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Eveil spirituel, quand la psychologie n’est pas le bon outil

Eveil spirituel, quand la psychologie n’est pas le bon outil

 

Les stades d’évolution développés par exemple part Ken Wilber nous montre les états suivants : le stade carrément psychiatriques c’est une forme de pathologie, le stade oral du bébé, puis anal du petit enfant, celui narcissique de l’adolescence, celui des règles et des rôles de la vie en société, et celui de l’individuation que certains adultes atteignent quand ils ressentent que la vie ce n’est pas seulement le quotidien qu’ils ont construit jusque là. C’est là qu’on s’ouvre aussi à la spiritualité, le sens des choses, la profondeur de l’Être.

Pourtant, quand on atteint ce stade de l’individuation, il faut apprendre, progresser, et les repères ne sont pas si évidents. On peut connaitre alors une phase de découragement, un sentiment d’isolement, et un sentiment de gâchis devant la superficialité du monde dans lequel on vit, un monde où la spiritualité est très éloignée, où le sens des choses disparait de plus en plus.

Le réflexe peut alors être d’aller voir un psy, mais le psy n’est pas formaté pour s’occuper des dimensions spirituelles de l’Être. La psychologie peut répondre aux premiers stades, mais si vous avez atteint le stade de l’individuation, elle ne sait pas répondre à vos aspirations. Le psy va alors reconvoquer votre enfance, ou votre inconscient pour chercher des problèmes là où vous avez envie d’aller plus loin, de vous développer. En fait on perd du temps !

Certaines personnes n’arrivent pas à s’ouvrir à ce stade de l’individuation où émerge la spiritualité consciente. Les choses qui faisaient plaisir ne suffisent plus ! A ce moment-là ça semble absurde parce que « on a tout ce qu’il nous faut pour être heureux » et en même temps on n’est quand même pas heureux ! Alors il est d’usage de changer de conjoint, de job, de hobby, ou de la compensation, c’est de l’autodestruction

Arrivé à ce stade il faut recommencer : se nourrir, croitre, s’approprier, trouver sa place, tenir son rôle. Le tout avec de nouvelles nourritures, une croissance différente, une appropriation plus subtile, une place plus élevée, un rôle plus fin. On a besoin de continuer cette croissance interne, ce mouvement universel de la vie qui vise à créer de l’ouverture du déploiement de la lumière. Et on le fait en utilisant les outils spirituels, avec de préférence un ou des maitres spirituels.

L’approche spirituelle occidentale on voit la progression spirituelle sur un seul axe.

L’approche spirituelle occidentale on voit la progression spirituelle sur un seul axe. On retrouve cela dans la notion des chakras, avec l’idée qu’on s’élève vers les états dits supérieurs en une progression. La pyramide de Maslow reprend d’ailleurs cette notion d’acquis des états dits inférieurs.

Les états de conscience modifiés se situent autour du 6e chakra. Si on raisonne de manière linéaire, on va dire que si ce chakra est ouvert ça sous-entend que les 5 « premiers » chakras sont déjà ouverts aussi, puisque sinon le 6e aurait pas pu s’ouvrir !

Mais pendant ce temps s’il n’y a pas de clarté et de vision, on peut être immature du côté du déploiement, de la maturité, de la solidité, de la fiabilité.

Aujourd’hui dans les courants new age, les gens qui ont un état de conscience modifié ont tendance à penser qu’ils ont atteint un but. En réalité la seule chose qu’ils ont atteint c’est un état de conscience modifié.

Est-ce qu’on s’attend à ce que quelqu’un qui a eu un éveil devienne tout à coup un mathématicien de génie ? S’il a jamais fait de maths avant, non !

Est-ce que quelqu’un qui a un éveil ça devient un virtuose en piano non pas du tout alors pourquoi est-ce que parce qu’on aurait un éveil on aurait tout à coup subitement des capacités relationnelles humaines adulte supérieures.

Le seul état d’éveil va augmenter la puissance de ce qu’on émet, ça va augmenter nos bons côtés, mais ça va aussi augmenter nos pires côtés. Donc si on n’a pas travaillé aussi les autres chakras ça va mettre encore plus en évidence nos déséquilibres.

Concrètement, on a alors affaire à des personnalités extrêmement contrastées dont on ne comprend pas toujours le fonctionnement.

