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Astuces de Confiance en Soi

1   La confiance en soi peut s’apprendre : elle n’est pas figée.
« personne ne peut dénigrer ta valeur sans ton consentement « . C’est réexaminer les pensées qu’on a de soi-même, c’est remettre en question les fréquentations qu’on peut avoir de personnes négatives, c’est faire le tour des activités qui nous plombent et s’en détacher parfois contre les bénéfices qu’elles nous apportent.

2   faire le point sur la voix interne négative.
D’ailleurs c’est la voix de qui ? Est-ce une voix d’amour et de bienveillance ? De tolérance et de compassion ? Est ce la voix qu’on aimerait avoir avec une personne qu’on aime ? Ou Est-ce la voix d’autres ? Ne serait ce pas la voix du fameux « il faudrait « : Les parents dans leur rôle d’éducateurs, les enseignants, les autorités ?… il faudrait il faudrait il faudrait, culpabilisante, la culpabilité entrave toute valorisation

3   retourner un défaut en valeur
commencez par ne pas juger un de vos comportements et trouvez ce qu’il y a de positif, l’intention positive.

J’ai un jour entendu parler d’un jeune homme qualifié comme délinquant et perdu pour la société. En effet, il avait produit une fausse ordonnance médicale pour obtenir les médicaments que sa mère doit impérativement avoir pour moins souffrir d’une maladie invalidante. Les médicaments étaient simplement un renouvellement.
Si on met le jugement de côté, on peut trouver des intentions positives à son acte, comme le souci de sa maman malade, l’intention de trouver une solution rapidement, et l’imagination et les efforts fournis pour imiter une ordonnance et même le fait de surmonter sa peur, le courage de ses actes…

(En mettant de côté la culpabilité, on peut l’amener à envisager quelles autres solutions plus acceptables pour la société il aurait pu trouver pour arriver au résultat visé.  Rester dans l’interdît ne résoud rien et ne l’aide pas à voir plus loin).

4  écrivez vos superpouvoirs
le matin en commençant la journée. Toutes les qualités que vous voudriez avoir. On s’en fiche qu’elles soient beaucoup, un peu ou pas du tout les vôtres . Ex : force, courage, volonté, charisme, attrayant, efficace, rayonnant, …pensez fort à chaque mot, ce que représente chaque mot, et ressentez chaque mot !

5 soyez votre propre coach de motivation !
Que diriez-vous à une personne que vous souhaitez voir motivée ? Que diriez-vous à un ami pour le motiver ? En évitant le il faudrait, motivez une personne que vous aimez, avec positivité et avec compréhension, et reprenez vos arguments pour vous.

6 faites appel à un héros : que ferait une personne que vous admirez ? Écoutez ses conseils

Ces tips vous donneront une plus forte confiance en vous et vous apprendrez à accepter vos faiblesses en vivant avec, vous vous autoriserez des erreurs, et les autres vous feront plus confiance.

Anxiété en Coaching

Le mot « inquiétude » est une non-quiètude. Elle mène à l’anxiété. Cette anxiété donne l’impression d’étranglement : on a du mal à respirer, la respiration est bloquée sans qu’on s’en rende compte. En anglais le mot worrying vient d’une vieille expression anglaise qui signifie « étrangler ».

( inspiré de Mark Tyrrell, Bruce Lipton, Joe Dispenza, des neurosciences … )

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D’abord, ne pas juger

Quand on se sent inquiet, angoissé, anxieux, pris de panique, la première chose à faire est de ne pas la juger. Tout ce qui se remue en nous a une bonne raison, toutes les émotions y compris les plus « négatives » a une bonne raison, protectrice.

Parce que la peur protège. Rien n’est négatif, mais simplement certaines peurs peuvent être irrationnelles. Mais elles ont beau être irrationnelles, on a beau le savoir, on n’arrive pas à s’en défaire par le simple fait d’en pendre conscience.

C’est parce que les peurs s’inscrivent dans le subconscient. Et le subconscient n’a aucune notion de vrai ou de faux. Il réagit : il a appris à réagir un jour face à un évènement qui a déclenché une peur. Et il a mémorisé cette réaction et nous la ressert à chaque fois qu’il rencontre la même situation qui la déclenche.

Parfois donc, en fonction de notre passé, une même possibilité peut provoquer de l’anxiété ou non. Une personne ayant vécu un ouragan peut développer une peur irraisonnée quand elle se retrouve dans une situation similaire à celle où elle a vécu son expérience traumatisante. Du moment que le vent se lève de façon audible, et fait se balancer fortement les arbres, un réflexe de peur manique peut se manifester. Même si cette personne ne va probablement plus jamais revivre un ouragan. Ce n’est pas le contexte qui est en cause mais ce qui se passe dans la personne.

