Mois : juillet 2023 (Page 2 of 3)

Livre Modéliser avec la PNL R Dilts – 1 : La Modélisation

C’est quoi la Modélisation, et pourquoi elle est si importante ?

 » Donnez un poisson à un homme et vous le nourrirez une journée. Apprenez-lui à pêcher et il se nourrira toute sa vie «  : La Modélisation, c’est « prendre modèle sur », reproduire, apprendre, assimiler, intégrer, et finalement automatiser le processus dans le subconscient.

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Si un homme « témoin » voit un autre « actif » exécuter une tâche, une figure, un mouvement, un sport, jouer d’un instrument de musique, donner une conférence, quelque soit la compétence, il a, deux choix :

Le rejet, le jugement que ce que fait l’actif est dangereux, irresponsable, tricherie, indu, acheté, magouillé, faux…dans notre société, ce qui n’est pas approuvé par une majorité consensuelle est jugé comme interdit ou à interdire. Ce qui n’entre pas dans la normalité est exclu, condamné, pourchassé. Le « témoin » développera une appréciation négative, ce qui générera opinion négative, rejet, colère, envie, frustration, tristesse, condamnation, tout cela procède de la peur.

Ou alors, il peut entrer dans l’interaction, s’intéresser à l’activité et à la personne. Si l’activité qu’est en train  d’exécuter l’actif lui plait, c’est-à-dire si ça éveille en lui de la joie, le témoin peut observer la manière de faire, la copier, se l’approprier et donc personnaliser la technique, c’est apprendre, assimiler, intégrer. Au bout du processus, l’activité sera « automatisée », il n’aura plus besoin de réfléchir à chaque geste, le processus fera partie des nombreuses programmations du subconscient. Alors, le plaisir de faire l’activité sera une source de joie dans sa vie.

Exemple : Le fils voit son père conduire sa voiture. L’enfant grandit et devenu jeune adulte, il a envie de conduire lui-même. Il va donc apprendre. Au début, jeune conducteur, il devra réfléchir à tous les gestes qu’il faut executer pour conduire une voiture. Au fur et à mesure, il assimile les tâches à executer et se met à conduire de façon « automatique ». Plus tard, il veut conduire une moto. Le principe est le même, le code de la route le même, la technique est différente. Il va alors apprendre plus vite à faire de la moto.

Exemple : Nous avons tous appris à écrire notre prénom de notre main, gauche ou droite; A partir de là, nous avons assimilé une technique, et nous pourrons grossièrement écrire notre prénom sur le sable avec le pouce du pied, ou alors avec un stylo tenu en bouche. Nous n’avons pas besoin de réapprendre le processus, nous l’appliquons seulement de manière différente. Et avec de l’entrainement, nous pouvons devenir ambidextre assez rapidement.

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Le principe de la modélisation repose sur l’assimilation de nouvelles entrées dans notre vie.

Nous avons le choix de rejeter toute chose nouvelle, et de rester là où nous sommes. C’est le cas de toutes les personnes qui ont décidé, souvent de manière inconsciente, qu’il n’y a plus rien à apprendre, qu’ils savent tout, que les idées d’ailleurs sont mauvaises.

Ou alors, nous pouvons nous ouvrir et agrandir notre monde, l’élargir.

idées reçues sur la confiance

L’un des aspects délicats de la confiance est le langage que nous utilisons. Changeons donc trois hypothèses ou perceptions erronées sur la confiance.

1 – l’objectif est d’accroître la confiance. La confiance n’est pas une question de quantité, mais de qualité. Pensez à quelqu’un dans votre vie qui a brisé votre confiance. Ce n’est pas que vous avez baissé un cran votre confiance, non ! vous ne voulez plus lui accorder votre confiance. Nous ne mesurons pas le degré de confiance, mais les personnes. Ainsi, nous faisons confiance aux autres, la confiance n’est pas attachée à la personne ou à un élément extérieur. Ce que nous voulons, c’est accorder notre confiance à des personnes dignes de confiance.

2 – l’idée que nous pouvons construire la confiance. C’est une drôle de façon d’envisager la confiance, car elle vous fait penser que vous avez le contrôle et que vous allez construire quelque chose, alors que ce n’est pas ainsi que cela fonctionne. La confiance se gagne en permanence. La confiance est quelque chose qui vous est donné, qui ne s’acquiert pas. Nul ne peut acheter ou la construire la confiance qu’ont les autres.

3 – La confiance serait une confiance générale, et d’absolu. La confiance est contextuelle et subjective. Donc, vous devriez toujours penser que c’est faire confiance à quelqu’un pour un ou des sujets précis. Même quelqu’un qu’on aime profondément, n’aura pas ma confiance sur tout, et c’est ok : ma conjointe n’est pas moniteur de parachutisme, ce n’est pas à elle que je vais demander conseil pour mon premier saut en parachute.  De même, si plus tard ma conjointe devient moniteur, je lui ferai confiance pour mes sauts en parachute.