MA SPIRITUALITE

MA SPIRITUALITE

Pour moi, la spiritualité se rapportant au spirit, l’Essence, elle correspond à la forme la plus subtile du Qi, et elle est même plus subtile que le ressenti, elle est même l’indicible, et là me revient le Tao Te King : il ne peut être décrit, et en le nommant il n’est déjà plus. La spiritualité, c’est dans ma vie de tous les jours le sens de toute chose. Cette lampe à pied dont l’abat-jour est en papier me dit qu’elle est différentes formes de Qi, matières. La lampe-ensemble représente un objet, mais aussi la source de lumière. Au-delà de cela, elle dégage un type de lumière, qui donne à la pièce une certaine ambiance. Voilà, par exemple, l’ambiance lumineuse est une porte vers la spiritualité. L’ambiance est déjà un premier pas dans la non-matière. Créer à partir non seulement de la matière-lampe, mais il faut qu’il existe en moi le Qi-Essence qui va permettre la sensation de l’ambiance, laquelle est lumineuse. Est-ce à dire que tout ce qui n’est pas matériel est spirituel ? Peut-être, je vais laisse infuser cette idée. Tout comme la matière a différentes masses, de la pierre à la plume, l’Essence possède différents stades. J’ai parlé de l’ambiance, qui est une des formes les plus lourdes de l’Essence. Elle se ressent physiquement. Ensuite, je peux monter vers d’autres stades de l’Essence. Par exemple, en voyant cet arbre dehors, je peux me connecter à l’arbre pour Être l’arbre, devenir lui, me trouver dans une connexion. C’est encore une sensation, plus subtile, que je peux ressentir mais pas toujours, et j’ai mis quelques années à m’en rendre compte. A m’en rendre compte, car la connexion existe toujours. C’est aussi dans le domaine de l’Essence que s’inscrivent les connexions dites inexpliquées, celles du hasard d’un message qui arrive juste au moment où on pense à une personne, à moins qu’on ne pense à la personne parce qu’un message va arriver, ou bien que cette personne, en pensant à moi en écrivant son message, a en quelque sorte appelé mon Essence… Il y a dans la spiritualité autant de stades que dans la matière. Avant de pouvoir le faire, encore faut-il adopter cet autre forme de réalité, non matérielle. Cependant, je pense qu’en tant qu’être vivant étant fait de matière, la matière est toujours le vecteur de l’Essence, d’une manière ou d’une autre. Je peux mettre en place les conditions nécessaires, c’est l’environnement, ensuite je peux aussi mettre mon corps en conditions, pour que l’Essence puisse se manifester. Etant un être sensible, j’ai besoin de la matière pour qu’elle me manifeste ce que je ne peux pas percevoir autrement. Développer d’autres sens, ceux contenus dans l’Essence, est mon objectif pour vivre ma spiritualité de manière plus consciente. Car la spiritualité est toujours là, omniprésente, elle correspond au Tao du taoïsme ou encore au Dieu des chrétiens. Pour moi, la spiritualité est de nature céleste, celle du ciel antérieur, mais il n’y a pas de séparation avec le ciel postérieur, elle investi le ciel postérieur, à savoir toutes les formes de matière jusqu’à la plus subtile, l’Essence. La Spiritualité est donc encore plus subtile que l’Essence, c’est la part céleste, incompréhensible par mon cerveau, ce que je ne peux pas sentir par les sensations, c’est une forme de non-énergie qui pourrait correspondre au vide sidéral : 99.99997% de l’univers est vide, mais vide de quoi ? … de spiritualité.

Tu ne tueras point … ou bien si, ça dépend

Un enfant meurt d’une maladie incurable. C’est triste.

Un fou tue un enfant. C’est triste. Mais il n’y a pas que la tristesse. Il y a dégôut, sentiment de gâchis, colère.

Un terroriste tue un enfant Juif. C’est triste. Mais il n’y a pas que la tristesse, il y a colère et même la haine, et cette fois des certitudes viennent à l’esprit.

Un policier tue le terroriste qui a tué l’enfant. Ce n’est même pas triste, c’est un soulagement pour certains, ou même carrément une joie pour d’autres. Il n’y a même pas de procès, on trouve ça normal. Par exemple, on ne vérifie même pas, de façon indépendante, que la personne tuée était vraiment le bon, ou plutôt le mauvais. Et les dommages collatéraux, on n’en parle pas.

