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Syndrome de l’imposteur – Outils de Coaching

Une estime de soi saine ne consiste pas à se voir de manière indéfectiblement positive, mais de manière claire et juste dans le contexte de sa vie. Une faible confiance en soi fait perdre de l’énergie en créant un stress chronique inutile.

Une étude a révélé que deux personnes ayant réussi sur cinq se considéraient comme des fraudeurs et comme surévaluées.

Ca veut dire que millions de personnes capables, intelligentes et compétentes se sous-estiment et ne réalisent pas vraiment leur destin professionnel.

PROFIL : Ce sont donc généralement des personnes très efficaces, très compétentes, très consciencieuses … et enclines à la culpabilité.

Le syndrome de l’imposteur est le biais d’une faible estime de soi qui se heurte à l’inconfort d’une valorisation positive non méritée.

Ces personnes comprennent cognitivement qu’elles sont qualifiées et expérimentées, mais ont le sentiment de ne pas à la hauteur.

Elles mettent toute réussite sur le compte d’éléments extérieurs : le partenaire, la chance ou le hasard, le timing…

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ne pas faire / dire

Conseil 1 : N’essayez pas de les convaincre de s’en sortir.

Comme tout problème d’estime de soi, le syndrome de l’imposteur est une sorte de pensée extrême, une croyance forte. Contredire sera donc renforcer.

Evoquer l’effet Dunning-Kruger sans dire ce que c’est.

Lâcher-prise – Rappelez que tout est inventé :
toutes les institutions, tous les titres, toutes les organisations et tous les domaines d’études, tous les titres d’emploi, et tous les organismes académiques et professionnels, ont été, à un moment donné, simplement inventés. Imaginés. Rêvés, puis institués.

 

 

 

Outil de Coaching pour aller à la racine de la venue du client

Il faut faire attention à ne pas se tromper de problème et de ne pas se laisser embarquer par le client ni par son histoire.

Ex : une femme qui a des graves insomnies depuis des années, diagnostiquée comme insomniaque et traitée par son docteur, personne ne lui avait jamais demandé combien elle boit de café par jour …
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Vérifier les besoins primaires dans une conversation anodine peut beaucoup aider à identifier les secteurs en souffrance.

Nous avons tous besoin :

De donner et recevoir de l’attention (relationnel)
Du lien corps / esprit ( sommeil, activité physique, alimentation)
D’un sens de buts et d’objectifs (sens de la vie, buts)
D’une intégration à une communauté
De créativité
D’intimité
De statut social
De sécurité et de protection

Pour apaiser une relation alors que la personne n’est pas présente.

Pour apaiser une relation alors que la personne n’est pas présente.

 

________________ (prénom de la personne)

je pense à toi, je pense à moi, nous sommes l’un en face de l’autre, juste toi et moi.

même si je n’aime pas ton comportement, tes actes, tes paroles, et même je me sens blessé par ma relation à toi, même si nous ne nous connaissons pas, même si j’estime par mon vécu ou mes pensées que tu m’as fait du tort, du mal,

je veux sincèrement, en moi, entrer en connexion avec toi.

Car je reconnais en ce moment même que tu es un être humain,

que au-delà de tout ce que je n’aime pas de toi, tu es un être humain,

je le reconnais, tu es humain, tu as des émotions, des sentiments, tu es imparfait, tu as des doutes et des croyances, des certitudes et des incertitudes, comme tous les êtres humains et même si certains semblent tellemen surs d’eux, tout le monde doute, chaque être a besoin d’aimer, d’être aimé, de dormir, de manger, de se norurir en amour par les relations, le sourire et le partage. Même les êtres les plus néfastes de la planète ont besoin d’amour.

Je reconnais maintenant, profondément, de plus en plus sincèrement, que toi ….. tu es un être d’amour, un être humain tout simplement, malrgé tout ce que je pense de toi, ou de moi.

En reconnaissant cela à chaque seconde un peu plus, je pense de plus en plus à toi, toi l’être humain qui a besoin d’amour, et de moins en moins à toutes les pensées que j’ai à ton égard, et je me rends compte que les désaccords et conflits sont liés à des besoins non nourris, à des pensées, à des étiquettes, et tu n’étais plus toi mais tu étais la personificaion de mes pensées de colère, de haine, de frustration, de tristesse, de peine, de dégout, d’écoeuremment, de perdiition, de toute autre émotion en moi à ton égard.