Ainsi une personne peut avoir peur des araignées et son voisin pas du tout, la première personne va fuir devant une toute petite araignée, le voisin va l’ignorer ou l’écraser (quoique, on peut penser que le fait d’écraser un animal aussi utile n’est pas lié à la peur…).

Dans les deux cas, le subconcscient réagit à un contexte, pas au sujet. Il est donc inutile et contre-productif de juger le sujet de la peur. En coaching on va s’intéresser aux processus qui sont inscrits dans le système de peur.

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Accueillir :

il est essentiel d’accueillir les anxiétés, aussi dérangeantes soient-elles, sans les juger. Accueillir les conséquences positives et négatives.

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La vraie et la fausse peur

Combien de fois en une année pouvez-vous comptabiliser le nombre de peurs réelles et légitimes ? Du genre un véhicule vous fonce dessus, un chien méchant pourrait vraiment vous sauter à la gorge : 2 fois, 3 fois, 5 fois par an ?

Combien de fois dans une journée avez-vous des inquiétudes, des angoisses, des pensées de perspectives négatives pour votre santé, pour celle des autres, pour la planète, etc toutes pes peurs qui sont finalement imaginaires : 10 fois, 20 fois, 30 fois ?

Nous ne sommes pas faits pour stresser en permanence. Le processus de fuite est salvateur dans un moment de vraie peur, mais il désactive notre système immunitaire, notre pensée raisonnée, et fait grimper la tension artérielle, chasse le sang du système digestif et inonde les muscles de sang et d’oxygène, raccourci la respiration et la rend superficielle.

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Quand s’inquiéter devient une habitude

L’inquiétude persistante peut se transformer en une habitude, une habitude désagréable dont il est si difficile de se défaire que les inquiets chroniques trouvent qu’il y a quelque chose de louche quand tout va bien.

C’est vrai par exemple des personnes qui passent leur temps à regarder les mêmes news et à y revenir alors même qu’elles savent que c’est de la redite et des mauvaises nouvelles.

Ces personnes trouvent toujours des justifications : «  je m’informe de ce qui se passe dans le monde », « la réalité est moche », « il y a toujours des choses nouvelles et intéressantes », etc… tout est bon pour justifier cette addiction morbide.

Par exemple durant la crise covid, quand ça allait mieux, certains s’en sont inquiété, et ont appelé de leurs vœux « tu verras très bientôt ça sera pire », et en effet le pire arriva ! mais ça c’est la loi d’attraction dont nous parlerons une autre fois.

S’inquiéter n’est pas anodin, cela a des conséquences. Plus on s’inquiète, plus on produit d’hormone de stress et plus on rêve la nuit. À leur tour, les rêves excessifs causés par des inquiétudes non résolues peuvent provoquer une dépression clinique. Et c’est là encore un autre sujet d’inquiétude. Cesser de s’inquiéter autant peut avoir de multiples avantages.

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Le rôle de l’imagination

L’imagination : elle est partout dans nos vies d’humains ! C’est peut-être même ce qui distingue l’homme des autres animaux ! Tout ce qui n’est pas palpable est imaginé.

L’anxiété chronique a été qualifiée de « trouble de la pensée », mais il s’agit plutôt d’une mauvaise utilisation de l’imagination. Et l’imagination n’est pas seulement « dans votre tête ». Elle a des effets mesurables et palpables, tant physiques que comportementaux.

Par exemple, les personnes jalouses peuvent imaginer toutes sortes de choses négatives sur les actions et les intentions de leur partenaire, souvent sans aucune preuve pour étayer leurs soupçons. Cela peut les amener à commettre des crimes terribles – tout cela parce qu’ils adhèrent au scénario créé par leur imagination.

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Le corps répond au stress et le stress répond au corps

L’imagination peut être utilisée de manière constructive ou destructive. Et puisque l’imagination est dans nos têtes, nous avons le contrôle sur nos imaginations, donc sur les émotions et les hormones qui sont libérées en fonction que nous imaginons le beau (hormones du plaisir et de la sérénité) ou le pire (hormones du stress, désactivation du système immunitaire, sensibilité à la douleur).

N’est-ce pas un peu facile de parler d’attaque de panique comme si elle venait de l’extérieur ? La panique est un état d’anxiété extrême qui attaque la respiration. Des études démontrent le lien entre les syndromes l’inquiétude et les précurseurs des troubles cardiaques (1)

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RESPIRATION

L’anxiété rend la respiration superficielle, et cette dernière est une réponse à l’effort. Sauf qu’on ne fait aucun effort physique. On n’a pas besoin de nourrir les muscles ! En nourrissant les muscles alors qu’ils n’ont pas besoin d’oxygène, par effet rebond on crée une hypersensibilité à la douleur.

