Catégorie : Psychée (Page 10 of 39)

La puissance des significations

Du syndrome de stress post-traumatique aux phobies, des dépendances à l’acquisition de compétences, jusqu’aux moindres réactions émotionnelles et même corporelles, le mécanisme de formation d’associations dans notre cerveau est immense et constant.

Quand je vous dis « la craie crisse sur le tableau », que ressentez-vous ? Ou alors quand je vous dis « se cogner le petit doigt de pied dans le pied du lit » ? Je n’ai fait que vous le dire, mais vous avez ressenti quelque chose. Parce que nous faisons des associations. Elles sont utiles et même vitales. Il faut savoir faire l’association chien qui montre les dents et danger, ou encore voiture qui me fonce dessus et me sauver sur le côté.

Nous avons d’innombrables associations dans nos têtes. Seulement, certaines d’entre-elles nous polluent, nous empêchent d’avancer, nous font faire des erreurs.

Pour changer, il y a des étapes :

1 – Acceptation : Savoir et admettre que ces associations existent. Une personne qui ne veut pas admettre qu’elle est remplie d’associations et affirme que les correspondances sont toutes des lois universelles immuables ne pourra pas modifier quoi que ce soit en elle. Parfois, ce déni peut passer par des ruptures, des phases cruciales. Mais il ne faut pas vouloir forcer, juste accepter, et respecter, mais se protéger de ces personnes. Ce ne sont pas ces personnes qui sont « toxiques » mais seulement leur comportement.

2 – Prendre conscience du pouvoir de changer les significations. Dans une grande majorité de cas, je rencontre des personnes qui sont totalement perdues quand je commence à leur dire que nous avons un pouvoir sur nos vérités. Généralement, je rencontre du déni, je raconte des âneries. Une vérité est le résultat de significations. En découlent des émotions, des comportements, des actes parfois décisifs dans la vie. Il est intéressant de faire des exercices de pensée autour d’une opinion, en passant quelques minutes à se mettre dans la peau d’une personne qui a une opinion totalement inverse de la sienne sur une sujet auquel on « tient » beaucoup.

2 – Identifier les pollutions : quelles sont mes idées fixes, mes certitudes qui m’empêchent d’être pleinement heureux ? être heureux est un sentiment profond, pas une « réalité ». Certaines personnes sont heureuses avec pas grand chose, et beaucoup trop de personnes aisées ne sont pas vraiment heureuses quand vient le soir et le calme revenu. On peut mesurer les gens heureux à leur manière de vivre les évènements désagréables de la vie.

3 – Changer une signification : quoi de plus facile ? Du moment qu’on est ouvert. C’est certainement le plus difficile à faire finalement, être ouvert. L’ouverture d’esprit n’est pas une fracture du crâne. Et ça ne fait pas mal.
Exercice : Une expérience de pensée. Mettez-vous à la place d’une personne qui ne pense pas comme vous. Inventez un personnage qui ne pense pas pareil. Que penserait cette personne ? Essayez de ne pas juger. Par exemple, mettez-vous à la place d’une personne qui a eu un grave accident de moto, et ensuite à la place d’une autre personne qui pratique la moto avec confiance, enfin vous pouvez aussi vous mettre à la place de quelqu’un qui a une confiance extrême dans sa conduite de moto. Evidemment, la société dans laquelle nous vivons n’imagine pas un échange sinon celle des affrontements (je vis dans une société enfantine avec des dirigeants immatures où l’unisson est la seule voix). Cependant, si on les fait dialoguer, qu’est-ce que ces trois personnages auraient à apprendre les uns des autres ? Du moment qu’on élimine le jugement, on peut s’intéresser premièrement à l’intention positive de chaque personnage, pour que tous puissent d’en enrichir. Et on peut aussi les faire exprimer leurs besoins respectifs et leurs demandes respectives, afin de construire une harmonie, qui est riche, contrairement à un unisson.

 

 

4 façons d’aider votre client à cesser de s’inquiéter

un article (traduit) de Mark Tyrrell

 

1. Prendre de la distance par rapport à l’inquiétude

Je parle souvent du fait que nous sommes capables d’imaginer absolument n’importe quoi, mais l’adhésion à ce que nous imaginons est une toute autre affaire. Stephen King utilise son imagination (comme beaucoup d’écrivains) pour créer des scénarios terrifiants, mais il produit toutes ces idées effrayantes sans en être lui-même effrayé. Il peut clairement se détacher de ce qu’il imagine.

Aussi simple que cela puisse paraître, c’est souvent une idée complètement nouvelle pour beaucoup d’inquiets. Au moment où j’écris ces lignes, je peux très bien imaginer le plafond s’effondrer sur moi sans croire une seule seconde que cela va se produire (je croise les doigts).

Plutôt que d’essayer de leur faire « ne pas y penser » – le conseil le plus inutile qui soit – nous pouvons leur apprendre à se détendre profondément tout en imaginant ce qui les effraie normalement. Ils peuvent hypnotiquement « voir » leurs soucis au loin, « là-bas », tout en se sentant très détendus, « ici ». Je peux même prescrire des doses déterminées de « s’inquiéter tout en se relaxant » à l’inquiet chronique, à prendre entre les séances. En fait, nous leur demandons de s’inquiéter sans se sentir inquiets. J’ai trouvé cette méthode étonnamment facile et efficace.

L’émotion est le néon qui crie : « Faites attention à ça ! » Lorsque vous diminuez l’émotion, les pensées compulsives s’estompent et il devient beaucoup plus facile pour votre client d’arrêter de s’inquiéter.

2. Organiser l’inquiétude

Il n’y a rien de tel qu’un calendrier pour reprendre les choses en main. L’inquiétude a tendance à être envahissante, à se frayer un chemin dans votre tête lorsque vous essayez de vous amuser ou de vous concentrer sur quelque chose. Prescrire un « temps de l’inquiétude » est une façon élégante de prescrire le symptôme et d’organiser cette utilisation destructrice de l’imagination comme un prélude pour s’en débarrasser une fois pour toutes. (Bien sûr, le fait de pouvoir s’inquiéter parfois est utile pour chacun d’entre nous, donc nous ne nous en débarrasserons peut-être pas complètement – nous le garderons simplement à sa place).