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Hypnose : exemples universels d’hypnose commune

Concentration de l’attention sur un point précis (idéal pour commencer une induction hypnotique !)
 Être absorbé par un film, un livre ou une conversation
 Rêvasser et perdre conscience de son environnement
 Pratiquer un sport ou s’adonner à un hobby.

Engourdissement hypnotique
 Faire une boule de neige à mains nues
 Dormir sur un bras ou s’asseoir sur une jambe trop longtemps
 Se faire anesthésier chez le dentiste
 Perdre la conscience de son corps au moment de s’endormir.

Mouvements inconscients
 Lever le bras pour serrer la main de quelqu’un
 Attraper une balle
 Gratter une démangeaison
 Freiner quand vous êtes à l’arrière d’un véhicule
 Taper du pied sur de la musique.

Régression en âge
 Regarder un vieil album de photos
 Sentir une odeur d’enfance
 Discuter généralement de l’école, des jeux de l’enfance, etc.

Hallucination négative (ne pas remarquer quelque chose qui est là)
 Ne pas voir ses clés alors qu’elles sont sur la table devant soi
 Ne pas remarquer le bruit des trains qui passent devant votre maison après y avoir vécu un certain temps.
 Ne pas remarquer ses lunettes sur la tête.

Hallucination positive (imaginer quelque chose qui n’existe pas)
 Imaginer redécorer sa chambre
 « Reconnaître » un ami dans la rue qui s’avère n’être qu’un inconnu
 Avoir des amis imaginaires dans son enfance.

Distorsion du temps
 Expériences du temps qui passe vite : fêtes, vacances, sommeil
 Expériences du temps qui passe lentement : longues files d’attente, regarder une horloge, journées/soirées remplies d’événements différents.

Amnésie
 Ne pas se souvenir du nom de quelqu’un même s’il est sur le bout de la langue.
 Les personnes et les faits que vous avez appris à l’école mais dont vous ne vous souvenez pas.
 Après un bon repas, vous ne vous souvenez généralement pas de chaque ingrédient ; vous appréciez simplement l’ensemble de la nourriture et de la saveur.

Une fois que vous aurez exploré ces exemples, la question suivante pourrait vous être utile : Quels autres exemples pouvez-vous penser à une réponse inconsciente ?

 Apprendre à se faire confiance ?
 Maîtriser une compétence ?
 Vos goûts changent ?
Comment pourriez-vous utiliser le même principe que nous avons utilisé ci-dessus pour susciter n’importe quelle réponse à laquelle vous pouvez penser ?

Le pilote et l’avion, autre version

 

Ne t’est-il jamais arrivé de commander un dessert au restaurant alors que tu avais déjà le ventre plein ? D’avoir entendu cette petite voix te dire « non, je n’ai plus faim, je n’ai pas besoin de dessert », mais tu en prends quand même… 🙂

La connexion corps cerveau. On peut avoir les meilleures intentions du monde, du moment que c’est le cerveau qui dirige, le corps ne va pas répondre. Le cerveau est le logiciel et le corps est la matière.

 

Se rendre compte de ses propres programmations, de ces réactions automatiques est le premier pas vers la rectification de ces programmations erronées. Se rendre compte de cela, c’est prendre du recul sur soi-même, c’est avoir de l’introspection, c’est comme faire un pas de côté par rapport à soi-même et s’observer. Cette observation, c’est une forme de méditation qui permet dans un premier temps de prendre une décision opposée à celle qui est automatisé. Les personnes qui réagissent de façon automatisée reproduisent toujours les mêmes schémas robotisés.

 

Quand j’explique que je pratique la PNL et l’hypnose douce, j’explique que parfois, on peut se rendre compte de schémas réactionnels qui ne nous font pas du bien, ces  » défauts « , mauvaises habitudes, réactions inappropriées ou excessives qui nous rendent les relations ou le quotidien parfois compliqué. Ca peut être de s’énerver vite, de fumer, de grignoter, d’avoir des angoisses, des tics, des tocs, de procrastiner ou au contraire de ne jamais trouver de paix…etc…tout ça correspond à des schémas réactionnels automatiques et inconscients, et la PNL et l’hypnose peuvent aider à les rectifier.

Quand j’expose ceci, j’entends ou je devine régulièrement une idée reçue :  » j’ai peur de ne plus être moi-même si je remets en cause mes façons de fonctionner  » , comme si c’était une manipulation.