C’est un effort inconscient de lutte interne contre l’anxiété : contre l’imagination, contre les idées qu’on se fait d’une situation. Dans ce cas, le corps répond à ce qui se passe dans l’état émotionnel. De même, la tension artérielle augmente, et le système immunitaire se désactive.

Mais si la respiration est une réponse à un effort imaginaire, on peut donc faire l’inverse : respirer lentement et longtemps à l’expir calme l’anxiété !

En effet, une respiration d’effort va chercher l’oxygène pour nourrir les muscles, et elle sera plus superficielle. De plus, l’air c’est la vie et le manque d’air est stressant. Ralentir et allonger l’expir a un grand effet anti-stress : petit à petit, rallonger l’expiration permet de calmer les anxiétés.

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SALIVATION

De même, mâcher un chewing-gum réduit l’anxiété : la salivation est un message au corps qui dit manger, et on ne mange pas quand on est en fuite. Le corps ne peut pas comprendre manger et fuite en même temps.

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POSTURES

La posture : Le stress implique une posture de fuite : se tenir droit, les épaules en arrière, le regard haut, avec le sourire, éloigne le stress de façon naturelle, car on ne peut pas être bien tout en étant mal.

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Corire ou ne pas croire l’anxiété

Nous avons tous des inquiétudes. Une personne anxieuse peut me dire : «  oui ok tu me dis que c’est mon imagination, mais je n’arrive pas à ne pas imaginer, tu vois bien c’est la réalité, ce qui se passe, et ce qui se passe est inquiétant ». OK l’inquiétude se présente à nous, mais nous ne sommes pas obligés de la croire !

Quand JC Grangé écrit un de ses romans sanglants, il n’y croit pas et il n’est pas lui-même effrayé par ce qu’il écrit, sans quoi il ne continuerait pas son écriture ! Et quand vous, lectrice/lecteur, lisez un de ses romans, vous n’y croyez pas non plus ! Vous avez le frisson, mais vous êtes en-dehors du livre !

Je peux par exemple imaginer que le plafond va me tomber dessus : c’est possible, mais pour autant, tant que je n’y crois pas, je ne m’inquiète pas ! Cela reste seulement une possibilité !

Ainsi, plutôt que d’essayer de « ne pas y penser » nous pouvons apprendre à nous détendre profondément tout en imaginant ce qui fait normalement peur.

On peut s’entrainer à prendre de la distance et voir les inquiétudes au loin, tout en se sentant toujours aussi détendu « ici ».

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EXERCICES A FAIRE CHEZ SOI

Dépression exercices à la maison

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EXERCICES A FAIRE EN SEANCE

dépression anxiété exercices en séance

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(1) https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0167876022000940

(2) https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0005796715000431

(3) https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/20622143/

Comment devenir TOI – Outil de Coaching

« Connais-toi toi-même … le toi de l’objectif»

On en revient toujours au même point. C’est la base. La première étape de tout processus de développement personnel efficace :

savoir quel genre de vie vous avez envie de mener. Et de tout mettre en œuvre pour faire coïncider votre projet de vie et la réalité.

« Connais-toi toi-même ». Ne pensez qu’à ça. Le reste, ce ne sont que des interférences.

Arrêtez de penser à ce qui pourrait vous permettre de réaliser votre rêve. Arrêtez de penser à ce que les autres attendent.

Imaginez plutôt votre vie telle que vous aimeriez qu’elle soit. Dans 6 mois. Dans 5 ans. Dans 10 ans.

Imaginez que vous vous réveillez un matin et qu’un incroyable miracle se soit produit. Imaginez que votre vie soit devenue exactement ce que vous voulez qu’elle soit.

  • Comment sauriez-vous que le miracle s’est bel et bien produit ?
  • Qu’est ce que vous verriez autour de vous ?
  • Qu’est ce que vous entendriez autour de vous ?
  • Qu’est-ce que vous ressentiriez ?
  • Quels changements se seraient produits dans votre vie professionnelle ?
  • Dans vos relations avec les femmes ?
  • Sur votre argent ?
  • Sur votre santé ?
  • Quelle est votre priorité ?

Ratifier les progrès – Valoriser – Motiver – Outil de Coaching

Ratifier les progrès est une des manières les plus importantes de motiver et valoriser le client, le parcours et la démarche.

Pour les clients en anxiété / tension / négatif

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1- Au début de la session, sur ce qui s’est passé AVANT la séance :

Le fait d’avoir pris RDV fait, chez certaines personnes, déjà descendre la tension.

=> Ratifier, Valoriser le fait : comment la personne a fait pour se sentir mieux, et comment la personne l’a remarqué : cela met en lumière les ressources.

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2 – Noter le progrès entre le début et la fin de la séance.

Noter la tension entre 1 et 10 au début et à la fin de la séance. Valoriser :    « C’est génial, vous êtes clairement le type de personne qui peut changer un comportement non épanouissant très rapidement, vu la nervosité que vous aviez en arrivant ! ».

