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Un deux trois partez

Impression étrange ce matin. Il y a des matins comme ça où un « certain malaise » m’habite, ce n’est pas de l’inquiètude mais presque, et je fais attention à ne pas manger n’importe quoi car le corps suit toujours le coeur et le cerveau.

En réfléchissant, je mets ce malaise en relation avec des connexions récentes, des connexions qui n’ont pas été valorisantes.

Cela peut être une conversation avec une amie dont le « fond » de l’échange m’a révélé que cette personne dégage de la malveillance qui me pèse. Me pèse car voir une personne chère prise dans ce genre de sentiment m’est pénible, ça me peine. Et ensuite, je n’ai pas envie d’avoir des amis malveillants. Ce genre de sentiments me pollue aussi moi. Je me sens visé, car la malveillance est malveillance de tout le monde, elle n’appartient pas aux personnes ciblées, au contraire elle appartient à la personne qui l’émet. Et en retour, une personne malveillante ne peut juste pas être aimée, car elle dit au monde  » ne m’aimez pas, je ne m’aime pas, je ne vous aime pas . Je traine ce moment de connexion en moi encore, jusqu’à ce que je le purge. On peut purger en exprimant mais ensuite il faut laisser aller, sinon c’est la rumination qui s’installe.

Une autre connexion qui traine en moi peut être une soirée dans un endroit à énergie basse. J’ai ainsi passé une très belle soirée en famille dans un bowling, un loisir que j’aime, dans un endroit qui est lui-même d’une énergie qui m’a plombé.

Ensuite, le voyage en train, que j’adore pourtant, m’a été pénible d’une manière inexpliquée. Un train bondé, des gens fermés, des bébés qu’on ne peut pas mettre en mode silencieux.

Enfin, je suis arrivé dans une ville qui est « une belle ville », mais qui en fait est sale et dont les hordes de touristes dénaturent les plus jolis endroits.

Je voyage peu, c’est peut-être pour ça que la pollution humaine m’affecte tant. Individuellement oui, bien entendu que c’est chouette que de plus en plus de monde ai accès au voyage, à la découverte, et à la consommation. C’est collectivement que c’est une folie suicidaire. Et les deux sont un paradoxe.

Chacun voyage pour une bonne raison. Pensons-nous. Moi par exemple, je ne suis pas si sûr que faire 500 km pour deux jours de formation soit une bonne idée dans le contexte. Il y a comme un décalage. Je suis très content d’avoir droit à des formations, c’est génial et je regrette de ne pas avoir eu des formations payées par l’entreprise avant. Là n’est pas le sujet. D’un autre côté, l’option « à distance » ne me plait pas, il manque l’aspect humain, le contact. Mais alors, comment concilier tout ça ? La raison pour laquelle je suis là, c’est pour être formé à un aspect spécifique de mon nouveau métier. En fait je vais recevoir de l’information, pas de la formation. La formation pourrait être dispensée localement par une personne expérimentée dans ce métier, en live, de personne à personne. Alors plutôt que d’envoyer d’une part des (in)formateurs informer 15 personnes qui ont tous fait 000km des 4 coins du pays sur deux jours, pendant que des « vieux » sont mis en pré-retraite dans les entreprises, des personnes qui ne trouvent plus de motivation et qui se sentent inutiles car dans les entreprises on estime que l’expérience ne vaut rien pour la productivité, on pourrait former les premiers et occuper les seconds à transmettre leurs connaissances, plus localement ?

Avoir une vue un peu plus large permet de décloisonner notre société. Car tout est lié : la façon de penser génère notre façon de gérer la société, et les conséquences qui vont avec. Dans mon exemple, j’aurais été formé et non pas informé, par une personne qui se sent motivée et non pas inutile, sans générer les coûts pour non pas la planète mais pour la société. La planète s’en fiche du réchauffement, mais la société paye ce réchauffement ! En plus, d’un point de vue social, on défragemente les générations, et d’un point de vue productivité on gagne nettement : le gain des informations est faible, très faible. Le gain d’une formation, c’est à dire de devenir pro, de gagner en compétence, ça c’est productif, et motivant, et tout le monde est gagnant !