En demandant au client de choisir un moment précis de la journée pour s’asseoir et ne rien faire d’autre que s’inquiéter pendant une période déterminée (pas plus de 20 minutes), on lui donne la permission de « différer l’inquiétude ». Lorsqu’une pensée gênante survient, il doit se dire : « D’accord, c’est une pensée inquiétante. Je m’en préoccuperai dans mon « temps d’inquiétude », pas maintenant ». Cela montre rapidement au client que l’inquiétude n’a pas sur lui l’emprise qu’il croyait. Lorsqu’il doit le faire pendant 20 minutes, il devient de plus en plus difficile de le faire – se transformant de quelque chose qu’il ne peut pas s’empêcher de faire en quelque chose qui est une véritable nuisance à maintenir.

3. Écrire les étapes de la solution

L’inquiétude qui ne mène nulle part est comme un chien qui court après sa queue et conduit à trop rêver.

Il a été démontré que le fait d’écrire sur des questions émotionnelles fait baisser le taux d’hormones de stress, peut-être parce que l’écriture nous oblige à utiliser d’autres parties du cerveau (moins émotionnelles). Mais pour être vraiment efficace, l’écriture doit être plus qu’un simple défoulement. Demandez donc à vos clients inquiets d’utiliser cette technique d’écriture pratique :

Liste – demandez-leur d’écrire, exactement et clairement, ce qu’ils craignent, en dressant une liste aussi complète que possible.
Diviser – marquer chaque élément de la liste comme « soluble » ou « insoluble » (par exemple, les inquiétudes liées à des situations qui ne peuvent être changées immédiatement ou les inquiétudes liées à un passé immuable).
Etapes – Copiez tous les éléments « solubles » dans une seule colonne au recto d’une page. À côté de chaque élément, écrivez quelques mesures pratiques qui peuvent être prises pour « résoudre » le problème.
Résoudre – Copiez tous les éléments « insolubles » dans une seule colonne au recto d’une autre page. En regard de chaque point, décrivez ce qu’il faudrait ressentir différemment face à ces questions pour résoudre psychologiquement ces soucis (par exemple, « Je dois accepter qu’il est parti et qu’il ne reviendra pas »).

4. Jetez vos soucis à la poubelle

On a constaté que le fait d’écrire de mauvais souvenirs, de sceller le papier dans une enveloppe et de la jeter ensuite avait une influence sur la mémoire. Le souvenir des détails émotionnels d’un événement s’affaiblit après cet acte métaphorique(3).

Une cliente m’a dit qu’elle s’inquiétait de certaines choses dont elle avait l’impression de ne pas pouvoir me parler. Je lui ai demandé si elle pouvait les écrire pour que nous puissions « en disposer correctement ». C’est ce qu’elle a fait. Je lui ai ensuite demandé de prendre l’enveloppe scellée et de la passer dans ma déchiqueteuse. Nous avons ensuite parlé des choses dont elle se sentait capable de me parler. Lors d’une séance ultérieure, elle m’a confié que depuis notre « rituel », elle se sentait beaucoup moins préoccupée par ces inquiétudes secrètes.

En fin de compte, l’inquiétude doit être un outil ou un signal qui nous permet de savoir quand quelque chose doit être abordé. Nous ne devrions pas perdre complètement cet outil, mais aucun outil ne devrait jamais être autorisé à asservir son propriétaire.

 

Uncommon Hypnosis Session 3 – Vue d’ensemble du processus hypnotique

Vue d’ensemble du processus hypnotique

La première tâche de l’hypnotiseur est de faire passer le sujet d’un état de conscience normal (conscience de la pièce, des choses dont vous avez discuté, de leurs problèmes, de leurs soucis, etc. ) à un état d’esprit plus calme.

Il existe de nombreuses façons d’y parvenir, mais une méthode courante consiste à tourner l’attention du sujet vers l’intérieur (rappelez-vous que lorsque vous commencez à entrer dans le sommeil et le sommeil paradoxal, vous perdez de vue l’environnement extérieur). Pour ce faire, vous lui demandez de remarquer des choses sur la façon dont il se sent physiquement. Cela peut être fait très simplement au début (« remarquez la sensation de vos pieds ») et peut conduire à suggérer qu’ils remarquent des choses que vous savez faire partie de l’entrée en transe. Cela permettra de prendre conscience des réactions physiologiques qui se produisent naturellement lors de l’entrée en transe, comme le réchauffement/refroidissement des mains et des pieds, le relâchement des muscles, les yeux qui pleurent, le ralentissement de la respiration, le ralentissement du rythme cardiaque.

Une fois la transe établie, dirigez l’attention vers quelque chose de gratifiant, comme un endroit confortable ou une expérience agréable, qu’elle appartienne au passé du sujet ou qu’elle soit imaginaire. Faites en sorte que l’expérience soit détaillée en « peignant dans leur esprit » les différents aspects de l’expérience.

Vous pouvez ensuite
– laisser une partie du sujet profiter de l’expérience
– tout en attirant son attention sur les facteurs qui contribueront à provoquer le changement qu’il recherche, c’est-à-dire en jouant une scène ou en racontant une histoire illustrant un résultat différent de celui auquel il s’attendrait normalement.

Tout au long de ce processus, il est important d’utiliser un langage permissif pour s’assurer que le sujet a le choix et que la relation est maintenue. Vous devez également être conscient qu’en transe, le sujet est très influençable. Il est donc essentiel que votre langage soit orienté positivement et que vous ne mettiez l’accent que sur les aspects de l’expérience qu’ils considèrent eux-mêmes comme positifs.

 

 

Uncommon Hypnosis Session 2 – Exercice de chevauchement des expériences sensorielles

Exercice de chevauchement des expériences sensorielles

Cette technique utilise notre transe naturelle du souvenir. Nous entrons tous en transe lorsque nous nous souvenons de quelque chose et plus nous détaillons le souvenir, plus nous l’approfondissons.

