Les clés de la réussite ne mènent pas seulement les gens bons, elles mènent également à la réussite les projets à intention de nuire et même les plus funestes.

Hitler est un type qui a réussi, très longtemps. Il a énoncé une intention, l’a rendue publique, a incarné son projet, a convaincu les autres, il a développé son projet d’avenir à partir de la situation du présent dans lequel il vivait en exploitant au mieux le contexte de l’époque. Il s’y est tenu, et a profondément aimé ce qu’il faisait.

Evidemment c’est un exemple d’une personne qui a développé une réussite funeste d’une ampleur mondiale. Mais ce que je veux mettre en exergue, c’est que la réussite n’est pas un exercice qui est synonyme de bonne personne.

Et le développement n’est pas non plus synonyme de bonne personne. Bien des entreprises peuvent avoir de la réussite et pourtant répandre la mort sur terre.

Et aussi, ce qui semble une réussite positive aujourd’hui, peut s’avérer négatif ou même mortel demain, quand nous en saurons plus sur les conséquences à long terme d’un produit ou d’un service.

Donc, peut-être qu’il ne faut pas confondre avoir de la réussite et être quelqu’un de bien.