Voilà tant d’années que mon coeur est à l’abandon, tant d’années que je l’ai délaissé au profit du cerveau, des mots, des réflexions, des livres et des pensées.
Je voudrais tant me reposer entre les bras de ton amour, me coucher sur la chevelure de tes tendres pensées, tes émocoeurs et tes bisous au téléphone et ceux pour de vrai qui tracent des sillons de douceur dans les champs de mon absence,
Coeur labouré de violences ordinaires, je voudrais tant me sentir au chaud dans le foyer de ce doux feu de lien affectif aux senteurs de cannelle et de mandarine, les épices du désir reposant dans les bols vibrants, nous deux en chien de fusil dans le canapé devenu trop petit soudain.