Ca fait du bien

Ces petits moments de paix, de calme, d’introspection, sont précieux, avant que je ne replonge dans le bruit de la matière, le bruit assourdissant et étourdissant de l’écoulement d’une journée d’humain.

Qu’on soit dans une journée ici ou ailleurs, nous sommes tous dans des vies animales, à la recherche quotidienne de nos besoins. Dans nos pays, l’organisation sociale est telle que nous courrons après l’argent, ailleurs on court après la nourriture du jour, mais fondamentalement, c’est la même course, celle de l’oubli, celle des occupations.

Un esprit non occupé et non stimulé est un esprit qui se meurt, qui stagne. Ces activités qui nous paraissent futiles ou basiques, sont indispensables car elles font circuler, elles occupent, et donnent du sens à notre quotidien. Elle génèrent toujours des projections et des stimulations, vers l’épanouissement. A chacun de choisir sa route ensuite, mais ce n’est pas l’occupation hypnotique des journées qui est mauvaise, c’est le résultat : est-ce que mon quotidien hypnotique me nourrit ? Est-ce que mes attentes sont saines ? Est-ce que ma dépendance à la dopamine est saine ? Est-ce que je ne confonds pas plaisir et bonne-heure ? Est-ce que je ne recherche pas plutôt un état de plaisir permanent ? Quelle place je laisse à l’inconnu, à l’inconfort, à la surprise, à mon évolution ?

 

Là haut

Tout là haut, tout au fond de mon coeur,

se trouve le moi profond, le moi vrai, ma part d’amour pur, ce fragment de moi qui fait tout ce que je suis, dans ce contenant, dans ces schémas, dans toute l’enveloppe dans laquelle ce fragment de vie évolue depuis ma naissance.

Ce fragment de pureté est pourtant ce que je suis vraiment, le moi profond, le moi vrai, l’éclat des yeux,
la Vie, fragile et sensible,
la Paix, inscrite dans la pierre
l’Amour, cette quête inaccessible

Tout là haut, je te retrouve, toi dans ton espace d’éternité,
depuis tes yeux internes, depuis ta carte du monde,
au-delà de toutes nos différences, vraiment au-delà et je peux imaginer les plus purs opposés à ce que je crois être qui n’est que comportement et croyances en des valeurs, même le plus pur opposé oui, nous sommes pareils, nous sommes faits de la même pureté, la lumière, la transparence, la part céleste qui transperce toute matière, la matière qui nous sépare.

Les moments les plus purs de l’existence sont pourtant les plus liés à la matière, quand un enfant nait, ou quand deux êtres font l’amour, ou quand la grâce me traverse, c’est par la matière que je peux entrer en contact avec cette part d’éternité en moi, en toi, en nous, en tous, en tout…

Tant que je suis lié à la matière, elle est mon vecteur, elle est mon accès,

La matière est le contenant de la lumière, comme le verre contient l’eau, et le jour où elle se cassera, la lumière s’écoulera comme l’eau s’écoule d’un verre cassé, pour se transformer, irriguer le sol, ou s’évaporer, ou s’écouler dans un autre contenant, ou même être bue, peu importe elle se transformera, et ne sera plus moi.

 

Contenu, contenant

L’eau m’est indispensable. Elle est source de vie, me permet de vivre. Pourtant, l’eau sans contenant m’est inaccessible. Il me faut un verre, pour la contenir. Sans verre, je ne peux pas boire. Si je casse le verre, le me prive d’eau.

L’eau n’a pas besoin de moi, ni du verre,
le verre perd sa fonction s’il n’y a pas d’eau,
j’ai besoin des deux alliés pour vivre.

Il est dans mon intérêt, pour seulement survivre, de prendre soin de l’eau et du verre.

L’eau coule, jaillit d’une source, ou tombe des nuages.
S’il n’y a pas de contenant, elle s’étend, et se transforme, en peu de temps. Elle est éphémère, elle n’a pas besoin de durer.

Moi, oui !