Autre exemple : Un soldat tue un soldat ennemi. Il reçoit une médaille, et la famille de la personne tuée le pleure. Où te situes-tu ? ça dépend où tu es né, tu n’as pas choisi.

A chaque fois, un être humain perd la vie. L’acte de tuer est le même. Pourtant le ressenti est totalement différent.

Qui peut avoir de la peine pour un terroriste ? … Sa famille, s’il a été un bon mari et un bon père. Ces personnes n’ont pas connu la même personne. Elles ont connu un être aimant et protecteur. Peut-être n’a-t-il jamais évoqué sa haine, d’ailleurs. La Terre entière ne regrette pas cet homme, sauf quelques-uns.

Sa mort aura été la conséquence d’une prise de risque, alors que l’enfant innocent de l’exemple cité aura juste été au mauvais moment à la mauvaise place. Les deux morts sont à chaque fois des vies ôtées, mais ce sont leurs significations et les émotions qui s’y rattachent qui sont différentes. Et c’est triste de constater que l’un est mort « pour » une « cause » de haine et de violence.

D’ailleurs, pourquoi dit-on terroriste ? Parce que c’est une appellation qu’on lui a donnée, et qu’il a utilisé pour sa sombre gloire ?  Les médias et les gouvernements aiment-ils la violence au point de faire le jeu de ces gens qui terrorisent les populations bien plus par leur couverture médiatique et leur statut de terroristes que par leurs actes ? Je ne pense pas, mais ce n’est pas très réfléchi que leur offrir un statut et une existence sur les plateaux de télé. En s’opposant, on nourrit ce à quoi on s’oppose.

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Il y a quelques temps, quelque part en France, un prof a été assassiné en plein cours par une personne qui revendiquait quelque chose de haineux, je ne veux pas le nommer. La France entière était en deuil. Très bien.

Quelques temps plus tôt, une prof était assassinée dans la cour du collège. On n’en a pas parlé, car l’assassin n’avait pas le statut de terroriste, il est « juste » plein de haine contre cette prof.

Dans les deux cas, une personne a perdu la vie. Mais ces vies n’ont pas le même statut. Et la valeur du deuil est dépendant du statut de l’agresseur. S’il répond à un statut de terroriste, l’acte prend une grande importance symbolique. L’autre est un tueur isolé. Par conséquent, la haine organisée des groupes dits terroristes a une aura, leur combat est mis en valeur, et la tristesse nationale célèbre finalement l’opposition à une haine organisée, compréhensive, qui peut toucher tout le monde : c’est en fait de la peur ! Car l’autre meurtrier ne menace pas les gens, il ne fait pas partie d’un groupe qui organise des assassinats, et il n’y a pas de peur nationale.

Et finalement, une fois de plus ce à quoi on s’oppose se renforce. Le fait de s’opposer renforce. Si personne n’avait parlé de l’aspect terroriste de l’assassinat du prof, cet acte serait resté un triste meurtre, et le terrorisme aurait faibli. Evidemment, ces connards trouvent toujours moyen de récidiver, mais on n’est pas obligés de leur donner le statut d’organisation terroriste. Si on les donnait des noms ridicules et dégradants, en visant particulièrement leur pseudo objectif, ils seraient plus faibles. Ou si, par un autre exemple, on faisait courir des bruits totalement faux sur eux, des bruits qui vont à l’encontre de leurs objectifs, ils seraient plus faibles ; Ou encore, si on faisait passer les grouillots de base pour des chefs de leur organisation, l’organisation serait affaiblie ; Ou encore, si on attribuait à certains lieutenants des propos contraires à l’organisation, ou contre les autres, la zizanie pourrait prendre. Il est facile de semer la haine dans des esprits complètement haineux. Il y a certainement d’autres moyens d’affaiblir ces gens, autres que la surveillance.

En tout cas, la violence ne peut mener qu’à la violence, et répondre à la violence par la seule violence n’est pas une solution, c’est seulement une barricade, un pansement.

