Étiquette : Etat dépressif

3 conseils contre l’émotivité

Comment pouvons-nous aider une personne à ne pas se laisser submerger par ses impulsions émotionnelles destructrices ? Voici trois conseils.

(inspiré d’un article de Mark Tyrrell, Uncommon Knowledge)

Nous avons besoin de comprendre nos émotions. Elles nous indiquent qu’un besoin émotionnel n’est pas satisfait. Mais elles sont sournoises et s’insinuent jusque dans notre rationalité, nous submergent bien avant que nous nous en rendions compte et contrôlent nos vies.

1) Planifier

Plutôt que d’être toujours surpris par une émotion et d’être ensuite « vaincu par elle » (désolé, j’avais promis de ne plus la personnifier !), aider la personne à détecter et à planifier une stratégie pour les moments de vulnérabilité, peut l’aider à mieux gérer ses émotions. On est mieux armé quand on est prévenu.

Par exemple, quand on passe régulièrement du temps à ruminer, ou qu’on se réveille la nuit pour ça, on peut planifier une période de 10 minutes (en journée !) durant laquelle passer en revue toutes ses angoisses, ses peurs. Le tout en planifiant à la fin de cette période (pas trop longue !) de dire « ok, stop, je reprends une vie plus apaisée, je pense à d’autres choses », et en effectuant un rituel corporel, ça peut être un balayage, ou boire un verre d’eau, en tout cas une action physique qui distingue le moment.

Ou si on sait qu’on devient anxieux-se lorsque le téléphone sonne, on peut prévoir de prendre trois respirations profondes, en expirant lentement à chaque fois, avant de répondre, en ressentant au fond de soi que ça va bien se passer, en imaginant une scène joyeuse, ou en mettant devant soi une image rigolote, ou en imaginant que c’est donald qui sera au bout du fil. Il est essentiel de mettre au point une stratégie préparée.

 

2) Avoir une vue d’ensemble

Il est beaucoup plus efficace d’atténuer un sentiment que d’essayer de le supprimer.

Admettons que vous n’aimez pas une certaine personne. Faire semblant de l’aimer peut parfois aider un peu, mais il est plus probable que vous vous sentiez rancunier et manipulé. Cependant, trouver activement des choses qui vous aideront à « humaniser » cette personne dans votre propre esprit peut vraiment vous aider à diluer votre aversion.

On peut ainsi procéder à un questionnement socratique avec des questions du Travail de Byron Katie. Il n’est pas question de changer les personnes au comportement détestable en les excusant, mais de leur donner un visage humain, ce qui apaise les considérations.

Un jeune client passionné d’astrologie a été encouragé à penser à l’immensité de l’univers lorsqu’il parlait à son patron intimidant. Cette « perception globale » l’a aidé à placer les rencontres avec ce patron autrefois effrayant dans une perspective beaucoup plus gérable.

 

3) Trouver le « point de bascule » de l’émotivité

Les émotions peuvent nous prendre par surprise, et avant que nous nous en rendions compte, nous faire faire, penser, dire et bien sûr ressentir des choses que nous aurions préféré éviter. Ce n’est peut-être pas très facile à voir, mais il y a toujours un « point de bascule ». Avant de l’atteindre, nous pouvons faire marche arrière. Mais une fois ce point atteint, il devient de plus en plus difficile d’arrêter de glisser dans le marécage émotionnel. Si nous pouvons apprendre à localiser le point de bascule, nous pouvons nous entraîner à l’éviter.

Par exemple, une mère se mettait en colère de manière incontrôlable lorsque son jeune fils utilisait un certain ton de voix. Elle essayait de ne pas se mettre en colère, mais à partir d’un certain point, elle ne pouvait plus s’en empêcher. Je lui ai demandé de s’entraîner à imaginer ce point de bascule et, lorsqu’elle l’atteignait, d‘imaginer qu’elle s’éloignait de la situation et qu’elle l’observait de l’extérieur. Lorsqu’elle s’est imaginée faire cela, elle s’est instantanément sentie plus calme et a déclaré plus tard que son fils ne pouvait plus « appuyer sur ses boutons » lorsqu’il utilisait ce ton de voix. Et il a très vite cessé de l’utiliser.

 

Dépression : un état ou une maladie, un choix à faire

Tout le monde a le droit de considérer la dépression comme un état, l’état dépressif, ou comme une maladie. La dépression répond à des critères, elle est reconnaissable à ce qu’on appelle des symptômes. Mais elle touche des personnes, qui sont uniques.

Les mots et le sens des mots est important, et va renforcer l’état dépressif ou la dépression.

Dire « ma dépression », c’est s’approprier ce qui correspond à une maladie, une anomalie. C’est déprimant. Non, ce n’est pas une « réalité », c’est un choix ! Un choix de langage.