On est bien d’accord que ce qui serait critiquable, serait  » tu devrais fonctionner de telle manière dont je te dis de faire  » ? Eh bien, justement, la PNL permet de s’aligner avec ses propres façons de fonctionner, l’idée c’est  » telle façon de fonctionner, qui semble ne pas te convenir vraiment, est-elle en phase avec tes valeurs, avec la personne que tu ES vraiment ?  » et sinon  » voudrais-tu lui donner une autre orientation ? si oui, laquelle, car  tu peux choisir « .

On a tout à fait le droit d’observer ses propres schémas, et le fait de les observer ne va pas changer la personnalité ! C’est une peur infondée, et le simple fait d’observer peut éclairer.

Eviter la culpabilité

La culpabilité est à éviter, car elle empêche d’avancer. La culpabilité, c’est contourner l’action. Le fait de punir n’a jamais été un apprentissage de sagesse : la punition peut éventuellement mener à ne pas reproduire un comportement, mais du moment qu’il n’y a pas d’acquisition de sens, tant que le sens de l’action n’est pas compris, la raison de la « mauvaise » action ne sera pas comprise et la personne vivra dans la frustration, la colère, d’où des addictions ou des comportements d’évitement.

En toute bienveillance

Eviter de juger, pendant juste 2 petites minutes. Ces deux minutes seraient bénéfiques à énormément de personnes. C’est un exercice que je propose en préalable, car on n’arrive pas à avancer dans le jugement, dans le diagnostic, dans l’évaluation. Ils sont tournés vers le passé et vers le déjà-connu.  On n’agit que dans l’action et vers l’inconnu, à savoir le non-déjà-connu.

Identifier ce qui pollue, renforcer ce qui nourrit

D’abord, on va s’appuyer et renforcer tout ce qui nourrit : toutes nos capacités naturelles sont des talents ! Changer le mot capacité par talent, ne coûte rien, mais change le sens !

Ensuite, identifier ce qui ne correspond pas à mon épanouissement, c’est identifier ce qui me pollue, ce qui ne correspond pas à mon vrai moi.

Donc, c’au contraire de la remise en cause de ma personnalité, d’éliminter ce qui nuit à l’expression de mon meilleur moi c’est une affirmation de ma personne !

C’est de meilleures chances de succès de meilleures chances d’être bien avec moi-même et avec les autres, en harmonie.

Identification à des opinions.

Dans le rejet et la méfiance que je rencontre parfois, je ressens une identification à ses opinions et à ses certitudes, aux vérités, qui semblent déstabiliser.  Mais si une certitude me mène à des comportements qui me nuisent, me mène à des idées négatives de la vie ou des autres, dois-je me blâmer ou blâmer les autres en restant arcbouté  à mes certitudes ? Me lamenter, me flageler, ou condamner les autres ?

Le fait de condamner les autres est très courant, et jusqu’au plus haut niveau de l’Etat, même notre Président s’adonne à ce comportement immature.

Car les vérités évoluent ! Une personne qui pense toujours de la même façon sans savoir évoluer est-elle une personne « fiable, sérieuse » ? … OK, si je crois au Père Noël parce que, petit, j’y croyais et qu’il est hors de question de changer de croyance sinon je ne suis plus moi, que pensez-vous de moi ? … Il suffit de se tourner un peu vers soi-même pour se rendre compte qu’une personne qui s’identifie à ses vérités aura du mal dans la vie, car la vérité évolue, et ça s’appelle la maturité.

S’identifier à des vérités, c’est de laisser piloter par des automatismes. Il m’arrive régulièrement d’être contredit par une personne qui me donner un exemple totalement inverse à une de mes croyances. Alors, je change ma croyance, je l’enrichis, et parfois il m’arrive de vraiment l’abandonner. Il est où le problème, finalement, de savoir évoluer ?

L’idée n’est pas de changer les personnes, l’idée est que chacun d’entre nous puisse être beaucoup plus en harmonie avec ses vrais besoins et ses vraies envies, et être moins piloté par des automatismes qui sont parfois erronés.

Il ne va rien se passer dans le corps du moment que le cerveau continue de réagir selon des mêmes automatismes erronés.

Le cerveau pilote énormément de choses mais il comporte parfois des erreurs de programmation. Ce sont par exemple nos mauvaises habitudes. Nous sommes tous sujets à des mauvaises habitudes pas des mauvaises programmations.

Vouloir forcer le corps ne sert à rien sur le long terme, car si les mauvaises habitudes ne sont pas effacées, au bout d’un moment on va se retrouver à nouveau au stade du départ, en ayant en plus générer des frustrations entre-temps.

La PNL et l’hypnose en recours

Pour rectifier un processus automatique, j’utilise la PNL et l’auto-hypnose, des moyens simples et naturels, sans aucun effet indésirable, pour me sentir plus en harmonie avec mon environnement.

Un environnement incertain est source d’identifications

Souvent, je remarque que c’est quand mon environnement est incertain que je m’identifie à mes croyances. Les opinions et certitudes sont des croyances liées à des émotions instables. Alors, je perds mes nerfs et je deviens mes émotions, je les incarne au lieu de les laisser passer.

