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Les jambes si légères, scintillantes aiguilles dorées dans la nuit

22 Mai 2021

 

Les jambes si légères, scintillantes aiguilles dorées dans la nuit
Tu es danseuse de l’âme, chatoyantes couleurs sans âge,
Rien ne t’effaces tu es libre et aérienne, si souriante et fragile à la fois
Sous les notes de Schubert au piano, tu es sortie des camps par l’autoroute des âmes
Toi petite fille pianiste des quartiers populaires de Budapest

 

Les hommes intelligents, au service de la bonne morale, qui avaient reconstitué une protection du peuple, ceux qui avaient reconstruit le pays, redonné du travail et un sens de la fierté, créé la voiture pour tous et les autoroutes, que de belles choses alors on pouvait bien fermer les yeux sur les bridages du parti du petit homme qui détenait de plus en plus de pouvoir, et puis de toutes façons c’est bien d’avoir des hommes plutôt fermes face à des tranches du peuple qui ne font pas comme tout le monde …

Et d’inventer la solution finalement, car il fallait en arriver là pour se débarrasser de la vermine…

Ces hommes et ces femmes sont devenus des fossoyeurs d’humanité, à force de vouloir défendre les bonnes idées, les bonnes gens, contre les autres qui faisaient circuler des maladies des races des idées ou même des rebellions, toute autre forme de pensée a été bannie, puis chassée, puis concentrée, puis anéantie …

Anéantie ?

Ces hommes de bonne morale que les peuples abreuvés de peur et de haine portaient en haute estime sont devenus, à leurs haines défendantes, les créateurs des autoroutes de lumière.

Des puits de lumière qui sont sortis pendant des années de ces cheminées l’immonde, tant et tant de Vie qu’ils pensaient chasser de leurs propres âmes salies d’idées en les envoyant dans l’air des camps qui emprisonnaient leurs propres parts d’humanité.

Tout être est énergie, tout être est lumière, et ces millions de morts innocentes au nom du non-sens élevé en science, ces millions de morts au nom de la tranquillité de ceux qui voulaient figer la vie dans leur confort doré,

Autant de lumières qui doucement, libérées, allégées de la pesanteur de la matière, libres de toute haine et de toute souffrance, dans la concentration … de fragments de lumière qui constituaient les autoroutes de lumière, puissants rais de lumière divine, pour remonter vers la Source, elles se sont élevées au-dessus de la vanité humaine, montant de la Terre vers le Ciel

Comme des cordes de rappel que l’humain est aussi amour et que rien ne pourra jamais tuer l’énergie en chacun de nous, Ces autoroutes d’énergie concentrée nous ont été offertes par nos bourreaux, l’Energie allait se réincarner dans d’autres formes de lumière, ici et là dans d’autres énergies, cendres d’amour retombant dans les cœurs des bourreaux et de leurs enfants ébahis

Merci à ces bourreaux de nous avoir construit des autoroutes d’amour qui retombent encore aujourd’hui en pluies de compassion sur les cœurs des nouveaux humains.

Toi devenue pianiste des âmes des quartiers de ma ville
Sous les notes de Schubert au piano, tu es présente là dans mon coeur
Pour briller de ton amour pur et inconditionnel
Rien ne t’effaces, libre et aérienne, souriante et fragile à la fois
Toi danseuse de l’âme, dans tes chatoyantes couleurs sans âge,

Prendre soin de toi

prendre soin de toi : je ne sais pas si je le fais bien !

je pense que je ne le ferai jamais assez bien par rapport à ce que je voudrais, moi.

Prendre soin de toi, je peux le faire seulement par mes silences, par ma retenue, parfois par la manière de poser des questions … ou pas, avec douceur, avec tendresse … tendresse non pas pour ton corps, puisque je ne le connais pas, mais tendresse pour celle que tu es : avec toute ton histoire, avec tes blessures, et aussi avec tous tes traits de caractère, tout ce que je suis incapable de comprendre qui est pleinement tien, et avec tout ton quotidien que je ne connais pas. Comment prétendre quoi que ce soit, quand on connait si peu ? … c’est donc, seulement, une très humble intention.

