‘est-ce que tu fais de ton énergie, tu es soleil et tu es fait pour briller, un point c’est tout !
être vivant, c’est cesser de mettre la vie à l’extérieur de nous !
on est malade parce que nous croyons que l’extérieur est plus important que nous : la matière nait de la rencontre entre le temps et l’espace : ni l’un ni l’autre n’existent.
La physique Quantique démontre que l’espace et le temps n’existent pas, qu’ils n’ont ni commencement ni fin, il n’est que mouvement sans commencement ni fin.
Nous mettons de l’importance dans le temps et dans l’espace : on attend, on est pressé de réussir, d’arriver, de partir, et on a des rendez-vous ; On croit qu’on a une place, une place dans la famille, au travail, dans le couple, dans la société, on se place. Leur rencontre, c’est des fonctions, des avoirs, des parcours, des schémas, des modèles, des philosophies et vie, des manières de faire, un résultat, une but, le fameux but dans la vie…et nous nous identofions à ces temps et espaces qui sont extérieurs à nous !
Il n’y a pas de temps en moi, il n’y a pas d’espace en moi, ce sont des interprétations, des croyances, et c’est une identification que de croire que je suis celui qui est dans l’espace et dans le temps.
Je ne suis dans l’espace que parce que j’ai adopté une carte du monde extérieure à moi, adopté une manière de voir le monde. Je pourrais très bien considérer le monde de manière différente, avec d’autres référentiels. Avant la géométrie, avant la boussole, avant les moyens de transports et avant l’internet, le monde était totalement différent, et pourtant les humains avaient déjà leur espace : Cet espace change, c’est donc qu’il n’est pas stable, donc il n’existe que par ce qu’on lui rattache.
Je suis dans le temps, celui que je crois avoir eu et avoir devant moi, pourtant chaque instant passé n’existe que dans ma tête, et chaque instant à venir est imaginé ! le temps est seulement dans ma tête et dans toutes les conventions des humains ! Nous pourrions adopter une autre mesure du temps, elle serait cohérente… avec l’acceptation d’un écoulement hétérogène du temps ! …
Dans la nature, l’espace n’existe pas. Les animaux et les végétaux et les minéraux et les éléments collaborent et occupent des espaces qu’ils n’anticipent pas, ils n’ont pas de notion d’espace, et pourtant ils colonisent ou dépeuplent, au fil du temps…
Le temps leur est indifférent et ils sont indifférents au temps, aucun oiseaux ne compte ses mois à vivre, aucun papillon ses heures avant de mourir. Et pourtant chaque espèce possède des cycles et rythmes de reproduction, alors qu’ils n’ont aucune notion de cycles et de rythme ! Cycles et rythme n’ont aucune réalité dans la nature, c’est l' »humain qui en a besoin pour mesurer !
A force de s’identifier à ce qui ne devraient que des outils, le temps et l’espace érigés en dieux de la religion « progrès », l’humain s’est perdu et se cherche à l’extérieur de lui !