Ancrage

Il nous faut souvent de l’ancrage, de ne pas avoir besoin de trouver sa place dans l’environnement, mais d’être soi, partout, à tout moment, serein et en paix, dans n’importe quelle situation. Ce n’est jamais une situation qui est porteuse de tension, mais la manière dont nous les vivons. Voilà pourquoi la confiance en soi et l’estime de soi sont essentielles :

Une confiance en soi et non pas en des vérités figées qui sont extérieures et apprises de façon bête et méchante, mais une confiance appropriée. La confiance fait référence au « faire » : avoir le comportement et faire en toute confiance, en toute confidence avec mon être vrai : l’estime.

L’estime de soi, se réfère à l’être. Être soi permet d’être dans la singularité épanouie de la créativité permanente et libérée de Soi.  Visez les artistes, les sportifs, les gens connus et reconnus, qui « brillent de tout leur Être », que ce soit dans la rue ou à la télé.

Le pilote et l’avion

C’est ainsi que tout a commencé, ce jour-là.

Louis m’avait invité à ce dîner, dans ce restau, dans la Krutenau quelque part entre les quais et la rue de Zurich, pour fêter. Fêter quoi, je ne sais plus. Il était venu dans son velours vert, comme à son habitude, fidèle à sa démarche d’ours mal léché et son langage plus que courant. Avec Louis, tu t’appelles « man » ou « belette ». C’est simple, les prénoms, avec Louis. Bref.

Arrivé au moment du dessert, j’en commandais un, une belle coupe, trop profonde et au verre moche, opaque et trop épais, avec sa cuillère trop longue pour les doigts que tu cognes aux pommettes, une glace avec trop de fausse chantilly, enfin un truc plein de sucre, de froid, de gras. Je le savais, la glace allait figer la digestion par l’estomac, puisqu’il fonctionne à 38 degrés, lui, le coquin. Il allait envoyer tout cru les aliments vers le centre d’extraction que sont mes intestins, et au moment de plonger la cuillère dans la coupe, que savais que j’allais recevoir des réclamations sous forme de déficit d’extraction des nutriments. Mais qu’est-ce qui m’a pris de commander ce dessert ? C’est surement la faute à Louis, la faute DE Louis me rectifais-je intérieurement. Après tout, c’est lui qui m’a trainé jusqu’ici, après tout c’est lui qui m’a saoulé durant tout le repas avec ses histoires de cours à distance…

Non, honnêtement je ne pouvais pas dire ça, le seul responsable, c’est moi. Pas besoin de me trouver un coupable, moi en l’occurrence, ça ne sert qu’à éviter de réfléchir au sens de ce que je fais. Oui, le seul responsable, c’est moi. Mais étais-je vraiment responsable, sur ce coup-là ?

J’avais un jour compris, non  j’avais choisi que le mot « responsable » correspond, pour moi, à la notion de répondre d’une capacité, décortiqué en respons-abilité, je suis habilité à répondre de ce sujet, je suis qualifié, ou encore que j’en sais assez pour donner une réponse éclairée.

En commandant ce dessert, j’avais commandé une mauvaise programmation de mon cerveau, j’avais laissé mon cerveau diriger ma vie, et j’arrêtais de manger ce qui me ferait du mal. Ce n’était pas responsable, car c’est pourtant simple : est-ce que l’aliment que je mange me fait du bien, ou bien suis-je piloté par mes automatismes ? Je connaissais la réponse.

Louis, voyant que je ne mangeais pas mon dessert, me questionnait d’un simple levé de menton et de sourcil coordonné, et je lui racontais à peu près ce que je venais de penser, peut-être avec d’autres mots, je ne sais plus, bon on s’en fiche des mots pensés. Tout en commandant deux digestifs, il me racontait à son tour qu’il avait, lui le type le plus intègre que je connaissais, un jour versé dans des automatismes qu’il qualifiait de sectaire. Jeune, ce Louis que je ne connaissais pas encore, et qui ne devait pas avoir la barbe, ni l’érudition, ni la verve, ni le verbe clairs et posés, était tombé dans un extrémisme alimentaire, comme il disait. Joignant le geste sans la parole, il leva son shot à ma santé :

— Tu sais, man, quand j’étais gamin, un voisin avait des poules et de temps en temps, il en attrapait une et lui coupait la tête. J’ai toujours été sensible aux animaux. Mais finalement ce n’est pas ça qui m’avait fait devenir végan » me lancait-il

– tu es vegan ? tu te fous de moi ?

– j’étais vegan, man !

– bon mais alors pourquoi tu l’étais devenu, puisque c’est la question que tu attends ?  »  lui repondais-je,  sachant que si non, il allait me planter là avec le mystère, il était comme ça Louis, à lancer des a sans dire les b.