L’exercice se fait en binôme, une personne étant le sujet et l’autre l’hypnotiseur.

Première partie

A interroge B sur une expérience agréable et lui pose des questions sur tous les aspects de cette expérience, en posant des questions de plus en plus détaillées et spécifiques jusqu’à ce que suffisamment d’informations aient été recueillies pour permettre à A de bien comprendre l’expérience.

Cela permet non seulement à A de se faire une bonne idée de ce que B aime pour l’utiliser dans la deuxième partie, mais aussi d’induire un certain niveau de transe car B se souvient des détails de l’expérience.

Demandez à votre partenaire : « Dans votre lieu/souvenir préféré, que pouvez-vous… »

Ressentir
Voir
Entendre
Sentir
Gouter

 

Deuxième partie

A évoque à nouveau l’expérience de B en utilisant un langage hypnotique. A peut commencer par « Il me semble que vous aimez … et l’un des aspects que vous trouvez particulièrement attrayants est … ». Je ne sais pas si vous pouvez voir ces … »

Maintenant les yeux de B peuvent se fermer pour l’aider à se détendre et à se concentrer.

Pendant l’exercice, l’hypnotiseur peut obtenir des informations sur l’état du sujet en observant les « indicateurs de transe ». Ceux-ci indiquent la relaxation croissante du sujet.

Une fois que B est en état de transe, A peut suggérer qu’il va se détendre plus profondément, ou simplement ramener B dans la pièce. Pour ce faire, il doit ramener l’attention du sujet sur son  environnement et parler d’une voix plus « normale ».

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Ensuite, changez de place et jouez l’autre partie. Chaque « tour » devrait durer environ 10 minutes. Cet exercice devrait vous permettre de comprendre comment provoquer la transe, comment savoir si quelqu’un est hypnotisé et est également utile pour vous former à l’auto-hypnose.

 

Uncommon Hypnosis Session 2 – ce qu’il faut mettre en place pour une hypnose

Mettre en place avant une séance.

Techniques hypnotiques

Modifier la voix – ralentir le débit, voix plus grave, laisser de l’espace

Utiliser tous les systèmes sensoriels – mentionner des détails impliquant la vue, le son, l’odorat, le toucher et les sensations corporelles.

Langage de rétroaction – utilisez les mots que B a utilisés pour décrire son expérience.

Nominalisation – « mots de processus » qui signifient que B doit « aller à l’intérieur » pour leur donner un sens. PAIX CALME RELAX TRANQUILITÉ  FACILE, PLAISANT PAISIBLE RELAXATION FORCE AMOUREUX SPÉCIAL MAGNIFIQUE CONFORT CHAUD FROID FLOTTER RÊVE FANTASTIQUE PLAISIR DORMIR

Langage permissif – au lieu de dire à B qu’il peut voir ou qu’il va sentir quelque chose,
demandez-lui ou suggérez-lui de le faire. Les phrases utiles sont : « Je me demande si… »,
« Je ne sais pas si… », « Une personne pourrait… », « Remarquez si… »

 

Uncommon Hypnosis Session 2 The Utilization Principle

Uncommon Hypnosis Session 2 The Utilization Principle

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Utiliser la mémoire d’une compétence ou d’un moment agréable propre à la personne.

Objectif : j’ai commencé à apprendre à naviguer, je veux devenir un bon navigateur

Demander quel est le moment remémoré – Description
Yes Set
voulez-vous juste vous mettre dans un tel moment (accord)
237 « une part de vous sait que vous êtes ici, et une part de vous est projetée dans cette (activité X), comme quand vous rêvez, une part de votre conscience sait que vous êtes à la maison, une autre partie est plongée dans le rêve. De la même façon vous pouvez vous plonger dans un moment de (activité X).

Comme tout le monde vous avez de l’imagination (accord)

Utiliser le VAKOG pour plonger la personne dans son hypnose

à un moment donné vous voudrez peut être fermer les yeux, ou alors vous ne voudrez pas les fermer, faites comme bon vous semble

Vous êtes sur ce yacht, peut-être que vous vous voyez dessus, ou que vous voyez la baie autour de vous, les autres navires autour, le paysage qui se déroule tout autour de vous

de la même façon vous pouvez ressentir des sensations, peut-être le vent dans vos cheveux, sur votre peau, le doux gite et le maintien de votre équilibre en vous balançant sur vos jambes,

peut-être que vous entendez les clapotis des vagues ou encre des bruits au loin, je ne sais pas

et vous profitez du moment, tout se passe de façon instinctive, et commencez à vraiment vivre ce moment de joie

et votre moi qui est ici peut maintenant remarquer comme et sentir comme vos muscles se détendent alors qu’une part de vous est confortablement installé dans ce fauteuil

et vous pouvez maintenant respirer plus profondément, et ressentir la relaxation dans votre corps

vous pouvez imaginer la mer et l’air sur votre peau

et à mesure que vous vous relaxez plus profondément, vous pourrez remarquer une sensation de vibration dans vos mains (ratifier)

tout votre corps se relaxe à cette expérience de navigation (activité X)

et toutes vos celules vivent maintenant cette relaxation

627 Maintenant votre moi instinctif peut être fortement déterminé à (objectif) être le plus performant possible dans la navigation (activité X) et à devenir le meilleur navigateur que vous pourriez jamais être, avec une facilité naturelle

et cette détermination peut maintenant être exprimée par un clignement des paupières

Cette détermination à être un bon navigateur (objectif), une force instinctive de la compétence naturelle à naviguer est déjà à l’oeuvre, vous pouvez déjà la ressentir en vous

et plus vous essayez (utilisation du mot « essayer » pour renforcer la transe) de décoller vos paupières, plus la détermination sera forte

vous pouvez diriger votre attention sur vos mains

quand vous naviguez, elles bougent, c’est un mouvement naturel, instinctif, tout comme on bouge les jambes pour marcher on n’y pense pas, (735) car vous devenez meilleur en navigation

vous pouvez maintenant ressentir qu’une de vos mains est plus légère, il y a toujours une différence (focaliser l’attention) et vous pouvez juste noter quelle main est plus légère