A chaque seconde je peux maintenant, reconnaitre un peu plus l’être humain en toi, et notre relation s’adoucit de plus en plus, et mes émotions commencent à se diluer doucement;

Je pense à toi, de moins en moins dans mes émotions et de plus en plus dans la connexion sincère, simple, harminieuse entre deux être humains.

je te regarde dans les yeux.

Je me rends compte aussi, que les émotions sont en moi, elles sont en moi et donc j’ai le pouvoir sur elles, ce n’est pas toi, je suis le maitre de mes émotions, je veux que les pensées ne soient plus mon maitre mais l’inverse.

je pense à notre relation, et de plus en plus je vois l’être humain en toi, et de moins en moins notre relation de différences, de conflits, d’injustice et de colère.

Je pense à l’être humain en toi. je suis humain en moi. Le conflit doucement se dilue.

je pense à l’être humain que tu ES. Je suis humain.

Je suis digne d’amour, tu as besoin d’amour comme tous les êtres.

je suis digne de te considérer comme tu es, comme un être humain, même si tu ne fais pas cette démarche parce que tu n’es pas là, parce que tu ne peux pas, parce que tu n’es pas en mesure de le faire, ou parce que tu restes prisonnier de tes pensées, d’un pouvoir qui n’est pas le tien, le pouvoir de tes pensées.

Moi, je prends conscience du pouvoir que j’ai sur mes pensées, le pouvoir de me détacher de la matière et de tout ce que les humains-pensées pensent important en termes de pouvoir et de respect et de dignité. La vraie dignité je la vis ne moi, c’est ce pouvoir de voir l’amour partout, même dans le pire ennemi, le pouvoir de dire non à mes pensées et à mes certitudes, à mes opinions, et à mon pouvoir si j’en ai.

Je prends conscience de tout cela et je me sens de mieux en mieux dans cette relation qui est en fait une relation que chacun a en soi, car l’autre d’une relation est ce qu’on en fait en soi. J’ai le pouvoir de voir en toi ce que je veux voir, seul moi décide et tu peux aller jusqu’à ôter la vie que tu ne pourras rien faire pour me convaincre.

Ainsi en retour je renonce à vouloir te changer, car je sais que ça ne fait que renforcer ton opposition, et je sais maintenant que ce n’est pas ce que je veus voir en toi, mais je veux voir la connexion directe avec l’humain en toi.

Je me sens connecté à toi, de plus en plus, et tu es humain et moi aussi.

Je me sens connecté et je peux voir dans ton âme, dans tes yeux, la vie briller, ce besoin primaire d’amour et de paix, il est aussi en toi, malgré tout.

je me sens connecté à toi, et nos regards peuvent s’approfondir, et je peux voir l’Amour universel prendre de l’ampleur, et envahit tout l’espace entre nous.

Je sens en moi cette connexion et l’amour universel emplit maintenant tout l’espace autour de nous, je me sens dans une bulle.

Ensuite, je peux ressentir en moi, la paix vibrer, et apaiser toutes les tensions liées à ma relation à toi.

Ensuite je me sens connecté et je suis moi, je reste moi, je n’ai pas peur, car je suis un être d’amour.

Ensuite je nous sens connectés, cette connexion est là en moi, dans mon coeur, et je sens une grande sérénité, une grande lumière, et notre relation s’apaise.

Tu es un être humain, je suis humain, et nous sommes maintenant en PAIX.

3 conseils pour aider vos clients à dormir

Définir le sommeil au moment :

Quel est le rythme de la journée ? Stress, écrans, alimentation, alcool, rumination …
Combien de temps ? Qualité du sommeil ? Réveils ? Rêves ?
Fatigué le matin ?

 

Technique 1  : Essayer de rester éveillé : parce que rester éveillé est plus difficile qu’essayer de dormir.

 

Technique 2 : Trois vues, trois sons, trois sentiments.

3 vues : se concentrer sans bouger sa tête et avec ses yeux ouverts pour commencer sur trois choses qu’il pouvait voir, il devait énumérer intérieurement à lui-même des déclarations telles que
numéro un je peux voir le contour de la l’armoire
numéro deux, je peux distinguer l’étagère à livres
numéro trois je peux voir des ombres autour de la porte.
si la pièce est trop sombre alors demandez à votre client d’imaginer ce qu’il pourrait voir si la lumière était allumée.

