Un début de réponses
La première des choses à faire, c’est de calme le jeu : il serait inutile de balayer les feuilles mortes dans une cour tant que la tempête souffle. Primo, calmer la tempête, malgré les remous. Dans un contexte de crise, c’est d’abord s’isoler, faire silence et se détacher de toute ambition, de tout retour sur résultat. Là déjà, on élimine 99% des dirigeants, qui ont des intérêts à défendre, ne serait-ce que leurs sièges, que ce soit dans le public comme dans le privé. Voilà notamment pourquoi les meilleurs méthodologies capotent : elles ne sont pas en cause, mais leur application est empreinte d’intérêts.
Ensuite, c’est recueillir différents avis et pas seulement les uns, ne pas juger les faits, ensuite seulement commencer à construire une stratégie. Puis tester les méthodes, et vérifier que l’émotionnel n’est pas impliqué dans les décisions : quelle que soit l’émotion, la décision est-elle valable ? Si non, ça veut dire que la décision est émotion, et on reprend le travail.