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Etre
Atteindre la richesse de la relaxation
Pour obtenir la paix, fais de l’espace. Pour obtenir de l’espace, sois silencieux. Ensuite, fais de l’espace autour de toi, et laisse partir toutes les anxiétés, les peurs, les craintes, les luttes, les colères, les suspicions…
Ménage toi un moment pour toi. Eteins tes appareils, déconnectes toi un peu.
Prends le temps, fais du temps. Éteins ton téléphone et toutes les distractions.
Respire. Respire par le ventre. Respire. Plus lentement que ça. Un tout petit peu plus lentement. Encore une fois, respire. Et encore une fois, respire un peu plus lentement.
Ralentis le flot
Ensuite, ralentis le flux des pensées. Repère tout ce qui dans tes préoccupations est lié au passé et au futur. Concentre-toi sur ce qui est, là, maintenant. Petit à petit, tu vas venir vers le moment présent, vers ce qui se passe ici et maintenant. Tout ce qui n’est pas dans le présent, laisse-le, et reviens ici dans le présent. Ne chasse pas les pensées qui se passent dans le passé et dans le futur, mais simplement reviens ici.
Respire. Respire par le ventre. Respire. Plus lentement que ça. Un tout petit peu plus lentement. Encore une fois, respire. Et encore une fois, respire un peu plus lentement.
Maintenant, continue ton voyage. Respire un peu plus lentement, laisse aller tes tensions, ne pense plus à cette journée, ni à ce que tu va ou dois faire juste après ce moment que tu t’accordes.
Le passé n’existe pas, personne ne l’a jamais vu, saisi, entendu. Le passé c’est ce que nous retenons de notre vécu, souvent de ce qu’on nous a enseigné de croire du passé. Mais il n’existe pas.
Le futur n’existe pas, personne ne l’a jamais vu, saisi, entendu. Le futur est une projection mentale. Il n’existe pas.
Le futur n’existera jamais ! Ce qui existera, c’est un autre moment présent. Et ainsi de suite. Donc, ce qui existe c’est le moment présent. Seul lui existe. TOUT absolument tout se passe dans le présent, RIEN ne se passe dans le futur, et rien ne se passe dans le passé.
Alors si tu vis dans le passé ou dans le futur, tu vis dans tes pensées, dans l’irréel ! dans tes projections. Et tu passes à côté du réel, le seul réel est ce qui se passe au présent. Seulement au présent.
Vis ! vis au présent !
Respire. Respire par le ventre. Respire. Plus lentement que ça. Un tout petit peu plus lentement. Encore une fois, respire. Et encore une fois, respire un peu plus lentement.
détends-toi. Tu n’as rien d’autre à faire, pendant quelques minutes, que de te laisser aller à déguster le moment présent. Ralentis petit à petit toutes ces pensées, et viens là, ici et maintenant : il n’y a pas de pensées. Observer-Contempler, observer pour t’inspirer, contempler pour prendre un peu de recul, observer et contempler dans le présent, pour t’inspirer dans le discernement et prendre plus tard les actions dans le bon moment, celui qui construit un futur moment présent connecté, harmonieux, cohérent.
Respire. Respire par le ventre. Respire. Plus lentement que ça. Un tout petit peu plus lentement. Encore une fois, respire. Lâche, relâche. Et encore une fois, respire un peu plus lentement.
En attendant, reviens ici, et observer comme ces mots t’embarquent dans des pensées, la puissance de ton imagination n’est-elle pas un formidable outil ? Utilise donc ton mental pour imaginer ce que tu choisis, reprends le pouvoir, et imagine des beaux paysages de vie, des beaux voyages, car c’est dans les rêves qu’on trouve l’inspiration.
Maintenant reviens, encore une fois, ici et maintenant. Observe, ressens, ferme les yeux, écoute, regarde à l’intérieur de toi, tout ce qui se déploie. Tout ça te rappelles à ce qui constitue ton monde intérieur, fait de passé et de futur tous construits. Et reviens, ne fais qu’observer, toutes ces observations qui renvoient à des pensées, laisse-les défiler, juste défiler en toi, comme des paysages qu’on observe depuis un train lancé dans la campagne.
Maintenant, respire comme si tu respirais par le cœur. Comme si c’est ton cœur qui respirais. Et ton cœur respire :
« j’inspire l’Amour, j’expire l’Amour, j’inspire l’Amour, j’expire la Joie, j’inspire l’Amour, j’expire la gratitude »
Tu peux penser à quelqu’un que tu aimes, ou à un animal que tu aimes. Respire par le cœur, avec le ressentir, ressens cet amour en toi ! Ressens la Joie, la gratitude, l’Amour Universel pour tout, pour la Vie, pour toute forme de Vie, pour la Terre, pour l’Univers !
continue ton voyage, selon ton inspiration, soit in-spiré, tu es un être spirituel, in-spirit ! …
Prends ton temps, libère toi et vas, voyage, loin, voyage librement, tu es LIBRE ! Libre ! Libre !
most thoughts are repetitive—thoughts about the future and the past. we often don’t realize what is happening because we have become accustomed to it. E Tolle
… Quand un évènement ou plusieurs devenus situation me mettent en colère … Souvent c’est au travail, ou un membre de la famille, ou encore une administration.
