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Comment un rêve peut-il être prémonitoire ?

Comment un rêve peut-il alors être prémonitoire ?

dans la suite de l’article consacré aux rêves voir ici  CLIC

Les travaux de Joe Griffin, montrent que le rêve désactive l’excitation émotionnelle non satisfaite : le rêve évacue les émotions non résolues. L’une des conclusions les plus importantes auxquelles Joe Griffin est parvenu dans son enquête sur ce qui ce qui se passe quand nous rêvons est que le rêve joue un rôle vital dans la régulation émotionnelle, et d’une manière spécifique. Lorsque les attentes émotionnelles déclenchées pendant la journée restent insatisfaites, elles sont « évacuées » des centres émotionnels du cerveau par l’expression émotionnelle métaphorique du rêve. Le niveau d’éveil du cerveau est ainsi rétabli et il est mieux préparé à faire face aux expériences émotionnelles du lendemain. Le rêve est ainsi un exutoire des émotions non résolues.

Mais alors qu’en est-il du rêve prémonitoire ?

Le rêve est prémonitoire, c’est quand une chose rêvée arrive « pour de vrai » par après.

Prenons un rêve comme l’évacuation d’une stimulation émotionnelle inconsciente irrésolue dans la journée, après qu’un problème soit apparu dans le quotidien, même s’il n’est pas grave, une émotion peut ne pas avoir été exprimée.

Le rêve est donc une mise en scène pour résoudre une émotion non exprimée, avec des personnages, un contexte, un scénario.

Pour cela, le rêve puise dans l’immense base de donnée du subconscient, et peut faire appel à des personnages fantastiques, il ne connait pas la gravité et ne connait aucune limite. Ceci dit, il va régulièrement piocher dans ce qui nous est arrivé récemment. Cette scène est donc liée au passé car stimulée par un évènement, mais nous ne faisons pas le lien puisque ça se passe dans l’inconscient. Donc, nous allons retenir le rêve comme étant une scène inédite, nouvelle, ça peut nous amuser, nous surprendre, nous effrayer, selon le contexte.

Le lendemain par exemple, on peut agir dans la vraie vie pour résoudre l’évènement de la veille. En résolvant un problème dans la vraie vie, on va donc aussi, sans le savoir, résoudre le résultat émotionnel qui a conduit au rêve.

Cette résolution dans la vraie vie va générer sa mise en scène, ses personnages, un contexte, un scénario de la vraie vie. Ici nous ne pouvons pas puiser dans les personnages fantastiques pour ça, d’ailleurs.

Il suffit alors que certains éléments de résolution de la situation de la veille soient concordants avec des éléments de la mise en scène du rêve généré par la situation de la veille, pour déduire une relation entre le rêve et les évènements arrivés dans la réalité par après.

Je vais avoir tendance à me dire  » j’en ai rêvé, c’est arrivé !  » non ! le rêve m’a fait vivre ce que je peux vivre en résolvant l’émotion irrésolue, puis je l’ai réalisé. Il n’y a pas de prémonition, tout est dans le bon ordre.

En fait non, généralement, le lien est juste logique : ce que j’entreprends aujourd’hui est souvent lie à ce que j’ai commencé hier, je peux donc me trouver dans la situation de régler une émotion inconsciente non exprimée hier. Et souvent d’ailleurs, l’interprétation du caractère prémonitoire d’un rêve est symbolique, elle rejoint en cela le vaste monde du subconscient.

Evidemment, certains vous objecter que des rêves prémonitoires n’ont pas de lien avec une action que va réaliser la personne qui a rêvé. Des situations extérieures peuvent être collectives, ou même toucher des populations entières. Et donc générer des émotions irrésolues, menant au rêve. Ce rêve aura son contexte, personnages et l’ensemble de la mise en scène.

Par la suite, les autorités peuvent par exemple résoudre la situation, ce qui va avoir un effet de résolution ayant généré l’émotion. Là aussi, la « réalité » aura son son contexte, personnages et l’ensemble de la mise en scène. Je peux avoir l’impression que le rêve « est arrivé pour de vrai » et en dehors de toute action de ma part !

D’ailleurs, je remarque qu’un rêve ne peut être déclaré prémonitoire que pas après, lorsqu’il correspond à une « réalité » : que fait-on de tous les rêves qui ne correspondent pas à ce qui arrive ?

Les prémonitions sont courantes.

Dans les rêves, leur mise en scène importe peu, et les prémonitions sont en fait beaucoup plus nombreuses : chaque jour nous réglons des vides émotionnels de la veille qui ont peut-être mené à nos rêves, et nos actions ou plutôt les résultats de nos actions (parfois initiées la veille d’ailleurs) vont résoudre les émotions bloquées.

Simplement, nous ne nous souvenons pas de la majorité de nos rêves, et si c’était le cas, et si nous savions les interpréter, nous ferions probablement beaucoup plus de relations entre le passé et le présent, mais nous ne considérerions pas cela comme quelque chose de fantastique 🙂

Ce texte fait suite à l’article consacré aux rêves voir ici  CLIC

Interpréter les rêves de façon métaphorique

Pour ce billet je me suis inspiré de Mark Tyrrell  : Module 3 – Part 6

Les rêves intenses et abondants sont l’expression métaphorique de la stimulation émotionnelle non résolue. C’est ce qui se passe chez les personnes très seules, chez les personnes déprimées.

