Mois : mai 2023 (Page 1 of 4)

Uncommon Hypnosis Session 1 What is Hypnosis ?

Dans la session 1 :

* L’inconscient fonctionne par correspondance de schémas
* Les schémas – ou instincts – sont établis pendant le sommeil paradoxal (mouvements oculaires rapides) et dans les états de transe naturels, tels qu’une émotion forte ou un choc.
* L’hypnose nous permet d’accéder à l’état de sommeil paradoxal afin d’établir de nouveaux schémas ou de modifier les schémas appris existants.
* L’hypnose implique toujours une concentration étroite de l’attention.

********

Inconscient : C’est tout ce dont nous ne sommes pas conscient dans l’instant.
Au moment où j’écris ces mots je ne suis pas conscient de la plupart de mes sensations corporelles. Il suffit que je porte mon attention sur la position de mes pieds au contact du sol pour que cette sensation ne soit plus dans mon inconscient.

**************

L’inconscient contient tous nos instincts. nous n’avons pas besoin d’étudier si nous avons faim, ou soif. De même, nous pouvons apprendre à l’inconscient à faire des choses, par exemple conduire une voiture.

On même peut parler du cerveau instinctif, plutôt que de l’esprit inconscient.

***********

Pourquoi avons-nous un cerveau inconscient ? En partie parce que le cerveau conscient ne peut se souvenir de tout à tout moment. Le cerveau range et stocke les informations.  Mais l’insconscient n’est pas là pour me donner de l’estime de moi ou de me rendre heureux. Il est là pour me maintenir en vie.

Pattern Matching – Schéma réactionnel

Beaucoup de choses que nous font devient instinctif.
Par exemple, quelqu’un vous tend la main, vous la tendez pour lui serrer la main, c’est un schéma qui correspond à l’attente du geste. Quelqu’un tend la main, quelque chose d’automatique en vous, vous fait tendre la main, de façon instinctive. Pas besoin de connaitre cette personne, pas besoin d’expliquer ce que ce geste signifie, pas besoin que ce geste ait une signification spécifique pour cette personne ou dans une relation.

Le média par lequel ces schémas automatiques apparaissent est le vécu émotionnel. Le cerveau émotionnel est fortement connecté au cerveau instinctif (inconscient, subconscient).

Exemple : autrefois dans la savane, un de nos ancêtres voit soudainement  un Lion derrière un buisson. Il prend peur et s’enfuit. il réchappe à l’attaque du Lion. Il aura consciemment fait cette expérience. 6 mois plus tard dans un tout autre endroit. Le vent fait bouger le même type de buisson ayant la même forme. La personne prendra peur, alors que ses camarades resteront calmes. Cette personne aura ainsi appris à une niveau instinctif (inconscient) que buisson qui bouge = proche attaque d’un fauve. Ceci est un schéma réactionnel

Les schémas réactionnels doivent impérativement être généralisateurs

Evidemment cette personne a une réaction émotionnelle excessive, mais si le schéma réactionnel n’est dirigé QUE à l’endroit originel de son expérience traumatique, SEULEMENT en présence de CE buisson, et SEULEMENT à l’heure à laquelle cela a eu lieu, seulement en présence d’un fauve d’une TELLE COULEUR, etc… notre espèce aurait disparu, car les apprentissages ne seraient pas assez efficaces pour nous prémunir des différentes situations de danger. Les schémas sont imprécis pour des raisons de survie

La plupart de nos automatismes sont des schémas réactionnels de correspondances et c’est très bien.

************

Quand le schéma réactionnel est erroné

Tous les problèmes psychologiques sont des schémas réactionnels erronés

Y compris les problèmes physiques comme par exemple les allergies qui sont une réaction inadaptée à une substance qu’on appelle indument allergène, qui est un stimuli.

On peut rectifier les schémas pour se débarrasser d’un problème mais aussi pour apprendre de nouvelles compétences. C’est le cas notamment quand il s’agit d’apprendre un nouveau métier, quand on se retrouve devant des situations nouvelles ou dans lesquelles nous ne sommes pas à l’aise.

