Il y a des matins comme ça, des matins pourtant parfois beaux et lumineux, où je n’arrive pas à trouver la lumière en moi, où je suis vide, des matins où une énergie m’entraine vers les profondeurs de la tristesse.
une tristesse toute à moi, dans laquelle j’ai envie de me lover, dans ces moments je veux mettre une cloche au-dessus de moi, qui m’entoure dans mon ambiance interne faite de mélancolie, de tristesse, parfois de désespoir.
Dans ces moments, je suis incapable de voir le beau, alors que je sais que tel endroit, telle personne, tel contexte me remplit de joie « normalement ». Oui, mais voilà, rien n’est normal, d’ailleurs je n’ai pas envie d’être normal, et même je trouve que le normal est une injonction, une dictature.
Dans ces moments, je n’ai surtout pas besoin qu’on me dise de ne pas être triste, car c’est une agression, une intrusion, un profond manque de compréhension. J’ai besoin d’être compris, besoin qu’on respecte mes silences.
Dans ces moments, mon hypersensibilité me fait me terrer chez moi, dans le calme, dans le silence, la présence des humains m’agresse, le moindre bruit m’effraie et me fatigue.
Parfois j’ai même envie de juste dormir, passer ma vie à dormir car au moins personne ne vient m’embêter quand je dors, et je ne suis pas responsable des rêves, je peux me laisser aller, porter par le rêve, le sommeil est doux.
Nos émotions peuvent nous submerger, à tel point que toute la Vie en moi, celui que je suis de Joie et d’Amour, n’existe plus, est totalement englouti par la tristesse. A tel point que je m’identifie à la tristesse, et que je veux ETRE la tristesse.
.Dire » y’a pire ailleurs » est la dernière chose à dire à une personne triste, car c’est dénigrer sa tristesse, dévaloriser la personne en l’associant à son état. Dire à quelqu’un de triste » ne sois pas triste » c’est comme l’inviter à l’être encore plus !
Et puis la Vie, la Vie va, elle bouge, elle est mouvement, elle passe sans moi, ma vie passe sans que je sois présent dans ma Vie … parce que je n’en ai rien à faire…
… et puis, et puis … l’espoir renait, il est inscrit dans la VIE : petit à petit je remonte la pente. Au début je n’ai même pas envie de remonter la pente, tellement je suis bien dans mon état plus bas que terre, dans ma caverne de tristesse.
Bouger c’est re-vivre
le pas le plus important est le premier : sortir de chez soi … et puis, et puis un mot gentil, un texte qui me réconforte, une personne qui a l’air de comprendre ce qui se passe en moi, ou un autre évènement peut faire basculer la vie du bon côté … Vie, Espoir, Lumière …
La coaching est partout où est l’échange bienveillant : parfois c’est un sourire, un mot d’un inconnu, un échange sans jugement, et puis c’est aussi le sourire d’un enfant, le cri des hirondelles, ou encore une belle musique.
Mais c’est encore plus fort quand on s’offre la possibilité de se mettre à disposition des autres. En mobilisant nos talents naturels, nous mettons en lumière nos valeurs propres, et cela nourrit finalement l’identité, ce que je SUIS.
Servir est guérisseur
La vie est bien faite, et il y a toujours, dans chaque jour-née, une personne sur notre route pour nous aider à nous relever. Et le mieux c’est quand cette personne n’est pas consciente qu’elle nous relève.
Finalement, nous reprenons vie tout doucement, et l’espoir est ce rayon de soleil qui transperce la brume épaisse. Et quand l’espoir de la Joie entre dans le coeur, le bout du tunnel n’est pas loin.
Un jour ensuite, nous nous rendons compte que nous ne SOMMES pas nos émotions, ni nos opinions, ni nos rôles dans la famille, dans le couple ou dans l’entreprise ni dans la société.
Nous sommes chacun bien plus que cela. Chaque-Un est particulier, unique, et la Vie qui est en nous est un cadeau.
ET LE COACHING DE VIE DANS TOUT CA ?
Le coaching m’aide beaucoup ! j’ai traversé une période difficile, comme d’autres avant moi. Si j’avais eu les armes du coaching, un coach à mes côtés, je serai allé bien plus vite et plus loin. Avec un coach à ses côtés, on ne passe pas des années à ressasser son malheur.
Parce que c’est une méthode où je ne me sens pas comme un patient, mais comme une personne à part entière, dans toutes les phases de mon existence, que je sois triste ou joyeux, le coach est là.
Aujourd’hui je m’aide du coaching pour aider les autres, j’en ai fait une activité qui a de la valeur : une présence, de l’écoute, un échange, des questions bienveillantes.