(une main bouge)

vous pouvez remarquer que le bras est plus léger,

et à mesure que  vous vous relaxez plus profondément, la part de vous est sur ce navire, en train de naviguer, cette main devient de plus en plus légère,

et le bras devient de plus en plus léger, et quand à un moment il voudra se lever, il se passera en même temps quelque chose, c’est que vous êtes le navigateur que vous ne pensiez pas être, et vous voguez vers votre destination

et plus le bras se lève, plus vous expérimentez la navigation sereine et totalement maitrisée, naturelle

et plus ce bras se lève et plus vous avez une merveilleuse, intense et longue expérience de navigation,

vous ressentez cette merveilleuse expérience dans tout votre corps, et vous pouvez encore allonger la respiration, sereine, profonde, en vous relaxant encore plus profondément

1108 renforcement

portez votre attention sur ce bras

parfois il faut une grande flexibilité et une grande créativité quand on apprend une nouvelle compétence, il faut une grande force et de la détermination, une force puissante et indesctructible,

vous pouvez maintenant sentir dans ce bras une force, une force puissante et inflexible, une force invincible,

et plus vous essayez de bouger ce bras plus vous vous relaxer encore plus profondément

et pendant que ce bras reste dans cette position de force,

1232 retour vous pouvez ressentir dans ces paupières closes, toute la compétence nouvelle, naturelle, instinctive, que votre instinct vous offre, tout ce qui fait de vous un navigateur naturel, et qui va vous accompagner tout au long de votre expérience de navigation, et vous donnera ses compétences aussi dans d’autres situations de vie

maintenant doucement vous pouvez revenir ici et maintenant, en prenant plaisir à doucement rouvrir ces paupières qui contiennent toutes ces compétences instinctives, prenez plaisir à revenir ici et maintenant en rouvrant les yeux.

maintenant que vos yeux sont ouverts, pouvez vous ressentir votre bras ? ressentez-le et reprenez contact, bougez-le doucement

voilà, je parle maintenant à (prénom)

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Le grand Dr Milton Erickson a obtenu un tel succès clinique grâce à sa flexibilité et à sa capacité d’adaptation.

Plutôt que d’adopter une approche unique, il adaptait son approche à l’individu avec lequel il travaillait. Ainsi, s’il hypnotisait un soldat, il pouvait évoquer des expériences militaires pour faciliter une transe hypnotique, tandis que s’il travaillait avec un fumeur, il pouvait lui parler de l’expérience réelle de la cigarette afin de produire des réponses hypnotiques. Il est beaucoup plus facile de travailler avec (d’utiliser) la façon dont votre sujet produit déjà naturellement des sensations de transe que de lui parler dans des termes qui ne lui sont pas familiers. Par exemple, si quelqu’un vous dit qu’il se détend sur une plage, vous pouvez utiliser cette expérience comme base pour une induction hypnotique.

En utilisant ce que votre sujet apporte à la situation, vous pouvez utiliser son langage, parler de ce qui l’intéresse et focaliser son attention d’une manière qu’il sait déjà faire.

 

 

 

Uncommon Hypnosis Session 1 What is Hypnosis ?

Dans la session 1 :

* L’inconscient fonctionne par correspondance de schémas
* Les schémas – ou instincts – sont établis pendant le sommeil paradoxal (mouvements oculaires rapides) et dans les états de transe naturels, tels qu’une émotion forte ou un choc.
* L’hypnose nous permet d’accéder à l’état de sommeil paradoxal afin d’établir de nouveaux schémas ou de modifier les schémas appris existants.
* L’hypnose implique toujours une concentration étroite de l’attention.

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Inconscient : C’est tout ce dont nous ne sommes pas conscient dans l’instant.
Au moment où j’écris ces mots je ne suis pas conscient de la plupart de mes sensations corporelles. Il suffit que je porte mon attention sur la position de mes pieds au contact du sol pour que cette sensation ne soit plus dans mon inconscient.

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L’inconscient contient tous nos instincts. nous n’avons pas besoin d’étudier si nous avons faim, ou soif. De même, nous pouvons apprendre à l’inconscient à faire des choses, par exemple conduire une voiture.

On même peut parler du cerveau instinctif, plutôt que de l’esprit inconscient.

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Pourquoi avons-nous un cerveau inconscient ? En partie parce que le cerveau conscient ne peut se souvenir de tout à tout moment. Le cerveau range et stocke les informations.  Mais l’insconscient n’est pas là pour me donner de l’estime de moi ou de me rendre heureux. Il est là pour me maintenir en vie.

Pattern Matching – Schéma réactionnel

Beaucoup de choses que nous font devient instinctif.
Par exemple, quelqu’un vous tend la main, vous la tendez pour lui serrer la main, c’est un schéma qui correspond à l’attente du geste. Quelqu’un tend la main, quelque chose d’automatique en vous, vous fait tendre la main, de façon instinctive. Pas besoin de connaitre cette personne, pas besoin d’expliquer ce que ce geste signifie, pas besoin que ce geste ait une signification spécifique pour cette personne ou dans une relation.

Le média par lequel ces schémas automatiques apparaissent est le vécu émotionnel. Le cerveau émotionnel est fortement connecté au cerveau instinctif (inconscient, subconscient).

Exemple : autrefois dans la savane, un de nos ancêtres voit soudainement  un Lion derrière un buisson. Il prend peur et s’enfuit. il réchappe à l’attaque du Lion. Il aura consciemment fait cette expérience. 6 mois plus tard dans un tout autre endroit. Le vent fait bouger le même type de buisson ayant la même forme. La personne prendra peur, alors que ses camarades resteront calmes. Cette personne aura ainsi appris à une niveau instinctif (inconscient) que buisson qui bouge = proche attaque d’un fauve. Ceci est un schéma réactionnel

Les schémas réactionnels doivent impérativement être généralisateurs

Evidemment cette personne a une réaction émotionnelle excessive, mais si le schéma réactionnel n’est dirigé QUE à l’endroit originel de son expérience traumatique, SEULEMENT en présence de CE buisson, et SEULEMENT à l’heure à laquelle cela a eu lieu, seulement en présence d’un fauve d’une TELLE COULEUR, etc… notre espèce aurait disparu, car les apprentissages ne seraient pas assez efficaces pour nous prémunir des différentes situations de danger. Les schémas sont imprécis pour des raisons de survie

La plupart de nos automatismes sont des schémas réactionnels de correspondances et c’est très bien.

