Étiquette : Virginia Satir

Inspiré de Virginia Satir

Les rôles que nous jouons en permanence nous privent d’être nous.

Le fait d’être mari et femme, père, mère, frère, sœur etc… n’est pas une identité. Le fait d’être ouvrier, mécanicien, médecin ou quelque métier que ce soit n’est pas une identité. Le fait que quelque soit bien ou mal ne définit pas nos identités.

De ces rôles découlent tout un tas de limitations de nos identités d’êtres humains que VS met en scène par paires. Paire de femmes, d’hommes, homme-femme. En donnant des rôles. Déjà, le fait de décrir les paires par typologie sexuelle sort les personnes de leur être ; Décrire : Mari-Femme, Maman-Papa, Patron-Salarié, Grand-Père/petit-fils, policier-citoyen, enfant-adulte, etc… les rôles sont basés sur le pouvoir, qui a besoin de la peur : la peur est à la base des relations, c’est le principe des relations d’attentes, La victimisation est issue de cela,  c’est une posture. La plupart des relations sont basées sur la relation dominé-dominant, et c’est même toute la structure de la société qui est construite autour de cette idée. Nous n’imaginons pas possible une société sans nos rôles, hiérarchies, obligations et droits. Ces rôles nous mènent à des comportements, et étant donné que nous sommes contraints, cela crée du stress entre les besoins de l’être profond et les besoins des rôles. De là, les rôles mènent aux addictions, aux fuites, aux déviances diverses pour remplir nos rôles. Y compris les rôles de victime, de méchant, de rebelle, y compris les rôles de bons, de gentils, de personne intègre, fidèle etc… jusqu’à ce que ça craque quand la contrainte rompt : la grande majorité des dépressions, suicides, et actes de violence se produisent à cause et dans un cadre familier ou familial.

Ces rôles nous empêchent d’avoir des connexions, ou à minima nous empêchent d’avoir des connexions libres. Ce n’est pas en renversant les rôles ou en les alternant qu’on arrange les choses. Si on arrête tel ou tel comportement, souvent par la force ou la loi, on ne fait rien pour la personne « victime » ; Souvent on travaille sur des problèmes pour que les uns arrêtent de faire quelque chose à quelqu’un d’autre et c’est l’objectif principal.

Dans sa démo elle montre des « couples ». L’un est aux pieds de l’autre (relation dominé-dominant). Quand le dominé se rapproche du dominant, l’autre va instinctivement : le repousser, ou alors va se tourner et va vouloir prendre la fuite ; Et le dominé va se sentir rejeté ou abandonné.

VS dit qu’elle n’a jamais vu, dans des milliers de couple qu’elle a vu évoluer avec des relations qui avaient dans leur relation un principe de dominant-dominé, aucun couple avec une relation d’égalité. Aucun. Pour les aider on s’attaque à la manipulation, aux stratégies, aux secrets, aux mensonge, à la la solitude, et aux activités.

Or, on a affaire à deux comportements, et on va travailler avec chacune des personnes. Il faut redresser chacun sur des pieds, afin que la réconciliation soit naturelle, instinctive, car elle est générée par le sentiment de liberté.

la triade de congruence de Virginia Satir

la triade de congruence

V. Satir considère la triade de congruence comme suit : l’équilibre entre le soi, l’autre et le contexte,

 

Soi : C’est moi, avec toute ma carte du monde.

L’autre : C’est toujours UNE SEULE PERSONNE A LA FOIS qui occupe cet espace.

Le troisième espace est le contexte, c’est à dire tout le reste : l’environnement, tous les autres « autres », les éléments extérieurs, tout ce qui n’est pas si soi ni l’autre.

V Satir est très claire au sujet de nos relations : nous ne pouvons être en vraie relation qu’avec un seul « autre » à la fois. Même si cela implique des changements très rapides, comme par exemple dans les interactions au sein d’une famille : la personne qui occupe l’espace « l’autre » peut changer à tout bout de champ, allant rapidement du tiers  « other » vers « context », et vise versa en fonction de la personne à laquelle on s’adresse. La seule constante est le soi. Il ne peut y avoir deux personnes à la fois. Elle insiste beaucoup sur cet aspect. En effet, chaque relation possède son propre monde, particulier et commun aux deux personnes. Si on réfléchit un peu, du moment qu’on est en présence de plusieurs personnes à la fois, le monde commun n’est jamais celui des trois.

