Étiquette : Livre

ECRIRE UN LIVRE Eric Emmanuel SCHMITT

ECRIRE UN LIVRE Eric Emmanuel SMITT

 


se mettre dans l’état mental

laisser murir le livre en soi avec l’hemisphère droit

ne pas vouloir le mettre en chapitres


le titre doit coller au livre et au genre


SUJETS DE LIVRES

Le sujet est un tronc, dont les racines doivent se trouver en soi pour le nourrir. Ensuite apprendre à rêver ce sujet, écouter la fantaisie, de ricochet en ricochet le sujet peut devenir un livre ; La fantaisie implique de lâcher la bride, de s’autoriser à imaginer.
Chercher des sujets autour des obsessions.

Sujet en relation avec une anecdote, avec un évènement, avec une interpellation profonde, d’un concours de circonstances, d’un décalage, d’une blessure personnelle, d’une émotion.


Commencer seulement quand on sait ce qu’on veut dire


la première phrase contient tout le livre. le ton, le sujet, le début et la suite.


Quand on apprend quelque chose, il faut savoir contextualiser l’information. Ex :  » votre fils est mort  » => lequel, le père en a deux. Il s’en suit tout un processus interne, alors que l’évènement reste le même.

Un évènement est inscrit et figé dans un temps, le vécu est ce qui le rend vivant, significatif, relatif à la personne qui l’a vécu.

Un évènement ayant eu lieu dans un temps alors que la connaissance qu’il ait eu lieu est décalé dans le temps génère un vécu différent.

Un évènement est inscrit dans un contexte, c’est le contexte qui rend l’évènement différent du même évènement qui se serait passé dans un autre contexte.

Un évènement s’inscrit dans les autres évènements, co-évènements qui surviennent ou alors il est isolé. Sa signification, son poids change.

Est-ce l’évènement qu’on vit, ou bien le contexte extérieur à l’évènement, le contexte interne de la personne,


la syntaxe : choisir la syntaxe qui me correspond. on la connait déjà. elle est aussi celle des auteurs qu’on aime;


AVEC LE SUJET :

passer des heures à plonger dans l’émotion et l »intuition du sujet, rêver le sujet laisser l’imagination créer des associations, l’intuition doit rester libre et devenir le récit, loin du mode de conscience de soi,

la mémoire qui rêve = imagination


COMMENT ?  en hypnose, exemple : marcher (marcher le sujet).

revasser longtemps, et encore après avoir « trouvé » l’histoire.


au début l’histoire est vague, laisser aller le contexte, les époques, les personnages, les lieux,

laisser venir l’élément perturbateur

ce qui crée des conséquences et des métamorphoses

il faut déterminer la fin de l’histoire


l’intrigue :  exemple :

situation initiale racontée à l’auteur, seul élément « vrai »).pendant un mariage hétéro, un couple d’hommes se marie au fond de l’église; en écho, ils répondaient « oui » aux questions du prêtre.

Ensuite tout est rêvé :

élément perturbateur : les hommes apprennent que le couple hétéro a eu un enfant.

(ensuite) péripétie : le couple d’hommes se passionne pour la famille, de façon anonyme, il aident et aiment les enfants en cachette de loin comme s’ils étaient leurs enfants.

Ensuite il a inversé les éléments situation initiale et finale :

situation initiale : Une vieille femme veuve (qui a des enfants) apprend qu’elle hérite d’un inconnu. Retour en arrière à son mariage 50 ans plus tôt, dans l’église….


PLUS L’ÉLÉMENT PERTURBATEUR EST INTIME, PLUS LE TEXTE EST PUISSANT.