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Quand le schéma réactionnel est erroné

Tous les problèmes psychologiques sont des schémas réactionnels erronés

Y compris les problèmes physiques comme par exemple les allergies qui sont une réaction inadaptée à une substance qu’on appelle indument allergène, qui est un stimuli.

On peut rectifier les schémas pour se débarrasser d’un problème mais aussi pour apprendre de nouvelles compétences. C’est le cas notamment quand il s’agit d’apprendre un nouveau métier, quand on se retrouve devant des situations nouvelles ou dans lesquelles nous ne sommes pas à l’aise.

1204 Nous apprenons nos schémas réactionnels en état de transe.

La personne qui a eu peur du Lion derrière le buisson a appris ce jour-là la réaction de fuite et de panique dans un état émotionnel intense. Une personne qui a réchappé à un accident de parachute a appris dans un état émotionnel intense. Ce sont des états de transe.

1240 L’état REM programme votre instinct

La proportion la plus élevée de sommeil paradoxal se produit avant la naissance, au cours des trois derniers mois de la vie intra-utérine. Il semble que ce soit dans l’état de
sommeil paradoxal que les instincts se mettent en place. Ainsi, vous venez au monde avec l’instinct de téter du lait, de pleurer, d’imiter les expressions faciales, de craindre les hauteurs, d’apprendre le langage, etc. Vous n’avez pas besoin d’apprendre consciemment ces choses. Ainsi, lorsque vous devez mettre à jour une réponse instinctive apprise (par exemple, la tétée, les pleurs, les expressions faciales, la peur des hauteurs, le langage, ou plus tard enlever une phobie, se détendre socialement, modifier des réactions physiques il est logique d’utiliser l‘état REM.

REM peut se produire en dehors du sommeil

L’état REM instinctif est accessible en dehors du sommeil. Comme votre imagination est
étroitement liée à vos instincts, votre corps ne fait pas la différence entre la réalité et
l’imagination. Par exemple, nous savons tous que nous pouvons augmenter notre
pouls en imaginant quelque chose d’effrayant – comme si ce que nous imaginions se
produisait réellement. Vous pouvez évoquer un souvenir embarrassant et rougir comme si la situation se produisait maintenant. Des recherches ont montré que l’on peut même imaginer soulever un poids avec un doigt et constater une augmentation de la masse musculaire de ce dernier !
Les états d’éveil REM peuvent se produire spontanément, par exemple lors d’un choc. Lors d’un accident de voiture, une personne peut avoir l’impression que le temps passe au ralenti. La personne peut être programmée instantanément, grâce à cet état REM
naturel, pour craindre les voitures à l’avenir.

Lorsque vous hypnotisez d’autres personnes, vous les verrez souvent montrer un état
REM sous leurs paupières. En effet, les hypnotiseurs avaient l’habitude de balancer une
montre devant les yeux de leurs sujets, encourageant ainsi le mouvement de va-et-vient des yeux caractéristique de l’état REM (bien que l’hypnotiseur n’ait pas eu
connaissance de ce lien)

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1757 L’hypnose implique une focalisation de l’attention.

Quand on visite une ville, on est à l’opposé de l’hypnose : on regarde les rues, les gens, les monuments, les magasins, etc… rien de précis n’attire l’attention.

Pour s’endormir, on focalise son attention sur l’intérieur, tant que l’attention est extérieure, sur les évènements du jour passé ou du lendemain par exemple, on ne s’endort pas, car le conscient turbine.

Il ya aussi des focalisations extérieure : Quand on est fasciné par une personne qui parle, est plongé dans un film, à la recherche d’un magasin bien précis dans une grande ville bruyante, ou concentré sur un grand bruit au coin de la rue … tout ça sont des états de transe, d’hypnose.

Il m’est aussi arrivé de visiter des villes en état de transe : En Inde, il y avait tellement de gens, de bruit, de mouvement que je me suis parfois mis instinctivement, par saturation, en état de transe.

Une hypnose émotionnelle : Quand on se fait du souci pour quelque chose ou quand on est obsédé par une idée fixe, toute l’attention de la personne est focalisée. Focalisée sur ses convictions, sur ses problèmes, sur ses combats… on est dissocié de la réalité instantanée.

On peut aussi être en hypnose quand on s’imagine dans un état différent de celui dans lequel on est ici et maintenant.

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env 2000 Deux façons d’accéder à la transe hypnotique

Vous avez peut-être déjà vu un hypnotiseur de scène faire basculer soudainement
quelqu’un en arrière, puis lui donner l’ordre direct de « dormir ». Comment cela peut-il
fonctionner ? Comment est-il possible de surprendre quelqu’un en état d’hypnose ?

Hypnose de Choc et de Show

La technique de choc de l’hypnose pratiquée par les hypnotiseurs de show utilise la réaction naturelle de réorientation du cerveau. Juste avant que vous ne commenciez à rêver la nuit, votre cerveau produit une impulsion électrique appelée pic PGO (ponto-géniculo-occipital). Cette impulsion se déclenche également lorsque vous êtes choqué ou surpris, afin d’attirer votre attention sur un nouveau stimulus. Vous avez peut-être remarqué qu’au moment de vous endormir, vous faites parfois un mouvement brusque. Il s’agit de l’activation de ce pic PGO, qui se produit juste avant que le cerveau ne commence à créer des images oniriques. Lorsque l’hypnotiseur fait ou dit quelque chose d’inattendu, cela peut déclencher la réponse d’orientation, créant ainsi une voie rapide vers la transe. La réponse de réorientation naturelle est utilisée pour réorienter l’attention du sujet vers une « réalité » de transe.

voir : https://lecerveau.mcgill.ca/flash/a/a_11/a_11_cr/a_11_cr_cyc/a_11_cr_cyc.html

LES STRUCTURES CÉRÉBRALES QUI NOUS RÉVEILLENT ET NOUS ENDORMENT

 

La berceuse

La méthode d’induction hypnotique la plus courante et la plus confortable est la
relaxation progressive. En encourageant quelqu’un à se détendre (en utilisant votre
communication), vous pouvez reproduire la façon dont la nature accède à l’état d’UM –
avant de rêver la nuit, nous faisons l’expérience de cette relaxation progressive.