C’est quand nous sommes connectés à notre être que nous pouvons être en équilibre  et en paix avec notre congruence. Nous interagissons de façon harmonieuse avec les différents espaces de la congruence.

Nous sommes nous-mêmes parties des congruences d’autres, ce qui alors nous fait aller dans les différents espaces Other et Context selon les situations et les personnes.

L’équilibre n ‘est donc pas à chercher seulement en fonction du Soi Self, mais dans toutes les situations que nous rencontrons dans l’existence.

Quand nous sommes en dysharmonie avec l’une ou l’autre ou plusieurs parties de la congruence, nous mettons en place des stratégies de survie, qui sont expliquées dans une autre article.

Les Stratégies de survie par Virginia Satir

 

 

L’iceberg de Virginia Satir

Selon Virginia Satir, nous sommes comme un iceberg : seule la partie du comportement est visible par les autres.
En dessous de la surface, on trouve les émotions.
les émotions à propos de nos émotions.
les pensées, qui incluent nos croyances et nos perceptions.
les attentes (de soi, des autres, et celles des autres)
les valeurs
le Soi profond

 

 

Les Stratégies de survie par Virginia Satir

Les Stratégies de survie par Virginia Satir

 

la triade de congruence

V. Satir considère la triade de congruence comme suit : l’équilibre entre le soi, l’autre et le contexte, c’est à dire tout le reste : les autres « autres », les éléments, tout l’environnement.

 

V Satir est très claire au sujet de nos relations : nous ne pouvons être en vraie relation qu’avec un seul « autre » à la fois. Même si cela implique des changements très rapides, comme par exemple dans les interactions au sein d’une famille :  » l’autre » change à tout bout de champ allant rapidement du tiers  »other » vers « context » et vise versa en fonction de la personne à laquelle on s’adresse. La seule constante est le soi.

Ici, les êtres sont représentés par des images d’iceberg, car V Satir considèrait que nous sommes comme des icebergs, seule la partie de notre comportement avec l’extérieur est visible.

Quand on change d’interlocuteur les cartes des iceberg changent entre le tiers « other » et celui du contexte.

Ici, les êtres sont représentés par des images d’iceberg, car V Satir considèrait que nous sommes comme des icebergs, seule la partie de notre comportement avec l’extérieur est visible.

 

Le Chaos et les 4 stratégies  de survie

Quand nous sommes dans le chaos, nous entrons en mode survie. Nous mettons alors en place des stratégies de survie. V Satir en dénombre 4. Nous utilisons tous les stratégies de survie, avec des préférences selon les personnes et les situations pour une ou deux de façon plus fréquentes. Mais elles nous servent et nous sont nécessaires. Nous remettons alors en cause un ou plusieurs éléments de la triade de congruence.

Les 4 modes de survie sont :

 

La posture du blâme : l’accusateur, l’attaque, le reproche, la réprobation. Dans cette posture, la personne ne donne plus crédit qu’à elle seule et au contexte, mais ne donne plus aucun crédit à l’autre, c’est tous les moments où on rend « l’autre » responsable de ses émotions, de son état. Dans cette posture on est fréquemment soit en colère, soit encore déçu.

 

La posture lénifiante: oh excusez-moi ! il fait tout pour éviter et a peur de mettre l’autre en colère, c’est une position de soumission.Dans cette posture, on considère l’autre, on considère le contexte, mais on ne donne plus crédit à soi, on se dénie à soi toute valeur, on est déconnecté de soi. Dans ce cas, on est généralement dans la peur, mais on ne le sait pas soi-même et on ne montre pas la peur. Dans cette posture, on rejette généralement le fait de s’ouvrir et de parler de ses peurs.

 

La posture du super-raisonnable ou encore posture de l’ordinateur : dans cette posture, on agit de façon très académique et « parfaite » lisse. Dans cette posture le contexte occupe toute l’attention on est déconnecté de soi et de l’autre. C’est la posture du pseudo sage qui est détaché de toute émotion et relativise tout à l’extrême. Cette posture est parfois visible chez des enfants qui se prennent pour des grands. Chez les adultes, les personnes dans cette posture sont souvent isolées et ne peuvent intégrer un groupe de par leur posture.