1204 Nous apprenons nos schémas réactionnels en état de transe.

La personne qui a eu peur du Lion derrière le buisson a appris ce jour-là la réaction de fuite et de panique dans un état émotionnel intense. Une personne qui a réchappé à un accident de parachute a appris dans un état émotionnel intense. Ce sont des états de transe.

1240 L’état REM programme votre instinct

La proportion la plus élevée de sommeil paradoxal se produit avant la naissance, au cours des trois derniers mois de la vie intra-utérine. Il semble que ce soit dans l’état de
sommeil paradoxal que les instincts se mettent en place. Ainsi, vous venez au monde avec l’instinct de téter du lait, de pleurer, d’imiter les expressions faciales, de craindre les hauteurs, d’apprendre le langage, etc. Vous n’avez pas besoin d’apprendre consciemment ces choses. Ainsi, lorsque vous devez mettre à jour une réponse instinctive apprise (par exemple, la tétée, les pleurs, les expressions faciales, la peur des hauteurs, le langage, ou plus tard enlever une phobie, se détendre socialement, modifier des réactions physiques il est logique d’utiliser l‘état REM.

REM peut se produire en dehors du sommeil

L’état REM instinctif est accessible en dehors du sommeil. Comme votre imagination est
étroitement liée à vos instincts, votre corps ne fait pas la différence entre la réalité et
l’imagination. Par exemple, nous savons tous que nous pouvons augmenter notre
pouls en imaginant quelque chose d’effrayant – comme si ce que nous imaginions se
produisait réellement. Vous pouvez évoquer un souvenir embarrassant et rougir comme si la situation se produisait maintenant. Des recherches ont montré que l’on peut même imaginer soulever un poids avec un doigt et constater une augmentation de la masse musculaire de ce dernier !
Les états d’éveil REM peuvent se produire spontanément, par exemple lors d’un choc. Lors d’un accident de voiture, une personne peut avoir l’impression que le temps passe au ralenti. La personne peut être programmée instantanément, grâce à cet état REM
naturel, pour craindre les voitures à l’avenir.

Lorsque vous hypnotisez d’autres personnes, vous les verrez souvent montrer un état
REM sous leurs paupières. En effet, les hypnotiseurs avaient l’habitude de balancer une
montre devant les yeux de leurs sujets, encourageant ainsi le mouvement de va-et-vient des yeux caractéristique de l’état REM (bien que l’hypnotiseur n’ait pas eu
connaissance de ce lien)

*************

1757 L’hypnose implique une focalisation de l’attention.

Quand on visite une ville, on est à l’opposé de l’hypnose : on regarde les rues, les gens, les monuments, les magasins, etc… rien de précis n’attire l’attention.

Pour s’endormir, on focalise son attention sur l’intérieur, tant que l’attention est extérieure, sur les évènements du jour passé ou du lendemain par exemple, on ne s’endort pas, car le conscient turbine.

Il ya aussi des focalisations extérieure : Quand on est fasciné par une personne qui parle, est plongé dans un film, à la recherche d’un magasin bien précis dans une grande ville bruyante, ou concentré sur un grand bruit au coin de la rue … tout ça sont des états de transe, d’hypnose.

Il m’est aussi arrivé de visiter des villes en état de transe : En Inde, il y avait tellement de gens, de bruit, de mouvement que je me suis parfois mis instinctivement, par saturation, en état de transe.

Une hypnose émotionnelle : Quand on se fait du souci pour quelque chose ou quand on est obsédé par une idée fixe, toute l’attention de la personne est focalisée. Focalisée sur ses convictions, sur ses problèmes, sur ses combats… on est dissocié de la réalité instantanée.

On peut aussi être en hypnose quand on s’imagine dans un état différent de celui dans lequel on est ici et maintenant.

***************

env 2000 Deux façons d’accéder à la transe hypnotique

Vous avez peut-être déjà vu un hypnotiseur de scène faire basculer soudainement
quelqu’un en arrière, puis lui donner l’ordre direct de « dormir ». Comment cela peut-il
fonctionner ? Comment est-il possible de surprendre quelqu’un en état d’hypnose ?