Aucune vie humaine ne devrait être tuée. Aucune. Et la haine ne devrait pas être qualifiée de bonne ou mauvaise. La haine est toujours mauvaise, et elle est très mauvaise conseillère. Évidemment, j’éprouve aussi parfois de la haine instinctive quand passe à l’acte un de ces lâches qui se disent soldats de leurs causes toutes aussi stupides les unes que les autres. C’est un mouvement instinctif, primaire. Mais il est important de ne pas agir de la même manière, car on montre alors exactement la même chose. Il existe des méthodes pour agir de façon plus intelligente, plus calme, plus réfléchie. Il faut commencer, pour cela, par ne pas dire que c’est la faute de l’autre. Chercher ici, chez nous, ce qu’on peut faire mieux pour réduire et calmer le climat. Avec calme, en évitant les jugements, les suppositions, les présupposés. La vraie vie n’est pas un prétoire, la vraie vie c’est des vrais gens, avec des fonctionnements différents, et on peut faire énormément de choses quand on aborde les choses d’une manière calme et sans jugement.

 

La réalité et les perceptions

Nous nous représentons le monde à partir des perceptions de nos sens, qui perçoivent chacun seulement des parties des spectres existants.

Champ Auditif : Nous savons depuis quelques siècles qu’il existe d’autres champs que celui que nous percevons. Avant ces découvertes, tout ce qui se passait au-delà de 20 000 Herz, la fréquence max perceptible par l’oreille humaine, était « impossible » « fou » « délirant », prenez toutes les qualifications que nous aujourd’hui pouvons attribuer à ce qui nous semble impossible.

Aujourd’hui, nous savons que ça existe : l’hypothèse d’abord fumeuse est entrée dans l’acceptation générale. Puis nous avons appris à la mesurer. Nous disposons d’appareils. Mais est-ce que les ultrasons existaient avant leur « invention » ? Ce mot invention désignant la découverte ou la démonstration de l’existence de telle chose. Oui, bien sûr que ça existait avant ! Aujourd’hui nous pouvons affirmer cela.

LES PIEGES DE LA VANITE

Mais sommes-nous assez stupides pour croire que nous, nous avons tout découvert ? Assez stupides pour croire que ce qui nous est présenté que nous ne comprenons pas, nous devons le rejeter ? Je pense que nous devons faire très attention à nos croyances, qui nous limitent énormément. Non qu’il faille tout croire, mais c’est peut-être les certitudes qui sont parfois trop ancrées. Cultiver le doute, la curiosité, l’expérience, voilà les moteurs de la créativité, de la découverte, celle de toutes les inventions ! Cette ouverture au non-déjà-connu, je la retrouve (peu) dans certaines façon de parler, de penser. Une pensée ouverte, c’est une pensée qui s’ouvre à l’inconnu. Il nous faut, dans notre société sclérosée, des artistes, des esprits ouverts, des curieux, des fous. Nos gouvernants ont une tendance de plus en plus forte à enfermer les esprits curieux. Durant le c0vid, les esprits curieux ont tous été mis dans le sac des complotistes. Tous ! Il était, et il est toujours à l’heure actuelle strictement impossible de parler d’une autre manière que du discours politiquement correct de ce phénomène.

ESPRIT CRITIQUE ESPRIT AUTONOME

Ce n’est pas facile d’avoir un esprit critique et ouvert. L’esprit critique n’est pas un esprit qui critique tout de façon négative. Il essaye de discerner, de ne pas tout prendre au pied de la lettre, de ne pas avaler tout cru tout ce qui vient à lui. Y compris de nos gouvernants, de nos patrons, de nos parents. L’objectif n’est pas de tout remettre en doute, mais de cultiver une prise de recul. Attendre, ne pas se précipiter sur les explications, et ne pas se mettre à juger tout et tout le temps…ça ne vous rappelle rien ?

 

 

 

Ce site explique bien l’audition.

http://www.cochlea.org/entendre/perceptions-generalites

 

 

ECRIRE UN LIVRE Eric Emmanuel SCHMITT

ECRIRE UN LIVRE Eric Emmanuel SMITT

 


se mettre dans l’état mental

laisser murir le livre en soi avec l’hemisphère droit

ne pas vouloir le mettre en chapitres


le titre doit coller au livre et au genre


SUJETS DE LIVRES

Le sujet est un tronc, dont les racines doivent se trouver en soi pour le nourrir. Ensuite apprendre à rêver ce sujet, écouter la fantaisie, de ricochet en ricochet le sujet peut devenir un livre ; La fantaisie implique de lâcher la bride, de s’autoriser à imaginer.
Chercher des sujets autour des obsessions.