LES PERSONNAGES

donner de la tension :

donner les infos au fur et à mesure

personnages contrastés, contradiction, reliefs

ses angles morts

ne pas tout dire

pas besoin de dzcrire physiquement : donner la stature

on le découvre le laisser libre : il devrait ^tre autonome

doit être épais


LE POINT DE VUE

Romancier-Dieu : sait tout, rentre dans leur esprit,  des personnages , connait le passé, l’époque. dieu invisible, neutre par rapport au lecteur. dieu qui est présent dans l’histoire s’adresse au lecteur

Romancier qui ne sait rien : caméra, ne dépasse pas le corps, se sert des 5 sens, il décrit :  » il écrasa sa cigarette » sans donner l’émotion du personnage.  il faut deviner l’émotion ex : Steinbeck

Chien fidèle : suit le personnage, ne voit les choses qu’au travers du personnage principal. c’est « il » mais tout est seulement du point de vue du personnage. Vision particulière, unique, subjective.

Ventriloque : « je » d’un des personnages :

Racontée par un proche du héros. Ex : Sherlock Holmes raconté par Watson.


RECHERCHES ET DOCUMENTATION

Ce n’est pas top important,


DESCRIPTION ET DIALOGUES

la description peut disperser. elle interrompt l’histoire. Elle doit être nécessaire.
suggérer plutôt que décrire. « sur la mer au loin ,des voiles » peut être des bateaux sans le dire.
quest ce qui est utile dans la description?
ex : MAUPASSANT : l’esprit du lecteur reste actifle dialogue peut paraitre superflu

DIALOGUE : Ce qui est dit, mais aussi la manière dont les personnages parlent indiquent la vie des personnages.


LE PLAN

C’est un voyage :

Comme la préparation d’un voyage : d’où on part, les étapes, et là où on arrive.
doit faire partie du rêve du livre. il doit être là avant de commencer, il est provisoire.
Quand on écrit, on est dans le plan, car on sait avec quoi on a rdv.
Le plan évite les pannes.


relire

chasser les trop pleins, les répétitions, reprendre XX fois chaque page, chasser les clichés, utiliser les synonymes, chasser les verbes faibles « une sonnerie se fait entendre » = « une sonnerie retentit » => l’énergie sera plus musclée.


la musique du texte : « écouter » le texte


édition : l’auto-édition (sans distribution) pas pour les fictions, mais seulement pour les non-fictions.


 

 

Livre Human Givens (J Griffin, I Tyrrell) – extraits 1

Livre Human Givens (J Griffin, I Tyrrell) – extrait 1

 

Dans les forêts tropicales d’Amérique du Sud on trouve plus de 8200 espèces d’orchidées. Chaque espèce requiert des conditions spécifiques pour se développer. À savoir la richesse du sol, le type de sol, les nutriments, la température, la lumière et l’ombre, son potentiel de pollinisation et tout un tas d’autres spécificités propres à chaque espèce. Plus le microclimat et spécifique plus les plantes sont rares et exotiques. Plus la plante est commune et moins complexe est l’environnement et plus la plante est résiliente.

N’importe quel jardinier qui voit qu’une plante ne fleurit pas va immédiatement reconnaître s’il s’agit d’une déficience de l’environnement, par exemple pas assez ou trop d’eau de l’ombre ou alors du soleil qui va empêcher sa croissance, ou alors si la plante est touchée par une maladie qui compromet son intégrité biologique et donc sa croissance.

Tous les organismes recherchent de la nourriture pour croître et se développer, et en retour renvoient du matériel qu’on dit déchets vers l’environnement qui va recycler ces matières encore et encore. L’oxygène est le gaz de rejet d’une plante par exemple, il devient l’énergie ressources pour la vie animale.

Si nous considérons les êtres humains de la même façon que le jardinier étudie ses plantes, nous pouvons nous poser la question suivante : de quels nutriments physiques, psychiques et sociaux cette créature a besoin pour qu’elle se développe de façon fructueuse par rapport à sa nature profonde ? Que faut-il à cette personne pour développer ses capacités naturelles et faire rayonner son identité profonde ? Et que lui faut-il pour se connecter de façon harmonieuse dans son environnement, pour participer au collectif ?

Et un humain a besoin non seulement de nourriture matérielle, mais aussi de nourriture mentale émotionnelle et spirituelle pour se développer harmonieusement. 

 

 

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