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La Franche Comté, franchment

 

La Franche Comté : Territoire coincé entre la France, à laquelle elle est administrativement assujettie, et la Suisse, de laquelle elle est financièrement dépendante. A l’instar des opinions politiques de Francois Bayrou, il est impossible de dessiner précisément ses contours et seule une carte de l’Europe permet de la distinguer : elle est située juste à côté du trou Suisse. Dans Franche-Comté il y a Franche, d’accord, mais franchement on s’en fout car on s’intéresse au comté, le fromage suisse Français sans trous paceki faut pas gâcher. La franche comté compte autant de plateau que de fromage. D’ailleurs ce fromage ne peut être fabriqué que dans cette région froide, car il y meule. Dans comté il y a aussi compter, ce que font les montres qu’on portait autrefois au poignet mais qu’il fallait être à six pour la remonter, on en fit donc des horloges qui ont l’avantage d’avoir une précision toute relative et bien mieux adaptée au rythme de vie local. Au moins deux personnages célèbres ont été fabriqués dans les fromageries comtoises, à savoir un peintre courbé et une écologiste recourbée. Au moins deux personnages inconnus proviennent des horlogeries comtoises, à savoir M André Lecoustre et Madame Lucienne Ducheval, qui ont d’ailleurs un point commun à savoir la passion pour l’ostreiculture, ce qui est totalement déraisonnable puisqu’il n’y a pas d’autrichiens en Franche Comté. La Franche Comté ne compte aucune ville connue, d’ailleurs on n’y a découvert aucune ville. Mais elle se rattrape par le nombre impressionnant de ses vaches, les comtoises, plantées harmonieusement dans la neige et qui produisent le fromage ou cancoillotte, c’est selon leur humeur. Les aéroports Franc-Comtois sont les plus sûrs du monde car on n’y a jamais enregistré aucune menace d’attentat, ni aucun bagage non plus. La franche-comté abritte un nombre impressionnant de grottes aussi profondes que l’accent de ses habitants, mais là non plus on n’y a pas trouvé aucun objet qui laisserait croire qu’il y eut une vie une vie avant ma sœur, aucune vie pré-hystérique. La douce harmonie avec la nature et la préservation de la pollution ainsi que l’absence d’invasion berbère produit, encore pour un temps, la rareté du cru, ces jeunes femmes joyeuses au teint frais et éclatant comme la rosée du printemps perle sur le cul blanc et soyeux de ma promise allongée dans les herbes grasses et fleuries, et fais gaffe à la bouze mon Amour.

le mot de cambronne

Nous allons aujourd’hui, si tu as assez dormi, dénoncer un autre mensonge de
l’Histoire et rétablir une vérité vraiment véritable aussi que le cuir, oh oui
frappe moi encore !

Revenons donc au temps des Helènes, je veux dire au temps de la Grèce Antique.
Prends ta montre, tourne la petite mollette et hop, cales-toi sur l’heure
Antique. Ca me gratte…

Le mensonge que nous allons élucider est celui du fameux mot de Cambronne. Quel
rapport avec les hellènes, vas-tu me dire ? oui, tu peux le dire : quel rapport
? Aucun rapport sexuel, je te rassure.

On dit que Cambronne, plus célèbre pour ses crottes que pour ses faits d’armes,
aurait dit « merde ».

Evidemment, il l’a dit, mais comme tout un chacun qui marche dedans, et il n’était pas le premier, car cela existait depuis que le chien est le meilleur ami de l’homme et depuis que la femme est la meilleure chienne de l’homme.

En effet, voici la vraie vérité : après la défaite des Grecs, on se retrouvait au bistrot pour commenter la défaite face aux Perses. Et toutes les conclusions faisaient remonter les causes de la défaite au même personnage de la fondation des mythes Grecs du temps des belles Hélènes :  Homère.
A la fin, quand entrait un nouveau client et s’enquit des origines de la
défaite, on ne se prit plus la peine de refaire tout le cheminement de
l’investigation jusqu’en des temps d’alors, ces temps reculés, et le patron du
bistrot se penchait par dessus le comptoir, le torchon essuyant le bar, les
yeux globuleux de la fumée ambiante la frange en bataille et le triple menton
déployé comme un pélican, laconique  : « Homère, d’alors ! ». Sur quoi le client
éberlué répondait invariablement  » Oh! merde alors! ».

