Étiquette : Lâcher prise

l’mpermanence

L’IMPERMANENCE : la vivre, l’intégrer, permet de se soustraire à beaucoup de souffrance, et de relancer l’espoir, et de relancer des initiatives.
Avant-hier je me désespérais de la situation familiale avec Antonin le nazi dans la maison de mon père, mon père coincé entre ses enfants désunis. C’était presque devenu une panique. Que va-t-il arriver ? Comment ça va se terminer ? Comment ma sœur peut-elle être si aveugle, obstinée ? Je ne voyais pas d’issue, je me sentais consterné, impuissant ; Finalement j’ai écrit un message d’amour à ma sœur, tout en restant ferme (c’est important de ne pas être mou quand on est gentil). La nuit suivante, je me demandais ce qui allait advenir, et je m’inquiétais. Finalement, j’ai pensé à l’impermanence des choses, j’ai pensé à l’amour et j’ai respiré l’amour.

Le lendemain matin, j’ai reçu une réponse de ma sœur, qui montrait un progrès dans le cheminement bien que encore empreint de colère et de « j’ai raison vous avez tous tort ».

Finalement, un pas était fait dans la bonne direction.

Je ne sais toujours pas comment ce drame familial digne d’une série B va se terminer, mais rien n’est écrit contrairement aux scénarios des films, et je continue de vivre moi, à mon niveau, dans le plus possible de lacher prise, d’humilité, de patience, de générosité, d’amour, et je confie le tout à la sagesse mére-veilleuse de l’Uni vers.

Le fait de considérer l’impermanence m’a aidé.

Liberté – 13 Janvier 2024

A mesure que je développe le lâcher prise, vient un sentiment de liberté.

Je viens de laisser aller deux idées. Je pense que nos projets, nos activités, nos relations, sont des idées : idées du monde, idées de chaque monde.

Je viens de lâcher le monde du bénévolat en maison de retraite. Ce n’était pas si difficile. Du moment que je laisse de côté l’attente supposée des autres, du moment que je suis mes valeurs, du moment que je laisse derrière moi la culpabilité.
Ensaignement : poursuivre le but initial. Initialement, je voulais donner de mon temps à noël, pour tenir compagnie à des personnes isolées. En m’embarquant dans une discussion sur les visites régulières, je sortais du cadre initial. Ce qui n’est pas mauvais, car souvent on arrive à un endroit qui n’est pas du tout attendu. Mais ici, non, je n’ai pas envie de m’embarquer dans cette aventure.

Je viens de lâcher une relation trop compliquée devenue toxique à force de revenir toujours et encore sur les « il faut ». Ca fait du bien. Mais j’ai attendu trop longtemps … ou plutôt, il m’a fallu aller aussi loin que ça pour enfin lâcher cette relation. Oui, il est important de faire des efforts, d’être dans la bienveillance, mais passé un stade, il faut poser les limites. C’est ce que j’ai fait, en reculant pour l’avenir les dites limites.
Ensaignement : je suis capable d’énormément réduire les fractures dans une relation, c’est mon capital, je l’ai fait plusieurs fois, ce n’est plus à « prouver », et je n’ai rien à prouver, d’ailleurs. Maintenant, je dois également me fier un peu plus à ce qui se passe, et réagir plus promptement. Une personne blessée ok, mais je ne suis pas là pour être un punching ball. Je me rends également compte que l’on peut être, et c’est mon cas aussi, parfois dans un état de sagesse, une façon distanciée de considérer ce qui survient, et parfois ensuite se laisser embarquer dans des états émotifs excessifs. J’espère seulement ne pas être aussi émotif, aussi excessif. Je ne pense pas, je pense que je réagis ensuite avec sagesse, pour revenir à un état plus posé. Ensuite, je remarque que j’ai plus grande perméabilité au travail que dans ma vie privée. J’ai aussi besoin de rencontrer une femme qui est mature dans sa relation au monde.

Le monde, les mondes : Chaque relation est un monde, avec les images de l’autre, la constitution d’un nous, les phéromones, les regards, les distances, une manière unique de communiquer, chaque relation est unique et tous ses détails constituent un « monde », et chaque-un la vit à sa manière, il y a autant de mondes que de personnes. Et chaque monde est unique pour chaque personne : la carte n’est pas le territoire.

Le monde, les mondes : Chaque activité est un monde, avec son histoire, ses difficultés, ses talents, ses connexions, et aucun boulanger n’exerce son art comme nul autre, aucun lecteur de romans ne vit les histoires comme nul autre. Mille détails accompagnent chaque-une de nos activités à chaque moment. Et chaque monde est unique pour chaque personne : la carte n’est par le territoire.

La carte n’est pas le territoire, et je veux parcourir les territoires de mes mondes, les explorer, pour aller vers moi, car mon Être s’y trouve, dans ces paysages et recoins inexplorés. C’est perte de temps que de vouloir adopter la carte d’un territoire qui n’est pas le mien, car je ne m’y trouverai pas.

Aller à la rencontre de soi, du soi que je ne connais pas. Il n’est pas dans mon passé, il n’est pas dans mon avenir. Il est là, devant moi, ici et maintenant, portant le passé et poussé par le vent de l’avenir.