Cela donne également de la valeur au parcours de coaching initié / en cours.

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3 – Le progrès n’est pas un spectacle

Dans la vraie vie, les plus grands succès ont eu un petit début, généralement même plusieurs débuts avortés. Il en est de même pour l’objectif du client.

Pour arriver au sommet d’une montagne, l’alpiniste a commencé par un premier pas, puis un autre, puis un autre.

Quand on  forme une boule de neige, on commence par en former une petite et elle devient énorme au fur et à mesure qu’elle est roulée.

Le dénominateur commun est le mouvement.

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4 – Prendre des notes et faire noter les progrès.

Revenir sur les notations du problème dans la ou les séances précédentes et faire notre au client qu’elle/il a fait des progrès.

 

5 – Donner des tâches de notation à faire

Demander au client de noter chez lui chaque jour les évènements positifs qui se sont présenté à lui et lui faire décrire comment il se sent mieux.

C’est une action qui va permettre de valoriser et de dissocier le client de ce qui lui arrive.

 

 

 

 

mémoire molaire – Outil de Coaching

 « mémoire molaire » -:une mémoire qui a une racine émotionnelle à la fois positive et négative et qui semble produire des comportements compulsifs déconcertants.

Source : Mark Tyrrell

exemple : Wendy qui mâchait compulsivement des élastiques usagés et fumait des cigarettes jetées. Elle avait suffisamment d’argent pour ne pas avoir à le faire et ne savait pas d’où pouvait venir cette compulsion.
Emotion : Honte
Souvenir : Elle s’est souvenue d’une fois à l’école où des amis avaient jeté des bonbons dans la cour de récréation et où elle les avait avidement ramassés pour les manger (sa belle-mère ne lui permettait jamais d’avoir des bonbons ou des cadeaux, même pour son anniversaire ou à Noël). Lorsque les autres enfants se sont moqués d’elle, l’excitation s’est transformée en honte – et plus tard, la honte s’est transformée en compulsion.

Technique : Pont des affects

Affect Bridge: Podcast 050

Clés de Réussite – Outil de Coaching

Tout organisme, organisation, entreprise, mouvement, religion, métier, a été créé. Et chacune de ces entités a trouvé une place qui était forcément vide avant son invention. Et chacune dans un contexte favorable à son éclosion : le smartphone ne pouvait pas être développé il y a 50 ans.

Il y a dans toute entité des vides. Identifez-les et comblez-les. Ce sont des besoins non nourris.

Dans toute initiative ne marchez jamais sur les plates-bandes d’autres : c’est que ça existe déjà, ce n’est donc pas nouveau.

Regardez les inventions sans juger : y compris les escrocs ont inventé des idées que vous pourrez utiliser pour votre activité

Allez à la rencontre du monde extérieur ! Posez des questions !

Syndrome de l’imposteur – Outils de Coaching

Une estime de soi saine ne consiste pas à se voir de manière indéfectiblement positive, mais de manière claire et juste dans le contexte de sa vie. Une faible confiance en soi fait perdre de l’énergie en créant un stress chronique inutile.

Une étude a révélé que deux personnes ayant réussi sur cinq se considéraient comme des fraudeurs et comme surévaluées.

Ca veut dire que millions de personnes capables, intelligentes et compétentes se sous-estiment et ne réalisent pas vraiment leur destin professionnel.

PROFIL : Ce sont donc généralement des personnes très efficaces, très compétentes, très consciencieuses … et enclines à la culpabilité.

Le syndrome de l’imposteur est le biais d’une faible estime de soi qui se heurte à l’inconfort d’une valorisation positive non méritée.

Ces personnes comprennent cognitivement qu’elles sont qualifiées et expérimentées, mais ont le sentiment de ne pas à la hauteur.

Elles mettent toute réussite sur le compte d’éléments extérieurs : le partenaire, la chance ou le hasard, le timing…

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ne pas faire / dire

Conseil 1 : N’essayez pas de les convaincre de s’en sortir.

Comme tout problème d’estime de soi, le syndrome de l’imposteur est une sorte de pensée extrême, une croyance forte. Contredire sera donc renforcer.

Evoquer l’effet Dunning-Kruger sans dire ce que c’est.

Lâcher-prise – Rappelez que tout est inventé :
toutes les institutions, tous les titres, toutes les organisations et tous les domaines d’études, tous les titres d’emploi, et tous les organismes académiques et professionnels, ont été, à un moment donné, simplement inventés. Imaginés. Rêvés, puis institués.

 

 

 

Le compliment qu’on ne peut pas refuser – Outil de Coaching

Certaines personnes, souvent dans des états à dominante émotionnelle négative, rejettent tout compliment ou alors même augmentent leur isolement après un compliment.