Hypnose de Choc et de Show

La technique de choc de l’hypnose pratiquée par les hypnotiseurs de show utilise la réaction naturelle de réorientation du cerveau. Juste avant que vous ne commenciez à rêver la nuit, votre cerveau produit une impulsion électrique appelée pic PGO (ponto-géniculo-occipital). Cette impulsion se déclenche également lorsque vous êtes choqué ou surpris, afin d’attirer votre attention sur un nouveau stimulus. Vous avez peut-être remarqué qu’au moment de vous endormir, vous faites parfois un mouvement brusque. Il s’agit de l’activation de ce pic PGO, qui se produit juste avant que le cerveau ne commence à créer des images oniriques. Lorsque l’hypnotiseur fait ou dit quelque chose d’inattendu, cela peut déclencher la réponse d’orientation, créant ainsi une voie rapide vers la transe. La réponse de réorientation naturelle est utilisée pour réorienter l’attention du sujet vers une « réalité » de transe.

voir : https://lecerveau.mcgill.ca/flash/a/a_11/a_11_cr/a_11_cr_cyc/a_11_cr_cyc.html

LES STRUCTURES CÉRÉBRALES QUI NOUS RÉVEILLENT ET NOUS ENDORMENT

 

La berceuse

La méthode d’induction hypnotique la plus courante et la plus confortable est la
relaxation progressive. En encourageant quelqu’un à se détendre (en utilisant votre
communication), vous pouvez reproduire la façon dont la nature accède à l’état d’UM –
avant de rêver la nuit, nous faisons l’expérience de cette relaxation progressive.

**********

env 2300 Le corps répond aux à l’imagination. On peut se réveiller en sueur à la suite d’un cauchemar, ou alors on peut rougir tout seul quand on se remémore une situation « honteuse », ou encore on peut angoisser à l’idée d’un rendez-vous à venir… le corps répond à l’imagination à peu près comme aux situations vécues.

**********

Personnaliser le chemin vers l’hypnose

Chaque personne aura déjà une ou plusieurs voies vers l’hypnose en fonction de sa vie. En fonction de son hobby, de ses habitudes. Un fumeur sait exactement ce que c’est que de fumer, il suffit de lui faire décrire. Un passionné de saut en parachute décrira ses sensations. Quand on « part » avec son esprit « dans » une « action » qui n’est pourtant pas effective dans l’instant, alors on est en hypnose.

********

Rythmes ultradiens

Il s’agit de cycles naturels présents dans le corps qui régulent des fonctions telles que la faim, les temps de réaction, la libido et, celui qui nous intéresse le plus, la dominance hémisphérique du cerveau. Lorsque nous basculons dans la dominance cérébrale droite, nous entrons naturellement dans un état de transe, qui se traduit généralement par une difficulté à se concentrer ou à rêvasser. Contrairement au rythme circadien fort de 24 heures qui détermine nos niveaux d’énergie en matière d’éveil et de sommeil, le rythme ultradien plus faible se produit plusieurs fois au cours de la journée. À intervalles de 90 à 120 minutes, nous connaissons naturellement des pics d’énergie et de concentration entrecoupés de creux de faible énergie et d’inefficacité. Lorsque ces creux se produisent, nous devons faire une pause d’environ 20 minutes pour nous concentrer ; l’esprit est plus disposé que la normale à entrer dans un état de transe, et c’est à ce moment-là que nous nous laissons souvent aller à la rêverie. Ou, si nous reconnaissons le creux ultradien, nous pouvons rapidement créer un état de transe en nous-mêmes qui peut nous rajeunir et nous rafraîchir.

**********

Le stress et le cycle ultradien
Cependant, tout comme nous sommes tous capables de plonger notre esprit et notre corps dans un profond état de relaxation, nous sommes également tous capables de déclencher et de maintenir une réaction de stress. Les pressions de la vie moderne et du travail entraînent souvent une surexploitation de cette capacité. Personne n’attendrait d’un joueur de football qu’il joue un match entier sans faire de pause, mais de nombreuses personnes par ailleurs rationnelles n’hésitent pas à travailler de l’aube au crépuscule sans faire de pause. Le fait d’outrepasser cette période naturelle de détente entraîne la libération dans l’organisme d’hormones de stress telles que le cortisol et l’adrénaline. En plus de rendre l’énergie disponible pour l’action, ces hormones provoquent la suppression du système immunitaire.