Sujet en relation avec une anecdote, avec un évènement, avec une interpellation profonde, d’un concours de circonstances, d’un décalage, d’une blessure personnelle, d’une émotion.


Commencer seulement quand on sait ce qu’on veut dire


la première phrase contient tout le livre. le ton, le sujet, le début et la suite.


Quand on apprend quelque chose, il faut savoir contextualiser l’information. Ex :  » votre fils est mort  » => lequel, le père en a deux. Il s’en suit tout un processus interne, alors que l’évènement reste le même.

Un évènement est inscrit et figé dans un temps, le vécu est ce qui le rend vivant, significatif, relatif à la personne qui l’a vécu.

Un évènement ayant eu lieu dans un temps alors que la connaissance qu’il ait eu lieu est décalé dans le temps génère un vécu différent.

Un évènement est inscrit dans un contexte, c’est le contexte qui rend l’évènement différent du même évènement qui se serait passé dans un autre contexte.

Un évènement s’inscrit dans les autres évènements, co-évènements qui surviennent ou alors il est isolé. Sa signification, son poids change.

Est-ce l’évènement qu’on vit, ou bien le contexte extérieur à l’évènement, le contexte interne de la personne,


la syntaxe : choisir la syntaxe qui me correspond. on la connait déjà. elle est aussi celle des auteurs qu’on aime;


AVEC LE SUJET :

passer des heures à plonger dans l’émotion et l »intuition du sujet, rêver le sujet laisser l’imagination créer des associations, l’intuition doit rester libre et devenir le récit, loin du mode de conscience de soi,

la mémoire qui rêve = imagination


COMMENT ?  en hypnose, exemple : marcher (marcher le sujet).

revasser longtemps, et encore après avoir « trouvé » l’histoire.


au début l’histoire est vague, laisser aller le contexte, les époques, les personnages, les lieux,

laisser venir l’élément perturbateur

ce qui crée des conséquences et des métamorphoses

il faut déterminer la fin de l’histoire


l’intrigue :  exemple :

situation initiale racontée à l’auteur, seul élément « vrai »).pendant un mariage hétéro, un couple d’hommes se marie au fond de l’église; en écho, ils répondaient « oui » aux questions du prêtre.

Ensuite tout est rêvé :

élément perturbateur : les hommes apprennent que le couple hétéro a eu un enfant.

(ensuite) péripétie : le couple d’hommes se passionne pour la famille, de façon anonyme, il aident et aiment les enfants en cachette de loin comme s’ils étaient leurs enfants.

Ensuite il a inversé les éléments situation initiale et finale :

situation initiale : Une vieille femme veuve (qui a des enfants) apprend qu’elle hérite d’un inconnu. Retour en arrière à son mariage 50 ans plus tôt, dans l’église….


PLUS L’ÉLÉMENT PERTURBATEUR EST INTIME, PLUS LE TEXTE EST PUISSANT.


LES PERSONNAGES

donner de la tension :

donner les infos au fur et à mesure

personnages contrastés, contradiction, reliefs

ses angles morts

ne pas tout dire

pas besoin de dzcrire physiquement : donner la stature

on le découvre le laisser libre : il devrait ^tre autonome

doit être épais


LE POINT DE VUE

Romancier-Dieu : sait tout, rentre dans leur esprit,  des personnages , connait le passé, l’époque. dieu invisible, neutre par rapport au lecteur. dieu qui est présent dans l’histoire s’adresse au lecteur

Romancier qui ne sait rien : caméra, ne dépasse pas le corps, se sert des 5 sens, il décrit :  » il écrasa sa cigarette » sans donner l’émotion du personnage.  il faut deviner l’émotion ex : Steinbeck

Chien fidèle : suit le personnage, ne voit les choses qu’au travers du personnage principal. c’est « il » mais tout est seulement du point de vue du personnage. Vision particulière, unique, subjective.

Ventriloque : « je » d’un des personnages :

Racontée par un proche du héros. Ex : Sherlock Holmes raconté par Watson.