L’eau ne se conserve pas, elle perd vite son énergie.
Je consomme vite l’eau et je transforme l’eau en énergie. Il m’en fait de la nouvelle, constamment, et à mesure que je me déplace, des sources nouvelles sont à découvrir. Au fil de la vie, je connais les sources, certaines se tarissent, d’autres sont toujours actives.

L’eau est énergie de vie, sa qualité définit mon équilibre, sa saveur mon plaisir.

Trop peu d’eau me tue, trop d’eau me tue aussi. Boire beaucoup ne me permet pas de stocker pour consommer, ça va me tuer. Rester longtemps sans boire et je meurs.

L’eau est une de mes sources de vie les plus importantes. Y avoir accès est un privilège, y avoir accès à tout moment est un confort qui me fait oublier comme elle est précieuse. Et comme, parfois, elle peut être rare, devenir rare.

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J’ai besoin de subsistance dont l’eau fait partie, mais aussi de protection, d’affection, de compréhension, de connexion, de plaisir, de créer, d’identité et de liberté.

J’en suis le contenant, et le bénéficiaire.

 

ressentir, vivre, pensées, émotions

Je déjeunais avec Delphine, une collègue et néanmoins amie avec qui les échanges sont toujours pleins d’enseignements parce que nous avons des points de vue très différents …

Delphine me parlait du travail. Elle avait pris un autre poste l’année dernière. Et elle s’étonnait, car la personne qu’elle a remplacée, Valérie, se plaignait très régulièrement de la charge de travail. Delphine aurait donc dû en souffrir aussi. Au contraire, Delphine se trouve sous-employée.

 » mais tu sais, je ne comprends pas, le boulot n’est pas excessif du tout, au contraire, Valérie est vraiment négative  »

Valérie avait donc un ressenti négatif de son travail. Elle le vivait mal, et son discours était congruent.

Je voudrais venir sur un point qui est récurrent dans le traitement des problèmes :
Souvent, les personnes ne parlent même pas de leur souffrance au travail. Et quand les personnes en parlent, si le manager daigne écouter la personne, ce qui n’est pas courant, la discussion s’articule autour des tâches du travail.

Mais cette façon de procéder n’est pas prioritaire selon moi et je pense qu’on perd énormément d’énergie. Car le travail n’est que le sujet !

C’est le processus qui m’intéresse !

Il pleut : pour l’un, ce sera triste, pour le suivant moche, pour le troisième beau, pour le quatrième ce sera une bénédiction, pour le cinquième une catastrophe.

La même pluie peut être « salvatrice » à tel endroit et « catastrophique » à tel autre endroit pour la même personne. Mais ce n’est pas la pluie qui est tout ça, ce sont les ressentis, les conséquences, les interprétations, les intérêts, les façons de penser….

Ici notre histoire, le processus dont je veux parler est le ressenti. Valérie vivait mal ce travail, et disait que la charge de travail était excessive. Alors que Delphine s’ennuie.

Pour Valérie, le coach accompagnateur se serait intéressé à sa manière de recevoir son activité pro : on déduit trop rapidement que les personnes qui n’y arrivent pas ne sont pas assez intelligentes, je fais ici un raccourci parce que je n’aime pas tourner autour du pot.

Or, la première chose à faire c’est de ne pas juger. On ne peut pas trouver des solutions à un problème si on le juge. En l’occurrence, les pseudos mesures de charge de travail sont des jugements, et pas des faits. Le fait de mesurer le temps moyen d’une activité ne permet pas de mesurer de sa charge de travail. C’est comme quand les constructeurs automobiles annoncent des consommations de carburant réalisées sur banc de test qu’il est impossible à obtenir dans la vraie vie, avec tous les inducteurs d’une conduite en milieu ouvert.

J’en reviens donc à Valérie. Le coach accompagnant s’intéresserait ici, au travers de questions, non pas seulement aux activités du job, mais à l’ensemble de sa vie professionnelle, et même au-delà selon les réponses de Valérie. Le parcours s’intéresserait aux ressentis, aux attentes, aux émotions, à la façon de penser, aux croyances, aux valeurs.