*********

Transe émotionnelle
De nombreux états émotionnels peuvent également être décrits comme des états de transe. Lorsque nous sommes en colère, par exemple, nous acceptons totalement la validité de nos sentiments, sans envisager d’autres solutions – nous nous concentrons sur un domaine sans tenir compte des autres. Combien de fois vous est-il arrivé de revenir sur une dispute pour vous rendre compte que vous aviez manifestement tort ? Les états d’anxiété et de dépression sont également très proches de la transe. Lorsque vous êtes anxieux ou déprimé, vous vous enfermez dans un cycle qui met tellement l’accent sur un aspect de votre expérience que d’autres aspects, souvent pertinents, perdent de leur importance ou sont complètement ignorés.

****

L’Alsace prise de force par Louis XIV par Claude Muller

L’Alsace prise de force par Louis XIV par Claude Muller

« il faut d’abord connaître le traité de westphalie qui date de 1648 avec deux traités, Munster et Osnabruck. C’est un traité qui n’en est pas un, où il y a tout et son contraire, et vous pouvez trouver dans les deux traités des choses totalement contradictoires.
L’idée générale est que le roi de France reprend à son compte les droits que l’empereur d’autriche possède en alsace. Sachant que l’alsace n’est pas une entité politique mais une mosaïque, le terme de Alsace serait plutôt un espace géographique, mais qui ne serait qu’un demi-espace géographique, puisque l’Alsace et le pays de bade formaient un territoire.

Le traité de westphalie ne résout strictement rien au niveau de la mosaïque politique qui existe en Alsace. Grosso modo, le sud de l’Alsace est administré par l’empereur d’Autriche, mais le nord de l’Alsace est un ensemble de petits territoires appartenant à des princes étrangers, c’est-à-dire non alsaciens. Après 1648, louis xiv essaye de mettre la main sur un territoire que le traité de westphalie ne lui a pas vraiment donné ! Ce qui explique il y a tout de suite ce que l’on appelle « les réunions » : c’est hélas l’usage de la force pour prendre des petits territoires. Ainsi tout de suite après l’arrivée de louis xiv il y à des combats en Alsace. Le 5 janvier 1675 Turenne gagne la bataille de Turckheim, avant d’incendier Haguenau. Les armées de Louis xiv pratiquent la politique de la terre brûlée.

Et c’est parce que Haguenau a brûlé, que lorsque en Septembre 1681 les canons royaux encerclent la ville de Strasbourg, celle qui est ville libre d’Empire se rend sans résistance. Parce que les strasbourgeois savent très bien que s’ils ne se rendent pas la ville brûlera aussi. Strasbourg ne se donne pas à la France comme certains historiens ont pu le dire, Strasbourg devient française par la force, le 30 Septembre 1681.

La ville de Mulhouse est restée indépendante, alliée au canton suisse jusqu’au 28 Janvier 1798, c’est à dire plus de cent ans après la prise de Strasbourg, ce qui montre bien que il n’y a pas eu de paix véritable en Alsace au moins jusqu’en 1797. D’ailleurs, Mulhouse a aussi été prise par un autre subterfuge, et qui est tout simplement l’asphyxie économique et douanière de la ville. »

Extrait de https://youtu.be/zLCbPW-07oc

EE Schmidt Ch3 partie 1 L’empathie avec un inconnu

Si jétais  … I

« Je » sors du boulot, j’en ai marre, aujourd’hui j’ai envie de profiter, ils font chier les collègues. je me sens fatiguée, j’ai mal dormi, peu dormi. Il faut que je fasse des machines. Mon chef ce con est parti en déplacement pro.

(je rentre)

Finalement je n’ai pas envie de bouger. je vais me reposer.

