On trouve de l’assurance dans le travail, un cadre, des certitudes, des valeurs, des façons de faire … servies sur un plateau, il suffit de faire comme il est prescrit.
Cependant, tout ceci correspond seulement aux valeurs, certitudes, façons de faire du patron ou des managers.
En embrassant pleinement ces items, nous laissons de côté les nôtres. Ca fait partie du package. D’ailleurs, même les indépendants doivent se conformer à certaines façons de faire qui ne sont pas les leurs.
Trouver son équilibre dans un environnement de travail est parfois difficile. Aujourd’hui, on nous demande moins d’executer des tâches que d’avoir des attitudes. Les tâches ont été confiées à des machines. On ne nous demande pas non plus de réfléchir. On nous demande d’agir intellectuellement selon un code, celui de l’entreprise, celui des méthodes de management, des processus industriels.
Tout ça est « normal » … tant que l’on conserve sa partie « moi je ». Je peux laisser ce « je » de côté pendant mes heures de travail, mais il est important de s’octroyer des pauses, des moments à soi, pour le « je », des bouffées d’oxygène. Et avant et après le travail, être soi. Ceci implique qu’il y ai un « avant » et un « après » le travail !
Mais ça ne suffit pas. L’idée des approches orientales et naturaliste est de mettre de l’équilibre dans chaque journée : composer sa journée. Y intégrer l’affection des relations proches, le rire, la créativité, la distraction, le silence, le rêve, un sommeil de qualité aux heures du sommeil, une vie spirituelle.
La vie spirituelle ne veut pas dire religion ! cela peut parfaitement être de parler à ses fleurs ou de cultiver une « foi » qui nous grandit, saine et vivante.
La foi n’est pas une croyance, c’est une évidence. On peut avoir foi en la grandeur de l’univers, ou foi en la puissance étrange et pourtant manifeste des relations à distance, peu importe, quelque chose en lequel on croit sans avoir besoin de croire, sans justification, c’est intime et sincère.