La culture nous donne des repères, des jalons, et nous aide à partager des repères et même des concepts communs, collectifs.
La culture est une notion vaste dans laquelle chacun mettra ses composantes. De l’art à l’agriculture, elle passe par les traditions, les habitudes, les manières de se comporter collectives, et la langue, élément fondamental qui permet à un groupe d’humains de partager et propager une culture, les concepts.
Cependant, les cultures nous limitent. Elles limitent par les concepts qu’elle autorise les humains à penser, agir, ouvrir l’esprit à des notions qui ne font pas partie du champ admis de la culture. Ce qui est en dehors du cadre d’une culture est étranger à cette culture, et l’étranger n’est pas bien reçu, de manière générale. La culture est vite bousculée, remise en question, du moment qu’un individu ou un groupe n’adopte pas ses principes directeurs. La culture n’étant pas concrète, n’étant pas discutée, ses cadres sont dirigés par ceux qui détiennent le pouvoir sur elle.
La culture exacèrbe aussi. Elle exagère certains réflexes, certaines réactions, certains comportements. A l’échelle collective d’une nation, cela peut avoir de graves conséquences. C’est dans une culture commune forte qu’on trouve les graines du racisme, cet étranger, qui peut mener un peuple à développer un mépris vis à vis d’un groupe de personnes jugées non conformes à ce qui est considéré comme ce qu’il faut faire. Prenez les Juifs par exemple, les musulmans, les gens des quartiers, les riches, les pauvres, et maintenant même les non-vaccinés.
Une culture peut tendre vers les extrêmes. Le tournant du millénaire a vu s’accroitre les extrèmes dans diverses cultures. En Occident, l’étranger est devenu en quelques années l’ennemi à abattre. Les musulmans de France ont été particulièrement visés par une campagne médiatique incitant au racisme, sous la complicité des gouvernements successifs qui jouent double-jeu depuis longtemps.
L’argument est toujours le même : « on vous protège ».
Le peuple, lui, reste endormi dans ce confort. Jusqu’à mettre en péril sa santé, pour avoir la paix. Quelle paix ? Condamner les jeunes est-il justifiable ?