Namasté

Je passe ma vie à lâcher prise.

Je passe ma vie à lâcher prise.

Lâcher prise de quoi ? quelle est la prise ? c’est tout ce qu’on m’a enseigné qui est faux, et j’ai aujourd’hui l’impression qu’une part immense de ce que je sais est faux. Ce sont des concepts.

C’est le lâcher-prise de ces illusions

Celle qu’il faut être quelqu’un, il faut que l’être s’incarne dans un quelqu’un. Le quelqu’un est un modèle, choisis ton modèle à l’intérieur d’une trame, et puis fais-y ta vie.

La trame, c’est le cadre familial et social dans lequel je suis né. Et en effet, on ne devient pas le même adulte si l’on nait dans une famille de Calcutta que dans une autre des beaux quartiers.

Mais ce n’est pas ça qui me limite. Ce qui limite, c’est que je devais me conformer aux codes qui ne sont pas les miens. j’ai mis énormément de temps pour quitter les « il faut » d’un conformisme; pour quitter les anticipations  » tu étais chez ton garagiste ? ah tu as donc un problème avec ta voiture ! » cette pensée automatique négative est une plaie de notre société.

L’oiseau vit sa vie sans se soucier du lendemain.

On n’a pas besoin de but dans la vie, pas besoin que la vie soit un travail, ou une compétition, ni même une souffrance. Nous sommes là pour vivre, pour prendre le plus de joie active possible.

La joie active est celle que je crée, par exemple en écrivant. La joie passive est celle que je reçois tout cuit, déjà faite : un repas au restaurant.

Plus j’apprends à vivre et plus je me détache de moi

Plus j’apprends à vivre, plus je me détache de la conviction que la vie nait de la matière, plus je me détache de la conviction que la vie c’est moi. Plus je lâche prise de l’égo, plus je me sens en paix avec le déroulement de cette existence. Si je n’attache plus mon égo à la Vie, ce qui est une erreur profonde selon moi, je n’ai plus besoin de me presser, ni de réaliser ma vie – puisqu’elle se réalise pour moi il suffit d’observer et de profiter – ni d’avoir un but, ni d’être quelqu’un.


Plus j’apprends à vivre, plus je me détache de la conviction que la vie nait de la matière, plus je me détache de la conviction que la vie c’est moi, et plus je quitte l’obsession du temps. Ce n’est pas la durée de mon existence en temps (en années) qui est important, mais la qualité de mon existence.  Les humains passent leur temps à penser à la mort, qui est inéluctable, pendant ce temps ils peuvent aussi soigner leur vie, ce qu’ils sont en train de vivre, qui est un cadeau. Si je ne m’obsède pas moi-même par le temps, pas besoin de se presser de vivre, tout va à son rythme.


Plus j’apprends à vivre, plus je me détache de la conviction que la vie nait de la matière, plus je me détache de la conviction que la vie c’est moi, plus je me détache de mon environnement : La vie est bien plus que mon environnement. Le monde est une projection, et cette projection est personnelle, totalement unique. Il suffit d’un évènement anodin pour la changer. Si le monde était réel, ce serait bien triste, non ? Si le monde était le cadre de la vie, elle serait bien fragile ! La vie est bien plus que ce monde, que cette projection.


Mon existence est seulement une manière d’incarner la vie, et la vie m’a incarné sous cette forme, dans cet environnement et durant cette manière particulière de parcourir l’existence avec toute mon histoire, unique, singulière. La vie n’est pas mon existence et la vie est tout autant toute autre incarnation. Ainsi plus j’apprends à accepter et plus j’apprends à apprécier que la vie ce n’est pas mon existence, mieux je me prépare à la non existence, quand la Vie va cesser de se manifester dans cette forme qu’est ce moi dans cette existence, c’est ce que les humains appellent la mort.

 

Letting Go – Mode d’emploi du Lâcher-prise

A partir du Daily Breath du 28 12 2020

Mode d’emploi de la compétence du Laisser-Venir

https://podcasts.apple.com/us/podcast/the-secrets-of-the-self-letting-go/id1458887650?i=1000467190658

1 – Fais le maximum de chaque moment de Vie : cultives la Joie spontanée. Si tu regardes à n’importe quel objet, ne l’interprète pas, ne juge pas, ne le place pas dans une hiérarchie ou dans le bon ou le mauvais. Alors tu ouvres la porte à la joie spontanée.

2 – Ne cherches pas obstinément les bonnes décisions. Sois conscient que tu es en train de vouloir chercher les décisions.

3 – Cesse de vouloir avoir raison, de faire le bien

4 – Vas au-delà des risques : Dans chaque décision il y a des risques. Or, la créativité de la Vie réside dans les initiatives, dans les choix, les décisions : S’il n’y a pas de risque il n’y a pas de Vie

5 – Ne prends pas de décision quand tu es dans le doute. Appuye sur pause, dors sur la question.

6 – Vois en chaque expérience de Vie une opportunité, spécialement dans les mauvaises expériences.

En définitive tout ceci va te permettre de réaliser que le laisser venir est de ressentir la Joie dans chaque moment de Vie.

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