Je ne veux pas réagir ou agir ou ne pas agir seulement en fonction de tes blessures, car tes blessures ne te surpassent pas, tes blessures ne sont pas au-dessus de toi, ou entre toi et moi : tes blessures font partie de toi. Apprendre à les apprivoiser, serait dans ma mission si je l’acceptais.

Ce que je vis, c’est un rêve, grâce à toi : tu m’ouvres les portes du rêve par ton infinie gentillesse ! Tu as, paradoxalement à tes blessures, une énorme capacité d’accueil et de bienveillance. Tu m’as ouvert la porte et j’ai envie de t’ouvrir la porte à toi, si tu veux entrer.

j’ai envie de dire des mots d’amour, juste à toi, et envie de les dire parce que c’est un baume pour mon coeur de les dire…les penser du moins, alors qu’ils ne sont même pas imaginés, et encore moins autorisés.

Mais est-ce que ce n’est pas déjà des mots d’amour ce que nous nous envoyons parfois, à demi-mots ? Dis-moi, à quel moment l’amour universel devient-il à l’amour de la personne incarnée ?

Le corps, les sens, les sensations les sentiments : Est-ce que finalement ce que nous nous montrons l’un à l’autre n’est-ce pas simplement, mais aussi magnifiquement, l’amour avec un grand A c’est-à-dire l’amour que nous avons en nous, à offrir à donner de façon inconditionnelle car étant en nous ?

Ce qui me paraît assez dingue c’est que, finalement, cet amour inconditionnel qui est céleste, qui est l’essence-ciel, se trouve au travers de l’Incarnation dans les corps. Nous sommes des êtres vivants, des êtres faits de cellules et de matière, et je pense profondément que nous n’avons pas le choix : tant que nous sommes matière, tant que nous sommes des êtres de lumière qui faisons cette expérience en la matière, nous n’avons pas d’autre choix que d’accéder à l’Amour par la matière.

La chair et du sang sont les vecteurs de l’Amour immatériel : je suis Amour et l’Amour est partout, mais j’ai besoin de ressentir l’Amour pour réaliser la présence de l’Amour ! j’ai besoin de ressentir la connexion pour savoir qu’il y a une connexion. Or, le ressentir passe obligatoirement par les sens. Et les sens passent par les cellules, par la matière.

Ma Maman

Vois-tu, quand je suis dans la nature, dans la forêt ou n’importe quel beau paysage, je me sens intégrée dans un tout, en harmonie avec un absolu, faisant partie d’une création, retrouvant des racines, quelque chose dont je suis issue.

Mais dès que je retrouve la réalité du quotidien avec ses problèmes, ses contradictions, ses tensions, je me sens marginale. Pour vraiment vivre dans ce monde, il faut se battre, et je ne suis pas une battante. Alors je vis « à côté », en marge, je vis une existence banale et sans intérêt.

Alors, quel est le sens de ma vie ? Pour peupler la Terre ? Une de plus ou de moins ! Alors, je ne vois qu’une seule raison d’exister : ma vie n’a de sens que dans la mesure où je fais place à la présence de Dieu dans ma vie, que je contribue, à la place où je suis, si petite soit-elle, avec les moyens dont je dispose, à la venue du Royaume de Dieu. Mais cela, je ne peux le faire sans l’aide du Saint Esprit, il faut que je suis entièrement disponible et non pas remplie du « moi ».

Evanescence – 5 Aout 2023

Evanescence, êve naissante, essence de la vie, subtile, vaporisante, ce que je perçois de la vie est évanescence, elle se trouve sur les chemins de terre, dans les mottes de terre, dans le vent qui agite les herbes, dans le paysage qui se déploie, dans les suites pour violoncelle de JS Bach

j’ai besoin de ce rêve, le rêve fait partie de ma matière, je suis l’univers et mon univers se trouve dans la tendresse de mes rêves. Cette tendresse que je ne trouve plus ailleurs, elle est là, lovée au creux de tous mes paysages internes.

Tout à l’heure je vais quitter cette part de moi que tu trouveras dans l’écho des voutes des églises Romanes, dans un paysage de collines douces entre champs et bosquets, ou encore dans l’éloignement perpétuel des rails à l’arrière d’un train.

j’ai préparé la montgolfière

Viens viens je t’emmène j’ai préparé la montgolfière,

viens t’y blottir en toi, dans la nacelle qui garde protège

le grand ballon l’immense ballon se remplit d’un air plus léger que l’air,

l’air de rien cet air est celui de l’amour des êtres, l’amour de toute chose, l’amour en toute chose.

