, exactement. Donc, ce qu’on dit du passé ou lui fait dire est fait dans le présent, qui est un moment différent. On ne peut  donc que mentir, se mentir ou mentir aux autres. Ce qu’on peut, c’est mesurer le résultat du passé dans le présent. C’est tout. Ce sont des constats. Mais ces constats sont très faibles, quand on s’interdit d’interpréter le passé. Par exempl,e il est impossible de dire que les mesures prises dans la crise mondiale de peur collective ont permis d’éviter le moindre décès. Il aurait fallu faire l’inverse au même moment dans le même contexte, en éliminant toutes les variables. Le temps qui passe est à lui seul une grande variable. Ce qui est impossible. Si on examine le passé dans ce qu’il est, il n’est rien. Si on examine le passé dans ce qu’il était, c’est un mensonge, car on ne peut pas être dans le passé. J’ai vécu des tas de choses durant cette existence, mais tout ce qu’il en résulte est mon inteprétation, les traces laissées, et ce ne sont pas des réalités. Le passé ne peut être réel, la seule chose qui puisse être réelle est dans le présent.

On peut vouloir réparer les conséquences du passé dans le présent. Mais pas le passé en lui-même. De fait, il est inutile voire dangereux de reparler, ressasser le passé. Si nous sommes tellement attachés à nos passés, c’est parce que nous nous identifions à ce que nous avons vécu, et trainons nos boulets. Laisser le poids du passé permet de libérer le passé, pour qu’il passe au passé. Si nous sommes tellement attachés au passé, c’est par culture, par conditionnement, par tous les tabous que nous accumulons. Le travail chez le pys à ressasser le passé, est un boulet qu’on traine encore et encore, il cultive cette identification à ce qui est passé. Car pour la grande majorité des gens, si on n’a plus d’identification au passé, on n’est plus rien, on n’est plus soi. Les possessions, par exemple, sont des boulets du passé.

Le passé n’est pas utile. Le cultiver c’est le reproduire. Cultiver le passé, c’est reproduire les façon de penser qui l’ont produit. On ne peut pas produire des choses nouvelles avec les mêmes façons de penser qui ont mené à un résultat passé. Tant qu’on reste dans le modèle de pensée, qu’on  ne change pas l’environnement, le résutlat du passé est reproduit dans le présent. Souvent, on reprend le passé et on change quelque chose à la marge. Les résultats ne sont jamais fulgurants, et quand ils le sont, c’est qu’un hasard a introduit un élément nouveau de manière fortuite et non-intentionnelle.

On ne peut pas réparer le passé. Parce que le passé n’existe plus. Seul est le résultat, et ce résultat est inscrit dans le présent. Ca fait partie de ce qui est présent dans le présent. Il n’y a donc rien à réparer.

Je peu être tenté de penser que je peux continuer la même histoire du passé en modifiant des éléments que je pense être perturbateurs, mais j’agis à la marge, et j’agis en me fermant, en mettant des barrières. En bloquant. C’est se fermer au possible.

Or, la vie est mouvement par définition, et  chaque fois que je bloque, je m’illusionne de bloquer ce qui ne peut être stoppé : la Vie !

Si je veux contrôler le futur, c’est que je veux contrôler ce qui est arrivé par le passé, donc ma représentation du passé. Si beaucoup de monde pense que dans le passé très récent est arrivé une horrible chose liée à telle cause, alors on va trouver les preuves à postériori pour justifier cette idée, et on va engager les tentatives de contrôler. En faisant cela, on ne peut donc, par définition, que tenter de contrôler la répétition du passé ! On ne peut donc pas créer du nouveau ! Et donc, on ne peut que se remettre dans le même environnement qui a mené aux résultats qu’on est en train de contrôler. Et par conséquent, on va récolter des résultats similaires, voire pires à plus ou moins longue échéance. Car en contrôlant, que fait-on ? On empêche une situation d’émerger par le chemin par lequel elle a émergé, et on n’agit absolument pas sur la source de cette situation. Elle va donc, à plus ou moins longue échéance, trouver un autre chemin, en tenant compte de la résistance qu’on lui a opposée, et elle trouvera un autre moyen. Plus dur à maitriser à chaque fois. C’est le principe de résistance : plus on s’oppose, plus on renforce. On connait cela avec les antibiotiques et donc avec les microbes, mais c’est identique pour les comportements humains, ou avec toute forme d’énergie.

Par contre, je peux dans ma situation du présent en modifier un élément du présent, qui est le résultat du passé dans le présent, pour créer autre chose à sa place. Pour que dans ce que je vais vivre ensuite, cet élément soit transformé et recréé.