RECHERCHES ET DOCUMENTATION

Ce n’est pas top important,


DESCRIPTION ET DIALOGUES

la description peut disperser. elle interrompt l’histoire. Elle doit être nécessaire.
suggérer plutôt que décrire. « sur la mer au loin ,des voiles » peut être des bateaux sans le dire.
quest ce qui est utile dans la description?
ex : MAUPASSANT : l’esprit du lecteur reste actifle dialogue peut paraitre superflu

DIALOGUE : Ce qui est dit, mais aussi la manière dont les personnages parlent indiquent la vie des personnages.


LE PLAN

C’est un voyage :

Comme la préparation d’un voyage : d’où on part, les étapes, et là où on arrive.
doit faire partie du rêve du livre. il doit être là avant de commencer, il est provisoire.
Quand on écrit, on est dans le plan, car on sait avec quoi on a rdv.
Le plan évite les pannes.


relire

chasser les trop pleins, les répétitions, reprendre XX fois chaque page, chasser les clichés, utiliser les synonymes, chasser les verbes faibles « une sonnerie se fait entendre » = « une sonnerie retentit » => l’énergie sera plus musclée.


la musique du texte : « écouter » le texte


édition : l’auto-édition (sans distribution) pas pour les fictions, mais seulement pour les non-fictions.


 

 

la normalité, cette roue du jugement

La normalité est une roue du jugement.

Le jugement permanent de la normalité : ce qui ne correspond pas à ce qui est qualifié de normal, est jugé. D’une manière ou d’une autre.

Toute la journée, le jugement : dans les news, les réseaux, les conversations de travail, les règlements, les lois, les tribunaux, dans la file à la boulangerie.

S’il n’y avait pas le jugement de la normalité, beaucoup de gens seraient inoccupés.

Combien de pensées seraient inutiles, vaines, inexistantes si la normalité n’existait pas ?

NORMALITE DE MASSE

Il y a les normalités de masse, tout ce qu’on nous a appris comme étant « normal », mais plus que cela, tout ce qui n’entre pas dans la norme est mauvaise, néfaste, nuisible.

Les humains arrivent à considérer des plantes ou des animaux comme nuisibles, par exemple. Parfois, ce sont des groupes humains qui sont déclarés néfastes, nuisibles. Par exemple, les Russes ont été des personnes dont on se méfie à priori, pendant la guerre de l’Ouest de l’Ukraine. On ne sait pas pourquoi. Personne n’a rencontré le peuple Russe. Puisqu’il n’existe pas. Cependant, beaucoup de gens disaient  » mais enfin, pas besoin d’aller sur place, on sait tous que les Russes soutiennent leur dirigeant, ils sont comme ça, c’est dans leur nature « . C’est donc une norme, un diagnostic, une évaluation, qui débouchent sur un jugement.

Les Trois Trésors du Vin

Modeste tentative des 3 Trésors associés au Vin.

L’Essence, l’origine, l’héritage, la porte du Ciel Antérieur : La Terre, la pierre dans son énergie lente, les paysages, les pentes, le climat, la caractère Terre des humains qui portent en eux la Terre qu’ils cultivent. Voilà l’origine, le feu originel, hérité des ancêtres et de la Terre. C’est le corps du vin.

L’énergie, la vitalité, la plante, les plantes, les saisons et leurs énergies, l’association des énergies, le cycle végétatif, le développement, la croissance, la maturité, la vendange, puis le retour à l’hiver, le TaiJi reflète la respiration de la vigne, celle de ses humains, le mouvement est toujours sensible, c’est une symphonie d’énergies associées, celle de le Terre, lente, celle de la plante, cyclique, celle de l’humain, attentif. C’est la couleur, la saveur, les arômes, le sensible, les perceptions, l’expérience du vin, son énergie jamais pareille, toujours en évolution, constante, même dans le verre. C’est le contenu qui a besoin de son contenant, pour y tenir, pour s’y développer, pour s’y sentir bien , tout comme la plante et sa Terre, tout comme le vigneron et son héritage, son savoir-faire est une école perpétuelle.