Trois sons :
numéro un, je peux entendre le son de ma propre respiration
numéro deux je peux entendre un train qui passe au loin
numéro trois je peux entendre le bruit de la pluie contre la fenêtre

Trois ressentis :
numéro un, je peux sentir la couette sur ma peau
numéro deux je peux sentir l’air sur ma peau
numéro trois je peux sentir l’oreiller sur l’arrière de ma tête

Puis
Imaginer 3 vues
Imaginer 3 sons
Imaginer 3 ressentis

 

Technique 3 : Gardez vos chaussettes !

Pour que le sommeil vienne – et reste – notre température corporelle centrale doit baisser par rapport à celle de nos extrémités. Dormir dans une pièce très chaude peut être difficile car la température centrale du corps peut même augmenter. Mais avoir les pieds et les mains froids – de sorte que la température de nos extrémités est plus froide que celle de notre corps central – peut être tout aussi préjudiciable au sommeil.

 

 

Relations Abusives – Relations avec des pervers narcissiques

aider les personnes à surmonter les relations émotionnellement abusives passées

Une relation abusive est une relation dans laquelle les coercitions et les contrôles sont extrêmes, prévalents et systématiques.
« Une peur maladive m’envahit. Je le vois dans une foule, puis je regarde à nouveau et je vois que ce n’est pas lui ! »
« Chaque fois que j’essaie de commencer une nouvelle relation, je suis sur la défensive à cause de la façon dont ma femme a battu mon amour-propre ! »
« Je me sens comme une marchandise endommagée maintenant. Comme si toute mon innocence et tout mon amour avaient disparus ! »

Ces séquelles peuvent les empêcher d’aller de l’avant et de nouer de nouvelles ou meilleures relations. Les dommages causés à leur estime de soi ne sont peut-être pas encore guéris, ou ils peuvent avoir peur ou se sentir indignes d’être aimés.

Ces personnes ont peut-être été conditionnées pour devenir, de manière contre-intuitive, addict aux hauts et aux bas, aux récompenses irrégulières – et donc plus addictives – de l’amant imprévisible, chaud puis froid. Elles peuvent en être venues à penser qu’un partenaire « gentil » est ennuyeux.

Les séquelles d’une relation de violence émotionnelle ou physique peuvent inclure une insécurité émotionnelle extrême, une peur chronique de l’abandon, des problèmes de confiance, voire des symptômes de stress post-traumatique. L’impact sur le bien-être dépend en partie de l’étendue et de la gravité de la violence subie.

la coercition quotidienne

Domination, intentionnelle et puissante. Je dirais qu’une relation abusive est une relation dans laquelle les coercitions et les contrôles sont extrêmes, prévalents et systématiques.

Généralement ça passe du saupoudrage à l’extrême au fil du temps. Souvent, le début est si progressif que même si les pressions de la coercition et du contrôle atteignent un niveau extrême, cela semble « normal » à la fois pour l’auteur et pour la victime.

Les amis et les parents à l’extérieur peuvent avoir du mal à croire que la victime de l’abus émotionnel puisse le supporter.

Lorsque l’agresseur l’a continuellement amené à douter de ses propres perceptions (ou même de sa rationalité ou de sa santé mentale !) – la personne peut en venir à croire que la violence est en fait une « aide » ou une punition méritée. Certaines personnes sont, en quelque sorte, endoctrinées par la peur et l’espoir, l’idée séduisante que « ce n’est pas le vrai lui ! ».

La maltraitance peut prendre la forme de critiques constantes, d’un chantage émotionnel extrême, d’une affection ou d’une approbation contingente, d’une menace d’abandon, de punitions telles que l’obstruction, le « traitement du silence », l’humiliation publique ou même la violence physique. Un partenaire violent peut être narcissique et donc incapable d’avoir une relation avec quelqu’un d’autre que lui-même.

Cet aspect de lavage de cerveau de la violence psychologique est souvent négligé lorsque nous examinons les stratégies de guérison.