Autrement, Valérie risque de se retrouver dans un autre job où elle rencontrera les mêmes inducteurs de blocages.

Ce qui bloque n’est jamais extérieur

Quand un blocage a lieu, c’est toujours à l’intérieur que ça se passe. Le  » c’est sa faute  » ou  » c’est à cause de …  » qu’on accuse des personnes, la météo ou le gouvernement, n’est jamais que le stimulateur du blocage. C’est important oui de ne pas être dans un environnement qui stimule les blocages, mais seulement s’en éloigner n’est pas une solution durable. Certaines situations dans la vie sont incontournables, et beaucoup de personnes sont dans une résignation douloureuse qui fait qu’elles sont en état de survie au lieu d’être dans la joie de la Vie.

Observer, prendre un peu de recul, c’est un premier pas vers la libération. Simplement s’autoriser à adopter petit à petit une autre façon de voir les mêmes choses, c’est changer le processus à propos des mêmes sujets. Les sujets, souvent nous ne pouvons pas les éviter, parfois on peut changer de sujet, mais tant que le processus n’est pas harmonieux, les blocages restent en place.

Les ressentis génèrent des émotions, si elles stagnent ou reviennent sans cesse, c’est la porte ouverte au mal-être, aux maladies…

LA SIGNIFICATION DES VALEURS

LA SIGNIFICATION DES VALEURS

Les valeurs sont presque tout en haut de la pyramide de Dilts. Elles découlent de l’identité. Vivre en harmonie avec ses valeurs est essentiel, puisqu’elles régissent notre quotidien au travers de nos actes. On peut toujours ajuster nos actes en fonction de nos valeurs, mais l’inverse n’est pas vrai. Ainsi, agir selon des valeurs qui ne sont pas les siennes amène à vivre le quotidien d’une personne qu’on n’est pas, avec les conséquences psychiques, relationnelles et sociales parfois dramatiques.

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Qu’est-ce que représente une valeur ?
au départ de tous ces biais se trouvent souvent la signification des valeurs. Demandez à 10 personnes de faire une liste de mots de ce que signifie une valeur pourtant simple de liberté, ou d’amour, ou de réussite, vous aurez à chaque fois 10 significations très différentes.

Avant de vivre dans des attentes, définir ses valeurs
Un des exercices que je propose à mes accompagnés, et que je fais moi-même régulièrement, est de définir une valeur:

METHODE
après avoir listé les valeurs les plus importantes,
les classer,
puis définir une des valeurs: exprimer oralement ou par écrit ce que signifie cette valeur pour la personne. Au fur et à mesure les idées s’éclairent, on biffe et on ajoute.

Prendre conscience de SA signification de valeur
je vous encourage à faire cette expérience, c’est très étonnant, même pour soi, de prendre conscience de ce que représente une valeur. Pour ma part, je m’étonne toujours de constater que j’avais une idée d’une valeur qui, quand je la définis clairement, prend un autre visage.

Et à la fin, on s’aperçoit que certains pré-supposés que la société ou que notre éducation ont collé à une valeur ne sont pas présents dans la signification donnée par la personne !  Et inversement, cette valeur représente pour la personne des choses bien différentes des pré-supposés. Cela enrichit, élargit et approfondit la signification de ladite valeur.

Prendre conscience des différences, apprendre la tolérance
À partir de ce moment, nous pouvons aussi écouter les autres parler de leurs valeurs en toute sérénité.  Sachant que chaque autre personne donne une autre signification à telle valeur, je peux écouter sans m’identifier, donc également sans réagir, puisque la réaction est le résultat de la comparaison entre ce qu’évoque la valeur pour moi et ce que le perçois de l’autre. Ca évite bien des conflits, des malentendus sur des mots relatifs à des valeurs.

Mieux écouter, mieux se faire comprendre
Evidemment, il n’est pas interdit de demander à l’autre « qu’est-ce que tu entends par là ? » ou encore « voilà la signification que je donne à mon propos », pour entrer dans une communication plus riche, moins prise dans l’affect de l’identification, plus fluide et ouverte.