Que fait Cambronne dans tout ça ? Il n’était qu’un messager de l’histoire,
puisque c’est lui qui le premier employa cette expression pour non pas se
lamenter d’une défaite mais pour désigner un autobus. Pourquoi un autobus ? On
ne sait pas vraiment, mais il semblerait que de ce temps là, les bus étaient
rouges, d’où la relation. Ceci explique fort bien cela. N’est-ce pas. Non ?

Mais si, les bus rouges sont les bus à impériale anglais, les anglais sont les
ennemis de l’homme, et Cambronne le prit comme la mer prend l’homme, comme ça,
par inadvertance, ou alors encore comme-çi, par derrière, voir figure 1, mais
nous avons flouté le croquis par respect pour la morale.

Allons aujourd’hui – Rions un peu avant que…

allons aujourd’hui encore à la découverte passionnante et revigorante des mystères qui peuplent nos nuits de leurs interrogations insondablement irrésolues.

Nous allons aujourd’hui, si tu le veux bien, éclairer d’une lumière nouvelle la célèbre locution « mens sana in corpore sano », ce qui veut dire à peu près : « la mansarde est intégrée au salon ». Cette célèbre phrase entra dans l’histoire comme ma belle sœur entre dans son bain, c’est à dire avec fracas et éclat, parce que prononcée par le nom moins célèbre Jules César quand il conquit la France, et il la conqua vite, et il la conqua bien. Mais nous allons voir comment :

En ce temps là les Français avaient la Gaule. Aparté : La Gaule est un long manche destiné à faire tomber les bonnes poires et les pommes pourries, par exemple, et non pas ce à quoi tu penses petit coquine.

Alors forçément, une Gaule ne faisait pas le poids face aux lances romaines, quoique à l’armée j’ai connu un gars qui en avait une vraiment grosse…Leur chef était Gétorix, cousin d’Astérix, mais en plus bête.

Après la défaite, son nom devint le nom d’une boisson alcoolisée, et pour se consoler de la défaite, les Gauliens lancaient « tiens Marcel, verses un Gétorix! », au lieu de l’usuel « viv’ment la guerre, qu’on se tue (© le pépé de Séverine) ».

Les Gaulois étaient analphabètes, c’est à dire qu’ils ne savaient pas monter un âne, ce qui est embêtant car comme on dit en vieux françois : « qui l’âne ne monte pisse de honte, qui l’âne ne monte pousse sa fionte ».

Et en plus ils ne savaient pas lire car sinon ils ne se seraient pas pointés à Alésia, où tout le monde leur avait dire d’aller : « Allez z’y à !, allez z’a vite ».

S’ils avaient lu les livres d’Histoire ils auraient été malins et auraient asséché le rubicon comme ma voisine assèche mes yeux et ma gorge d’un coup en se penchant à la fenêtre pour accrocher son linge, dévoilant les petits globes dans son décolleté innocent comme des dunes que je franchirai bien même par 50 dégrés à l’ombre après deux jours sans eau.

Mais de cette phrase il n’aura pas échappé à ta sagacité la portée symbolique, ou la symbolique portée, je ne sais plus qui porte qui, à la fin.

Car pendant que le chef gaulois contemplait le coucher du soleil derrière les collines ondulantes et verdoyantes de la Bourgogne pré-Colombienne, César, lui, nourrissait son chat en préparant son plan : Il fit savoir que pour chaque Gaule coupée, il offrait une mansarde au légionnaire, et une mangeoire aux sardes et ils étaient légion.

Une fois les Gaulois gaulés, César posit son chat, se levit, s’avancit, et disit : « Veni vidi vici », ce qui veut dire à peu près en mauvais italien « je suis venu vider les cabinets (© P. Desproges) ». Sur ce, bonne journée !

 

 

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