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env 2300 Le corps répond aux à l’imagination. On peut se réveiller en sueur à la suite d’un cauchemar, ou alors on peut rougir tout seul quand on se remémore une situation « honteuse », ou encore on peut angoisser à l’idée d’un rendez-vous à venir… le corps répond à l’imagination à peu près comme aux situations vécues.

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Personnaliser le chemin vers l’hypnose

Chaque personne aura déjà une ou plusieurs voies vers l’hypnose en fonction de sa vie. En fonction de son hobby, de ses habitudes. Un fumeur sait exactement ce que c’est que de fumer, il suffit de lui faire décrire. Un passionné de saut en parachute décrira ses sensations. Quand on « part » avec son esprit « dans » une « action » qui n’est pourtant pas effective dans l’instant, alors on est en hypnose.

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Rythmes ultradiens

Il s’agit de cycles naturels présents dans le corps qui régulent des fonctions telles que la faim, les temps de réaction, la libido et, celui qui nous intéresse le plus, la dominance hémisphérique du cerveau. Lorsque nous basculons dans la dominance cérébrale droite, nous entrons naturellement dans un état de transe, qui se traduit généralement par une difficulté à se concentrer ou à rêvasser. Contrairement au rythme circadien fort de 24 heures qui détermine nos niveaux d’énergie en matière d’éveil et de sommeil, le rythme ultradien plus faible se produit plusieurs fois au cours de la journée. À intervalles de 90 à 120 minutes, nous connaissons naturellement des pics d’énergie et de concentration entrecoupés de creux de faible énergie et d’inefficacité. Lorsque ces creux se produisent, nous devons faire une pause d’environ 20 minutes pour nous concentrer ; l’esprit est plus disposé que la normale à entrer dans un état de transe, et c’est à ce moment-là que nous nous laissons souvent aller à la rêverie. Ou, si nous reconnaissons le creux ultradien, nous pouvons rapidement créer un état de transe en nous-mêmes qui peut nous rajeunir et nous rafraîchir.

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Le stress et le cycle ultradien
Cependant, tout comme nous sommes tous capables de plonger notre esprit et notre corps dans un profond état de relaxation, nous sommes également tous capables de déclencher et de maintenir une réaction de stress. Les pressions de la vie moderne et du travail entraînent souvent une surexploitation de cette capacité. Personne n’attendrait d’un joueur de football qu’il joue un match entier sans faire de pause, mais de nombreuses personnes par ailleurs rationnelles n’hésitent pas à travailler de l’aube au crépuscule sans faire de pause. Le fait d’outrepasser cette période naturelle de détente entraîne la libération dans l’organisme d’hormones de stress telles que le cortisol et l’adrénaline. En plus de rendre l’énergie disponible pour l’action, ces hormones provoquent la suppression du système immunitaire.

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Transe émotionnelle
De nombreux états émotionnels peuvent également être décrits comme des états de transe. Lorsque nous sommes en colère, par exemple, nous acceptons totalement la validité de nos sentiments, sans envisager d’autres solutions – nous nous concentrons sur un domaine sans tenir compte des autres. Combien de fois vous est-il arrivé de revenir sur une dispute pour vous rendre compte que vous aviez manifestement tort ? Les états d’anxiété et de dépression sont également très proches de la transe. Lorsque vous êtes anxieux ou déprimé, vous vous enfermez dans un cycle qui met tellement l’accent sur un aspect de votre expérience que d’autres aspects, souvent pertinents, perdent de leur importance ou sont complètement ignorés.

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Méthode Sedona pour les fins, les séparations et les deuils

 

  • Quand cette personne meurt lentement, qu’elle laisse derrière elle un mari et peut-être deux filles, je suis rongée par la douleur.
  • Bien sûr, c’est aussi le cas ici maintenant
  • commençons par un souvenir il y a tous ces souvenirs sur toute cette période
  • oui
  • et il y a aussi une douleur liée à tous ces souvenirs
  • oui
  • oui mais il y a aussi beaucoup de douceur
  • oui
  • parfois, lorsque nous avons un tel mélange, nous pensons que nous devons nous accrocher à l’ensemble parce que si nous laissons aller la douleur, nous avons peur de perdre la douceur. C’est le cas lorsqu’une relation se brise, que quelqu’un meurt ou que quelqu’un disparaît tout simplement de notre vie. Nous avons peur d’abandonner la douleur et la souffrance qui nous sont attachées, les souvenirs, parce que nous avons peur de perdre la personne ou de perdre notre amour pour elle. Mais d’après mon expérience, c’est le contraire qui est vrai : si nous nous accrochons à la douleur ou à la souffrance, nous nous coupons de l’amour que nous sommes.
  • Alors, en cet instant, laissez-vous aller à vous souvenir de votre femme, pouvez-vous ressentir ne serait-ce qu’un peu de l’amour que vous lui portez ?
  • oui
  • ok et pouvez-vous le laisser briller
  • oui
  • et laissez-le briller dans tous ces souvenirs. il vient en fait d’ici (geste des deux mains et bras du centre du corps) vers l’extérieur et si vous le laissez faire, il commencera à dissoudre toutes ces choses que vous avez transportées. et vous remarquerez qu’il deviendra de plus en plus fort au fur et à mesure qu’il les consumera dans la flamme de cet amour, alors laissez tout brûler
  • Appelez un souvenir douloureux et laissez-le venir.
  • d’accord
  • et pourriez-vous accueillir ce souvenir
  • ok
  • Et puis, pourriez-vous aussi accueillir votre désir de le changer, de le rendre différent de ce qu’il était ? et pourriez-vous aussi accueillir ce sentiment que c’est personnel ?
  • oui
  • vous êtes venu ici pour lâcher quelque chose avec lequel vous luttez depuis 20 ans, alors vérifiez maintenant si tu vous avez perdu de l’amour ou si tu vous avez un peu plus d’amour à votre disposition en ce moment.
  • d’accord, pourriez-vous accueillir l’amour ?
  • oui
  • oui et ensuite pourriez-vous accueillir le reste de la douleur, de la souffrance et des souvenirs?
  • oui
  • l’amour lui-même, si vous le permettez, effacera simplement tous les autres souvenirs. vous n’avez pas besoin de les trier, vous n’avez pas besoin de vous souvenir de chacun d’entre eux, vous n’avez pas besoin de vous assurer de tous les détails, ce n’est pas nécessaire ! en ce moment, il y a cette conscience.
  • Maintenant, la conscience elle-même est personnelle ou est-elle simplement  » est  » ?
  • elle est
  • c’est vrai et est-ce qu’il y a des limites ?
  • non
  • elle est juste et a-t-elle un début ou une fin ?
  • non
  • à l’heure actuelle, votre femme était-elle séparée de cela ?
  • non
  • c’est ce que vous êtes séparé d’elle ?
  • non
  • oui donc s’il n’y a pas de centre personnel, y en avait-il un en elle ?
  • non, c’est ce que j’ai commencé à réaliser à l’instant.