 

Et la montgolfière s’élève tranquillement dans les airs,

et la montgolfière prend de la hauteur….

 

petit à petit, le bruit de la folie des hommes en noir se fait plus lointain,

et petit à petit le brouhaha se dissout dans le silence du vent d’ailleurs, un nouvel ailleurs sous la forme des musiques d’un paysage nouveau

 

et à mesure que la montgolfière s’élève, disparait l’odeur rance de l’angoisse des peuples assoiffés de leur propre sang, remplacé dans la fraicheur renouvelée de l’air d’en-haut.

 

et à mesure sur la montgolfière s’élève, le regard de la foule agitée s’élève vers les courbes harmonieuses des montagnes nouvelles qui se dessinent au lointain, baignées par le soleil, des nouvelles couleurs qui remplacent le gris des hommes en gris

 

Tu peux sentir la nacelle sous tes doigts et le tressage d’osier te rappelle que c’est en croisant un bois souple qu’on obtient la plus solide des nacelles

 

Soleil, pluie et vent sont indifférents et envoient sans demander de retour toute leur énergie, le soleil est Soleil et nous réchauffe, la pluie est pluie et se contente d’arroser notre Terre Mère, le vent fait son job, balaye et fait circuler, chacun fait sa tâche avec liberté, chacun influence le suivant, chacun s’accorde et c’est un arc-en-ciel qui se forme quand tous sont là, tous ensemble dans le même ciel !

 

Comme eux, la montgolfière porte en elle toutes les couleurs, toutes mélangées elles seraient noires, mais toutes assemblées elles font l’arc en ciel, alliance des couleurs alliances des sens, donne du sens au pire non-sens, l’essence de la vie coule en nous.

 

Tu peux te relever et regarder par-dessus la nacelle, porter ton regard haut, droit, et loin, et dans l’air des hauteurs les nouvelles odeurs t’apportent la voix de la nouvelle voie, un air nouveau remplit tes poumons et tu respires tranquillement, paisiblement, tu n’as rien à faire, tout est déjà accompli, il n’y a plus qu’à admirer le paysage.

 

De là-haut tous les êtres chers sont en sécurité, là-haut ils ne pourront pas venir nous chercher, c’est un ailleurs où ils n’ont pas de prise, ou l’angoisse et les peurs, les combats et les armes n’existent pas, c’est un endroit sûr, protégé, paisible, où tout est positif.

 

Prière pour la paix, la compassion, l’Amour de tout et gratitude

29 Septembre 2004

Quand le monde dans folle ronde devient trop gris,

au-delà des nuages là où brille la lune je m’enfuis,

me coucher dans ses prairies de blancheur éternelle,

et dans la torpeur de ton image m’endormir, ma belle cruelle…

4 Septembre 2015 es paysages défilent et perdent leurs couleurs comme le soir tombe sur la Terre

Les paysages défilent et perdent leurs couleurs comme le soir tombe sur la Terre,

Les méandres paisibles et paresseux des cours d’eau charrient les débris d’émotion

Chaque arbre s’enfuit dans le temps qui crie la distance qui nous sépare

Je reviens du pays de ton absence

 

Là-bas le vent balayait mon esprit encombré des volutes de ta présence

Et les vagues ramenaient sans cesse ton image sur la grève

Lancinante mélodie de ton empreinte, chaque vague déroule un peu plus ton éloignement

Sur les longues plages de ton absence

 

L’inavoué guerrier à l’âme perdue

Ne voulait plus croire à la flamme éternelle

Refoulant dans l’ombre de ses rêves les matins clairs

Jusqu’à ce voyage dans ton absence

 

Quelle est donc cette chaleur sourde dans la poitrine, ce nœud dans l’estomac,

Ces jambes de coton qui pourtant me porteraient jusqu’au bout du monde

Pourvu que ma tête soit emplie jusqu’au plus profond de mon être,

de ton prénom, de ton prénom et encore de ton prénom, mon absente

 