– eh ben, quelques années plus tard, jeune adulte, je suis tombé sur ces associations qui vilipendaient les élevages d’animaux, les abattoirs et toute l’industrie de la viande…

– oui, le coupaisje, les L52 !

– Mais non, t’es con man, tu fais allusion aux L468, c’était pas eux mais une autre clique du genre

– et tu les as suivis ?

– ouais man, j’étais totalement accro, je suis devenu vegan, un vrai tu sais, ceux qui vivent végan. En fait, tu sais, quand t’es vegan c’est un peu comme une secte, tu perds tes amis en les rendant coupables, tu gagnes des amis qui pensent comme toi et qui sont fréquentables, et à force de tourner en gens qui pensent et font pareil, tu finis pas vivre selon des principes.

– oui, je comprends, mais c’est pas comme ça pour tout ce qui nous parait juste ? y’a plein dee gens qui vivent selon des principes, c’est juste une question de conformité à la normalité du moment, qui évolue avec le temps et les cultures, non ?

– ouais man, je vois man, mais non mec, c’est pas ça ! c’est tout à fait ok d’avoir des convictions et des certitudes, ce qu’on appelle des vérités, et j’te fais r’marquer que les vérités changent au fil de l’existence, sauf pour les imbéciles, donc tu sais qu’une vérité n’est pas LA vérité, méfies-toi de toi ! Nan, là où il faut te méfier c’est quand tu peux pas vivre sans coupables à charger, là faut t’poser des questions man ! quand tes vérités ne sont pas les tiennes, pas vraiment, et qu’elles sont là pour te donner des prétextes. Tu sais, tous ces discours, pro ou anti viande, pro ou anti vax, pro ou anti ceci ou cela, sont juste des simplifications et des appropriations d’idées.

– Ouah, mais comment t’as fait pour en arriver à virer ta cuti ?

– Ben, c’est simple, un jour je me suis dit comme toi,  » c’est pas vraiment moi « . Tu sais man, y’a pas que les automatismes sociaux, comme de prendre un dessert à la fin d’un repas au restau, qui peuvent aller à l’encontre de ce qu’on veut vraiment, mais y’a aussi toutes les vérités ingurgitées qui guident nos actes, lesquels ne sont pas toujours en phase avec ce qu’on veut vraiment !

– Je te suis ! mais tu sais, parfois c’est compliqué de pas respecter les codes sociaux, ça devient des automatismes

– Yes man, je vois, et tout autant, aujourd’hui je ne mange pas de viande, mais je le fais avec joie, et tu peux observer si un type fait ce qu’il fait avec joie ou par conviction ! je n’ai pas besoin de conviction, ni de verser dans une quelconque opposition systématique, car c’est une forme de fuite, aussi !

– Aussi … oui …

Il se faisait tard, Strabourg est un village et sorti de ce quartier, je déambulais seul entre les ruelles étroites où de temps en temps un tramp ronflait. Ca m’avait fait du bien de papoter avec ce type à l’air bourru qui en avait bien plus dans la barbe que je ne l’aurais pensé… tiens, encore une idée que j’avais reçue, finalement, dont je me débarrassais à l’instant même….mince, j’avançais vers ce qu’on appelle la sagesse ? … tourner à la rue de la Paix, entrer dans l’impasse du Ciel…

 

 

Recherche du bonheur, libre-arbitre et collisions émotionnelles

Tous nos actes sont dirigés par la recherche plaisir et le rejet du déplaisir, ce en quoi nous n’avons pas de libre-arbitre, nous explique Baruch Spinoza.

A y songer, tous les actes, les moindres, que je choisis de faire, sont dirigés par la recherche du bien-être et par le rejet du mal-être.

Ce processus est même inscrit dans mon corps, lequel respire, répare, transpire, se repose ou s’agite en fonction de cette même recherche de bien-être.

Cette même orientation est inscrite aussi dans mon subconscient, et même y compris dans mes « défauts » : tout est dirigé par un besoin vital de Vie. Les addictions, mauvaises habitudes, et même les états psychiques dépressifs ou associés ont une intention positive, parfois de sauvegarde.

Bref, toute ma vie est dirigée par la recherche du bien-être.

Quand ça déraille

Mais alors qu’en est-il de ces actions que j’accomplis contre cette recherche du bien-être ?

Par exemple, beaucoup de personnes exécutent un travail qui ne répond par à cette recherche. Et trop de personnes à mon goût exécutent un travail qui leur procure du mal-être.

Mais sans aller au travail, on peut commencer par reprendre tous les actes du quotidien que nous avons appris à exécuter par une injonction venue de l’extérieur. Je pense ici à toutes les choses que je fais par tradition familiale, sociale, religieuse, tout ce qui relève des actes partagés par une communauté.