I prend une douche. Ensuite elle s’allonge dans le lit, et se touche. Elle a besoin de se masturber. Elle pense à un ami, un collègue, un ex … « si seulement quelqu’un s’occupait de moi, de ma chatte en feu, je suis si vieille et si nulle que ça ? » … soudain, I se lève, elle n’a pas jouit, une fois de plus. C’est pas marrant. I se prépare un jus, et se pose dans le canapé, allume la télé, végète. « Tiens, le vent se lève, il faut que je rentre la tour à linge » … « ah, elle est tombée, je m’en serai doutée »…

 

Si j’étais un personnage que je n’aime pas :

Je suis A, anesthésiste à l’hôpital public. Encore un week-end en famille, heureusement. Enfin un peu de calme. J’attends qu’on refuse enfin  les non vaccinés à l’hôpital, je ne comprends pas qu’on puisse les accepter, on prend tous tellement de risques à cause d’eux. Ca n’arriverai pas si j’étais directeur, c’est moi qui vous le dis. Pourtant je vais voir le directeur régulièrement. je suis allé voir la préfète, qui est d’accord avec moi. Mais alors pourquoi elle ne bouge pas ? elle semble coincée, elle aussi, par Paris. Le ministère, les gauchistes, les gens. Ils sont cons les gens, ils ne savent rien. Je sais, par expérience, j’en ai vu des choses, moi, je n’invente rien. Ce monde est fou, irresponsable, il n’y a que la force qui permet de réguler canaliser. J’ai peur pour mes parents, pour tous les innocents qui meurent à cause de ces imbéciles de réfractaires au progrès, au changement, à la science. Personne n’a le droit de s’approprier la santé des autres, c’est … irresponsable. J’ai besoin qu’on m’écoute, enfin, bordel ! je suis en première ligne, je sais ! je sais comment ça se passe ! Ecoutez-moi ! je voudrais être entendu, qu’on m’écoute,qu’on arrête de discuter, de perdre du temps et des vies !

 

EE Schmidt Ch2 L’envie d’écrire

J’avais 14, peut-être 15 ans. L’adolescence. On n’est pas conscient des tempêtes qui se passent dans le corps, mais celles du coeur, oui ! j’écrivais pour m’exprimer, pour exprimer mon envie de vivre, mais je ne le savais pas encore.

Le stylo à bille du gaucher noircissait des pages et des pages.

J’écrivais aux filles. Hummm, ce doux sentiment, je m’en rappelle encore, ce désir si pur, si profondément humain, de connaitre l’autre. Je ressentais une fille comme je ressens un sentiment, dans mon coeur. C’est tendre, ça sent les fleurs de printemps, une légère brise, et dans le même temps une mélancolie, un regret, l’été arrive et les grandes vacances vont me séparer d’Elle; Elle, elle s’appelait Claudine, Cathy ou encore Elisabeth. Comme j’étais trop moche, trop complexé, trop nul à l’oral, trop timide, j’écrivais des lettres aux filles. Pas des lettres d’amour. Enfin, pas directement. J’y parlais de la vie, du monde, de belles valeurs, de la révolte d’ado, de grands sentiments. Et ça leur plaisait. Elles me répondaient. Quand j’osais jeter la lettre dans la boite aux lettres ! quand j’allais jusque là, je courrais le plus vite possible pour m’éloigner de l’acte que je venais de commettre « oh mon Dieu, que va-t-elle penser ? » « et si c’est son père qui ouvre ? » … aussi je ne signais pas vraiment, ou pas un code que seule elle et moi connaissions … et après, j’attendais. Le lendemain à l’école, comment elle me regardait ? …

J’écrivais beaucoup plus à la société, au monde, pour crier ma révolte. Les injustices, la faim dans le monde, les guerres, et puis les relents de la deuxième guerre mondiale, la shoah, les gens méchants, les politiciens. Il y avait bien quelques figures héroïques, cependant je m’identifiais surtout à moi, la rage m’habitais, elle m’habite encore, tiens ! Les groupes de rock que j’écoutais chantaient, moi j’écrivais des textes chansons.

Oui, il y avait ces textes, ces poèmes sans rimes, juste des cris, des mélopées, des envolées…

La technique, j’en n’avais pas. Le dictionnaire était mon ami permanent. Comme je ne savais pas conjuguer, accorder les verbes, je prenais un synonyme. Le petit Robert était bon pour ça, car à la fin de chaque définition, il donne des synonymes. Alors je découvrais des mots nouveaux.

Tout ça, ça ne s’est jamais vraiment arrêté. J’ai toujours écrit mon amour romantique aux filles, ma révolte au monde. je suis toujours cet ado qui regarde par la fenêtre au loin, à espérer que dans les nuages là-bas, vienne mon amazone, dans un monde d’amour.