Derrière une colère il y a toujours une tristesse ou une peur. Avoir ceci à l’esprit est salvateur. Et me rappeler que la peur est très mauvaise conseillère m’aide à ne pas réagir. Mais parfois je deraille, oui.
Quand une situation vient comme me prendre à la gorge, quand je me sens coincé, obligé, pris en otage, au piège d’autres, ou quand quelqu’un a des idées et des décisions injustes et tellement fausses…
En offrant ma résistance, ma colère, j’offre à l’autre de jouer le rôle qu’il veut que je joue. Car il est dépendant de moi. Son attitude va continuer tant que je joue le jeu.
Alors que faire ? D’abord accepter. Comment peut-on accepter certaines choses totalement horribles, injustes, révoltantes ?
Ce sont des jugements. Même si souvent je disais » mais non, ce sont juste des faits ! Regarde les chiffres,regarde ce qui se passe, es-tu aveugle ? » Ou encore » mais c’est la triste vérité ! « …
En fait non, ce sont des jugements. Les jugements sont partout, ils ont formé nos cerveaux, nos comportements, Ils sont automatiques.
Les seuls faits sont simples et naturels, il fait beau n’est pas un fait..il fait chaud n’est pas un fait. Il fait jour c’est un fait. Il fait nuit est un fait. L’oiseau est sur l’arbre est la description d’un fait.
Nos jugements sont basés sur des émotions. Toute émotion dure entre 30 secondes et 1 minute 30, et tout ce qui en reste c’est ce que je cultive, ce que je garde de cette émotion. Les opinions et les certitudes sont des ancres de mes jugements, les ancres de mes émotions.
Je voudrais qu’une situation soit différente de celle qu’elle est. Parce que j’ai peur, alors je veux la transformer. J’opose ma résistance. C’est une résistance à envers ma propre peur.
Alors je voudrais que d’autres adoptent tel ou tel comportement.
C’est en fait que les autres répondent à ce que je pense qui fera mon bien-être, qui va effacer ma peur, mon anxiété, mon inquiétude…
L’émotion est né en moi je l’ai gardé et maintenant je voudrais que d’autres l’efface. L’émotion est à l’intérieur les autres sont à l’extérieur. Évidemment ça ne peut pas marcher. Si je me mets sans cesse en situation de dépendance vis-à-vis des autres pour gérer les émotions que je ne sais pas gérer avec moi-même et en moi-même je ne pourrai pas acquérir de sérénité durable de tranquillité d’esprit.
Il peut m’arriver des choses bien pire que ce qui m’arrive il peut m’arriver que je sois en prisonnier il peut m’arriver que je sois parmi ce qu’on dit être les victimes de guerre il peut m’arriver une maladie il peut m’arriver un empoisonnement etc…
Accepter sans vouloir transformer selon mon vouloir.
Pour accepter alors que je me sens totalement enfermé dans mes émotions je peux commencer par faire silence et respirer. Ce moment de silence m’offre un espace de liberté il sera court au début et insatisfaisant mais si je répète ceci alors cet espace de liberté va grandir le sentiment de colère de tristesse d’anxiété de culpabilité de victimisation vont tous reculé d’un pas.
Simplement faire silence en moi-même cesser de penser au futur ça c’est de penser au passé ce essaie de penser aux autres juste observer ce qui est ici et maintenant.
Dans le ici et maintenant dans le moment présent il n’existe pas d’anxiété de colère de suspicion de plainte de faute ou encore de victime.
Et alors que je pourrais commencer à dire « voilà la situation est comme ça c’est comme ça » accepter et même m’abandonner à ce qui est.
Car à quoi cela servirait-il de vouloir changer quelque chose qui n’est pas la seule chose qui est c’est ce qui est dans le ici maintenant.
Ce qui est passé est passé et n’existe plus, ce qui sera est inconnu c’est dans le futur qui n’existe pas. Le passé n’existe pas le futur n’existe pas personne ne les a jamais vu ne les a jamais saisi ne les a jamais contrôlé. Étant donné que le passé et le futur n’existe pas il n’y a aucune raison de vouloir m’agacer où m’angoisse et à leur sujet.
Certains sont allés dans les chambres à gaz avec le coeur en Paix. Ce sont mes exemples de sagesse à suivre car ils l’ont apprise dans des conditions terribles et sans avoir le temps de le faire.
Aimer ce qu’il est impossible d’aimer …
Aimer…la dépression ?!? An anglais, Depressed (déprimé) peut s’entendre par Deep Rest, à savoir un moment profond de repos, d’arrêt, de retrait. Une retraite nécessaire, celle de la folie d’un quotidien qui ne correspond plus à la nature profonde en éveil, ou en réveil.