Pour chaque acte, depuis le réveil jusqu’au coucher, qu’est-ce qui répond au bien-être ? et qu’est-ce qui n’y répond finalement pas vraiment ? Qu’est-ce qui ne me correspond pas, à moi la personne que je suis ?

Certaines activités peuvent être très épanouissantes pour les uns, sans qu’elles ne n’activent en moi les hormones qui correspondent au bien-être, à la sérénité, à un sentiment de plénitude.

Quand les choix inappropriés ne sont pas conscients

Nombre de personnes font des choses par « tradition » : toutes les choses qu’on fait « parce que c’est comme ça », qui pour certaines ne nourrissent pas notre contentement personnel, vraiment personnel. On peut ainsi faire tout un tas de choses par tradition familiale, ou même se marier et mener une vie à l’encontre de cette nourriture du bien-être. Et on peut même défendre des activités qui nous nuisent ! Vous en avez certainement rencontré, des personnes qui défendent bec et ongle des activités qui leur nuisent. Et vous, aussi, et moi aussi …

Quand nous évoluons, il faut savoir évoluer dans nos actions

Nous évoluons tous, plus ou moins rapidement et plus ou moins intensément, au fil de l’existence. La vie est une école du Vivre. Justement, de savoir laisser derrière soi les actions, souvent des habitudes d’ailleurs, qui ne correspondent plus, c’est savoir continuer de nourrir le sentiment de bien-être avec d’autres aliments, des aliments adaptés à notre évolution.

Par exemple, celui de l’environnement de vie. On n’a pas les mêmes activités dans un pays chaud que dans un pays nordique. Ca tombe sous le sens, non ? Eh bien il en est de même avec l’âge, avec le métier, qui peut exiger des ressources différentes, ou des horaires de travail, etc… la charge mentale d’un ingénieur n’est pas identique à celle d’un ouvrier, l’ouvrier aura certainement plus de latitude dans ses activités de loisirs que l’ingénieur qui devra faire attention à son hygiène de vie s’il veut rester performant.

Autre exemple, avec l’âge, les habitudes alimentaires doivent évoluer, on ne peut pas manger à 60 ans comme une personne de 20 ans, ce serait surcharger le système digestif, et donc par ricochet l’équilibre des hormones, l’expression neuronale, la clarté d’esprit, le système immunitaire… La performance au travail et dans les loisirs n’est pas la même, les vieux sont endurants tandis que les jeunes sont explosifs, donc les aptitudes sont complémentaires mais pas identiques.

Bref, adapter son équilibre est un exercice permanent de créativité.

Alors, c’est la dysharmonie

Si ce qu’une personne fait (execute) est très loin de ce qui nourrit son bien-être, que ce soit par exemple au travail ou bien à la maison, ou les deux, et si ça se répète, à force cette dysharmonie va finir par créer frustration, mal-être, renfrognement, aigreur, laisser-aller, désintéret, et cela peur mener à un état dépressif, au burn-out, au bore-out etc…

Comment s’en sortir : des pistes

D’abord, on peut, c’est ce qu’on fait parfois en coaching, étudier toutes les actions d’une journée et les passer au tamis du bien-être : répond ou ne répond pas ? Et ce qui ne répond pas n’est pas « mauvais », mais on découvrira à quelle bonne intention tout correspond, car tout répond à une intention positive, simplement parfois, on va réorienter.

On ne peut pas totalement échapper à certaines activités qui ne sont pas spontanément nourrissantes pour notre recherche de bien-être. Mais on peut voir quelle part de bien-être se trouve dans chaque moment de Vie. Il existe des personnes qui (ont appris à) sont heureuses alors qu’elles sont en prison à vie ! Impressionnant, non ? Ce sont notamment des gens qui, sachant qu’ils ne sortiront jamais, ont pris le parti de chercher à bien vivre leur condition et ont non seulement trouvé mais ont dépassé cet objectif en trouvant le bien-être ! Ce sont des exemples à suivre dans des conditions moins extrèmes : un travail alimentaire, une famille « toxique », un environnement de vie bruyant.

Agir

Mais il y a aussi des moyens d’agir ! On peut tout d’abord s’éloigner des médias et réseaux qui génèrent des émotions négatives ! L’argument « oui mais c’est important de savoir ce qui se passe dans le monde » n’est pas valable pour moi : à quoi ça sert de se miner d’émotions négatives ? Et puis, si déjà vous voulez savoir ce qui se passe dans le monde, comment vous justifiez de vous intéresser très très majoritairement à des news horribles, des crimes, des catastrophes, et si peu en belles nouvelles ? Chacun a le choix ! Usez-en !