Etat dépressif, Attentes, Jugements, Valeurs

Un état dépressif surgit notamment quand la vie que la personne voudrait avoir est trop dissonante avec celle qu’elle vit. « Comment ma vie devrait être », et le blocage se crée déjà : il y a stagnation, d’où mal-être qui est souvent du « non-bien-être », puis rumination, insomnie, mauvaise digestion, perte de discernement,burn out, maladie…

Quand la vie n’est pas conforme à ses valeurs

Quand je dis  » la vie qu’on vit « , ce n’est pas une réalité, mais le vécu, donc la perception d’une situation.

Les attentes sont construites.
Toute attente est construite, c’est une vue de l’esprit. Aussi positive soit considérée l’ambition, l’envie de progresser, etc… une attente n’existe pas, c’est dans la tête. Et avoir des attentes sur les autres, c’est construire des attentes qui sont par nature impossible à satisfaire, c’est comme si on voulait faire entrer une partie de soi dans l’autre.

Le jugement est dans l’attente
Ces états sont parfois lié à des attentes, donnant lieu à des jugements, ceux que j’évoque entres autres quand j’affirme que le jugement est partout sans qu’on ne s’en aperçoive.

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Attente vis à vis de l’autre

Attente de constance
C’est quand on attend de l’autre qu’il/elle soit toujours pareil, dans ses humeurs, dans son attention, dans son comportement.
Cette attente est liée à un besoin de constance, dans tous les éléments qui sont des repères de ce qu’est l’autre. Donc, quand il/elle n’est pas comme on attend, on est un peu perdu, on ne reconnait pas l’autre.
Alors, on n’accepte pas que la personne ne soit pas de bonne humeur, qu’elle a des états d’âme, des baisses de forme, quand elle est différente de l’attente qu’on a construit d’elle.

Or, nous sommes humains, ce genre d’attente ne fait que générer frustrations et conflits avec l’autre, qu’on blâme de ne pas être comme on voudrait qu’il/elle soit. C’est vrai dans le couple, dans le travail, avec les enfants, etc…
Est-ce que c’est de l’amour, vraiment ? Est-ce que c’est ça travailler avec les autres ?  On peut changer de conjoint ou de boulot, les résultats seront les mêmes. Ces attentes sont construites, or la vraie vie est mouvement !

Attente de valeurs identiques
Cette attente est celle de croire que l’autre vit dans mes propres valeurs. C’est quand je voudrais que les autres vivent dans mes valeurs, parce que la vie c’est comme ça, parce que « c’est factuel », parce que ça se passe comme ça. Et ceux qui ne font pas comme moi, ceux qui pensent autrement, ce sont des cons, ils n’ont rien compris.

Pour renforcer ce biais, arrive là-dessus une parole qui est saine en elle-même  » il faut avoir le courage de ses opinions » ou « affirme toi », ou encore « persévère, tout le monde ne peut pas avoir les mêmes idées et les grands inventeurs sont ceux qui suivent leurs idées ». Il devient impossible à la personne de se rendre compte qu’elle n’est pas dans des idées mais dans des jugements.

Penser que mes valeurs sont meilleures, c’est un jugement et c’est enfermer. C’est une illusion de croire que les autres vont vivre dans mes valeurs si je considère que mes valeurs sont meilleures. Ca concerne les parents, les enfants, les amis, les managers, les collègues, et ça concerne beaucoup les élus qui se pensent représenter la valeur de leurs électeurs.

L’attente d’empêcher l’autre de vivre dans une autre plus haute valeur que la sienne.  Chacun prend ses décisions en fonction de ses valeurs, et non sur la valeur des autres.

Obliger l’autre à prendre ses décisions en fonction de mes propres plus hautes valeurs, c’est séparer, diviser, frustrer, et c’est brimer. Un jour ou l’autre, il y a conflit, et je ne comprendrai pas pourquoi …

personne ne vivra jamais dans tes valeurs

Si tu as compris ça, tu as fait un grand pas vers une communication plus saine avec tout le monde.