Quand l’ « amour » ressemble à de la haine

Le partenaire violent sur le plan émotionnel peut dire à sa cible qu’elle est traitée comme elle l’est « pour son propre bien ». Ils ont tendance à faire porter toute la responsabilité au partenaire violent : « Tu m’as fait faire ça ! » ou « Si tu n’avais pas fait ça, je n’aurais pas fait ça ! ».

Ils peuvent avoir été extrêmement contrôlant et jaloux et, comme dans une secte, ils peuvent avoir essayé de séparer la personne de ses amis et de sa famille afin d’être la seule et unique influence dans une sorte de chambre d’écho de deux personnes. En fait, les relations abusives présentent de nombreuses similitudes avec la psychologie des sectes. Les désaccords de toutes sortes, les actes sans permission ou même les sorties en solitaire ne sont pas toujours tolérés.

Les personnes qui sortent d’une relation abusive peuvent en subir les effets pendant des années. Elles peuvent être devenues extrêmement peu sûrs d’elles et se méfier de toute relation intime avec de nouvelles personnes, et voir l’agresseur dans tout autre partenaire. Ils peuvent avoir une mauvaise estime d’eux-mêmes en général.

Ceci conduit à une faible estime de soi, à la dépression, à la culpabilité et à la honte.

Dans une relation toxique :
– la victime a désespérément besoin que son bourreau lui montre l’amour et l’attention qu’il ne lui a jamais donné.
– le bourreau joue de cette dépendance pour augmenter la dépendance.

 

Quels principes pouvons-nous donc utiliser pour aider ces personnes à tourner la page sur des relations abusives passées ?

 

Ne pas marcher sur ses rêves.
lorsque la victime se plaint de son bourreau, si vous allez dans son sens c’est justement là qu’elle prend sa défense. Donc au lieu de souligner :
« Quel cauchemar narcissique absolu ! »
on peut dire :
 » quand il se comporte de cette manière (quand ce qu’à raconté la personnes reflète de égoïsme, de la maltraitance…), comment réagissez-vous ? »

 

Une maltraitance est une maltraitance

Les gens défendent souvent leurs agresseurs. Mais nous pouvons demander gentiment à la personne quels effets cette relation a eus sur elle. Beaucoup de gens, surtout s’ils sont empathiques par nature, ont tendance à se blâmer lorsque les relations ne fonctionnent pas, et encore plus s’ils ont été continuellement blâmés par l’autre personne.

Nous pourrions explorer les justifications utilisées par leur ex pour les maltraiter. L’agresseur a peut-être eu une enfance difficile, et la personne « victime » n’est pas parfaite non plus … Mais en fin de compte, un mauvais traitement reste un mauvais traitement, quelle qu’en soit la cause.

Nous n’avons pas à juger l’ex-partenaire, mais nous pouvons questionner : quiconque mérite-t-il d’être maltraité ?  le bourreau a-t-il des justifications à son comportement ? les justifications utilisées par les auteurs de mauvais traitements sont-elles fondées ? Si ça arrivait à un proche, comment vous sentiriez-vous ?

les erreurs de pensée courantes sont « si seulement je les avais aimés suffisamment, l’abus n’aurait pas eu lieu ». Qu’est-ce qui, chez l’agresseur a conduit à ce mauvais traitement ?

 

Prise de conscience – internalisation et externalisation

Les narcissiques sont attirés et attirent souvent les personnes consciencieuses, attentionnées et sensible. Des personnes qui ont tendance à regarder leur propre part de responsabilité quand les choses vont mal, qui voient le meilleur chez les autres mais sont promptes à se blâmer.

Internaliser toutes les difficultés d’une relation (« Je dois faire plus d’efforts « ,  » C’est de ma faute… », etc.) signifie que l’autre personne est libre d’externaliser la responsabilité de tout ce qui ne va pas. C’est exactement ce que les narcissiques font : rien n’est jamais de leur faute. À l’inverse, le narcissique va internaliser le mérite. Ainsi, si les choses vont bien, toute la gloire lui revient et vous n’y êtes pour rien.

Ceci conduit à une faible estime de soi, à la dépression, à la culpabilité et à la honte.

Prendre ses responsabilité c’est bien, mais seulement les vôtres ! Être responsable, ce n’est pas être coupable ! C’est répondre de ce dont on est capable.

Expliquer la différence entre l’internalisation et l’externalisation et comment la personne peut externaliser certains des éléments de sa relation qu’elle avait internalisés de manière inappropriée. Faites une liste.