Ensuite, on peut quitter un cercle d’amis qui est toxique. On peut manger sainement. On peut aller se coucher plus tôt. On peut s’arrêter de temps en temps et apprendre à observer des temps de silence, juste un peu de temps d’arrêt. On peut lire. On peut s’intéresser à d’autres choses. On peut écouter l’autre. Ecouter la Vie. … on peut faire des choix, ils nous appartiennent.

Ensuite, même au travail, on peut trouver des moyens de mieux vivre son quotidien : par exemple, relativiser : ce n’est QUE le travail ! Rien n’est grave au travail ! J’entends trop souvent « c’est facile à dire », eh bien ma réponse est « le sujet n’est pas de le dire, mais de le faire, as-tu essayé déjà une centaine de fois ? si c’est non, alors commence aujourd’hui ! »

 

 

 

Utiliser la posture dans des moments déstabilisants

Un bon moment pour utiliser une posture de pouvoir est lorsque vous êtes confronté à une « situation de menace sociale », par exemple à un moment où vous pensez que vous pourriez être jugé. Il peut s’agir d’un entretien d’embauche, d’un rendez-vous galant, lors d’une prise de parole en public, lorsque vous devez avoir une conversation difficile avec quelqu’un, lors d’une rencontre avec de nouvelles personnes.

Avant d’entrer dans la situation, peut-être dans les toilettes où personne ne peut vous voir, tenez-vous debout ou assis : debout, la tête haute, les bras écartés, peut-être sur les hanches, en posant comme la personne la plus confiante du monde. Rappelez-vous que cela va instantanément réduire votre taux d’hormones de stress et augmenter votre taux de testostérone.

Ensuite, lorsque vous êtes réellement dans la situation, sans être trop exagéré, gardez la tête haute et gardez une posture ouverte. Vous verrez à quel point vous vous sentirez plus confiant et plus détendu.

Les postures, les hormones et les émotions

Lorsque vous êtes triste, en colère ou heureux, vous avez tendance à avoir l’air triste, en colère ou heureux.

Mais ce qui va vous intriguer, c’est que le psychologue Paul Eckmann a découvert que, quelle que soit la culture dans laquelle vous êtes né, même dans une culture très éloignée qui n’a jamais eu de contact avec d’autres cultures, si vous êtes triste, vous avez tendance à regarder vers le bas, à rapetisser votre corps en croisant les bras, ou à pleurer.

En revanche, quand on est heureux, on a tendance à sourire et à regarder vers le haut.

Quand on se sent courageux et confiant, on a l’air courageux et confiant, et quand on a peur, on a l’air d’avoir peur.

En d’autres termes, les expressions faciales et les postures corporelles, ou ce que l’on pourrait appeler le « langage corporel » des émotions, sont universelles et solidement ancrées, plutôt que culturellement déterminées ou apprises. Les expressions et les postures corporelles associées à la peur, au bonheur, à la colère… ou à toute autre émotion… sont universelles.

Le langage universel des émotions

Ainsi, lorsque vous êtes confiant, vous adoptez des postures corporelles ouvertes et vous regardez vers le haut.  Imaginez une personne assise à un bureau, les pieds posés sur le bureau, assise en arrière avec les mains jointes derrière la tête – c’est un regard confiant. Bien sûr, vous pouvez avoir l’air sûr de vous debout ou assis. Imaginez maintenant quelqu’un qui regarde le sol, les bras croisés comme s’il se protégeait.

Dans une posture, vous êtes agréable, ouvert et occupez l’espace, et dans l’autre, vous essayez de vous rapetisser, littéralement comme si vous ne vouliez pas être là, ou si vous aviez l’impression que vous ne devriez pas être là du tout.

Ainsi, lorsque nous ressentons une émotion, nous avons tendance à nous présenter d’une certaine manière. Mais ce n’est pas tout.

La soirée cocktail

Lorsque nous animions notre atelier d’hypnose avancée en direct (il est désormais en ligne), nous terminions par un exercice amusant appelé « la soirée cocktail ». Les participants étaient mis par deux et chacun recevait une carte sur laquelle était inscrite une émotion. Ainsi, par exemple, la personne A pouvait avoir écrit « triste » sur sa carte, tandis que la personne B pouvait avoir écrit « confiante » sur sa carte. On leur a ensuite demandé de parler pendant quelques minutes du temps qu’il faisait, de l’endroit où ils aimeraient aller ou des vacances qu’ils avaient passées. Mais ils devaient parler avec les expressions faciales et la posture du corps correspondant à l’émotion inscrite sur leur carte. Ainsi, la personne A ayant la carte « triste » devrait discuter en ayant l’air triste et déprimé, la tête baissée, la voix triste, etc. Pendant ce temps, la personne B, avec la carte « confiant », discuterait du temps qu’il fait ou des vacances en se montrant aussi confiant que possible, en adoptant une posture ouverte, en levant la tête, en souriant, etc… Après quelques minutes de conversation « dans le personnage » ou, devrais-je dire, dans le personnage de la carte d’émotion qui leur a été donnée, on leur a demandé d’échanger leurs cartes tout en gardant les mêmes expressions faciales et la même posture corporelle. Ainsi, la personne qui avait l’air triste devait continuer à avoir l’air triste, mais essayer de communiquer comme si elle se sentait vraiment confiante, tandis que l’autre personne devait continuer à avoir l’air vraiment confiante, mais parler comme si elle était vraiment déprimée… Comme vous pouvez l’imaginer, avec une salle pleine de gens, cela devenait assez hystérique.