Il n’y a donc rien à réparer, mais un changement, c’est de la création. Or, la création est le domaine de l’invention, de l’imagination, de l’enthousiasme, tout le contraire du rationalisme. Le rationalisme est très utile, mais il n’a pas sa place dans la créativité. Le rationnel est inscrit dans l’existant, par conséquent il ne peut pas décoller et se projeter.

Pour changer une situation héritée du passé, il faut donc surtout pas le cultiver, mais changer la façon de penser et créer, ouvrir, s’abandonner à la nouveauté. Et c’est ainsi qu’on crée un futur qui sera différent ! Et c’est alors qu’on invente, c’est-à-dire qu’on trouve ! parfois, il faut s’y reprrendre à plusieurs fois, et la lampe à incandescence a nécessité 1000 essais ! Si on s’arrête à un échec, on ne crée jamais de nouveauté ! Accueillir et donner la chance à la nouveauté, c’est s’ouvrir au possible.

Le passé est censé rassurer, l’avenir inquiète. Généralement on croit le passé, et on ne fait pas confiance à l’imaginaire de l’avenir.

C’est quand j’oublie le passé et le futur, donc cette obsession de la conceptualisation, que je me détache de ma séparation d’avec la nature et me reconnecte. Vivre dans le moment présent.
La paix. La sérénité, la tranquillité et l’accord avec les autres. Si les progrès passés n’étaient pas réutilisés de façon égoïstes pour le pouvoir et la possession, peut être que ces inventions passées ne deviendraient pas néfastes ? Si tout progrès n’étaient pas des intentions futures et égoïstes de pouvoir, de contrôle et de possession, les progrès ne seraient peut-être pas aussi souvent néfastes ?

Le seul progrès qui vaille est en fait celui inscrit dans la nécessité du présent, détaché du passé et du futur, c’est ce qu’on appelle l’adaptation. Dans la nature, les inventions sont de l’adaptation, pas du progrès.

 

Les Virus Explication sommaire

suite à la conférence de Christian Velot

 

 

le matériel génétique :

 

Dans l’ADN il y a ce qu’on appelle des gènes, Un certain nombre de ces gènes détiennent le secret de fabrication des protéines. Les protéines sont des grosses molécules qui sont les acteurs de tous les processus biologiques qui ont lieu dans nos cellules.

 

Mais on ne passe pas directement du gène à la protéine. 2 étapes sont nécessaires :

1 – Transcription : processus de conversion de l’ADN en ARN. l’ADN doit être converti en une molécule qu’on appelle de l’ARN, un intermédiaire qu’on appelle un messager. Il y a conversion du langage génétique contenu dans l’ADN en un langage génétique, contenu dans une molécule d’ARN.

2 – Traduction : l’ARN va être décodé pour pouvoir fabriquer une protéine, on passe du langage génétique à un langage protéique.

 

Deux types de virus :

Virus nus : c’est une protéine en grand nombre qui s’auto-assemble pour former une petite coque proteique, la capside, laquelle va renfermer le matériel génétique du virus.

 

« Virus enveloppés ».

en plus de la capside, il y a autour une enveloppe qui est une bi-couche de graisse dans laquelle sont enchâssés plusieurs exemplaires d’une protéine qu’on appelle la protéine de surface. Dans le cas du Sars COV2 cette protéine de surface s’appelle « Spike ».

La protéine « Spike » permet l’ancrage du virus à la surface des cellules qui vont être infectées par ce virus, pour qu’ensuite le virus pénètre dans les cellules et y libère son matériel génétique.

 

Processus

Le virus va injecter dans la cellule qu’il infecte, son matériel génétique.

la cellule infectée va 1-transcrire l’ADN du virus en ARN

puis 2-traduire l’ARN virale en protéines virales.

Les protéines virales vont s’assembler pour reformer la capside,

pour emprisonner du matériel génétique,

aller infecter d’autres cellules, etc…

 

 

Le virus n’est pas autonome.

Le virus n’a pas la capacité lui même de fabriquer ses propres protéines. Il doit injecter son matériel génétique dans les cellules qu’il infecte, et faire en sorte que la machinerie cellulaire de ces cellules infectées, soit détournée à son propre profit.

 

Il y a des virus dont le matériel génétique n’est pas de l’ADN mais directement de l’ARN.

L’étape 1 de transcription est déjà faite.

Le virus injecte son ARN qui est directement traduit par la cellule infectée.

Voilà pourquoi on dit que SARS-Cov2 est un virus à ARN.

 

On a affaire à un virus enveloppé : en plus de la capside qui contient l’ARN,  on a une bi-couche de graisse, à la surface de laquelle se trouve donc un certain nombre d’exemplaires de la protéine Spike, qui permet à ce virus de s’ancrer sur les cellules cibles et de les infecter.