 

Prise de conscience – Reconsidérer la relation en ces termes d’offre et de demande

Le bourreau peut malmener le cerveau de la victime mais peut parfois être le type le plus doux, le plus génial, le plus aimant et le plus charmant du monde.

Nous apprécions d’autant plus ce que nous n’obtenons pas facilement. Si les diamants poussaient sur les arbres, ils ne seraient pas aussi appréciés qu’ils le sont.

C’est une simple question d’offre et de demande. Moins une chose est disponible, plus elle semble avoir de la valeur. Ainsi, lorsque quelqu’un est toujours décent et gentil, nous pouvons le prendre pour acquis, mais s’il a des hauts et des bas, nous pouvons en venir à être pathétiquement reconnaissants pour les moments où il est bon pour nous. Il y a dans toute relation des hauts et des bas, et des aspects modulatoires, et cela donne même du caractère à une relation amoureuse, l’aspect passionné. Cependant dans les relations dites abusives, les mêmes déclencheurs vont mener à une dépendance psychique malsaine.

Lorsque les gens sont durs, égoïstes et peu aimables la plupart du temps, il est facile de tomber dans le piège de se sentir désespérément reconnaissant pour les rares moments où ils se comportent décemment. En fait, nous en venons à apprécier davantage les bons moments parce qu’ils sont si rares. « Je suis toujours attentionnée envers lui et lui n’est prévenant que lorsque cela l’arrange – et alors je suis en plus j’en suis reconnaissante ! »

Reconsidérer la relation en ces termes d’offre et de demande, peut déclencher une prise de conscience chez la personne.

 

Techniques PNL  –  Généralisation « mordu une fois, effrayé deux fois « .

Lorsque nous avons été conditionnés émotionnellement par des événements, nous sommes enclins à faire des rapprochements erronés. Nous pouvons en venir à penser que tous les chiens sont dangereux après avoir été mordus par l’un d’entre eux, que tous les voyages en voiture se terminent par un accident après avoir connu un accident, ou que tous les hommes sont des salauds ou toutes les femmes des infidèles après avoir été maltraités par l’un ou l’autre.

la personne sera souvent capable de rationaliser facilement la nature irréaliste de la correspondance erronée entre les schémas et sa généralisation excessive, mais elles peuvent néanmoins subsister au niveau émotionnel.

Nous devons donc aider la personne à surmonter le conditionnement émotionnel. Nous pouvons utiliser la technique de rembobinage pour déconditionner les souvenirs traumatisants, ou recourir à d’autres techniques pour l’aider à oublier le passé.

Le fait de travailler à défaire le conditionnement émotionnel du passé aidera à relâcher les surgénéralisations émotionnelles et donc à atténuer la peur que toutes les nouvelles relations seront inévitablement comme la relation abusive.

Nous pouvons également encourager la personne à dresser consciemment une liste des différences entre une nouvelle relation et l’ancienne, menaçante. Cet exercice peut s’avérer très utile et aider à déconstruire les surgénéralisations négatives. Par exemple :
L’ancien partenaire : Menaçant, manipulateur, agressif, volait de l’argent…
Nouveau partenaire : Aimant, gentil, ouvert, heureux que je voie mes amis, me soutient financièrement…
Les gens passent à autre chose quand ils peuvent aborder la vie sous un angle nouveau. Et parfois, cela signifie les aider à retrouver ce qu’ils étaient avant l’abus.

 

Recadrage – Renouer avec le vrai soi

Les gens changent souvent, voire invariablement, après avoir été victimes d’abus systématiques. La transformation peut être choquante, voire pitoyable. Les personnes confiantes, extraverties, qui aiment s’amuser, peuvent sembler se terrer dans l’ombre. Elles s’épuisent, sont envahies par le doute et sont même rongées par la culpabilité de ne pas avoir réussi à faire fonctionner la relation. Elles peuvent se sentir stupides de s’être autorisées à poursuivre une relation toxique pendant si longtemps. Il y a souvent un mélange de sentiments différents, dont certains peuvent sembler contradictoires.

Lorsque je parle à une personne de ce qu’elle était avant l’abus, j’aime la présenter comme celle qu’elle est vraiment. Ce recadrage implique qu’elle n’a rien perdu, mais qu’elle a temporairement perdu le contact avec ce qu’elle est vraiment.