Nous avons déjà vu qu’il ne faut pas couvrir une personne de compliments, y aller doucement, dans la reconquête de l’estime de soi.

Mais on peut faire des petits compliments que la personne aura beaucoup de mal à rejeter.

Comment construire un compliment qu’on ne peut pas refuser ?

Tout d’abord, ne dites pas  » vous  » tout de suite, car la personne se sentirai jugée, et prise à partie.

Parler en  » je  »
Parler de sa propre expérience
être impérativement sincère
Parler de généralités
Parler d’une qualité qu’on trouve chez certaines personnes
Inclure la personne dans les qualités évoquées

Exemple : « je trouve que certaines personnes ont ce talent naturel de … (à partir de ce qu’on sait des talents naturels de la personne) et ce sont souvent des personnes qui … (évoquer des réussites et qualités liées au talent), et j’ai l’impression que tu en fais partie »

 

Estime de soi – Outil de Coaching

L’estime de soi = en rapport avec Etre, être soi.

Une estime de soi saine ne consiste pas à se voir de manière indéfectiblement positive, mais de manière claire et juste dans le contexte de sa vie. Une faible confiance en soi fait perdre de l’énergie en créant un stress chronique inutile.

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Profil : Ce sont généralement des personnes qui ont été battues, qui ont été dénigrées, traitées comme un objet, critiquées, abusées sexuellement (4X plus de risque d’avoir une mauvaise estime de soi) ce sont souvent des femmes (« la femme ne vaut rien », abus sexuels…)

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Les présupposés erronés à propos de l’estime de soi :
– la personne tombe en dépression à cause de son manque d’amour pour elle-même
– il suffit d’envoyer des messages d’amour à soi et d’essayer de se convaincre soi-même que ça marche même si on n’y croit pas
– La faible estime de soi n’est pas causée par des pensées mais par des émotions fortement négatives. la personne est sans espoir, honteuse, pas méritant.

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à ne pas faire / dire :
 » tu dois t’aimer toi-même d’abord  » : dire cela à une personne en faible estime sans lui donner les outils génère encore plus de sentiment d’être incapable.

Ne pas les couvrir de positif, de valorisation :
le réflexe est alors de les abreuver de compliments : la personne percevra que vous ne la comprenez pas. Elle se sentira inconfortable et isolée. Elle n’est pas (encore) capable d’entendre beaucoup de positif à son propos, et pas d’un seul coup.
==> Plutôt lui faire dire à elle-même les côtés positifs + comment elle se sent.

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à faire / dire

Aller doucement
L’écouter et la comprendre.
aller très doucement vers le positif.
faire prendre conscience de leurs propres valeurs, capacités, façon de fonctionner.
==> Cette estime vient par le fait « d’être » plus : plus elle-même, et de le montrer au monde.

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exercices pour la personne / demande

  • Se regarder dans le miroir, progressivement :  » je suis », « je suis ____ » ,   » je suis telle que je suis « ,  » je suis bien telle que je suis » , « je suis digne d’être aimée » ,  » je m’aime »,  » je t’aime »

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EFT

TUINA

 

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PONT AFFECTIF

 

  1. Trouver le sentiment

Je demande à Emily de ne pas se contenter de décrire le sentiment qu’elle a ressenti lorsqu’elle n’a pas pu s’affirmer, mais de le ressentir réellement C’est la clé : nous avons besoin d’un échantillon de la sensation problématique.

  1. Trouvez le souvenir

Une fois que vous avez isolé le sentiment, demandez à votre client quel souvenir (le cas échéant) lui vient à l’esprit lorsqu’il se concentre sur ce sentiment. Ne soyez pas surpris si la réponse est négative, du moins au début.
Mais parfois, ces choses-là demandent un peu de temps. Il est probable qu’il s’agisse d’un souvenir auquel la personne n’a pas pensé depuis longtemps et qu’elle n’a pas vraiment relié à ses difficultés actuelles.
Mais il est important de s’assurer que nous aidons le client à accéder aux souvenirs qu’il a toujours eus – car en thérapie, nous devons toujours rester conscients du risque très réel de fabriquer des souvenirs.

  1. Recadrer le souvenir

Dissoudre la charge émotionnelle liée

  • technique de la main secourable
  • l’enveloppe fermée : écrire le sentiment et fermer l’enveloppe
  • le nuage : élever le sentiment négatif dans un nuage, puis observer / imaginer ce nuage s’en allant, puis arrosant d’une pluie lavée du négatif une terre ailleurs donnant une énergie renouvelée.
  • retourner dans le passé d’enfant mais en tant qu’adulte avec les ressources de l’adulte.

https://www.unk.com/blog/treating-painful-memories-2-techniques/

  1. Répéter de nouveaux schémas – dissociation

Une fois que nous avons contribué à retirer la puissance négative d’un souvenir afin qu’il n’active plus de sentiments difficiles dans le présent, nous pouvons aider nos clients à répéter de nouveaux sentiments. En effet, nous enlevons une chose (le sentiment négatif d’un souvenir ancien mais influent) et nous y mettons autre chose, un nouveau modèle pour ressentir et se comporter différemment à l’avenir.