Dire « la dépression » c’est déjà commencer par séparer la « maladie » de soi. C’est tout autant une « réalité », non ? La réalité dépend de la perception, mais aussi de l’interprétation. Or, dans la dépression, il n’y a aucun perception extérieure, c’est un état intérieur.

Dire qu’on est dans un « état dépressif » modifie encore la scène, puisque cette façon de parler de la même chose que précédemment détache la dépression de la permanence, et de la maladie, et de soi. Il n’est plus question de maladie, c’est un état. C’est aussi une impermanence, car personne n’est dépressif 24/24. Enfin, si c’est un état, ce n’est donc pas soi.

Mieux encore, dire que c’est un état se rapproche des notions d’état d’humeur et donc des processus corporels qui sont en place : hormones de la dépression, dé-pression de la bonne humeur, effondrement de la bonne pression, un état dépressif est une situation d’effondrement, avec cet état moral qui tire vers la tristesse profonde, avec ce vortex qui tire vers les profondeurs, avec ces idées négatives permanentes, avec cette interprétation extrême et systématiquement négative des choses, même quand parfois on se dit  » oui je sais, je ne devrais pas, je voudrais bien ne pas tout prendre mal, mais c’est plus fort que moi, je n’ai pas de pouvoir » : c’est bel et bien un état !

Que cet état soit classé comme maladie, à quoi ça avance ? Déclarer cet état « maladie » va casser la personne, lui ôter son pouvoir, son espoir : elle est « victime » d’une maladie, une maladie est quelque chose qui lui arrive, qui lui tombe dessus, alors qu’elle a déjà le moral dans les chaussettes. Cette « maladie » va conduire aux sparadraps que sont les médicaments chimiques qui vont déresponsabiliser la personne, lui ôter tout pouvoir sur son état. La maladie va alors laisser la personne dans sa croyance qu’elle ne peut rien y faire, la personne ne va pas bouger, et ne pas bouger est justement renforcer l’état de dé-pression ! Cercle vicieux qui peut dure longtemps …

Les mots ont un pouvoir, et ils sont un  choix ! Les mots génèrent des réactions internes, et ces réactions internes sont dirigées soit vers le découragement, la dépendance, la dépossession de sa vie, et les hormones du stress vont se renforcer ; ou bien à l’opposé, les mots vont générer des réactions dirigées vers l’espoir, la perspective, vers cette lueur d’espoir qui brûle au fond du coeur, si ténue souvent mais toujours présente, et avec beaucoup de bienveillance et de non-jugement, ce sont des hormones de la sérénité qui peuvent être produites, avec le concours de méthodes, pratiques et techniques souvent simples.

Chacun choisi ses mots, et choisi ses croyances. Mais vouloir imposer une manière de voir négative, et asséner des coups au moral déjà défaillant des êtres affaiblis, et prescrire de la chimie et des années de psy qui ressassent le passé, ce n’est clairement pas le choix d’un coach, qui va s’intéresser à la personne, à l’être humain, à l’espoir, dans le non-jugement, en valorisant, en accompagnant.

Etat dépressif, anxiété, mal-être et Coaching

Etat dépressif, anxiété, mal-être, troubles émotionnels et relationnels, troubles du sommeil, douleurs récurrentes … Dans la prise en considération de la personne dans sa globalité, en cultivant le positif et en favorisant l’autonomie, le coaching global offre une alternative à la thérapie pour des mots comme … ESPOIR  – Estime – Confiance – Respirer – Apaisé – Valorisé – Autonomie – LIBRE

********************

Nous vivons une époque où les souffrances émotionnelles et celle de l’humeur explosent littéralement, comme le montrent de plus en plus de chiffres, avec une hausse de 25% des états d’anxiété et de dépression post covid (1). La prise en charge par des médicaments donne de bons résultats à court terme, mais 75 % des patients rechutent, ce qui est clairement un échec, voir (2) !

Certaines personnes se tourneraient volontiers vers d’autres solutions que la thérapie. Il y a ceux qui ne veulent pas d’une posture de patient à thérapeute. Ces personnes évitent ainsi de parler et reparler toujours et encore de leur passé et de leur futur noir, en somme de ressasser, ce qui génère de la rumination. Or, la rumination dans la tête a des effets toxiques dans le corps, voir (3) !

D’autres veulent éviter de céder à la « facilité » de la médication. D’ailleurs, contrairement à une idée encore largement répandue, la chimie pour la dépression non seulement n’est pas efficace pour tout le monde, mais peut s’avérer dangereuse voire même fatale, voir (4), (5) et (6). Alors que le suicide est un effet indésirable et que 1 personne sur 200 prenant un anti-dépresseur fait une tentative ou se suicide, une prise en charge non-médicamenteuse n’a jamais tué personne.

