Nelson Mandela : » si tu parles à quelqu’un avec le langage que la personne comprend, ton message ira à son mental; Si tu lui parles dans son langage, alors ton message ira à son coeur «
ça me renvoie au libre de T Robbins quand il explique comment capter les codes de la personne que tu as en face de toi. A étudier de plus près, même si je pense que nous avons un don naturel à capter le langage de l’autre.
je fais aussi le constat d’un paradoxe : dès lors que l’affect est en place, on se perd d’autant plus facilement, et on se déconnecte vite du langage de l’autre et du vrai message qu’on veut faire passer, car on le fait à notre manière, car on estime que l’autre nous connait suffisamment pour nous connaitre, que l’autre devrait être dans notre tête … oui, dans la tête, mais jamais dans le coeur !
C’est une erreur dramatique que nous commettons trop souvent, alors que c’est une personne avec laquelle on veut être connecté. C’est le cas avec la famille, les conjoints, les amis très proches. Dans ces moments, l’autre n’est plus que le personnage qui est censé avoir la perfection nécessaire à nous comprendre, et l’autre devient ainsi l’incarnation de notre incompréhension : mais c’est quand même pas compliqué, il/elle devrait me comprendre assez pour savoir ce que je veux dire dans mon langage, je ne devrai pas avoir à traduire dans son langage, et perdre mon temps, je veux pouvoir m’exprimer directement. Alors l’autre « devient mes émotions » de colère, de frustration, qui sont des tristesses et des confusions, autant de messages qui veulent dire » s’il te plait j’ai un besoin qui n’est pas nourri » mais tellement mal formulés…