En 2018, une étude portant sur un million d’adolescents américains a étudié comment les adolescents passaient leur temps libre et quelles activités étaient liées au bonheur, et lesquelles ne l’étaient pas.
L’enquête Américaine a portée nationale étudie les élèves du secondaire en continu depuis 1991.
L’étude constatait que les adolescents qui passaient plus de temps à voir leurs amis en personne, à faire de l’exercice, à faire du sport, à lire ou même à faire leurs devoirs étaient plus heureux.
Les adolescents qui passaient plus de temps sur Internet, à jouer à des jeux informatiques, à utiliser les médias sociaux, à envoyer des SMS, à utiliser le chat vidéo ou à regarder la télévision étaient moins heureux.
En d’autres termes, toutes les activités qui n’impliquaient pas d’écran étaient liées à un plus grand bonheur, et toutes les activités qui impliquaient un écran étaient liées à un moindre bonheur.
D’autres études vont dans le même sens. D’autres encore révèlent une forte augmentation des problèmes de santé mentale chez les iGen, notamment des symptômes dépressifs, de la dépression majeure, de l’automutilation et du suicide. Par rapport aux millennials, optimistes et presque toujours positifs, la génération iGen est nettement moins sûre d’elle et plus déprimée.
https://theconversation.com/what-might-explain-the-unhappiness-epidemic-90212