Le rêve désactive l’excitation émotionnelle non satisfaite : le rêve évacue les émotions non résolues, et les travaux de Joe Griffin.

L’une des conclusions les plus importantes auxquelles Joe Griffin est parvenu dans son enquête sur ce qui ce qui se passe quand nous rêvons est que le rêve joue un rôle vital dans la régulation émotionnelle, et d’une manière spécifique.

Lorsque les attentes émotionnelles déclenchées pendant la journée restent insatisfaites, elles sont « évacuées » des centres émotionnels du cerveau par l’expression émotionnelle métaphorique du rêve. Le niveau d’éveil du cerveau est ainsi rétabli et il est mieux préparé à faire face aux expériences émotionnelles du lendemain.

Le rêve est ainsi un exutoire des émotions non résolues.

Ainsi, par exemple, si vous vous disputez avec votre partenaire pendant la journée, il est peu probable que vous passiez un rêve métaphorique qui correspond à cet évènement, car la stimulation émotionnelle s’est déjà exprimée.

En revanche, si vous êtes en colère contre un collègue, mais que vous ne parvenez pas à l’exprimer, alors cette frustration pourrait bien être exprimée dans un rêve. Le collègue de travail pourrait être symbolisé par un monstre et votre colère s’amplifierait en rage en attaquant la créature. Cela permet à l’émotion de se dissiper avant le lendemain, afin que vous puissiez vous rendre au travail calmement.

Mais si vous ruminez rageusement les mêmes frustrations le jour suivant, alors vos émotions sont à nouveau éveillées, le processus de rêve reproduira, et peut-être en empruntant le même symbolisme et en créant un rêve récurrent.

 

Les rêves comme produit de la rumination

Les rêves sont ainsi l’expression d’une stimulation émotionnelle non résolue, celles de la journée passée, que ce soit dans le vécu des évènements, paroles, visions … s’étant « réellement » passés, ou encore dans le fait de revivre des pensées qui déclenchent des émotions, le subconscient ne faisant pas la différence en « réel » et « image-iné ».

Souvent, l’interprétation des rêves s’attache au sujet, on cherche alors la symbolique du sujet. Alors que cette expression du subconscient est plutôt, à mon sens, à considérer sous l’angle du processus.

Si par exemple une personne rêve de faire l’amour avec sa/son meilleur ami(e), je ne m’attache pas à creuser le sujet, ici l’ami(e), mais je vais chercher l’émotion irrésolue : cette personne a probablement envie de faire l’amour, et ça correspond à un besoin fondamental de lien intime. Le fait que ce soit l’ami(e) ou le/la collègue n’importe pas. Rêver d’une chouette ou d’une sorcière n’est pas important, ce sont des mises en scène de blocages émotionnels. On ira plutôt chercher les réponses dans le contexte, le processus émotionnel qui est représenté par la scène.

Une fois de plus, on ne juge pas : tous les rêves sont utiles.

Et une fois de plus, on ne cherche pas de logique : le rêve se passe dans la sphère du subconscient, qui ne connait pas la logique.

Passer les rêves au travers de la moulinette des émotions nous en apprendra beaucoup plus sur nous, et nous permettra d’identifier les besoins fondamentaux non nourris, les émotions bloquées.

 

Ne pas chercher l’explication des rêves dans le seul temps récent

Cette théorie de la fonction du rêve explique aussi les rêves d’évènements anciens dont on pourrait s’attendre à ce que l’éveil émotionnel ait été désactivé par le processus de rêve à peu près au moment des événements originaux. Une odeur, une parole dite, un endroit, etc.. peut réactiver un ancien incident émotionnel la plus part du temps inconscient, et peut donc donner lieu à des rêves liés à des évènements très anciens. Ce n’est pas pour autant forcément grave.

 

VOIR AUSSI : une autre approche du rêve dit prémonitoire

 

Vrai ou Faux, le rêve s’en moque

Ne sachant pas ce qui est vrai ou faux, le subconscient va piocher des éléments de décor de mon rêve d’émotion irrésolue sans aucune cohérence avec ce que je sais être vrai ou pas. Pour reprendre l’exemple cité plus haut, le besoin non résolu est d’avoir une relation intime, et le fait que ce soit une amie qui apparait dans le rêve est le simple fruit d’une extraction d’une personne par le subconscient qui n’a effectivement rien à voir avec mon attirance ou non pour cette personne.

Ne pas analyser le rêve, mais écouter ses besoins

Le temps passé à analyser les rêves peut aussi être mis à profit pour simplement écouter les rêves, s’écouter soi en quête des besoins non nourris. La plupart du temps, le rêve est juste la queue de comète de fortes stimulations émotionnelles.

 

Exemple de cas d’interprétation de rêve – La sorcière à deux têtes

http://quantumwaves.space/2022/10/24/exemple-dinterpretation-de-reve-la-sorciere-a-deux-tetes/

 

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