Mois : septembre 2022 (Page 3 of 3)

L’expérience de Vie pour la ressentir

L’expérience de Vie pour la ressentir

C’est dans la matière que je fais cette expérience de Vie. Je peux ressentir la Vie au travers de la matière. La matière me permet de ressentir la Vie. La Vie, elle, n’a pas besoin de ressentir ou d’être ressentie. Elle EST, c’est tout ! Elle n’a aucun besoin, n’a pas besoin de but.

La matière dans laquelle je suis actuellement me permet de ressentir la Vie. C’est une expérience unique, riche, et je suis heureux de la ressentir à chaque instant si je veux la ressentir. Il suffit de me tourner vers elle, vers la Vie en moi, pour la ressentir.

Par moments, elle est tapie au fond de moi, quand je suis submergé par les émotions, ou alors quand je suis submergé par les pensées, la réflexion, ou encore par les préoccupations matiérialistes.

Mes convictions peuvent même m’éloigner de cette perception de la Vie en moi. Cette perception devient alors subtile, non pas parce que la Vie est faible, mais parce que moi j’ai mis des barrières : le manque d’ouverture d’esprit, l’absence ou l’incapacité d’introspection.

Pourtant, la Vie est toujours là, disponible. Elle peut être ressentie à chaque instant. Pas besoin d’aller au bout du monde pour ça. Pas besoin d’argent pour ça. Pas besoin de connaissance, ni de reconnaissance. Juste être soi !

Certaines personnes n’ont pas à se « connecter » avec la Vie en eux, ils la vivent de manière différente, dans l’action. Selon nos métaprogrammes, nous avons ou non besoin de nous arrêter, ou d’être dans l’action, d’être sérieux ou léger, etc…

L’important c’est que la Vie puisse être libre en nous, puisse bouger, s’exprimer. C’est ce qui rend une personne vivante, ce qui forme l’aura, l’eclat des yeux, c’est ce qui fait nos connexions intenses avec n’importe qui.

L’hôtel de la Vie, l’hôte est l’hôte.

L’hôtel de la Vie, l’hôte est l’hôte.

Le mot hôte veut dire à la fois celui qui accueille et celui qui est accueilli : ce n’est pas un hasard . Pour que la Vie se sente bien en moi, je respecte la matière, pour qu’elle soit un bon hôte pour l’énergie de Vie, qui est son hôte. Voilà pourquoi respecter le corps est important.

Je peux lui donner une nourriture saine : l’alimentation est une chose, mais la manière est encore plus importante. Manger dans une bonne ambiance a plus d’effets favorables qu’une alimentation bio; De la même manière, respirer de façon saine, profondément par le ventre, en allongeant l’expir, alimente tout le corps d’un oxygène d’une meilleure énergie, même si l’air n’est pas celui des montagnes.

Evidemment, un environnement sain, c’est à dire une nourriture en air, aliments, et spiritualité sains, facilite l’investissement d’une énergie de Vie forte.

Le corps vieillit, et il va mourir, la Vie est son invitée, et je suis la Vie tout autant que je suis son hôte.

Quel moine es-tu ? une fable sur la rumination

Quel moine es-tu ?

 

Il était une fois, dans le Japon médiéval, deux moines. Ils appartenaient à un ordre qui avait des interdictions très strictes en ce qui concerne les convenances sexuelles. Il leur était interdit de parler des femmes, de parler aux femmes, de penser aux femmes ou de les regarder. Et certainement pas de toucher les femmes !

Un jour, ces deux moines ont reçu l’ordre de se rendre à pied dans un autre monastère situé à quelques kilomètres de là. Le temps était horrible et la route était détrempée.

À quelques kilomètres de là, la route prend un virage. Au moment où les moines prennent le virage, ils sont confrontés à une vision d’une telle beauté qu’ils sont arrêtés dans leur élan par la boue et la pluie.

Une belle femme portant un somptueux kimono orange, manifestement neuf, se tenait sur le bord de la route. Elle voulait traverser la voie boueuse, mais elle ne voulait certainement pas salir son resplendissant kimono.

Soudain, sans un mot, l’un des moines s’approche de la femme, la soulève, lui fait traverser doucement la route et la repose. Elle remercia le moine et sourit, et les deux moines continuèrent leur chemin. Mais l’autre moine était profondément choqué.

Ils continuèrent à marcher sous la pluie pendant plusieurs kilomètres, et finalement le moine choqué retrouva sa voix. Il se tourna vers le premier moine et lui dit : « As-tu la moindre idée ? Sais-tu seulement ce que tu as fait là-bas ? Non seulement tu as regardé une femme… tu t’es approché d’elle ! Tu l’as prise dans tes bras ! Tu l’as portée sur la route ! Je ne peux pas le croire ! »

Le premier moine se tourne calmement vers le premier moine et répond : « Tu as raison. J’ai regardé la femme directement. Je me suis approché d’elle. Je l’ai prise dans mes bras et je l’ai portée à travers ce chemin boueux. Mais je l’ai ensuite redescendue. Toi, mon ami, tu la portes encore. »

 

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