Faire une dissociation : se voir du point de vue de la troisième personne, car les recherches montrent que cela permet d’adopter naturellement de nouveaux comportements.

Résumé

1 – se mettre dans l’émotion du manque d’estime.
2 – Quel souvenir vient spontanément. Laisser du temps
3 – Recadrage
4 – Faire une +++ dissociation

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Relations Abusives – Relations avec des pervers narcissiques

aider les personnes à surmonter les relations émotionnellement abusives passées

Une relation abusive est une relation dans laquelle les coercitions et les contrôles sont extrêmes, prévalents et systématiques.
« Une peur maladive m’envahit. Je le vois dans une foule, puis je regarde à nouveau et je vois que ce n’est pas lui ! »
« Chaque fois que j’essaie de commencer une nouvelle relation, je suis sur la défensive à cause de la façon dont ma femme a battu mon amour-propre ! »
« Je me sens comme une marchandise endommagée maintenant. Comme si toute mon innocence et tout mon amour avaient disparus ! »

Ces séquelles peuvent les empêcher d’aller de l’avant et de nouer de nouvelles ou meilleures relations. Les dommages causés à leur estime de soi ne sont peut-être pas encore guéris, ou ils peuvent avoir peur ou se sentir indignes d’être aimés.

Ces personnes ont peut-être été conditionnées pour devenir, de manière contre-intuitive, addict aux hauts et aux bas, aux récompenses irrégulières – et donc plus addictives – de l’amant imprévisible, chaud puis froid. Elles peuvent en être venues à penser qu’un partenaire « gentil » est ennuyeux.

Les séquelles d’une relation de violence émotionnelle ou physique peuvent inclure une insécurité émotionnelle extrême, une peur chronique de l’abandon, des problèmes de confiance, voire des symptômes de stress post-traumatique. L’impact sur le bien-être dépend en partie de l’étendue et de la gravité de la violence subie.

la coercition quotidienne

Domination, intentionnelle et puissante. Je dirais qu’une relation abusive est une relation dans laquelle les coercitions et les contrôles sont extrêmes, prévalents et systématiques.

Généralement ça passe du saupoudrage à l’extrême au fil du temps. Souvent, le début est si progressif que même si les pressions de la coercition et du contrôle atteignent un niveau extrême, cela semble « normal » à la fois pour l’auteur et pour la victime.

Les amis et les parents à l’extérieur peuvent avoir du mal à croire que la victime de l’abus émotionnel puisse le supporter.

Lorsque l’agresseur l’a continuellement amené à douter de ses propres perceptions (ou même de sa rationalité ou de sa santé mentale !) – la personne peut en venir à croire que la violence est en fait une « aide » ou une punition méritée. Certaines personnes sont, en quelque sorte, endoctrinées par la peur et l’espoir, l’idée séduisante que « ce n’est pas le vrai lui ! ».

La maltraitance peut prendre la forme de critiques constantes, d’un chantage émotionnel extrême, d’une affection ou d’une approbation contingente, d’une menace d’abandon, de punitions telles que l’obstruction, le « traitement du silence », l’humiliation publique ou même la violence physique. Un partenaire violent peut être narcissique et donc incapable d’avoir une relation avec quelqu’un d’autre que lui-même.

Cet aspect de lavage de cerveau de la violence psychologique est souvent négligé lorsque nous examinons les stratégies de guérison.

Quand l’ « amour » ressemble à de la haine

Le partenaire violent sur le plan émotionnel peut dire à sa cible qu’elle est traitée comme elle l’est « pour son propre bien ». Ils ont tendance à faire porter toute la responsabilité au partenaire violent : « Tu m’as fait faire ça ! » ou « Si tu n’avais pas fait ça, je n’aurais pas fait ça ! ».

Ils peuvent avoir été extrêmement contrôlant et jaloux et, comme dans une secte, ils peuvent avoir essayé de séparer la personne de ses amis et de sa famille afin d’être la seule et unique influence dans une sorte de chambre d’écho de deux personnes. En fait, les relations abusives présentent de nombreuses similitudes avec la psychologie des sectes. Les désaccords de toutes sortes, les actes sans permission ou même les sorties en solitaire ne sont pas toujours tolérés.

