Le cerveau nous offre l’hormone du plaisir, la dopamine, quand nous éprouvons du plaisir. Seulement il y a différentes manières d’obtenir cette dopamine :
La Dopamine de l’aboutissement
Par exemple, une dopamine saine serait par exemple le plaisir d’avoir réussi à faire un bon pain. Ce n’est pas si évident de faire du pain soi-même, ça peut prendre des centaines d’essais ; Ou encore, de résussir à gravir une montagne; Ou encore de réussir à jouer un morceau de piano pour une personne qui apprend.
Ces mêmes évènements peuvent ne rien déclencher chez les autres, voilà pourquoi on va chercher, en coaching, à déterminer ce qui VOUS convient, ce n’est pas le coach qui vous dira quoi faire en fonction d’un profil donné. Bref.
La dopamine du riche
On peut aussi trouver de la dopamine à l’issue de comportements qui sont destructeurs. Malbouffe, alcool, drogue, jeux d’argent, mises en danger volontaires etc.. sont autant de sources de plaisir qui sont destructrices : du corps, du lien, des relations… Chaque personne choisit, on n’est pas dans le jugement, mais généralement, ce sont des comportements compensatoires de mal-être.
Dopamine à haute dose, paradis éphémère
Devant une poussée de dopamine, le corps est submergé de plaisir, parfois on ne prend même pas l’attention pour en prendre conscience. C’est un plaisir de vagues hautes.
L’effet de manque
Si j’ai réussi à jouer un morceau de musique sur mon piano après tant d’effort, le plaisir que je vais ressentir au travers de la dopamine va durer un certain temps, puis va faiblir. Pour retrouver de la dopamine, je vais donc devoir apprendre encore un autre morceau, faire les efforts nécessaires. On comprend donc aisément qu’il est plus facile de recourir à des sources de plaisir moins laborieuses. Une fois de plus, pas de jugement.
L’attachement au plaisir
Nous sommes dans une société de plaisirs. Nous sommes sans cesse sollicités autour de la notion de plaisir-immédiat, le plaisir de la consommation, et la recherche de dopamine est devenu une drogue, on a peur de manquer. Ainsi, il nous devient impossible de vivre calmement, sans cette dose de dopamine permanente.
Réapprendre à vivre calmement
Se poser, réapprendre le silence, s’éloigner du bruit des réseaux et des médias, reprendre contact avec la nature, nous apporte aussi du plaisir. Un plaisir différent, plus profond, celui de reprendre contact avec nos sensations au repos.
Dopamine de l’Être
Mais le calme et le silence, le fait se rester en retrait et de faire les choses d’une manière plus simple, moins instinctive, nous permettent de prendre conscience de notre corps, de nos sensations, on descend à un niveau plus subtil. S’ouvre alors la spiritualité, les sentiments profonds d’amour, les sensations d’être en connection profonde, et on peut ressentir alors des vagues de joie, plus fines, nous faire voyager comme dans des rêves choisis, éveillés.