En Français, De-pression peut s’entendre comme la détente d’une pression trop élevée. On dé-compresse. Et alors c’est comme un grand vide après le trop-plein.
Voilà ce qui m’est arrivé en 2013. Le vide en moi génèrait alors le vide autour de moi, je me sentais seul, incompris, isolé, même pas envie qu’on me comprenne, qu’on m’approche, personne ne peut comprendre, une force en moi ne veut surtout pas faire un pas vers l’autre, vers la compréhension de cette incompréhension.
Commençait alors une traversée du désert … longue, pénible, dans un brouillard dense … de temps en temps une oasis pour me reposer, pour ensuite voir que ce n’était qu’un mirage d’oasis, et le désert, encore … Celui que je générais, celui du deep-rest, la retraite profonde … que j’ai oublié d’aimer !
Notre société fait de nous des machines à gagner, des performeurs, et nous gérons toute notre vie selon les critères et paramètres de performance. Notre société nous a séparés isolés, il n’y a plus de commnautés de villages, de rue, de famille. Tout doit aller vite, on vit deux fois plus longtemps et on se prend plus le temps pour rien ! Plus de partage, plus de temps … les faibles, on les aide à s’adier, mais on ne les aime pas, on ne les protège plus !
… alors comment donc avoir l’idée même d’une retraite profonde, et comment concevoir même l’idée d’aimer ce moment à passer, dans la sécurité perdue du temps pour soi, dans la sécurité perdue d’une communauté qui protège les faibles.
Pourtant, ce temps de prise de recul est le chemin de la découverte de ressources insoupçonnées, et d’une spiritualité plus profonde, d’une humanité élargie. Les grands maitres spirituels ont souvent émergé après une retraite profonde « deep rest ».
Aimer la dépression, une idée stupide, peut-être. Aimer la dé-pression, une idée déjà plus acceptable. Aimer le temps d’arrêt profond, voilà un moment qu’on devrait peut-être s’accorder de temps en temps, avant que le corps ne dise stop à son tour, en nous entrainant dans un gouffre dont on met si longtemps à sortir.
Car c’est un plongeon sans fil quand on craque, que ce soit une sorte de paralysie mentale, ou alors une dérive des croyances qui nous entraine à ne pas pouvoir aimer les autres, vers cette hypersensibilité à tout ce qui vient de l’extérieur, les sons, les voix, les couleurs, les comportements, la nuit, la moindre pluie, même la nourriture, plus rien n’est supportable.
La reconnexion est alors douloureuse, et se fait alors d’une manière nouvelle : C’est une créativité forcée qui est à l’œuvre, car pour qu’émerge quelque chose de nouveau, il faut changer la manière de penser, et d’agir.
Je m’étais entêté à penser que la solution viendrait de l’extérieur, et que changer des choses à la marge arrangeraient tout.
Mais la vie est bien faite, alors quand vraiment j’étais allé trop loin, quand j’ai bloqué, la Vie a fait ce qu’elle sait si bien faire : La Vie est mouvement, elle bouge elle ! et puisque je refusais de bouger, elle s’est chargée de cela : un grand coup de pied, pour que je recommence à zéro, pour que je finisse enfin à émerger : par mes talents, par ce que je sais créer, par moi !
Et durant cette période de perdition, je n’avais souvent plus grand-chose à quoi me raccrocher, sauf la flamme de l’Amour qui toujours brûle en moi. Quelques phrases d’ancrage, quelques inspirateurs, quelques souvenirs heureux, et petit à petit … avec le recul, je me surprends à parfois regretter la facilité avec laquelle je plongeais dans les profondeurs de l’âme, mis à part que je ne regrette pas la souffrance.
Et aujourd’hui, je suis toujours aussi seul, mais je me sens pas seul, au contraire, je sais que je n’ai jamais été seul, c’est moi qui me suis isolé. Mon isolement, mon manque de Vie, mes idées noires, mon manque d’énergie, ma colère rentrée, mon hypersensibilité négative, étaient reliées à la peur. Puis, dans la foulée, avec le départ de Maman, il a fallu apprendre la tristesse.
Au fil du temps, au fil des ans, tout ce qui m’a été offert se transforme, et tout ce qui m’est offert de vivre a toujours quelques longueurs d’avance sur ma capacité de compréhension. Ainsi, je suis toujours surpris, je m’émerveille, et parfois je plonge à nouveau quelques temps dans la tristesse, dans le doute, mais cette fois le doute est un moteur, et la tristesse une façon d’apprendre, de me relever. Bien sûr, dans ces moments, je ne peux rien voir clair. Mais désormais, je me rends compte que je suis aveuglé par les émotions, et qu’il faut laisser passer ce temps que je ne crois pas avoir.
Aimer la retraite profonde, m’arrêter quelque instants au bord du chemin, et regarder la Vie passer. Cesser de croire que je n’ai pas le temps. Plus je m’accroche au temps, moins je peux être créatif, et l’utiliser. Prendre un temps pour soi.
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