Les personnes qui sortent d’une relation abusive peuvent en subir les effets pendant des années. Elles peuvent être devenues extrêmement peu sûrs d’elles et se méfier de toute relation intime avec de nouvelles personnes, et voir l’agresseur dans tout autre partenaire. Ils peuvent avoir une mauvaise estime d’eux-mêmes en général.

Ceci conduit à une faible estime de soi, à la dépression, à la culpabilité et à la honte.

Dans une relation toxique :
– la victime a désespérément besoin que son bourreau lui montre l’amour et l’attention qu’il ne lui a jamais donné.
– le bourreau joue de cette dépendance pour augmenter la dépendance.

 

Quels principes pouvons-nous donc utiliser pour aider ces personnes à tourner la page sur des relations abusives passées ?

 

Ne pas marcher sur ses rêves.
lorsque la victime se plaint de son bourreau, si vous allez dans son sens c’est justement là qu’elle prend sa défense. Donc au lieu de souligner :
« Quel cauchemar narcissique absolu ! »
on peut dire :
 » quand il se comporte de cette manière (quand ce qu’à raconté la personnes reflète de égoïsme, de la maltraitance…), comment réagissez-vous ? »

 

Une maltraitance est une maltraitance

Les gens défendent souvent leurs agresseurs. Mais nous pouvons demander gentiment à la personne quels effets cette relation a eus sur elle. Beaucoup de gens, surtout s’ils sont empathiques par nature, ont tendance à se blâmer lorsque les relations ne fonctionnent pas, et encore plus s’ils ont été continuellement blâmés par l’autre personne.

Nous pourrions explorer les justifications utilisées par leur ex pour les maltraiter. L’agresseur a peut-être eu une enfance difficile, et la personne « victime » n’est pas parfaite non plus … Mais en fin de compte, un mauvais traitement reste un mauvais traitement, quelle qu’en soit la cause.

Nous n’avons pas à juger l’ex-partenaire, mais nous pouvons questionner : quiconque mérite-t-il d’être maltraité ?  le bourreau a-t-il des justifications à son comportement ? les justifications utilisées par les auteurs de mauvais traitements sont-elles fondées ? Si ça arrivait à un proche, comment vous sentiriez-vous ?

les erreurs de pensée courantes sont « si seulement je les avais aimés suffisamment, l’abus n’aurait pas eu lieu ». Qu’est-ce qui, chez l’agresseur a conduit à ce mauvais traitement ?

 

Prise de conscience – internalisation et externalisation

Les narcissiques sont attirés et attirent souvent les personnes consciencieuses, attentionnées et sensible. Des personnes qui ont tendance à regarder leur propre part de responsabilité quand les choses vont mal, qui voient le meilleur chez les autres mais sont promptes à se blâmer.

Internaliser toutes les difficultés d’une relation (« Je dois faire plus d’efforts « ,  » C’est de ma faute… », etc.) signifie que l’autre personne est libre d’externaliser la responsabilité de tout ce qui ne va pas. C’est exactement ce que les narcissiques font : rien n’est jamais de leur faute. À l’inverse, le narcissique va internaliser le mérite. Ainsi, si les choses vont bien, toute la gloire lui revient et vous n’y êtes pour rien.

Ceci conduit à une faible estime de soi, à la dépression, à la culpabilité et à la honte.

Prendre ses responsabilité c’est bien, mais seulement les vôtres ! Être responsable, ce n’est pas être coupable ! C’est répondre de ce dont on est capable.

Expliquer la différence entre l’internalisation et l’externalisation et comment la personne peut externaliser certains des éléments de sa relation qu’elle avait internalisés de manière inappropriée. Faites une liste.

 

Prise de conscience – Reconsidérer la relation en ces termes d’offre et de demande

Le bourreau peut malmener le cerveau de la victime mais peut parfois être le type le plus doux, le plus génial, le plus aimant et le plus charmant du monde.

Nous apprécions d’autant plus ce que nous n’obtenons pas facilement. Si les diamants poussaient sur les arbres, ils ne seraient pas aussi appréciés qu’ils le sont.

C’est une simple question d’offre et de demande. Moins une chose est disponible, plus elle semble avoir de la valeur. Ainsi, lorsque quelqu’un est toujours décent et gentil, nous pouvons le prendre pour acquis, mais s’il a des hauts et des bas, nous pouvons en venir à être pathétiquement reconnaissants pour les moments où il est bon pour nous. Il y a dans toute relation des hauts et des bas, et des aspects modulatoires, et cela donne même du caractère à une relation amoureuse, l’aspect passionné. Cependant dans les relations dites abusives, les mêmes déclencheurs vont mener à une dépendance psychique malsaine.