Dans les vestiges du jour

Dans les vestiges du jour
Quand la fraîcheur enveloppe les douceurs
Dans les vallons perdus
Entre les rangées de buissons
Sont tapies nos mélancolies

Elles sont quasi immobiles
Elles se cachent au fond du cœur
Les tristesses profondes sont les miroirs de nos plus fous espoirs

C’est en levant le regard que l’on trouve
Dans l’infini du ciel, zébré des dernières lueurs du jour
Notre source à tous, lucarne des cœurs tous unis
La douce chaleur de la « présence »
Dans laquelle je me love doucement

Et voilà que de nos parcours uniques jaillit la magie humaine
Et voilà nos êtres humains rejoignent notre être uni
Dans la douceur du soir
Et se fond dans l’océan d’amour

Chroniques de con-finé sur la vaccination de confort

La très très grande majorité des gens se sont fait « vacciner » non pas à cause du risque d’être malades mais pour pouvoir continuer à avoir la vie sociale qui nous avait été ôtée totalement pendant le confinement. Je peux le comprendre. Et en plus, on nous l’a proposé en été, quand c’est les vacances, à la mi-juillet au moment pile où on a le plus besoin et l’occasion de sortir. je n’ai pas entendu les complotistes relever cela … bref.

La vaccination était une injection non pas sanitaire, mais de confort ! Alors que s’injecter un produit inconnu dans le corps est un acte qui se doit d’être murement réfléchi. Ce n’est pas un produit anodin. De plus, il y a une responsabilité collective à cela.

Imaginez si tous ces gens-là n’avaient pas fait la démarche, disons pendant cet été-là : la campagne de vaccination rendue obligatoire pour aller au restau aurait fait flop !

Et toute la suite de ce que nous avons vécu aurait été différente : les vaccinations pour aller au sport ou à l’école ou au boulot en septembre, les semi-confinements, les doses de rappel, les effets indésirables chez les femmes, la guerre des non-vaccinés et les amitiés brisées, etc… nous nous serions dispensés de tout ça, j’en suis presque certain.

à peine tout le monde piqué, on nous a dit  » ça n’empêche pas d’être malade » et plus tard on a appris que ça n’empêche pas de transmettre. Mais là non plus, personne n’a tiqué …

Et ça ne nous aurait pas empêché de soigner les personnes en danger et de mieux soigner les malades, et les campagnes de vaccination auraient pu être plus ciblées. On aurait pu mobiliser les soignants sur les malades, sans encombrer les services avec des bien-portants : combien de personnes ont été hospitalisées alors qu’en fait, elles n’étaient pas en danger ?

Oui mais voilà, c’était plus urgent d’aller au restau en Juillet 2021 que d’avoir un peu de patience…dommage, hein

Oui c’est humain de vouloir vivre, mais là, c’est du confort, de la paresse, et une démission collective.

 

Chroniques de con-finé : le contexte change les gens

De plus en plus de personnes se plaignent de maux qu’elles attribuent aux « vaccins » arn de la campagne covid. Il ne s’agit pas là de discuter de la justesse de la ruée sur le premier produit qui pourrait marcher, ni de son efficacité. Nous avons tous vécu une période compliquée, et il est humainement compréhensible qu’on se jette sur les solutions et sur la recherche d’une solution. On peut seulement regretter l’absence totale de débat au sein de la classe scientifique, et que les protocoles de mise sur le marché aient été court-circuités, ce qui permet habituellement et justement de déterminer les effets collatéraux et de pouvoir peser un nouveau produit. La panique générale justifiait-elle cette prise de risque ? la pression que les médias et les dirigeants était immense, et seul un organisme indépendant et neutre aurait pu trancher. Mais le discours était plus ou moins  » si vous freinez la mise sur le marché, vous êtes donc des assassins ?  » : le discours a totalement mis de côté l’aspect sanitaire, et le fait qu’on injecte un produit inconnu à des personnes, des vrais gens, et à échelle mondiale. Je ne parle pas là de covid, ni de vaccin arn, je parle simplement de l’ambiance psychologique dans laquelle nous étions tous plongés, la tension du narratif, induite par la peur. Combien de fois ne nous a-t-on pas promis des hécatombes qui ne sont heureusement pas venues ? On nous aurait raconté, il y a 10 ans, que nous serions nous-même demandeurs de nous faire injecter tous les 6 mois une dose d’un produit qui n’a pas passé les tests de précautions minimales nécessaires à un médicament alors que ce produit n’est pas encore un médicament et que les rares tests faits sur des malades se sont révélés inefficaces, je ne suis pas certain que nous l’aurions cru possible, nous aurions nié que ce soit un jour possible, nous aurions surement dit  » non, c’est trop dangereux, on ne peut pas faire ça, ce serait criminel « .