Nous pouvons la reconnecter au passé, avant la relation (ou la série de mauvaises relations), afin qu’elle puisse accéder aux sentiments associés d’optimisme, d’ouverture et de confiance en soi (ou tout ce qu’elle vous a dit qu’elle étaient). Nous pouvons l’aider à amplifier ces sentiments et rappeler qu’elle n’est pas ce qui lui est arrivé, mais bien plus que cela. Le sens de la dignité est important pour chacun d’entre nous. Nous méritons tous la possibilité de nous élever au-dessus et au-delà de ce qui s’est passé dans le passé.

Faites parler la personne de sa vie d’avant, valoriser les centres d’intérêts, les talents, les valeurs, les façons de fonctionner par la modalisation des réussites.

Faire chaque jour la liste des réussites du jour.

Faire aussi des futurisation, ce qu’elle aimerait faire.

Faire parler et ressentir « la vraie soi »

+ Brève projection

Après s’être connecté à son vrai soi, demander comment les choses pourraient être dans un an, trois ans, dix ans, s’ils continuaient à former un couple.

Ne pas suggérer une seule fois de se débarrasser du bourreau.

« Pense à ce futur », lui ai-je dit. « Que penses-tu  qu’il vous arriverait alors ? Tu n’as pas besoin de dire quoi que ce soit, penses-y simplement. »

Ensuite «  concentre toi sur la façon dont tu te sens maintenant, et combien tu te sens mieux maintenant que tu es reconnectée avec ton « vrai moi » »

capable d’accepter qu’il n’y a rien de mal à ne pas vouloir un plan à trois, capable de croire à nouveau en sa propre valeur, et en celle de ses amis et de sa famille.

 

Voir aussi les techniques pour traiter les syndrômes post-traumatiques.

 

Le langage qu’on comprend et le langage du coeur

Nelson Mandela :  » si tu parles à quelqu’un avec le langage que la personne comprend, ton message ira à son mental; Si tu lui parles dans son langage, alors ton message ira à son coeur « 
ça me renvoie au libre de T Robbins quand il explique comment capter les codes de la personne que tu as en face de toi. A étudier de plus près, même si je pense que nous avons un don naturel à capter le langage de l’autre.
je fais aussi le constat d’un paradoxe : dès lors que l’affect est en place, on se perd d’autant plus facilement, et on se déconnecte vite du langage de l’autre et du vrai message qu’on veut faire passer, car on le fait à notre manière, car on estime que l’autre nous connait suffisamment pour nous connaitre, que l’autre devrait être dans notre tête … oui, dans la tête, mais jamais dans le coeur !
C’est une erreur dramatique que nous commettons trop souvent, alors que c’est une personne avec laquelle on veut être connecté. C’est le cas avec la famille, les conjoints, les amis très proches. Dans ces moments, l’autre n’est plus que le personnage qui est censé avoir la perfection nécessaire à nous comprendre, et l’autre devient ainsi l’incarnation de notre incompréhension : mais c’est quand même pas compliqué, il/elle devrait me comprendre assez pour savoir ce que je veux dire dans mon langage, je ne devrai pas avoir à traduire dans son langage, et perdre mon temps, je veux pouvoir m’exprimer directement. Alors l’autre « devient mes émotions » de colère, de frustration, qui sont des tristesses et des confusions, autant de messages qui veulent dire  » s’il te plait j’ai un besoin qui n’est pas nourri » mais tellement mal formulés…

La Joie est le moteur de la Vie

Hello !

 » il est rare que les gens qui réussissent ne prennent pas de plaisir à ce qu’ils font  » – Dale Carnegie.

… réfléchissons un peu, sans se forcer à trouver le contre-exemple : ceux qui réussissent leur vie, c’est à dire ceux qui sont heureux, le font toujours par et avec plaisir !
je ne parle pas de la réussite sociale : combien de burn-out parmi les managers…

La Joie : le plaisir, ce qu’on aussi nomme souvent l’amour, la joie sous toutes ses formes, sérénité, explosive, apprenante, restauratrice, reposante, souriante, et tant d’autres formes de Joie, est le moteur de nos réussites réelles, celles qui nous portent.

