Étiquette : le pouvoir du ressenti

Stress au travail

Quand la structure humaine d’une entreprise recherche à la fois la productivité et en même temps la réduction des effectifs, monte peu à peu une tension qui s’oriente vers ce que les effectifs peuvent vraiment délivrer. Arrive ensuite le moment où la corde craque : à force de se presser, on finit par tomber, déraper, se blesser …

Que pouvons-nous faire, nous les personnes ?

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La tentation d’externaliser les causes : Nous avons une tendance à chercher des « coupables », généralement chez l’autre. C’est le management qui demande « trop », ou alors c’est la supply chain qui demande trop, ou alors c’est le marketing qui demande trop, ou alors c’est le management financier ou celui des ventes … chacun trouvera des coupables. Ca ne règle rien !

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 L’environnement extérieur, ce sont tous les objectifs qui nous sont demandés dans le cadre de notre activité salariée. Si vous êtes cadre ou salarié, même si vous recevez des actions de votre entreprise, vous avez une relation contractuelle avec l’entreprise : executer les tâches de votre fiche de poste en échange d’un salaire. Vous n’êtes pas l’entreprise. Vous être dégagé de la charge d’être le détenteur de la réussite ou de l’échec de l’entreprise, de ses résultats financiers, commerciaux, productifs, structurels, sociaux.

 » C’est bien beau de le dire  » : Je ne vous demande pas d’adhérer à cette idée, simplement faites l’expérience de pensée suivante : vous avez un contrat avec une entreprise, celle pour laquelle vous travaillez, dégagé de la responsabilité de la réussite de l’entreprise. Ressentez-vous un allégement ? Un poids qui tombe de vos épaules ? Ressentez…

Qui a ce contrat ? Vous ! Vous dans toute votre personne ! Vous, dans vos compétences, celles pour lesquelles l’entreprise vous a engagé ! Avez-vous besoin des autres, par exemple de votre manager, pour valoriser votre place dans la structure de l’entreprise ? Ca fait toujours plaisir, certes. Et les entreprises ont la très mauvaise habitude de ne valoriser que certains jobs et que certaines personnes, celles qui sont les plus visibles, et quand on est visible, généralement on n’est pas en train de travailler. Si l’entreprise fonctionne ainsi, vous n’avez pas besoin de vous mettre en colère, vous n’êtes pas l’entreprise, vous êtes un salarié. Ceci dit, pourquoi attendre que ça vienne des autres ? Finalement, vous êtes bien mieux capable de savoir ce que vous apportez à l’entreprise, ce qui émane de vos aptitudes à vous, vos compétences naturelles. Votre valeur doit-elle venir de l’entreprise ? C’est lui accorder un pouvoir sur votre valorisation personnelle. Et vous allez l’emporter à la maison.

 » C’est bien beau de le dire  » : Je ne vous demande pas d’adhérer à cette idée, simplement faites l’expérience de pensée suivante : imaginez que vous privez l’entreprise du pouvoir de vous valoriser, et ressentez ! Ressentez…

 

 

*Notez comme vous pourriez encore mieux faire partie de cette structure d’entreprise ! Notez comme vous pourriez trouver votre place dans l’entreprise !
Notez comme vous pouvez bien mieux apporter votre personnalité dans ce qui est alors plutôt une communauté de personnes qui sont là pour partager des mêmes objectifs.

 

Le pouvoir de la physiologie pour changer d’état

(inspiré de Tony Robbins « pouvoir illimité » page 200 et suivantes)

 » Toute conduite humaine est le résultat de l’état dans lequel on se trouve. »

Dès qu’on adopte une attitude physiologique dynamique, on se met aussitôt dans un état identique.  Changez de physiologie et vous changerez d’état.

Physiologie et représentation interne sont étroitement liées. Si vous modifiez l’un des éléments vous modifiez automatiquement l’autre.  L’action sur la physiologie est un outil puissant du contrôle de l’esprit.  Quand votre physiologie s’effondre, l’énergie positive de votre état s’effondre également et inversement.

La physiologie est le levier du changement émotionnel.  Il est impossible d’éprouver une émotion sans que s’opère une transformation physiologique correspondante. De même il est impossible d’opérer un changement physiologique sans que se produise un changement d’état correspondant.

Il y a deux façons de changer d’État : soit en modifiant ses représentations internes, soit en modifiant sa physiologie : Changer de façon de respirer, de posture, d’expression, de gestes, etc.

– Représentation mentale vers état physiologique : Si vous vous dites que vous êtes fatigué, alors vous constituez la représentation interne qui vous maintient physiologiquement fatigué. Et inversement parfois on motive ses ressources nécessaires pour être en forme, et le corps répond.

Il en est de même dans l’autre sens, celui de la physiologie vers l’état mental.

– Physiologie vers mental : Si vous mettez votre physiologie dans les conditions où elle se trouve quand vous vous sentez fort cela modifiera vos représentations internes, et ce que vous ressentirez à ce moment-là.

Il n’est pas nécessaire de connaître les images qu’un être déprimé forme dans son esprit. Modifiez sa physiologie et vous modifierez son état.

Exemple pour tout état bas :  Tenez-vous droit, rejetez les épaules en arrière, respirez profondément et levez le regard droit vers le haut et formez un sourire avec vos lèvres. Dans cette position vous ne pouvez pas être triste, fade, déprimé. Votre esprit reçoit de votre corps un message lui ordonnant d’être en forme est en éveil et il le devient.

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Pour un Objectif donné (spécifique) ou pour aider une personne triste / déprimée à sortir de son état :

1  – questions

Questions sur la physiologie :
dans un état « fort »
comment vous tiendrez-vous?
comment parleriez-vous?
comment respireriez-vous?
quelle serait l’expression de votre visage?
Notez les modalités et sous-modalités : quelles seraient les sensations, les couleurs, les sons ? (à adapter en fonction du VAKOG de la personne)
Notez-les réponses.

Questions sur les Représentations mentales :  dans un état « fort »
à quoi penseriez-vous ?
comment vous structurez votre journée ?
vos actions ?
croyez-vous en vous ?
Notez les réponses.

Ces réponses permettent déjà une première dissociation de l »état déprimé. S’il le faut, faites faire une double dissociation du genre  » si vous voyez « (prénom) » de l’extérieur quand « (prénom) » est en pleine forme et heureux… » puis posez les questions.

 

2 -Recadrage

Mettez la personne dans l’état physiologique et mental dans lequel elle serait sur elle avait atteint l’objectif.
Note : pour une personne qui est déprimée, la faire retourner à un état non-déprimé est une chose, mais essayez d’apporter un « plus » dans le nouvel état.

A partir des réponses données précédemment :
associez oralement l’objectif fixé et, de façon dynamique, debout et en avançant en marchant vers l’avant (vers l’objectif) :
– Faites prendre l’état physiologique décrit en état fort
– Associez les représentations mentales décrites en état fort
Vérifiez si la personne se sent mieux
+ on peut associer des ancrages.

Dans les cas de forte dépression, on ne cherchera pas un résultat terminé lors de la première séance, mais on demandera à la personne de pratiquer une marche tous les jours jusqu’à la prochaine séance.

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