Seulement, le contexte a changé. Je le répète sans cesse : le contexte fait tout ! Nous étions devant la menace (quelque chose qui n’arrive pas, c’est seulement une menace) d’une hécatombe mondiale, une pandémie. Les médias, experts dans la production d’anxiété, ont répondu à leur réflexe morbide habituel et pendant deux ans on n’a pas entendu trois interviews raisonnables, contradictoires, nuancées. L’absence de débat contradictoire aurait pourtant dû nous mettre la puce à l’oreille…mais tout ce qui n’allait pas dans le sens de la panique était classifié de complotiste.

Chroniques de con-finé : le complotisme là où on ne pensait pas

Le complotisme en despote absolutiste

Le complotisme, c’est bien de voir le mal partout, de mettre en lumière chaque indice qui soutient une théorie, et s’il le faut, on invente la lumière pour révéler un indice qui n’existe pas.

Pendant la crise covid, il n’était question que de cela, en permanence !

Le complot mondial s’est répandu chez les anti-covid, mais d’abord et même plus encore chez les pro-covid : médias et ensuite gouvernements n’ont eu de cesse de mettre en lumière les indices de leurs théories.

Ils ont même changé d’avis en cours de route sans jamais se démonter : les indices scientifiques parlent, les chiffres sont là !

Ils ont ainsi changé d’avis plusieurs fois sur le port du masque, mais surtout, ils ont promis qu’avec le vaccin il n’y aurait pas transmission et qu’on ne tombe plus malade. Jamais, jamais personne n’a levé son petit doigt pour dire  » hep, ça suffit, vous vous fichez de nous, maintenant on veut une politique sanitaire et pas une politique de la propagande »

Chroniques de con-finé sur l’importance du décor

Comme je ne regardais pas la télé, et qu’en plus de cela, j’étais déjà confiné avant le confinement (relativement à une blessure), et comme mes parents m’ont appris à ne pas prendre pour argent comptant tout ce qu’on raconte, et comme j’avais déjà compris que je vis dans un monde où l’information n’est pas neutre, je me suis mis en quête d’info. Et il y en a ! Et nous avions, pendant quelques mois, un outil génial qu’étaient les rapports hebdomadaires de santé publique france. Leurs rapports donnaient à voir les différents visages de cette épidémie. Et donc, on pouvait y lire les nuances. Très vite, la panique sanitaire générale s’est transformée en propagande anxiogène généralisée. Pourtant, les rapports hebdomadaires restaient neutres, présentant les chiffres sans interprétation. Je leur ai même écrit pour les féliciter, et je me souviens d’avoir lu une des réponses me préciser que leur équipe n’est pas habituée à livrer des rapports de cette façon, sur l’immédiateté, mais qu’en tant que statisticiens leur manière de travailler se calculer sur le temps long. bref. Mais ensuite, brusquement, ces rapports ont totalement changé de tonalité : dès lors, les rapports étaient clairement orientés à l’alimentation de l’anxiété.

Exemple : Postulons que d’une semaine à l’autre fin juillet, vous aviez disons 500 malades, et la semaine suivante 520.
– Si vous placez ces chiffres sur une courbe qui commence au début, en mars, alors qu’en mars il y en avait 2000 malades, une lecture de la courbe  ne donne pas lieu à panique.
– Si vous comparez seulement les deux semaines, vous pouvez alors affirmer
— qu’il y a une augmentation de 20% de malades,
— et vous pouvez même affirmer qu’il y a 120% de malades par rapport à la semaine dernière.
Tout dépend du narratif que vous voulez faire passer. Chez santé publique france, il y a eu plusieurs « recadrages » pour les obliger à présenter les chiffres d’une manière plus orientée qu’au départ.