Lorsque les gens sont durs, égoïstes et peu aimables la plupart du temps, il est facile de tomber dans le piège de se sentir désespérément reconnaissant pour les rares moments où ils se comportent décemment. En fait, nous en venons à apprécier davantage les bons moments parce qu’ils sont si rares. « Je suis toujours attentionnée envers lui et lui n’est prévenant que lorsque cela l’arrange – et alors je suis en plus j’en suis reconnaissante ! »

Reconsidérer la relation en ces termes d’offre et de demande, peut déclencher une prise de conscience chez la personne.

 

Techniques PNL  –  Généralisation « mordu une fois, effrayé deux fois « .

Lorsque nous avons été conditionnés émotionnellement par des événements, nous sommes enclins à faire des rapprochements erronés. Nous pouvons en venir à penser que tous les chiens sont dangereux après avoir été mordus par l’un d’entre eux, que tous les voyages en voiture se terminent par un accident après avoir connu un accident, ou que tous les hommes sont des salauds ou toutes les femmes des infidèles après avoir été maltraités par l’un ou l’autre.

la personne sera souvent capable de rationaliser facilement la nature irréaliste de la correspondance erronée entre les schémas et sa généralisation excessive, mais elles peuvent néanmoins subsister au niveau émotionnel.

Nous devons donc aider la personne à surmonter le conditionnement émotionnel. Nous pouvons utiliser la technique de rembobinage pour déconditionner les souvenirs traumatisants, ou recourir à d’autres techniques pour l’aider à oublier le passé.

Le fait de travailler à défaire le conditionnement émotionnel du passé aidera à relâcher les surgénéralisations émotionnelles et donc à atténuer la peur que toutes les nouvelles relations seront inévitablement comme la relation abusive.

Nous pouvons également encourager la personne à dresser consciemment une liste des différences entre une nouvelle relation et l’ancienne, menaçante. Cet exercice peut s’avérer très utile et aider à déconstruire les surgénéralisations négatives. Par exemple :
L’ancien partenaire : Menaçant, manipulateur, agressif, volait de l’argent…
Nouveau partenaire : Aimant, gentil, ouvert, heureux que je voie mes amis, me soutient financièrement…
Les gens passent à autre chose quand ils peuvent aborder la vie sous un angle nouveau. Et parfois, cela signifie les aider à retrouver ce qu’ils étaient avant l’abus.

 

Recadrage – Renouer avec le vrai soi

Les gens changent souvent, voire invariablement, après avoir été victimes d’abus systématiques. La transformation peut être choquante, voire pitoyable. Les personnes confiantes, extraverties, qui aiment s’amuser, peuvent sembler se terrer dans l’ombre. Elles s’épuisent, sont envahies par le doute et sont même rongées par la culpabilité de ne pas avoir réussi à faire fonctionner la relation. Elles peuvent se sentir stupides de s’être autorisées à poursuivre une relation toxique pendant si longtemps. Il y a souvent un mélange de sentiments différents, dont certains peuvent sembler contradictoires.

Lorsque je parle à une personne de ce qu’elle était avant l’abus, j’aime la présenter comme celle qu’elle est vraiment. Ce recadrage implique qu’elle n’a rien perdu, mais qu’elle a temporairement perdu le contact avec ce qu’elle est vraiment.

Nous pouvons la reconnecter au passé, avant la relation (ou la série de mauvaises relations), afin qu’elle puisse accéder aux sentiments associés d’optimisme, d’ouverture et de confiance en soi (ou tout ce qu’elle vous a dit qu’elle étaient). Nous pouvons l’aider à amplifier ces sentiments et rappeler qu’elle n’est pas ce qui lui est arrivé, mais bien plus que cela. Le sens de la dignité est important pour chacun d’entre nous. Nous méritons tous la possibilité de nous élever au-dessus et au-delà de ce qui s’est passé dans le passé.

Faites parler la personne de sa vie d’avant, valoriser les centres d’intérêts, les talents, les valeurs, les façons de fonctionner par la modalisation des réussites.

Faire chaque jour la liste des réussites du jour.

Faire aussi des futurisation, ce qu’elle aimerait faire.

Faire parler et ressentir « la vraie soi »

+ Brève projection

Après s’être connecté à son vrai soi, demander comment les choses pourraient être dans un an, trois ans, dix ans, s’ils continuaient à former un couple.

Ne pas suggérer une seule fois de se débarrasser du bourreau.

« Pense à ce futur », lui ai-je dit. « Que penses-tu  qu’il vous arriverait alors ? Tu n’as pas besoin de dire quoi que ce soit, penses-y simplement. »

Ensuite «  concentre toi sur la façon dont tu te sens maintenant, et combien tu te sens mieux maintenant que tu es reconnectée avec ton « vrai moi » »

capable d’accepter qu’il n’y a rien de mal à ne pas vouloir un plan à trois, capable de croire à nouveau en sa propre valeur, et en celle de ses amis et de sa famille.

 

Voir aussi les techniques pour traiter les syndrômes post-traumatiques.

 

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