 

la posture de l’évaporé : dans cette posture, rien n’est grave, on divertit, la personne est déconnectée à la fois d’elle-même, de l’autre, et du contexte. Parfois on commence par blaguer d’une situation dans laquelle on n’est pas à l’aise, pour créer une diversion. D’autres tombent soudainement de fatigue, ou fuient ou trouvent un prétexte pour cela, et d’autres encore peuvent utiliser des distractions comme l’alcool ou les drogues, les jeux, la télévision…

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Comme déjà énoncé, nous avons besoin de ces stratégies, elles nous protègent et nous servent. C’est quand nous les utilisons de façon trop fréquente qu’elles desservent notre congruence. Pour réduire cela, nous pouvons (non pas chasser les stratégies mais) cultiver notre congruence. Pour devenir un niveleur, flexible, équilibré.

Et pour cultiver notre congruence, nous pouvons nous connecter du mieux possible à notre iceberg. Plus nous sommes connectés à notre iceberg, meilleure est notre communication.

L’iceberg de V Satir : nous sommes comme des iceberg, chacun d’entre nous. La petite partie visible est notre comportement, et tout le reste est invisible pour les autres, les émotions, les pensées, les attentes, les valeurs, et le SOI

(entretemps, Robert Dilts a proposé les niveaux logiques, qu’on peut adapter aussi, avec les comportements et l’envrionnement comme parties immergée de l’iceberg.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Virginia Satir : créer du choix fait reculer le stress

Le choix efface le  stress.
Exemple
 : un mari veut tuer sa belle-mère, tellement il s’agace de ses plaintes à répétition. Au lieu de lui dire «  tu ne dois pas faire ça », donc d’empêcher le comportement, l’idée est de demander « comment tu vas faire ça ? ok tuer ta belle-mère est une des manières de changer la situation, et qu’arrivera-t-il ensuite ? que t’arriveras-t-il à toi en tant que citoyen, mari de la fille de celle que tu auras assassiné, en tant que père meurtrier de la grand-mère de tes enfants ? et que se passera-t-il en toi, pendant longtemps, ou pendant le restant de tes jours, quand tu auras réalisé ce que tu dis aujourd’hui vouloir faire par agacement ? »
et « cherchons au moins deux autres manières d’agir qui vont régler le problème qui est en toi de t’agacer de ta belle-mère ».

Le simple fait d’être dans cette prise de conscience d’autres possibilités, met la personne dans une position d’avoir le choix, et à partir du moment où il y a le choix, il n’y a plus de stress.

Le comportement et son processus – Librement interprété d’après une vidéo de Virginia Satir

Le comportement et son processus – Librement interprété d’après une vidéo de Virginia Satir  –  «  Virginia Satir PAIRS Training  Segment II »  – 1984

le comportement est le résultat d’un processus. Le comportement ne nous dit rien. On cherche toujours à changer les comportements, alors que ce qu’il faut faire c’est aller chercher la perception puis dérouler le chemin des 7 étapes jusqu’à ce comportement.

Habituellement on juge le comportement, «  tu ne peux pas / dois pas faire cela ». Chez l’enfant ou chez l’adulte, on cherche à réhabiliter la personne. Punition ou prison. Mais on n’arrête pas un comportement parce qu’on le dit ou l’exige. Il reviendra ou sera seulement recouvert d’interdit, car le comportement est le résultat d’un processus. Ces attentes sont à l’origine des racismes, des discriminations, des mises à l’écart, de la notion de minorité…etc…

L’idée de VS est de favoriser l‘intelligence universelle du patient.

 

Les Etapes originelles d’un Comportement :

Perception : dépendante de ce qu’on connait. Différent chez chaque personne. On ne perçoit que ce à quoi on est préparé à percevoir. C’est basé sur tout ce que d’autres m’ont enseigné, tout ce que d’autres ont déjà établi comme vrai, ce qui est autorisé, ou ce qu’ils ont senti être vrai. Ce que je perçois est une fonction de ce que j’ai été préparé à porter mon attention dessus. Ce que je vois est très différent de ce qui est.  Pour tout évènement, même si tous ont vécu la même histoire, ça reste une histoire et il n’y a pas de réponse universelle.
La plupart du temps on pense qu’on sait ce qu’il s’est passé. Et on juge à partir de ce qu’on voit, car on ne voit que ce qu’on est capable de voir.

Signification : deux parties : d’un point de vue intellectuel, d’un point de vue émotionnel. quel sens donnes-tu à ce qui s’est passé ? comment tu te sentais quand tu as vécu la signification ? Tout ce que l’être humain fait a besoin d’avoir une signification : on donne de la signification intellectuelle et émotionnelle à chaque évènement du vécu. Cette signification est dépendante du vécu.
Par ex : deux frères sont dans la même pièce avec leur père. Le père fait claquer sa pipe entre ses dents. L’un des frères devient nerveux. Son grand père lui avait expliqué que lui avait perdu une dent à force de claquer les dents contre sa pipe. L’autre frère n’a jamais entendu cette histoire et est content car pour lui son père fume la pipe et a du temps à lui consacrer.