La joie réelle ne peut venir que de l’intérieur. Ceux qui font dépendre leur joie des éléments extérieurs se mettent en état de dépendance : dépendance affective, dépendance aux comportements des autres, dépendance à l’environnement. La Joie se vit n’importe où.

La Joie se vit uniquement au présent. On n’a jamais de Joie dans le passé ni dans le futur. Faire dépendre sa Joie de circonstances futures, c’est vivre dans la dépendance à la réalisation de ce futur. Ce n’est pas la Joie. Et une fois que ces circonstances sont réunies, la Joie ne dure pas longtemps : parce qu’elle dépendait d’éléments extérieurs et extra-temporels. La Joie se vit uniquement au présent ! On peut construire une autre Joie pour le futur, mais on ne peut vivre que la Joie au présent.

Chaque Joie est unique, comme nous tous sommes Uniques

Personne n’a la Joie de quiconque autre. Chacun a sa Joie, faite d’une foule d’ingrédients. Les perceptions ne sont pas identiques, le sens que nous donnons à chaque mot de notre vocabulaire n’est pas identique, nos expériences de vie sont très différentes. Les coach-consultants vous donneront des listes de recette toutes faites : soit celle du coach, soit dans le meilleur des cas en fonction d’un profil qui vous catalogue, vous standardise.

Voilà notamment pourquoi en coaching, je souhaite que la personne que j’accompagne génère sa propre Joie : en fonction de sa façon de fonctionner, de ses capacités naturelles, de ses valeurs, la Joie est propre à chacun.

Car un objectif réalisé sans la Joie profonde, ce qui nous fait vibrer, ce qui vient des tripes, n’est pas porteur, pas nourricier. Je veux que mes coachés s’épanouissent, se sentent vivre, et ressentent dans leur corps comme ils sont vivants !

Je ressens de la Joie à être là, je ressens de la Joie quand tu es là. C’est ma Joie, et elle ne dépend que de moi. Merci.

 

Le pouvoir de la physiologie pour changer d’état

(inspiré de Tony Robbins « pouvoir illimité » page 200 et suivantes)

 » Toute conduite humaine est le résultat de l’état dans lequel on se trouve. »

Dès qu’on adopte une attitude physiologique dynamique, on se met aussitôt dans un état identique.  Changez de physiologie et vous changerez d’état.

Physiologie et représentation interne sont étroitement liées. Si vous modifiez l’un des éléments vous modifiez automatiquement l’autre.  L’action sur la physiologie est un outil puissant du contrôle de l’esprit.  Quand votre physiologie s’effondre, l’énergie positive de votre état s’effondre également et inversement.

La physiologie est le levier du changement émotionnel.  Il est impossible d’éprouver une émotion sans que s’opère une transformation physiologique correspondante. De même il est impossible d’opérer un changement physiologique sans que se produise un changement d’état correspondant.

Il y a deux façons de changer d’État : soit en modifiant ses représentations internes, soit en modifiant sa physiologie : Changer de façon de respirer, de posture, d’expression, de gestes, etc.

– Représentation mentale vers état physiologique : Si vous vous dites que vous êtes fatigué, alors vous constituez la représentation interne qui vous maintient physiologiquement fatigué. Et inversement parfois on motive ses ressources nécessaires pour être en forme, et le corps répond.

Il en est de même dans l’autre sens, celui de la physiologie vers l’état mental.

– Physiologie vers mental : Si vous mettez votre physiologie dans les conditions où elle se trouve quand vous vous sentez fort cela modifiera vos représentations internes, et ce que vous ressentirez à ce moment-là.

Il n’est pas nécessaire de connaître les images qu’un être déprimé forme dans son esprit. Modifiez sa physiologie et vous modifierez son état.

Exemple pour tout état bas :  Tenez-vous droit, rejetez les épaules en arrière, respirez profondément et levez le regard droit vers le haut et formez un sourire avec vos lèvres. Dans cette position vous ne pouvez pas être triste, fade, déprimé. Votre esprit reçoit de votre corps un message lui ordonnant d’être en forme est en éveil et il le devient.

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Pour un Objectif donné (spécifique) ou pour aider une personne triste / déprimée à sortir de son état :

1  – questions

Questions sur la physiologie :
dans un état « fort »
comment vous tiendrez-vous?
comment parleriez-vous?
comment respireriez-vous?
quelle serait l’expression de votre visage?
Notez les modalités et sous-modalités : quelles seraient les sensations, les couleurs, les sons ? (à adapter en fonction du VAKOG de la personne)
Notez-les réponses.

