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la philosophie bouddhiste ce que c’est

Samedi 20 juillet 2024

La philosophie bouddhiste est une philosophie du bonheur,  plus précisément une voie vers le bonheur et non pas le bonheur lui-même. Ce n’est pas non plus une promesse de bonheur.

Ce sont une suite de principes de vie dans lesquels chaque personne peut trouver sa propre voie. Ce n’est donc pas vraiment un mode d’emploi mais des principes généraux.

Le bouddhisme est une philosophie et non une religion. Il n’y a aucun il faut, pas se dogme.

Le bouddhisme ne répond pas à des questions autres que la voie vers le bien-être et plus loin celle de l’éveil, qui est une libération des souffrances. Bien plus modestement mais à la portée de beaucoup plus de gens, c’est la réduction des souffrances qui est accessible par ses principes.

Le bouddhisme ne parle pas de questions comme l’origine de la vie, le sens de la vie, de politique par exemple.

Le bouddhisme est écrit en sanskrit et porte sur des milliers de soutras. Il existe cependant le Lamrim,  un ouvrage qui recense et donne un ordre aux principes de cette philosophie.

Le Lamrim a été traduit. notamment,  il a été  adapté pour les esprits occidentaux par Lama Samten,  et porté en enseignement accessible à nos esprits par son institut le centre paramita  dans des formations totalement laïques. Les enseignants insistent beaucoup sur l’aspect non religieux.

Beaucoup de bouddhistes pratiquent sans avoir eu l’enseignement qui donne une compréhension éclairée.

Les 5 jours du Lamrim niveau 1 ne sont qu’un survol. Je veux poursuivre par le niveau 2, portant sur 100 heures.

Parallèlement, je vais refaire une formation à la méditation,  qui me paraît maintenant différente après cette formation.

l’mpermanence

L’IMPERMANENCE : la vivre, l’intégrer, permet de se soustraire à beaucoup de souffrance, et de relancer l’espoir, et de relancer des initiatives.
Avant-hier je me désespérais de la situation familiale avec Antonin le nazi dans la maison de mon père, mon père coincé entre ses enfants désunis. C’était presque devenu une panique. Que va-t-il arriver ? Comment ça va se terminer ? Comment ma sœur peut-elle être si aveugle, obstinée ? Je ne voyais pas d’issue, je me sentais consterné, impuissant ; Finalement j’ai écrit un message d’amour à ma sœur, tout en restant ferme (c’est important de ne pas être mou quand on est gentil). La nuit suivante, je me demandais ce qui allait advenir, et je m’inquiétais. Finalement, j’ai pensé à l’impermanence des choses, j’ai pensé à l’amour et j’ai respiré l’amour.

Le lendemain matin, j’ai reçu une réponse de ma sœur, qui montrait un progrès dans le cheminement bien que encore empreint de colère et de « j’ai raison vous avez tous tort ».

Finalement, un pas était fait dans la bonne direction.

Je ne sais toujours pas comment ce drame familial digne d’une série B va se terminer, mais rien n’est écrit contrairement aux scénarios des films, et je continue de vivre moi, à mon niveau, dans le plus possible de lacher prise, d’humilité, de patience, de générosité, d’amour, et je confie le tout à la sagesse mére-veilleuse de l’Uni vers.

Le fait de considérer l’impermanence m’a aidé.

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