 

Attentes vis-à-vis de soi

Quand on s’attend à être soi-même dans un état de performance constant. C’est quand on n’accepte pas de ne pas aller bien, d’être parfois de mauvaise humeur, d’avoir des baisses de forme, ses manques d’envie, de ne pas être au top.
Cette attente est plus fréquente qu’on ne le pense, elle est insidieuse dans une société qui est celle de l’humain-robot, celui de la réussite, celui de la performance, celui du travail bien fait vite fait, et la société de la sur-sollicitation où il ne suffit pas d’être performant, mais tout le monde doit le voir et le reconnaitre, partout et à tout moment.

Attentes de trouver du bonheur dans les valeurs d’autres
Vivre dans les valeurs des autres peut mener à des états dépressifs et de grandes pertes. Une personne qu’on admire, ou un modèle de réussite qu’on a lu ici ou là, de calquer ma vie sur des valeurs qui ne sont pas les miennes ne peut pas me mener à me sentir moi-m’aime. Construire une existence sur des valeurs qui ne sont pas celles de la personne peut l’amener à prendre des décisions capitales dans sa vie. On peut ainsi se marier, avoir un boulot et tout un cercle amical qui ne correspond pas à ses propres valeurs. Le réveil se fait parfois sous forme de clash, ou alors ce genre de situation peut mener à une dépression profonde inconsciente.

Attente vis à vis du monde

L’attente d’un monde vivant mieux dans ses valeurs.
Quand on est persuadé que le monde devrait  vivre selon telles valeurs que le monde irait mieux si … C’est beau de le souhaiter, mais de penser, c’est croire, et croire c’est attendre : attendre que le monde irait mieux si tout le monde vivait dans telles valeurs est source de conflits, et d’angoisse, car on est alors constamment déçu, découragé, désillusionné.  On peut en arriver à vouloir imposer ses valeurs aux autres, ou à souhaiter du malheur à ceux qui ne partagent pas telles valeurs. C’est le cas des gouvernements, ou des groupes religieux, ou encore des sectarismes alimentaires.

Le mythe du surhomme ou le syndrome d’Emmanuel
Les valeurs d’une personne, associées à sa réussite professionnelle, et renforcée par un succès électoral, peut mener à ce que j’appelle le syndrome d’Emmanuel : c’est quand une personne pense sincèrement que ses valeurs doivent être partagées par tous, et agissent en conséquence comme elle, puisque cette personne a réussi, c’est la bonne méthode. L’engagement de ces personnes est sincère et puissant, et peur les mener à dépasser certaines valeurs pour arriver à leurs fins. Et ces personnes ne comprennent pas, très sincèrement, pourquoi et comment d’autres peuvent ne pas adhérer à leurs valeurs, puisqu’elles sont belles et porteuses de bien-être. (bien-être pour cette personne).

*****

Comment faire pour bien vivre avec ses valeurs dans le monde des autres ?

Je vous propose de prendre un temps de réflexion sur vos attentes, celles que chacun d’entre nous porte sur son entourage intime, familial, professionnel ou social. Se prendre un peu de temps permet de prendre du recul et de se détacher de l’affect, c’est à dire de l’identification.

Ensuite, je vous propose de nous intéresser aux valeurs via la réflexion suivante, avec un exercice éclairant pour définir et bien vivre ses propres valeurs : cliquez ici

LA SIGNIFICATION DES VALEURS

 

Petit matin, tout petit, après le petit dej, café sur l’accoudoir du canapé, lumière tamisée, le ronron du lave-vaisselle, les reflets de la lumière tamisée sur le meuble en bois, la bibliothèque mon trésor à mots, une bougie comme souvent brûle, et les huiles essentielles en diffusion, déjà…

C’est un privilège de goûter à tout ça. Un grand privilège. Tant de personnes dans le monde se lèvent avec la faim, la peur, dans les cris, sous la coupe d’autres.

C’est une chance aussi, d’avoir la présence d’esprit de goûter à cette paix simple, à ne pas avoir besoin de bruit et d’agitation pour me sentir vivant, à ne pas avoir besoin de plus tous les jours pour me sentir bien.