Le coaching, lui, n’a clairement pas de prétention thérapeutique. C’est précisément pour cela qu’il peut être proposé en tant qu’alternative pour les troubles de l’humeur et émotionnels.

 

Le coaching « global »

Le coaching « global » est basé sur la valorisation de la personne humaine, dans son entièreté. C’est d’abord un dialogue dans l’accueil et le non-jugement, une relation d’adulte à adulte. In climat de confiance est rassurant. Par l’écoute et les questions, cette méthode douce favorise les prises de consciences positives, ce qui recrée de l’espace, favorisant l’estime de soi. Une pensée positive est anti-déprime par essence, et elle a aussi des effets bénéfiques sur le sommeil réparateur, réduisant le taux d’hormones du stress, voir (7).

Le coaching d’accompagnement ne dit jamais quoi faire, mais il respecte les façons de fonctionner, fait ressortir les talents trop souvent cachés, et met en lumière les valeurs de la personne pour générer un espoir renouvelé : l’espoir, qui a un rôle clé dans tout processus de souffrance mentale et émotionnelle, voir (8).

En plus de cette méthode de dialogue, entrent en scène des méthodes actives et ludiques, et certaines séances se passent « en extérieur » : Parce que l’énergie de la nature est inspirante, parce que le rythme de la marche correspond au rythme des pensées. En effet, le contact avec la nature, ne serait-ce que 30 minutes par jour, peut avoir de meilleurs effets que la prise en charge médicamenteuse, voir (9).

Le corps répond à la psyché, et l’inverse est vrai aussi ! D’ailleurs, on n’a jamais vu quelqu’un devenir champion en étant dépressif !  Et avez-vous remarqué comme il est juste impossible d’être déprimé quand on prend une posture physique optimiste ? voir (10).

Etant une méthode globale, j’aborde aussi le sujet des aliments. En effet il y a de plus en plus de preuves que l’inflammation est liée à l’état dépressif. Alors que certains aliments sont inflammatoires, certains aliments ont des propriétés anti-dépressives cliniquement pertinentes, voir (11), et ceci sans même faire de régime !

Très souvent, souvent en début de parcours de coaching, les émotions dominent la pensée d’une personne en état dépressif. Les émotions fortes ne viennent pas après, mais avant la réflexion. La réflexion est alors le reflet des émotions et non la cause ! il y a plus de connexions neuronales menant des centres émotionnels du cerveau vers les centres cognitifs que l’inverse. Il est donc plus efficace de changer les émotions en vue de changer les pensées que l’inverse.

Les techniques du toucher ont de très bons résultats sur les troubles psychiques, notamment sur les états dépressifs, le sommeil, voir (12), et (13) et (14). C’est pour cela que je me sers des 24 techniques d’acupression du TUINA de la Méthode Traditionnelle Chinoise, pour calmer l’état émotionnel, pour que la pensée soit apaisée et clarifiée.

Tout ceci en combinaison des huiles essentielles, qui sont des aides précieux pour les états dépressifs. En effet, elles ont l’avantage d’être facile à utiliser, de ne pas présenter d’effets indésirables contrairement aux traitements à base médicamenteuse. Surtout, elles possèdent des propriétés sédatives, anxiolytiques et anti-convulsivantes, notamment celles contenant des terpénoïdes comme le linalol, le géraniol et le citronellol, ainsi que le limonène, qui font des huiles essentielles des alliées importantes pour soulager notamment l’anxiété, voir (15).

En plus, la personne emportera avec elle les « trucs anti-stress », et j’établis avec elle les actions concrètes à réaliser chez elle, parce qu’un coaching ne s’arrête pas à la sortie de la séance.

Mes clients peuvent me contacter durant tout le processus. J’ai encore des contacts avec certains de mes plus anciens clients, et ils vont tous très bien !

Références

(1)  https://www.who.int/fr/news/item/02-03-2022-covid-19-pandemic-triggers-25-increase-in-prevalence-of-anxiety-and-depression-worldwide

(2) https://www.la-depression.org/comprendre-la-depression/la-depression-en-chiffre/

(3) https://health.usnews.com/wellness/mind/articles/2018-03-14/the-hazards-of-rumination-for-your-mental-and-physical-health

(4) https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7451660/

(5) http://www.antidepressantsfacts.com/1995-12-Antonuccio-therapy-vs-med.htm

(6)  https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.05.11.20098178v1.full

(7) https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7968188/

(8) https://ijmhs.biomedcentral.com/articles/10.1186/1752-4458-8-53

(9) https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4507237/

(10) https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/27494342/

(11) https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5050395/

(12) https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7600300/

(13)  https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32147033/

(14) https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0965229920318604

(15) https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32304038/

 

 

© 2024 La Montgolfiere

Theme by Anders NorenUp ↑