Ce qui se rapporte à moi/rapport à l’estime de soi : comment tu te sens vis-à-vis de toi à propos de la sensation ? lien avec l’estime : Si je suis ok avec l’émotion d’être en colère, ou si je me sens coupable. Dans toute situation l’être humain se demande suis-je accepté ou suis-je rejeté ? ai-je une valeur ? « plus nous sommes capables de nous donner de la valeur en toute autonomie moins nous nous posons ces questions » Tout comportement destructif dénote une faible estime de soi.

Réponses Emotionnelles : prennent leurs racines dans le passé : je me sens safe, ridicule, en colère, honteux, etc… « l’émotion en elle-même ne dit rien, c’est l’émotion de l’émotion qui est parlante ».  Celui qui a raison est celui qui est aimé, celui qui a tort est celui qui est coupable, celui qui est coupable est celui qui est rejeté. Il y a toujours une réponse émotionnelle : L’être humain est équipé pour avoir toujours une réponse physiologique à tout vécu. Ce n’est pas parce qu’on a un ressenti qu’on a la conscience de cette réponse physiologique. Même mes personnes qui ont des blocages comme l’aphasie ou les états de catalepsies ont réponses physiologiques, mais qu’il y a des processus d’interdiction de réaction très stricts qui sont destinées à protéger la personne.

Défenses : quelle défenses utilises-tu ? La défense classique est que l’autre est responsable. ex : je pense que tu es la cause de mon mal être.
Ex : je ne fais confiance à personne. Cette acception, consciente ou non, est destinée à nous protéger, par exemple après une ou plusieurs « trahisons », déceptions. Mais poussées à l’extrême, les défenses peuvent générer des maladies ou même nous mener à la mort.

La Liberté de commenter: « je suis une personne gentille donc je ne devrais pas être en colère », le commentaire a un rôle de (faux) médiateur.

Ces étapes mènent à un Comportement. Un comportement ne peut aller que dans deux directions : vers soi ou vers les autres / vers l’intérieur ou l’extérieur.

Principe de traitement : face à un comportement, l’idée de V. Satir est d’aller reconstituer le processus pour mettre en lumière les différents aspects qui touchent aux perceptions (au monde ou réalité de la personne), à l’estime, aux réponses émotionnelles, aux mécanismes de défense et d’évitement et donc de dégager les obstacles.

Elle n’aborde pas ici les moyens employés, ni les détails de sa méthode, on le verra dans la méthode Satir, mais elle utilisait beaucoup la conversation et les jeux de rôles, son credo est de ne pas seulement restaurer le patient arrivé avec une pathologie (jusqu’à la prochaine rechute) mais de générer un état de joie, et durable.

 

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Le choix efface le  stress.
Exemple
 : un mari veut tuer sa belle-mère, tellement il s’agace de ses plaintes à répétition. Au lieu de lui dire «  tu ne dois pas faire ça », donc d’empêcher le comportement, l’idée est de demander « comment tu vas faire ça ? ok tuer ta belle-mère est une des manières de changer la situation, et qu’arrivera-t-il ensuite ? que t’arriveras-t-il à toi en tant que citoyen, mari de la fille de celle que tu auras assassiné, en tant que père meurtrier de la grand-mère de tes enfants ? et que se passera-t-il en toi, pendant longtemps, ou pendant le restant de tes jours, quand tu auras réalisé ce que tu dis aujourd’hui vouloir faire par agacement ? »
et « cherchons au moins deux autres manières d’agir qui vont régler le problème qui est en toi de t’agacer de ta belle-mère ».
Le simple fait d’être dans cette prise de conscience d’autres possibilités, met la personne dans une position d’avoir le choix, et à partir du moment où il y a le choix, il n’y a plus de stress.

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Les comportements destructeurs
Dans les comportements destructeurs, quel que soit le domaine, on retrouve toujours : Diminue la perception de ce qui est (car la perception est dominée par les pensées), la signification est très sommaire, la personne se sent constamment en danger de ne pas être aimée, ses réponses émotionnelles sont toujours la peur, leurs défenses sont comment ne pas ressentir la peur (et mettre quelque chose à l’extérieur, en dehors de soi pour contrôler la peur), et ces personnes savent pleinement commenter.

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