Méthode Sedona pour l’addiction alimentaire

 

  • avez-vous une habitude particulière à l’esprit oui une habitude d’utiliser la nourriture, pour le confort ou l’énergie pour calmer les choses
  • oui pour exciter les choses
  • en ce moment, utilisez-vous la nourriture pour quoi que ce soit ?
  • non
  • d’accord alors pourriez-vous accueillir ce souvenir de la façon dont vous avez utilisé la nourriture pour de nombreuses choses en plus de simplement soutenir le corps ?
  • oui
  • d’accord et pourriez-vous accueillir ce souvenir dans son intégralité ?
  • oui
  • ok et puis pourriez-vous aussi accueillir tout sentiment de vouloir être contrôlé par la nourriture
  • oui
  • ok bien et ensuite pourriez-vous accueillir tout désir de vous débarrasser de ce souvenir, de le changer ?
  • oui
  • bien et ensuite pourriez-vous accueillir tout sentiment que c’est à propos de vous ou de qui vous êtes
  • oui
  • quand on a beaucoup de souvenirs associés à une tendance particulière, on a l’impression que tous ces souvenirs doivent appartenir à quelqu’un
  • Oui, et je pense que c’est parce qu’il y a une sensation qui surgit dans le fait d’être assis ici et de se sentir fatigué et donc la sensation de manger quelque chose surgit
  • tout le monde s’y réfère
  • très bien et tout au long de ma journée, je travaille sur l’ordinateur et je suis stressé, vous savez, et c’est en fait la sensation de manger quelque chose, c’est la pensée mais elle surgit comme une sensation corporelle
  • absolument et donc chaque fois que cela se produit, cela renforce le souvenir.
  • c’est vrai, mais encore une fois, rien de tout cela ne se produit en ce moment.
  • c’est vrai
  • ok donc tous ces souvenirs parce que tu les as simplement accueillis
  • oui
  • et ensuite tu pourrais accueillir le reste du sens que ces souvenirs sont ce que tu es
  • oui
  • oui pourriez-vous accueillir ce sentiment d’avoir construit toute une identité autour de votre relation à la nourriture ?
  • oui
  • et maintenant vérifiez si vous avez besoin que cette identité soit liée à la nourriture
  • non
  • si cette sensation se présente à nouveau, remarquez-la simplement et accueillez-la, remarquez les sensations, remarquez les voix dans votre tête « oh que manger que puis-je manger, je dois manger maintenant » ; Accueillez simplement ce phénomène où que vous vous trouviez, très rapidement il commence à se dissoudre. et vous pouvez passer par le schéma encore quelques fois et puis il commencera à disparaître. Et soyez ouvert à la possibilité qu’il ne se présentera plus jamais.

Ce en quoi j’ai foi

le mouvement, c’est la Vie !

la solution est à l’intérieur !

la joie est l’objectif primaire de tout être !

Le bonheur n’est pas un état extatique permanent, mais de vivre bien avec ce qu’on a dans son environnement.

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La méthode de Coaching que je propose est basée sur ces principes.

 

Le mouvement :

Le mouvement du temps. Se défaire du passé, parce qu’il n’existe pas ! Ce qui existe, c’est ce que j’en ai gardé ! Souvent, ce que j’en ai gardé est stocké dans le subconscient, dans mes automatismes. Mais je ne suis pas prisonnier de mes automatismes, je peux les modifier. Même l’aspect que nous pensons le plus inaccessible qu’est l’héritage génétique et transgénérationel peut être rectifié, car les gènes hérités ne sont pas automatiquement activés. Comment faire cela ? On peut utiliser l’hypnose, je préfère utiliser les techniques très simples de la PNL et associées, par exemple la méthode Sedona, ou encore le PsychK. La méthode utilisée sera choisie en fonction de la joie de vivre procurée.

Le futur n’existe pas, c’est une appréhension, ou une joie anticipée. Dans les deux cas, il ne doit pas diriger ma vie et je ne dois pas être dans une attitude d’attentisme

Attentisme négatif : « oh là là tout va mal, l’avenir est catastrophique » comme on l’entend tous les jours dans les médias. S’abreuver de news génère du stress cellulaire et psychique, et nous empoisonne l’existence, nous empêche de voir notre quotidien de façon optimiste. Le programme que je propose incite à réduire l’addiction aux médias et à les remplacer par du positif, selon les inclinaisons de chaque-un.