L’Esprit, le spirit, cette essence-ciel subtile qui fait la magie du breuvage des Dieux, le coeur à l’ouvrage, l’ouvrage du coeur, l’incandescence fragile et ténue du vigneron regardant par la fenêtre, grêle ou gel, l’esprit dans le coeur quand il s’applique et s’oublie dans l’oeuvre dédiée au vin, c’est l’humilité et le contentement, l’observation et la contemplation, c’est l’Esprit de l’humain qui se fond dans le subtil du vin, qui est mis en bouteille et qui se diffuse aux quatre coins de son monde possible, celui où des gosiers fins percevront sans conscience l’Esprit du vin, qu’ils cultiveront dans leurs échanges, dans leur propre vie-talité, qui se mêleront à leurs mets matériels et spirituels, pour que la transformation opère.

Ainsi va, ainsi soit, l’origine, le mouvement, et le subtil, dans ce breuvage qui est bien plus que sens, selon mon expérience, qui m’emporte dans les méandres de l’Essence.

Merci

Les trois trésors sous un angle différent

Se contenter de ce qu’on appelle des faits ne m’a jamais convenu. J’ai besoin de l’autre versant de mon existence, à savoir le sens des choses. La matière des choses, sans oublier le sens des choses.

La réalité est basée sur nos perceptions, qui ne restent jamais perceptions du moment qu’elles atteignent le mental, qu’il soit conscient ou inconscient.

Par exemple, un parfum nous renvoie à la mémoire olfactive qui lui correspond.  Du moment qu’un parfum a été perçu, il correspond à son moment, à sa scène de vie, à ses émotions, ses personnages, ses couleurs, ses sons etc… Rien de ce que nous avons déjà vécu ne peut être neutre, par les renvois que produit la mémoire. Ainsi, un traumatisme peut être retravaillé en re-modélisant son ancrage, pour détacher l’évènement de son expérience sensorielle. A toute expérience sensorielle correspondent tout un tas d’éléments. Que ce soit à un niveau conscient ou inconscient.

Mais les expériences nouvelles, jamais vécues, sont également impreignées, ou plutôt pré-impréignées. Face à une situation inconnue, nous allons rechercher les éléments qui peuvent être communs à des repères déjà connus par le passé. Nous avons une tendance naturelle à nous référer au déjà connu, pour nourrir le besoin fondamental de sécurité.

L’enfant est ouvert, il est en permanence dans l’expérience, mais il est également vulnérable. L’adolescent est « influençable » car il n’a pas encore les codes pour détecter ce qui est potentiellement dangereux pour lui. Mais il continue de faire des expériences. C’est l’âge du corps, de l’innocence, de l’expérience pure, sans filtre.

L’âge adulte est une longue et lente expérience où l’inconnu est (censé être) sous contrôle. C’est l’âge où par le faire l’on constitue lentement les fondations des besoins fondamentaux de tout être. Nous faisons aussi face à la « nécessité » de protéger la famille et de guider ses enfants face à l’inconnu de la vie. C’est l’âge du mental, également celui où le soi n’a qu’une toute petite place.

Ensuite, à l’âge mûr, certains humains rouvrent les barre-hiers pour re-découvrir le non-connu, s’ouvrir et se re-découvrir eux-m’aimes. C’est l’âge du coeur, de la spiritualité. La spiritualité habite toujours dans le coeur, elle ne peut être dans le mental. Le mental est perturbateur, contraignant, contrôlant.

L’origine, la vitalité, l’Essence-Ciel.

 

Le bonheur n’est pas l’absence de souffrance

Le bonheur n’est pas l’absence de souffrance, comme on ne peut pas espérer un ciel sans nuages  » : le bonheur est souvent confondu avec les moments de joie, de joie intense, ou conditionné à des critères de temps et d’intensité, ou à la présence d’une personne, de conditions de vie, d’activités…ce sont des moments de joie. Mais tout comme il n’y a pas de ciel sans nuage, il n’y a pas de vie sans difficulté. La difficulté fait partie intégrante de la vie, en est une condition nécessaire à la joie tout comme le jardinier a besoin de la pluie. L’objectif de l’être heureux n’est donc pas de repousser le plus possible le changement du moment que les conditions sont favorables à une paix et de s’investir dans les distractions, mais de cultiver le plaisir de l’effort, celui qui le rendra fort et stable dans la difficulté, confiant, dans une paix intérieure inébranlable. Pour que la joie ne le quitte plus, même dans moments difficiles.

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