Le matin est yang, et l’esprit veut aller vers la nouveauté, la découverte, l’extérieur, les autres.

Donc, maintenant, que puis-je entreprendre aujourd’hui ?

Si je mets en relation la pauvreté dans le monde et mon confort, je peux me demander ce que je peux faire moi, d’autre que de donner de l’argent chaque mois.

Si j’enlève les processus de culpabilité, et que je tiens compte, d’abord, de mes valeurs. Définir mes valeurs, voilà un bel exercice à continuer.

Je tiens compte aussi de ma situation, mon âge, mes talents, mes limites, mes compétences, mon énergie.

Ensuite, aussi, je tiens compte des limitations extérieures. Non, on ne peut pas faire n’importe quoi n’importe où, en théorie oui, mais si je mets 25 ans à avoir le droit d’exercer en tant qu’avocat des Ouighours en Chine en passant par la case prison ou extradition, quel sera la balance bénéfice-effort ?

Je peux orienter ma réflexion, la préciser.

Oui, je fais un travail formidable sur moi, et dans la connaissance des techniques PNL. A priori je pourrais me dire que je suis égocentrique en étudiant tout ça dans mon coin. Mais je n’ai jamais eu cette impression, dans mon vivant. Et je suis certain que je ne le fais pas pour moi, juste pour moi. A chaque fois que je découvre une nouvelle technique, une nouvelle approche, les lumières qui s’allument sont celles du partage, le vécu en moi c’est celui d’apporter, de diffuser les éclats neuronaux à tout le monde, et particulièrement aux Êtres sur le point de s’éveiller.

C’est ma découverte de ce matin : chaque Être est un messager. Juste un messager, de ce qu’il a à apporter à son entourage. Il n’y a pas de hiérarchie, il n’y a pas de gourou d’une côté et de gens transparents de l’autre. Ce sont des perceptions d’autres. Là, je parle de ce que les Êtres ont en eux à apporter. Ce matin, j’ai l’impression que mon message à moi est destiné à des Êtres en capacité de s’éveiller, et que je fais partie de leurs signaux de lumière. Ensuite, ce n’est pas à moi de forcer, ni même de suggérer, ni de convaincre. Juste apporter.

Ces derniers jours, j’ai acquis une autre conviction. On parle beaucoup de blessures, de maux de l’âme. Et j’évolue dans une sphère double, l’une de la médecine traditionnelle qui s’attache aux maux, l’autre du coaching qui, dans les influences que je fréquente, s’attache au subconscient et à tout ce qui s’y cache. Cependant, je pense qu’il y a plus à aller chercher dans les façons de penser. Je pense fort que les premières phases de l’éveil sont très simplement celles de s’autoriser à penser autrement. A s’autoriser à se poser à soi-même des hypothèses, du genre  » et si j’avais la pensée de l’autre qui a l’opinion inverse de la mienne ?  » , ou mieux encore  » quels seraient les avantages à penser de manière inverse de la mienne ? « .  Ce sont les accords toltèques qui m’ont ouvert ce monde, ainsi que la communication non violente. Parfois pourtant, des « nuanciers » ont la cote, et sont suivis par une certaine frange de la population des presque-éveillés. Pourtant, peu d’entre les auditeurs, ceux qui écoutent, transforment.

Et pourquoi si peu de transformation ? parce que le besoin fondamental de sécurité est encore et encore plus grand, parce que la société ultralibérale fait en sorte que les conditions pour maintenir le niveau de sécurité soient toujours plus difficiles.

Ainsi, quand on arrive à un dégré de confort et donc de sécurité, ce niveau recule : par les nouvelles obligations, par les nouvelles dépenses obligatoires, par l’accumulation des peurs entretenues toujours plus, par la fracture sociale toujours plus grande, par une mondialisation folle, par tous les dérèglements et tous les règlements. Et en conséquence, on se tourne encore plus vers l’acquisition de plus de sécurité.

Cette course folle devient source de burn-out : la société entière brûle (burn) de ses excès, et des lacunes. La richesse d’une personne ne peut pas être seulement l’argent, et la pauvreté intérieure grandit toujours plus en Occident.

