Ne t’est-il jamais arrivé de commander un dessert au restaurant alors que tu avais déjà le ventre plein ? D’avoir entendu cette petite voix te dire « non, je n’ai plus faim, je n’ai pas besoin de dessert », mais tu en prends quand même… 🙂
La connexion corps cerveau. On peut avoir les meilleures intentions du monde, du moment que c’est le cerveau qui dirige, le corps ne va pas répondre. Le cerveau est le logiciel et le corps est la matière.
Se rendre compte de ses propres programmations, de ces réactions automatiques est le premier pas vers la rectification de ces programmations erronées. Se rendre compte de cela, c’est prendre du recul sur soi-même, c’est avoir de l’introspection, c’est comme faire un pas de côté par rapport à soi-même et s’observer. Cette observation, c’est une forme de méditation qui permet dans un premier temps de prendre une décision opposée à celle qui est automatisé. Les personnes qui réagissent de façon automatisée reproduisent toujours les mêmes schémas robotisés.
Quand j’explique que je pratique la PNL et l’hypnose douce, j’explique que parfois, on peut se rendre compte de schémas réactionnels qui ne nous font pas du bien, ces » défauts « , mauvaises habitudes, réactions inappropriées ou excessives qui nous rendent les relations ou le quotidien parfois compliqué. Ca peut être de s’énerver vite, de fumer, de grignoter, d’avoir des angoisses, des tics, des tocs, de procrastiner ou au contraire de ne jamais trouver de paix…etc…tout ça correspond à des schémas réactionnels automatiques et inconscients, et la PNL et l’hypnose peuvent aider à les rectifier.
Quand j’expose ceci, j’entends ou je devine régulièrement une idée reçue : » j’ai peur de ne plus être moi-même si je remets en cause mes façons de fonctionner » , comme si c’était une manipulation.
On est bien d’accord que ce qui serait critiquable, serait » tu devrais fonctionner de telle manière dont je te dis de faire » ? Eh bien, justement, la PNL permet de s’aligner avec ses propres façons de fonctionner, l’idée c’est » telle façon de fonctionner, qui semble ne pas te convenir vraiment, est-elle en phase avec tes valeurs, avec la personne que tu ES vraiment ? » et sinon » voudrais-tu lui donner une autre orientation ? si oui, laquelle, car tu peux choisir « .
On a tout à fait le droit d’observer ses propres schémas, et le fait de les observer ne va pas changer la personnalité ! C’est une peur infondée, et le simple fait d’observer peut éclairer.
Eviter la culpabilité
La culpabilité est à éviter, car elle empêche d’avancer. La culpabilité, c’est contourner l’action. Le fait de punir n’a jamais été un apprentissage de sagesse : la punition peut éventuellement mener à ne pas reproduire un comportement, mais du moment qu’il n’y a pas d’acquisition de sens, tant que le sens de l’action n’est pas compris, la raison de la « mauvaise » action ne sera pas comprise et la personne vivra dans la frustration, la colère, d’où des addictions ou des comportements d’évitement.
En toute bienveillance
Eviter de juger, pendant juste 2 petites minutes. Ces deux minutes seraient bénéfiques à énormément de personnes. C’est un exercice que je propose en préalable, car on n’arrive pas à avancer dans le jugement, dans le diagnostic, dans l’évaluation. Ils sont tournés vers le passé et vers le déjà-connu. On n’agit que dans l’action et vers l’inconnu, à savoir le non-déjà-connu.
Identifier ce qui pollue, renforcer ce qui nourrit
D’abord, on va s’appuyer et renforcer tout ce qui nourrit : toutes nos capacités naturelles sont des talents ! Changer le mot capacité par talent, ne coûte rien, mais change le sens !
Ensuite, identifier ce qui ne correspond pas à mon épanouissement, c’est identifier ce qui me pollue, ce qui ne correspond pas à mon vrai moi.
