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CHANGE TA MANIERE DE VOIR LES CHOSES ET LES CHOSES CHANGENT

CHANGE TA MANIERE DE VOIR LES CHOSES ET LES CHOSES CHANGENT

Prends une araignée. Tu en as peur ? Oui ? Non ? Prends une personne qui a peur d’une araignée, une autre qui n’a pas peur.

La personne qui a peur des araignées : La peur n’est pas à voir comme quelque chose de mauvais. C’est un réflexe de défense. Toutes nos peurs naissent dans un état légitime. Par exemple, enfant on nous a appris que les araignées causent de graves morsures et qu’on peut en mourir. Souvent ce n’est pas vrai, car nous n’avons aucune araignée vraiment dangereuse sous nos latitudes. La croyance que l’araignée est mortelle est alors assimilée par le subconscient, lequel ne fait pas la différence entre vrai et faux, il ne sait pas raisonner. La peur est basée sur la survie. Elle est donc légitime. Ce qui ne l’est pas, c’est la dangerosité de l’araignée.

En se moquant d’une personne qui a peur des araignées, on se moque de son instinct de survie. C’est une chose à ne pas faire ! C’est profondément dévalorisant, on montre alors à cette personne que sa vie ne vaut rien !

La personne qui n’a pas peur des araignées : Cette personne sait qu’une araignée n’est pas dangereuse pour sa vie, sait aussi que son venin peut être désagréable. Cette personne va soit tuer l’araignée si elle ne réfléchi pas, ou alors elle va simplement sortir l’araignée pour qu’elle soit utile ailleurs, car c’est très utile une araignée.

Cette personne n’a pas activé le réflexe de survie à la vue de l’araignée, et a su garder un raisonnement réfléchi.

Dans les deux cas : l’araignée est la même et elle est au même endroit ! Le problème n’est pas l’araignée, mais la manière de l’interpréter et de réagir !

Le processus, pas le sujet ! Quand nous allons aborder le problème en coaching, nous n’allons pas nous intéresser au sujet, l’araignée, ni même remettre en cause la personne puisque la peur de mourir est légitime et il serait destructeur de la remettre en cause. Nous allons nous intéresser au processus : si la personne le souhaite, et seulement si elle le souhaite, nous allons pouvoir désactiver la peur panique des araignées, simplement par la parole.

Le comportement et son processus – Librement interprété d’après une vidéo de Virginia Satir

Le comportement et son processus – Librement interprété d’après une vidéo de Virginia Satir  –  «  Virginia Satir PAIRS Training  Segment II »  – 1984

le comportement est le résultat d’un processus. Le comportement ne nous dit rien. On cherche toujours à changer les comportements, alors que ce qu’il faut faire c’est aller chercher la perception puis dérouler le chemin des 7 étapes jusqu’à ce comportement.

Habituellement on juge le comportement, «  tu ne peux pas / dois pas faire cela ». Chez l’enfant ou chez l’adulte, on cherche à réhabiliter la personne. Punition ou prison. Mais on n’arrête pas un comportement parce qu’on le dit ou l’exige. Il reviendra ou sera seulement recouvert d’interdit, car le comportement est le résultat d’un processus. Ces attentes sont à l’origine des racismes, des discriminations, des mises à l’écart, de la notion de minorité…etc…

L’idée de VS est de favoriser l‘intelligence universelle du patient.

 

Les Etapes originelles d’un Comportement :

Perception : dépendante de ce qu’on connait. Différent chez chaque personne. On ne perçoit que ce à quoi on est préparé à percevoir. C’est basé sur tout ce que d’autres m’ont enseigné, tout ce que d’autres ont déjà établi comme vrai, ce qui est autorisé, ou ce qu’ils ont senti être vrai. Ce que je perçois est une fonction de ce que j’ai été préparé à porter mon attention dessus. Ce que je vois est très différent de ce qui est.  Pour tout évènement, même si tous ont vécu la même histoire, ça reste une histoire et il n’y a pas de réponse universelle.
La plupart du temps on pense qu’on sait ce qu’il s’est passé. Et on juge à partir de ce qu’on voit, car on ne voit que ce qu’on est capable de voir.

Signification : deux parties : d’un point de vue intellectuel, d’un point de vue émotionnel. quel sens donnes-tu à ce qui s’est passé ? comment tu te sentais quand tu as vécu la signification ? Tout ce que l’être humain fait a besoin d’avoir une signification : on donne de la signification intellectuelle et émotionnelle à chaque évènement du vécu. Cette signification est dépendante du vécu.
Par ex : deux frères sont dans la même pièce avec leur père. Le père fait claquer sa pipe entre ses dents. L’un des frères devient nerveux. Son grand père lui avait expliqué que lui avait perdu une dent à force de claquer les dents contre sa pipe. L’autre frère n’a jamais entendu cette histoire et est content car pour lui son père fume la pipe et a du temps à lui consacrer.

