La dépression n’est pas génétique. Ce qui est hérité, ce sont les attitudes dépressives. si elle était biologique elle serait là depuis toujours et indépendamment de l’environnement. C’est plutôt le mode de vie qui serait en cause que les gènes. Il y a proportionnellement 10 fois plus de personnes dépressives qu’en 1945 alors que le confort n’a cessé de progresser entretemps.

Les jeunes générations sont maintenant encore plus touchées, et désormais même les enfants.
La dépression explose dans les pays riches, plus de 350 millions de personnes souffrent de dépression, c’est la première cause d’arrêt maladie.

Toutes les personnes sont uniques, mais la dépression est unique, elle affecte les personnes par les mêmes biais, c’est la réponse de chaque personne qui est unique.

La dépression n’est pas une maladie, mais un état.

Les pensées négatives provoquent une hormone, le cortisol, qui est l’hormone de la réponse à un danger. Elle a beaucoup d’avantage à court terme, mais sur le long terme elle a de graves inconvénients. Le long terme, c’est la rumination, c’est-à-dire la répétition des pensées négatives, les mauvaises nouvelles, les conversations autour des informations de mort, de maladies, de malheur, tout ce qui est négatif.

Le cortisol baisse la nuit, un taux de cortisol élevé cause des insomnies. Et l’insomnie est stressante.

De plus, le cortisol coupe le système immunitaire, ce qui ralentit la digestion, et provoque un état inflammatoire. D’où des problèmes digestifs et une sensibilité à la douleur accentuée, avec des douleurs articulaires.

Le cortisol est destiné à être délivré face à un danger imminent seulement : mais combien de fois dans l’année somme-nous devant un vrai danger imminent ?  Très peu souvent !

Maintenant listons les sujets de stress, tout ce qui dans une journée n’est pas apaisé, calme, joyeux, plein d’amour et de bienveillance. Tous ces stimulis de stress ne nous mettent pas en danger !  Mais ce sont des dangers imaginés qui se passent dans le futur ou dans le passé, dans des situations qui ne sont pas les nôtres.

Nous avons pris l’habitude de baigner dans des stimulis stressants pour notre organisme, et de penser que notre corps peut tout encaisser. Or, nous n’avons pas un corps, nous sommes nos corps !

Tous ces stimulis de stress produisent ce cortisol qui nous met en alerte. La dépression elle-même est un processus de protection, qui nous protège des attaques extérieures ; ne jugeons pas l’état dépressif, ce n’est pas une maladie mais un état de protection.

LES EMOTIONS
Les émotions fortes ne viennent pas après, mais avant la réflexion. Il faut garder cela à l’esprit. La réflexion est alors le reflet des émotions et non la cause. Il est donc plus efficace de changer les émotions en vue de changer les pensées que l’inverse. il y a plus de connexions neuronales menant des centres émotionnels du cerveau vers les centres cognitifs que l’inverse.

Comment pouvons-nous espérer ramasser les feuilles mortes alors que le vent souffle fort ? Tant que les vents de la psyché (les émotions) soufflent, vous pouvez balayer, mais les feuilles reviendront en tourbillonnant. Quand le vent se calme, c’est là que nous pouvons remettre de l’ordre : quand l’esprit est calme, nous pouvons alors examiner et élargir le contexte de la pensée : Une fois les émotions calmées, les pensées seront plus claires.

La dépression est unique :

Les symptomes clés de la dépression
Mauvais sommeil, Fatigue au réveil, appetir changeant, Idées blanc/noir – tranchées,
Pas ou peu de libido, Pas ou peu de vie sociale, Intérêt faible pour les évènements à venir,

La Rumination drive la dépression : respirer profondément pour relaxer, ce qui provoque plus d’hormones de sérénité.