Donc, c’au contraire de la remise en cause de ma personnalité, d’éliminter ce qui nuit à l’expression de mon meilleur moi c’est une affirmation de ma personne !
C’est de meilleures chances de succès de meilleures chances d’être bien avec moi-même et avec les autres, en harmonie.
Identification à des opinions.
Dans le rejet et la méfiance que je rencontre parfois, je ressens une identification à ses opinions et à ses certitudes, aux vérités, qui semblent déstabiliser. Mais si une certitude me mène à des comportements qui me nuisent, me mène à des idées négatives de la vie ou des autres, dois-je me blâmer ou blâmer les autres en restant arcbouté à mes certitudes ? Me lamenter, me flageler, ou condamner les autres ?
Le fait de condamner les autres est très courant, et jusqu’au plus haut niveau de l’Etat, même notre Président s’adonne à ce comportement immature.
Car les vérités évoluent ! Une personne qui pense toujours de la même façon sans savoir évoluer est-elle une personne « fiable, sérieuse » ? … OK, si je crois au Père Noël parce que, petit, j’y croyais et qu’il est hors de question de changer de croyance sinon je ne suis plus moi, que pensez-vous de moi ? … Il suffit de se tourner un peu vers soi-même pour se rendre compte qu’une personne qui s’identifie à ses vérités aura du mal dans la vie, car la vérité évolue, et ça s’appelle la maturité.
S’identifier à des vérités, c’est de laisser piloter par des automatismes. Il m’arrive régulièrement d’être contredit par une personne qui me donner un exemple totalement inverse à une de mes croyances. Alors, je change ma croyance, je l’enrichis, et parfois il m’arrive de vraiment l’abandonner. Il est où le problème, finalement, de savoir évoluer ?
L’idée n’est pas de changer les personnes, l’idée est que chacun d’entre nous puisse être beaucoup plus en harmonie avec ses vrais besoins et ses vraies envies, et être moins piloté par des automatismes qui sont parfois erronés.
Il ne va rien se passer dans le corps du moment que le cerveau continue de réagir selon des mêmes automatismes erronés.
Le cerveau pilote énormément de choses mais il comporte parfois des erreurs de programmation. Ce sont par exemple nos mauvaises habitudes. Nous sommes tous sujets à des mauvaises habitudes pas des mauvaises programmations.
Vouloir forcer le corps ne sert à rien sur le long terme, car si les mauvaises habitudes ne sont pas effacées, au bout d’un moment on va se retrouver à nouveau au stade du départ, en ayant en plus générer des frustrations entre-temps.
La PNL et l’hypnose en recours
Pour rectifier un processus automatique, j’utilise la PNL et l’auto-hypnose, des moyens simples et naturels, sans aucun effet indésirable, pour me sentir plus en harmonie avec mon environnement.
Un environnement incertain est source d’identifications
Souvent, je remarque que c’est quand mon environnement est incertain que je m’identifie à mes croyances. Les opinions et certitudes sont des croyances liées à des émotions instables. Alors, je perds mes nerfs et je deviens mes émotions, je les incarne au lieu de les laisser passer.
Ancrage
Il nous faut souvent de l’ancrage, de ne pas avoir besoin de trouver sa place dans l’environnement, mais d’être soi, partout, à tout moment, serein et en paix, dans n’importe quelle situation. Ce n’est jamais une situation qui est porteuse de tension, mais la manière dont nous les vivons. Voilà pourquoi la confiance en soi et l’estime de soi sont essentielles :
Une confiance en soi et non pas en des vérités figées qui sont extérieures et apprises de façon bête et méchante, mais une confiance appropriée. La confiance fait référence au « faire » : avoir le comportement et faire en toute confiance, en toute confidence avec mon être vrai : l’estime.
L’estime de soi, se réfère à l’être. Être soi permet d’être dans la singularité épanouie de la créativité permanente et libérée de Soi. Visez les artistes, les sportifs, les gens connus et reconnus, qui « brillent de tout leur Être », que ce soit dans la rue ou à la télé.