 

 

les différents types de vaccins connus

 

vaccins inactivé : qui consistent à injecter le virus entier.

On l’a inactivé par un traitement chimique.

Inconvénient : ils sont en général assez peu immunogènes, donc il faut potentialiser avec des adjuvants par exemple des sels d’aluminium, du formaldéhyde, et qui ne sont pas forcément des molécules sympathiques, et puis il faut des injections répétées.

 

Vaccin atténué (dit vaccin vivant).

C’est le virus toujours entier, On l’a rendu un petit peu inopérant, mais il n’est pas mort.

Par exemple, on le rend thermosensible, n’est plus capable de se multiplier à la température de notre corps à 37°.

Alors ces vaccins ont l’avantage d’être plus immunogènes que les vaccins inactivés.

ils ont l’inconvénient que l’on prend une part de risque beaucoup plus grande, parce qu’ils ne sont pas morts, ce virus peut s’avérer ne pas être suffisamment atténué, notamment pour des personnes fragiles, des personnes immunodéprimées,

 

vaccins « à protéines recombinantes » :

C’est une protéine qui est fabriquée dans des cellules qui ne sont pas celles qui la fabriquent dans la vraie vie.

Plutôt que d’injecter le virus entier c’est d’injecter une protéine du virus, notamment la protéine de surface, pour pouvoir déclencher la fabrication d’anticorps.

Lorsqu’un virus enveloppé attaque, quelle est la protéine visible de l’extérieur ? C’est la protéine de surface. C’est cette protéine qui va être immunogène.

Et donc si on n’injecte que la protéine, on ne prend pas le risque de donner la maladie

puisqu’on ne met pas le virus entier, atténué, mais par contre on va stimuler de la même manière notre système immunitaire.

Donc on injecte uniquement la protéine de surface. par exemple l’hépatite B : produire en laboratoire la protéine de surface du virus, qu’on va injecter dans des cellules qui vont prendre le gène du virus à leur propre compte, le décoder, fabriquer elle-même la protéine virale

qu’on appellera une protéine recombinante.

Cette protéine recombinante, on va la purifier, on va lui adjoindre un certain nombre d’adjuvants, et on va l’injecter, et à ce moment là, on va donc avoir une protéine vaccinante.

 

 

Dans le cas de la covid-19, un très très grand nombre de vaccins sont dans la course.

 

Alors de quels vaccins s’agit-il ?

  • vaccins inactivés: des vaccins chinois dont Sinopharm. peu immunogènes, injections répétées, ajout d’adjuvants…
  • Certains à protéines recombinantes.

par exemple Novavax  « Medicago, Sanofi-Pasteur sur ce type de vaccins à protéines recombinantes. Donc ce sont des vaccins qui étaient déjà connus, qui avaient déjà été utilisés pour d’autres maladies.

 

 

 

 

Il y a une nouvelle génération de vaccins qui arrive dans le cas de la covid-19.

Ce sont ce qu’on appelle les vaccins génétiques.

 

Les vaccins génétiques consistent à injecter dans les cellules de la personne à vacciner, non pas le virus entier, non pas une protéine du virus, mais une partie de ce matériel génétique

qui détient le secret de fabrication de, par exemple, la protéine Spike, la protéine de surface, donc la protéine immunogène. l’idée est alors de faire fabriquer cette protéine directement par les cellules de la personne que l’on cherche à vacciner.

 

les vaccins à ARN messager.

Le virus SARS-Cov2 est un virus à ARN : on prend donc la partie du matériel génétique qui détient le secret de fabrication de la protéine Spike, un morceau de l’ARN viral : les vaccins à ARN messager.

le matériel génétique que l’on cherche à introduire ne peut pas y pénétrer tout seul. Il va falloir un transporteur : une nanoparticule de graisse dans laquelle est emprisonné ce matériel génétique de SARS-Cov2.

Cette bi-couche de graisse n’aura aucune difficulté à venir fusionner avec la bi-couche de graisse de nos cellules, libérer son contenu – la partie du matériel génétique de SARS-Cov2 qui détient le secret de fabrication de la protéine Spike dans nos cellules qui vont alors prendre cet ARN viral à leur propre compte, le décoder, et fabriquer la protéine Spike: « Pfizer-BioNTech », et « Moderna ».

 

virus recombinant est un adénovirus. C’est quoi un adénovirus ?