Est-ce moi qui suis complotiste ? Est-ce que je veux dénigrer la gravité de l’épidémie ? Désolé non, je ne fais qu’expliquer que si vous changez le décor, vous obtiendrez des réactions différentes.

Nous avons tous, personne n’y échappe, le même processus :

perception > émotions > réactions.

Changez la perception des gens, et vous obtiendrez des réactions, donc des comportements différents.

 

Méthode Sedona pour les fins, les séparations et les deuils

 

  • Quand cette personne meurt lentement, qu’elle laisse derrière elle un mari et peut-être deux filles, je suis rongée par la douleur.
  • Bien sûr, c’est aussi le cas ici maintenant
  • commençons par un souvenir il y a tous ces souvenirs sur toute cette période
  • oui
  • et il y a aussi une douleur liée à tous ces souvenirs
  • oui
  • oui mais il y a aussi beaucoup de douceur
  • oui
  • parfois, lorsque nous avons un tel mélange, nous pensons que nous devons nous accrocher à l’ensemble parce que si nous laissons aller la douleur, nous avons peur de perdre la douceur. C’est le cas lorsqu’une relation se brise, que quelqu’un meurt ou que quelqu’un disparaît tout simplement de notre vie. Nous avons peur d’abandonner la douleur et la souffrance qui nous sont attachées, les souvenirs, parce que nous avons peur de perdre la personne ou de perdre notre amour pour elle. Mais d’après mon expérience, c’est le contraire qui est vrai : si nous nous accrochons à la douleur ou à la souffrance, nous nous coupons de l’amour que nous sommes.
  • Alors, en cet instant, laissez-vous aller à vous souvenir de votre femme, pouvez-vous ressentir ne serait-ce qu’un peu de l’amour que vous lui portez ?
  • oui
  • ok et pouvez-vous le laisser briller
  • oui
  • et laissez-le briller dans tous ces souvenirs. il vient en fait d’ici (geste des deux mains et bras du centre du corps) vers l’extérieur et si vous le laissez faire, il commencera à dissoudre toutes ces choses que vous avez transportées. et vous remarquerez qu’il deviendra de plus en plus fort au fur et à mesure qu’il les consumera dans la flamme de cet amour, alors laissez tout brûler
  • Appelez un souvenir douloureux et laissez-le venir.
  • d’accord
  • et pourriez-vous accueillir ce souvenir
  • ok
  • Et puis, pourriez-vous aussi accueillir votre désir de le changer, de le rendre différent de ce qu’il était ? et pourriez-vous aussi accueillir ce sentiment que c’est personnel ?
  • oui
  • vous êtes venu ici pour lâcher quelque chose avec lequel vous luttez depuis 20 ans, alors vérifiez maintenant si tu vous avez perdu de l’amour ou si tu vous avez un peu plus d’amour à votre disposition en ce moment.
  • d’accord, pourriez-vous accueillir l’amour ?
  • oui
  • oui et ensuite pourriez-vous accueillir le reste de la douleur, de la souffrance et des souvenirs?
  • oui
  • l’amour lui-même, si vous le permettez, effacera simplement tous les autres souvenirs. vous n’avez pas besoin de les trier, vous n’avez pas besoin de vous souvenir de chacun d’entre eux, vous n’avez pas besoin de vous assurer de tous les détails, ce n’est pas nécessaire ! en ce moment, il y a cette conscience.
  • Maintenant, la conscience elle-même est personnelle ou est-elle simplement  » est  » ?
  • elle est
  • c’est vrai et est-ce qu’il y a des limites ?
  • non
  • elle est juste et a-t-elle un début ou une fin ?
  • non
  • à l’heure actuelle, votre femme était-elle séparée de cela ?
  • non
  • c’est ce que vous êtes séparé d’elle ?
  • non
  • oui donc s’il n’y a pas de centre personnel, y en avait-il un en elle ?
  • non, c’est ce que j’ai commencé à réaliser à l’instant.
« Older posts

© 2024 La Montgolfiere

Theme by Anders NorenUp ↑