Donc, oui, peut-être que là aussi, mon apport peut être celui d’un apaisement en proposant de cheminer vers soi, vers la lumière intérieure. Le coaching me semble un moyen qui me convient bien, et c’est aussi mon chemin à moi pour abaisser ma tendance à donner des conseils, et même des leçons. Car le sage n’est pas celui qui brille, mais c’est celui qui est transparent et qui laisse passer la lumière.

Namaste

Jour de pluie
ta démarche est presque chaloupée, entre les flaques et les gens,
les allées du marché dont tu connais chaque pas, par coeur, le coeur en éventail, dans les allées des souvenirs d’un autre temps, plus heureux, plus incousciant, là-bas, loin

Jour de pluie, avec le vent du sud balayant les feuilles, mortes, là où tu avais écrit les mots doux de l’ordinaire, les jours précieux d’un autre quotidien, des  » je file au marché, à plus tard mon amour, je t’aime  » ou des  » n’oublie pas les poireaux ma minette adorée, je te couvre de bisous  » …

il est pourtant un pays, un pays pas si lointain, où tu peux retrouver toutes ces sensations légères, étoiles filant dans le ciel de ces papillons réssucités, là dans le coeur, sens-tu ces picotements, d’amour, d’affection, de complicité, de liberté,

avoir quelqu’un à aimer, voilà ton trésor, voilà l’indicible légèreté qui te porte au fil des heures, des jours, des années, sans même que tu ne t’en aperçoives plus, parfois il faut un petit drame pour réveiller cette douceur extrême collée au coeur

comme une armure, notre amour c’est notre nous, notre forteresse imprenable, dans laquelle nous avons construit toutes nos belles illusions, notre radeau, notre vaisseau

nous voyagons ensemble, loin d’ici, dans les petites ruelles de Paris ou de Rome, notre univers est vaste, nos galaxies perlées de croissants et de parfums de café, envoutantes lumières, l’ombre de notre union se projette sur les murs, nous sommes furtifs,

dans notre monde à nous, nous sommes invisibles aux autres, notre amour est unique, il contient tout ce fait cette union bien à nous, rien n’est pareil à ce nous, et ni toi ni moi ne pouvons vivre la même chose

Vivons, voyageons, voguons sur les crètes éclatantes de notre nous, vagues divaguent entre les plis de nos corps enlacés

 

Guérir c’est accepter de changer

Guérir c’est changer. Changer c’est laisser derrière soi le connu, renoncer à tout ce qu’on est … pense être, ce à quoi on s’identifie.

L’inconnu n’est pas une partie, c’est un tout. Changer impacte tout en soi. Autrement on appelle ça l’évolution. L’évolution m’a mené à la-mal-a-dit, mais guérir c’est changer, car évoluer c’est continuer avec le mal qui dit, qui crie. La vie avance et je ne peux pas revenir en arrière. L’évolution ne peut pas aller en marche arrière. Le mal est un cri de vie, il me montre la voie.

Seulement pour trouver mon chemin de joie de vie de lumière, je dois laisser le terreau de la maladie et la suivre elle, ce qu’elle me montre.

Je dois reprendre au début : mes besoins, mon identité, mes significations de valeur… Reprendre la feuille blanche et retourner à moi, à l’être que je suis. L’inconnu est un chemin total, nécessite d’être et pas de faire.

Changer c’est l’inconnu, la guérison est inconnue. Laisser l’inconnu émerger ouvre à ce qu’il contient : la guérison. L’inconnu est mon ami, mon avenir, tout autant que je noie mon ancien moi.  Je ne peux pas connaître l’inconnu sans lâcher le connu. Un changement profond opère. L’inconnu est non connu, pourtant comment le faire puisque je ne le connais pas. Essayer trente-six techniques ou méthodes ne mène pas loin.

Ressenti : le ressenti est la voie de la guérison, le ressenti Inconnu. M’ouvrir à un ressenti inconnu, nouveau. Le suivre, persévérer pour inscrire dans le subconscient.

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