Étiquette : chemin du bonheur

Être Heureux

Être Heureux !

D’abord, ma proposition de définition. Chaque-un aura la sienne, évidmement. Je vois ce terme comme

Être : exister, se sentir vivant, de l’intérieur, indépendemment des choses et objets, indépendamment des besoins extérieurs de l’égo. C’est le royaume du « je » dans ce que j’ai de plus personnel, débarassé de l’égo, qui correspond à « moi je », quand je compare le monde à ma façon de concevoir le monde dans ce que je suis persuadé qu’il serait, dans mes façons de fonctionner, mes valeurs, mes talents. Être est indépendant des autres, et il se nourrit de l’extérieur sans s’imposer.

Heureux : dans l’heure, c’est à dire dans l’instant présent. Comme d’autres sont peureux, à savoir dans la peur. C’est vivre l’instant présent, sans se projeter, sans ressasser la passé, libre du temps. Peu d’entre nous vivent dans le temps de l’Heureux, car nos vies sont rythmées par les temps qui n’existent pas : nous planifions notre futur à partir de notre passé, et nous ne savons pas vivre sans planifier le futur. Ce n’est pas une mauvaise chose du moment que ça ne dépasse pas certaines proportions. Même les prévisions météo sont devenues source de stress.

Nous avons largement dépassé les proportions acceptables pour états émotionnels, et les nombreuses planifications nous enferment. Nous nous enfermons dans les prêts par exemple, qui nous limitent dans nos moyens d’agir sur notre quotidien : on garde un boulot qui ne nous plait pas pour payer les mensualités, et on a peur de ne pas trouver ailleurs. A tel point que même dans une période qui embauche très fortement, peu pensent à revoir leur quotidien. On n’en est pas au big quit américain… Bref, je m’égare.

Être Heureux, c’est vivre sans temps.

Il n’y a pas de chemin vers le bonheur. Le bonheur est le chemin. » Bouddha

Il n’y a pas de chemin vers le bonheur. Le bonheur est le chemin. » Bouddha

… la société de consommation m’a enseigné (l’illusion) qu’il existerait un chemin vers le bonheur : sois bon élève, aie un bon job, tu pourras construire une belle maison avec piscine, tu auras une belle voiture et tu pourras aller plusieurs fois en vacances … sinon, tu seras pauvre, tu devras aller travailler à l’usine, et tu seras malheureux !!! …

Cette phrase « chemin vers le bonheur» correspond au concept d’un bonheur promis, futur, qui se matérialiserait après avoir parcouru sagement le chemin vers ce bonheur. C’est un bonheur matériel, et un bonheur dans le futur, qui est toujours placé dans le tutur  qu’on poursuit, et qui s’éloigne toujours, donc non imaginaire, et par là même, non réel.

Mais le bonheur n‘étant pas matériel, comment pourrait-il alors être apporté par la matérialité ? On dit que l’argent aide à trouver le bonheur : ce qui me parait faux. C’est la simplicité qui ouvre au bonheur. Notre société au contraire mène les peuples à noyer leur capacité d’être heureux dans les complications d’une vie tournée vers la matérialité envahissante : celui qui mécanise sont cœur perd sa lumière. L’argent éloigne du bonheur, car il nous enchaine à l’avoir.

La société nous garde dans le premier et plus bas des 3 niveaux celui de l’avoir : avoir un job, pour avoir une maison, et ainsi on possède même des amis … ensuite, le deuxièmème niveau du faire nous permet de passer à la créativité, et ensuite nous pouvons nous élever au nivau de l’Être, c’est dans l’Être qu’on trouve le bonheur.

C’est plutôt ÊTRE que d’avoir : « le bonheur EST le chemin » nous invite donc à réfléchir sur la notion du bonheur dans l’instant, l’instant présent, celui faisant le chemin.

Le bonheur, c’est alors d’abord la bonne heure : être dans la bonne heure, vivre dans l’heure, c’est-à-dire au présent. C’est cela le chemin : je construis le chemin en vivant dans la bonne heure, en étant dans la bonne heure : ETRE dans le bonheur !

Quand je vis dans le moment présent, je peux aussi être dans la joie : si je n’ai plus de passé qui me poursuit, ni d’angoisse pour le futur, je peux gouter tout simplement à ce qui EST, ICI ET MAINTENANT. Et la joie est alors quasiment permanente.

On y est ! le bonheur, c’est vivre dans la bonne-heure, c’est vivre dans l’heure, c’est-à-dire heure-eux comme d’autres sont peur-eux. En fait, le chemin fait le bonheur :  A force de vivre dans l’instant présent, petit à petit se forme le chemin. Le chemin se constitue au fur et à mesure que je vis dans la bonne-heure. C’est mon chemin du bonheur !

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