Les effets du « jeu d’acteur : Cet exercice nous a permis de constater deux choses importantes. Tout d’abord, nos élèves commençaient à ressentir réellement l’émotion qu’ils jouaient. Ainsi, les personnes « tristes » avec des expressions et des postures tristes commençaient à se sentir réellement négatives, tandis que les personnes avec les cartes « confiant », « heureux » ou « en colère » commençaient également à se sentir ainsi. Deuxièmement, il était pratiquement impossible d’échanger des cartes et de maintenir une posture corporelle et une expression faciale confiantes tout en étant triste ou effrayé. Notre physique et la manière dont nous l’exprimons sont donc influencés par les émotions que nous ressentons. Mais cela fonctionne aussi dans l’autre sens.

La voie à double sens

La façon dont nous nous tenons et l’expression de notre visage peuvent également nous faire ressentir une certaine émotion, comme l’ont montré les recherches scientifiques. Il a même été constaté que le fait de se forcer à regarder d’une certaine manière pendant quelques minutes seulement peut modifier l’équilibre de certaines hormones. Il s’agit donc d’un phénomène puissant. Si vous observez des personnes en train d’interagir, certaines auront l’air puissantes – même si elles sont physiquement petites, elles auront toujours l’air confiantes et sûres d’elles.

Les chercheurs en psychologie se sont récemment intéressés à la question de savoir s’il était possible d’amener les gens à éprouver des sentiments et des pensées spécifiques en les amenant à se comporter d’une certaine manière. La réponse est oui. Par exemple, lorsque des personnes sont artificiellement amenées à sourire – on leur demande de tenir un crayon longuement entre leurs dents pendant qu’elles effectuent une tâche – elles se disent plus satisfaites de leur tâche et plus optimistes en général. Cela signifie que le simple fait de faire travailler les « muscles du sourire » du visage peut aider les gens à se sentir mieux.

On a également constaté que les adolescents qui parlent de ce qu’ils veulent faire à l’avenir se sentent beaucoup plus confiants dans leur capacité à atteindre leurs objectifs lorsqu’ils en parlent assis en position verticale, en regardant vers le haut.

Ce que j’ai appris

Depuis que j’ai pris connaissance de cette étude, je fais attention à ne pas trop me pencher sur mon ordinateur ou à ne pas regarder vers le bas pendant de longues périodes lorsque j’envoie des SMS. Ce que nous faisons de notre corps pendant la journée a des effets directs et immédiats sur notre psychologie et sur notre vie en général.

La power pose de Amy Cuddy : + 20% de testostérone en 2 minutes

Les hormones

La façon dont vous vous asseyez ou vous tenez peut augmenter votre taux de testostérone et simultanément diminuer votre taux de cortisol. La psychologue sociale Amy Cuddy, de la Harvard Business School, a montré que l’adoption d’une « power pose » – la posture de confiance classique, corps ouvert, bras tendus, tête haute – pendant deux minutes peut augmenter le taux de testostérone de 20 % !!!

La testostérone est associée à la confiance en soi et à la domination sociale, bien sûr, mais une telle posture de puissance réduit également le stress (mesuré par les niveaux de cortisol dans la salive). Ainsi, lorsque vous vous sentez plus confiant, vous vous sentez aussi, bien sûr, plus détendu. Cuddy recommande même d’adopter une posture de puissance pendant deux minutes dans la salle de bains avant un entretien d’embauche et, en fait, cela a même été testé en laboratoire ! Cuddy a demandé à des sujets de se soumettre à un entretien de cinq minutes avec des intervieweurs impassibles et inamicaux. En tout anonymat et au hasard, on a demandé à certains participants d’adopter des postures de puissance pendant deux minutes avant l’entretien, et à d’autres d’adopter des postures de faible puissance pendant deux minutes. Puis les entretiens ont été filmés. Les personnes qui ont visionné les vidéos sans rien savoir de l’étude ont toutes déclaré qu’elles embaucheraient les personnes interrogées qui avaient adopté la pose de confiance juste avant l’entretien. Elles ont décrit ces personnes comme étant « confiantes, passionnées, enthousiastes, captivantes, intéressantes, à l’aise et authentiques ». Une belle récompense pour une pose de deux minutes !

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