Questions sur les Représentations mentales :  dans un état « fort »
à quoi penseriez-vous ?
comment vous structurez votre journée ?
vos actions ?
croyez-vous en vous ?
Notez les réponses.

Ces réponses permettent déjà une première dissociation de l »état déprimé. S’il le faut, faites faire une double dissociation du genre  » si vous voyez « (prénom) » de l’extérieur quand « (prénom) » est en pleine forme et heureux… » puis posez les questions.

 

2 -Recadrage

Mettez la personne dans l’état physiologique et mental dans lequel elle serait sur elle avait atteint l’objectif.
Note : pour une personne qui est déprimée, la faire retourner à un état non-déprimé est une chose, mais essayez d’apporter un « plus » dans le nouvel état.

A partir des réponses données précédemment :
associez oralement l’objectif fixé et, de façon dynamique, debout et en avançant en marchant vers l’avant (vers l’objectif) :
– Faites prendre l’état physiologique décrit en état fort
– Associez les représentations mentales décrites en état fort
Vérifiez si la personne se sent mieux
+ on peut associer des ancrages.

Dans les cas de forte dépression, on ne cherchera pas un résultat terminé lors de la première séance, mais on demandera à la personne de pratiquer une marche tous les jours jusqu’à la prochaine séance.

Coaching – les drivers

Les Drivers sont au nombre de 5

Ils correspondent à des injonctions que nous tentons en permanence de satisfaire. Nous avons tous les drivers en nous, mais certains sont plus présents, en fonction de l’étape de notre vie.

  • Sois parfait : ce sont les personnes qui ne se sentent pas bien tant qu’elles ne peuvent s’estimer parfaites, autant en termes d’actions que de connaissances.
  • Fais des efforts : c’est l’injonction qui dit que le moyen de réussir est d’essayer, ce sont des personnes qui ne sont pas dans une logique de résultat, de réussite, qui se contentent de tenter.
  • Sois fort : ce sont les personnes qui ne montrent pas leurs sentiments et leurs émotions car elles considèrent que ce sont des signes de faiblesse. Leur satisfaction est importante quand l’objectif a été difficile à atteindre.
  • Dépêche-toi : ce sont ceux qui sont en permanence dans le résultat rapide, ils n’ont pas de patience, ils veulent aller vite en toute circonstance et sont dans l’économie de ressources. Ils ne travaillent correctement qu’avec des délais serrés. Ils veulent toujours se rajouter des choses à faire, se dépêcher et ont une mauvaise gestion de leur temps.
  • Fais-plaisir : ce sont les personnes qui croient qu’elles peuvent rendre les gens heureux et se sentent responsables des autres. Elles ont besoin d’obtenir l’amour des autres et font passer le plaisir des autres avant le leur. Elles n’ont pas conscience de leurs propres besoins.

 

 Et pour le coach, pourquoi travailler sur les drivers ?

1- identifier ses drivers pour comprendre son comportement

Le travail du coach sera de permettre à son client d’identifier ses drivers dominants. L’identification des drivers permettra au client de prendre du recul par rapport à ses comportements habituels.

2- Utiliser les drivers comme ressources

Le coach s’attachera ensuite à mettre en lumière les bénéfices des drivers dominants de son client et à les utiliser comme ressources si cela permet à son client d’avancer vers l’atteinte de son objectif.

Tous les drivers ont des points positifs : le « sois fort » sait prendre des décisions sans état d’âme, le « fais plaisir » travaille bien en équipe, le « fais des efforts » adore la nouveauté….

3- Mettre en lumière les limites des drivers dominants et s’autoriser des permissions pour provoquer le changement

Le coach pourra également apprendre à son client à s’autoriser des permissions s’il sent que le driver dominant est limitant et empêche le client d’atteindre son objectif.

Le « sois parfait » a le droit de demander de l’aide, le « fais plaisir » à le droit de SE faire plaisir, le « sois fort » a le droit d’exprimer ses sentiments, le « dépêche toi » a le droit de prendre son temps et le « fais des efforts » a le droit de réussir.

 

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