Attentisme positif :  » je vais faire des prières et je vais remettre mon destin entre les mains de Dieu, du Président, des médicaments, des docteurs … (compléter) et j’espère que je serai heureux  » : une telle attitude, très courante, permet en effet de rester dans le confort dans lequel nous avons grandi, celui de l’assistanat, mais elle nous coupe de la partie active de notre existence. Quand quelque chose va mal, cette attitude est équivalente à lancer des dés en espérant un double : ça n’arrive pas souvent. Le programme que je propose est celui de la conquête de la confiance et de l’estime de soi pour devenir acteur de sa vie, afin que le futur soit ce à quoi je tends chaque jour dans mes actes, et non pas dans mes voeux ou dans la démission de la responsabilité de ma vie dans ce que d’autres décident à ma place !

Le Mouvement de l’esprit, qui amène à la responsabilité : avoir la capacité de respondre, la compétence de répondre à et de ma vie. Cette aptitude d’autonomie implique une clarté d’esprit, et une connaissance de soi, de l’estime de soi, l’estime se rapportant à « Être ». Nous ne pouvons pas physiologiquement être responsables de nous-m’aime si nous ne nous aimons pas, si nous n’avons pas une pensées claire, souple, libre. Or, quand le quotidien est rempli de saccades, de stress, de bruit, de sur-pression qui mène à la dé-pression, quand aucun moment de silence n’est tolérable car stressant, quand il n’y a aucune place pour l’introspection, il est physiologiquement impossible d’être dans une pensée claire, posée, car la prise de recul ne peut exister dans l’agitation. Voilà pourquoi les séances que je propose se déroulent dans l’action, dehors, au contact de la nature, car nous sommes des êtres vivants et donc en mouvement. Je vous accompagne sur le chemin de votre vie en mode dynamique, car par définition il est impossible d’avancer si on reste scotché sur un divan de psy, on ne peut que y ruminer… ; + j’associe la méditation à ma méthode, sachant que la méditation n’est pas forcément rester assis à ne rien faire, on peut très bien méditer en jouant d’un instrument de musique, en faisant un sport, il y a mille formes de méditation, chaque-un trouve sa manière selon la joie de vivre qu’elle lui procure.

Le mouvement du corps : Je ne comprends même pas comment on peut séparer le corps et le cerveau. Où est la séparation ? Quand on coupe le cerveau, le corps ne fonctionne plus, et inversement. Le corps et le cerveau et le coeur sont intriqués, il n’y a pas de différence, par de séparation ! Traiter l’un sans tenir compte de l’autre me parait juste impossible. Mon approche de la Médecine Traditionnelle Chinoise m’incline à considérer une personne comme un Être entier, total, unique. Comme vous le savez peut-être, dans les médecines naturelles on parle d’énergies. Ces énergies sont faibles ? Elles mènent à des déséquilibres, ce que la médecine allopathique nomme des maladies. Mon approche est globalisante, je ne suis pas docteur, ceci dit, un esprit sain réside dans un corps sain, et un corps malsain ne peut pas soutenir un esprit sain. Le corps communique avec le cerveau, et s’échangent des informations auxquelles l’autre répond. Les connexions sont nombreuses et complexes, la science commence seulement à les découvrir et c’est un domaine passionnant.
La méthode que je propose remet du mouvement dans le corps, là aussi en s’adaptant à chaque personne, car nous sommes tous uniques. En observant le plaisir de vivre procuré ou non, Vous vous rendrez compte par vous-m’aime des bienfaits ou des méfaits de votre alimentation en nourriture et en air, et trouverez votre formule à vous.

Chaque séance est ponctuée de mise en action : concrètement, qu’est-ce que je mets en place qui me fasse plaisir ? Comment je le fais ? avec quels moyens ? est-ce réaliste ? réalisable ? comment je vais mesurer ? généralement ce sont des petits actes, et petit à petit on se rend compte qu’on a fait du chemin y compris par des petites actions, car elles s’entrainent les unes les autres. Pour une personne qui se sent dans une phase dépressive, la perspective de « devoir » se mettre en action peut sembler déprimante. Mais la mise en action sera déjà faite, par la séance elle-même, car le fait de marcher et d’être au contact de la nature génère du mouvement.

Les solutions sont à l’intérieur : c’est la partie décevante de ma méthode, celle qui rebute ! En effet, je ne propose pas de solution miracle, je ne donne pas de diagnostic, je ne propose pas une orientation claire et définie.

La ronde des spécialistes
Si vous avez mal à la tête :
– Le dentiste va vous dire que c’est à cause de vos infections parondontose ou de vos plombages, si ça ne marche pas vous aurez une dent contre lui
– Le chiropracteur va vous dire que c’est à cause de vos cervicales, vous en avez plein la tête
– Le psy va vous dire que c’est le stress, et ça vous stresse
– Le généraliste va vous donner du paracétamol
– Son collègue vous demandera si vos parents avaient mal à la tête et dira « c’est génétique, on ne peut rien faire, prenez du paracétamol »
– le diététicien vous dira que c’est à cause de votre alimentation, et vous sortez déprimé en plus
– le radiesthésiste dira que c’est à cause des ondes de téléphone, vous en étiez sûr
– le podologue dira qu’il vous fait des semelles, ça vous fait une belle jambe
etc…
Rien n’est faux, et votre collègue va peut-être avoir été soulagée par une consultation chez l’un des spécialistes. Mais vous, vous n’allez pas être soulagée. Alors vous remettez en cause soit le spécialiste, soit la collègue, soit vous-même ! Ensuite, vous faites le tour de tous les spécialistes. A la fin, vous trouvez peut-être un soulagement. Mais est-ce que vous aurez traité l’origine ? Mais a-t-on toujours besoin de traiter l’origine ? Par forcément, car un corps sain dans un esprit sain s’auto-guérit en permanence.

Ma méthode propose de ne pas nier les problèmes de votre existence, mais elle vous valorise et vous ouvre la voie pour que vous trouviez votre manière d’être le plus à l’aise possible avec vos problèmes, au quotidien.

 

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