Ce qui se rapporte à moi/rapport à l’estime de soi : comment tu te sens vis-à-vis de toi à propos de la sensation ? lien avec l’estime : Si je suis ok avec l’émotion d’être en colère, ou si je me sens coupable. Dans toute situation l’être humain se demande suis-je accepté ou suis-je rejeté ? ai-je une valeur ? « plus nous sommes capables de nous donner de la valeur en toute autonomie moins nous nous posons ces questions » Tout comportement destructif dénote une faible estime de soi.

Réponses Emotionnelles : prennent leurs racines dans le passé : je me sens safe, ridicule, en colère, honteux, etc… « l’émotion en elle-même ne dit rien, c’est l’émotion de l’émotion qui est parlante ».  Celui qui a raison est celui qui est aimé, celui qui a tort est celui qui est coupable, celui qui est coupable est celui qui est rejeté. Il y a toujours une réponse émotionnelle : L’être humain est équipé pour avoir toujours une réponse physiologique à tout vécu. Ce n’est pas parce qu’on a un ressenti qu’on a la conscience de cette réponse physiologique. Même mes personnes qui ont des blocages comme l’aphasie ou les états de catalepsies ont réponses physiologiques, mais qu’il y a des processus d’interdiction de réaction très stricts qui sont destinées à protéger la personne.

Défenses : quelle défenses utilises-tu ? La défense classique est que l’autre est responsable. ex : je pense que tu es la cause de mon mal être.
Ex : je ne fais confiance à personne. Cette acception, consciente ou non, est destinée à nous protéger, par exemple après une ou plusieurs « trahisons », déceptions. Mais poussées à l’extrême, les défenses peuvent générer des maladies ou même nous mener à la mort.

La Liberté de commenter: « je suis une personne gentille donc je ne devrais pas être en colère », le commentaire a un rôle de (faux) médiateur.

Ces étapes mènent à un Comportement. Un comportement ne peut aller que dans deux directions : vers soi ou vers les autres / vers l’intérieur ou l’extérieur.

Principe de traitement : face à un comportement, l’idée de V. Satir est d’aller reconstituer le processus pour mettre en lumière les différents aspects qui touchent aux perceptions (au monde ou réalité de la personne), à l’estime, aux réponses émotionnelles, aux mécanismes de défense et d’évitement et donc de dégager les obstacles.

Elle n’aborde pas ici les moyens employés, ni les détails de sa méthode, on le verra dans la méthode Satir, mais elle utilisait beaucoup la conversation et les jeux de rôles, son credo est de ne pas seulement restaurer le patient arrivé avec une pathologie (jusqu’à la prochaine rechute) mais de générer un état de joie, et durable.

 

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Le choix efface le  stress.
Exemple
 : un mari veut tuer sa belle-mère, tellement il s’agace de ses plaintes à répétition. Au lieu de lui dire «  tu ne dois pas faire ça », donc d’empêcher le comportement, l’idée est de demander « comment tu vas faire ça ? ok tuer ta belle-mère est une des manières de changer la situation, et qu’arrivera-t-il ensuite ? que t’arriveras-t-il à toi en tant que citoyen, mari de la fille de celle que tu auras assassiné, en tant que père meurtrier de la grand-mère de tes enfants ? et que se passera-t-il en toi, pendant longtemps, ou pendant le restant de tes jours, quand tu auras réalisé ce que tu dis aujourd’hui vouloir faire par agacement ? »
et « cherchons au moins deux autres manières d’agir qui vont régler le problème qui est en toi de t’agacer de ta belle-mère ».
Le simple fait d’être dans cette prise de conscience d’autres possibilités, met la personne dans une position d’avoir le choix, et à partir du moment où il y a le choix, il n’y a plus de stress.

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Les comportements destructeurs
Dans les comportements destructeurs, quel que soit le domaine, on retrouve toujours : Diminue la perception de ce qui est (car la perception est dominée par les pensées), la signification est très sommaire, la personne se sent constamment en danger de ne pas être aimée, ses réponses émotionnelles sont toujours la peur, leurs défenses sont comment ne pas ressentir la peur (et mettre quelque chose à l’extérieur, en dehors de soi pour contrôler la peur), et ces personnes savent pleinement commenter.

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