« AstraZeneca » « Spoutnik », utilisent comme vecteur du virus recombinant. Comme son nom l’indique, c’est un virus à ADN, son matériel génétique est de l’ADN et cet adénovirus, ce sont des virus qui sont notamment responsables de ce qu’on appelle un état grippal c’est souvent un adénovirus. la partie de son matériel génétique qu’on a éliminé pour le rendre inopérant, pour le désarmer, a été remplacée par une partie du matériel génétique de SARS-Cov2 qui détient le secret de fabrication de la protéine Spike. Ce qui veut dire que cet adénovirus va alors délivrer dans nos cellules du matériel génétique hybride, qui est une partie de son propre matériel génétique, et une partie du matériel génétique de SARS-Cov2. Ça s’appelle un virus recombinant parce qu’on a fait une recombinaison de son matériel génétique,

 

Risques :

– vaccins à ADN : risque d’insertion, et risque d’immunotoxicité

– commun aux vaccins à ARN et à ADN : risque de recombinaison virale.

 

C’est quoi la recombinaison virale ?  les virus peuvent échanger des morceaux de leur matériel génétique l’un avec l’autre, dès lors qu’on introduit du matériel génétique viral volontairement dans des cellules, il suffit que ces mêmes cellules soient infectés par un autre virus de même nature, pour que ces événements puissent se produire entre le matériel génétique vaccinant et le matériel génétique infectant. Et ça va conduire à des virus recombinants. H1N1 est un triple recombinant, puisque c’est un recombinant entre une souche de la grippe aviaire, de la grippe porcine et de la grippe humaine.

Il faut qu’ils soient de même nature mais en plus de la même famille et qu’une cellule soit infectée par deux virus en même temps. Ce qui est extrêmement peu probable

 

 

 

19 JUIN 2021 Samedi soir coulant

Le sam. 19 juin 2021 à 20:45, Eric Langermann <ETL67@protonmail.com> a écrit :

Samedi soir lourd, collant, de temps en temps une brise vient souffler l’espoir d’un répit, mais Samedi soir coulant, qui se repose dans le bout du souffle, comme cette sensation de paix que je peux ressentir quand, en respiration profonde, j’arrive au bout de l’expir, une sorte de havre, de repos, d’oubli, pour mieux encore être en joie de reprendre de l’air, de regonfler les poumons dans la pleine conscience de la Vie qui entre par l’air. L’air c’est la Vie, la Vie dans l’air.

 

Je suis très heureux d’avoir une amie comme toi dans cette existence. Témoin, oui tu es témoin de cette facette de mon existence qui est la raison de ma présence ici et maintenant, je pense cela. Si j’ai survécu à une naissance compliquée, c’est pour une raison. La vie m’a été plus que offerte. Elle est une mission qui m’a été confiée. Comme tous ! Comme tous les vivants ! C’est peut-être, quand on parle de témoin, un témoignage que je suis censé laisser, et je fais partie des passeurs de témoin dans une course de la Vie en équipe.

 

Alors pourquoi depuis 60 ans environ on « sauve » tellement de bébés et de mamans qui ne meurent plus ? Pour quelle raison ? Car il y a une raison ! Une bonne raison ! Ce n’est pas naturel, oui, c’est vrai. Comme le vaccin, qui n’est pas naturel. Mais si on est si nombreux à survivre, et si nombreux aussi à survivre avec nos lacunes, nos névroses, nos handicaps sociaux ou physiques ou mentaux, c’est que la Vie l’a prévu ainsi. Car l’acharnement des égos des humains fait partie du grand plan ! C’est très difficile à admettre quand on constate les génocides. Mais à l’échelle de la vie, ce ne sont que des soubresauts. Je suis de plus en plus certain que toutes ces vies qui se seraient arrêtées sans l’intervention de l’égo du progrès, ça a un sens. Ces vies épargnées cultivent dans la société des normalités qui sont « en retrait » d’un point de vue de la résistance aux maladies et aux perturbations. En tout cas la normalité change, on n’est plus obligé d’être aussi fort. Et cela ouvre la voie à de nouveaux types de « déficiences », qui sont des richesses nouvelles.

 

Sans ces vies fragiles, peut-être que l’humanité aurait fait de trop grands sauts en avant, alors la Vie s’occupe de mettre en place ce qu’il  faut pour remettre le curseur là où il faut; Mais ceux qui meurent ne sont justement pas seulement, pas forcément, ceux qui sont vivants grâce au miracle des progrès de la civilisation.

 

C’est là que la Vie montre son intelligence : elle permet à ces miraculés de vivre par millions d’ajouter leurs particularités dans la Vie ! Jamais autant de personnes que la nature n’aurait pas permis de vivre ne faisaient partie de l’ensemble du collectif ! Ils apportent donc des choses nouvelles, inédites; Et ce n’est pas négatif, car positif et négatif sont des perceptions humaines.

 

Finalement, tout est bien comme cela EST, So Fee écrit ! : »Tout est à sa place et pour au final être parfait à chaque instant dans l’instant 🙏 »

Namaste

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