J’ai laissé mon coeur là-bas dans l’écume de nacre

J’ai laissé mon âme là-bas dans les embruns du vent d’ailleurs

mon coeur attend que tu le ramasses tel un coquillage

mon âme viendra caresser tes rêves sur les rives de ton sommeil

 

J’ai laissé au vent là-bas le soin de faire chanter,

Une dernière fois mon cœur avant la fin des lendemains

Je n’en peux plus, lassé de chercher, buter et d’errer,

Dans les récifs des côtes de ton absence

 

Je reviens de ce pays-là, cœur et corps déchirés

Seule brûle encore bien malgré moi

La flamme de la vie cet espoir satané

Rapporté du pays de ton immense absence

 

Il faudra un jour que je m’endorme sur ces lointaines plages

Et mourir d’attendre que l’hypothétique délivrance de l’Amour

enflamme l’horizon et déchaîne les dieux du ciel

dans l’écume grelottante du clair de lune

 

irons-nous un jour sur ce bout de Terre

où nos pas accordés dans le mystère

unissent dans nos vagues à l’âme et nos corps enroulés

au vent du pays de l’oubli ?

je ne savais pas, je te rêvais

Ado, souvent assis à cette table, une vieille lampe allumée même en plein jour chauffait doucement ma main,

les volutes de mes pensées légères enveloppaient aisément les rêves les plus fous d’un bonheur absolu,

je relevais la tête par-delà le paysage derrière la maison,

par delà les champs retournés qui faisaient le dos rond sur l’horizon au gris uniforme,

au-delà de l’enclos des chevaux qui de leurs jambes graciles piétinaient le reste de neige craquante,

et mon esprit tout entier s’envolait vers cette hypothétique amoureuse idéale,

que j’imaginais qui m’attendait là-bas, par delà l’horizon,

que j’irai rejoindre pour la chérir, que je protégerai,

celle que je chercherai toute ma vie et qui me manquait tant…

est-elle brune est-elle blonde, vit-elle au pays du soleil ou dans les brumes,

mon cœur saignait déjà pour celle que je n’avais jamais vue encore,

et qui me manquait tant…

Je ne savais pas encore que je ne te rencontrerai jamais

Je ne savais pas encore que je ne rencontrerais jamais,

cette princesse au cœur pur,

cette ingénue au parfum envoûtant,

cette muse au souffle tiède d’amour…

 

… Pourtant ce soir encore, je suis là, et je l’imagine encore, intacte, fragile et forte,

cette fée venue du monde lointain au plus profond de moi,

quelque part entre la rêverie et cette étrange réalité,

quand la nuit enveloppe jusqu’au halo du lampadaire,

entre les notes en mode mineur d’un piano paresseux,

quand la nuit enveloppe mes derniers rêves enfants…

Dans le petit matin frais

Dans le petit matin frais, les pensées s’envolent,
Et moutonnent librement dans mon être limpide,
Alors je pense à toi mon ange, mon indicible amour,
A ces draps froissés, à ton visage endormi quand tu apparais sur le seuil de la cuisine,
Et je t’aime…en rêve…

Mon petit matin reste clair, la lumière d’une aube nouvelle m’éclaire désormais chaque jour,
c’est ma force c’est ma joie, elle me donne la confiance en demain,
une sérénité profonde, oui je suis un peu triste …mais…

…Une femme quelque part s’est levée ce matin,
Celle que j’ai déjà envie de connaître, de chérir,
Celle que j’aime voir libre, rire, s’agiter et s’envoler puis se lover…

Au matin blanc je suis déjà debout lorsque dans mon cœur j’entends du bruit,
tu dois être réveillée, ton petit déjeuner est prêt mon amour,
je regarde mon avenir par cette fenêtre et je suis serein,
rien ne peut arriver à ceux qui aiment…

… je dis bonjour à mes anges et je remercie Dieu pour cette nouvelle journée,
je fais ma petite prière à moi, peu académique de plein cœur,
et je me plonge dans le jour dans le mouvement dans le petit futur qui m’attend,
tout à l’heure peut-être apparaitras-tu sur le seuil de la cuisine, je te souris et …je t’aime déjà…en rêve…

Non daté

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